Le 25 Juin, c’est Kiwi pour tout le monde

C’est l’anniversaire des Kiwis aujourd’hui. P-tain, deux ans ! Pour l’occasion, un billet un peu spécial : il n’a pas été écrit par moi mais par un des blogueurs de Kiwis pour célébrer les deux ans du réseau. Le thème retenu cette année était de se moquer (gentiment) de la blogobulle ou du blog d’accueil. Retrouvez donc sur quel blog j’ai écrit aujourd’hui. Ceux participants à l’opération sont Toreador, Ca réagit, Frednetick, H16, Serge Brière, Laurent le Gaulliste, Café Croissant, Chafouin et Pierre Catalan. Bonne recherche !

Bienvenue sur le site officiel du bâtard adultérin de Darth Vather et de Frierich Hayek.

On se demande parfois quel esprit brillant et lumineux préside à ces lignes. Je vais vous mettre au parfum. Parce ce que, ce qui frappe lorsqu’on arrive sur mon blog, c’est l’odeur. Non pas celle du kiwi, dont le fumet vert embaume mon pont principal depuis plus d’un an. Non, c’est autre chose. Ce blog sent la putréfaction néfaste d’une société en lente décomposition. Voilà pourquoi mon avatar porte un masque, celui d’un gazé de 14-18 qui aurait été relooké au chalumeau par un Philippe Stark travaillé à la coke afin de tourner dans Star Wars.

Alors que j’achève cette introduction bien sentie, retenez simplement que l’odeur m’empêche de mettre mon visage à nu. C’est la victoire de l’olfactif sur la vue. Il me reste le bon goût, le sens de l’écoute (pas assez de masturbation intellectuelle) et un peu de doigté. Le majeur notamment.

Vous l’aurez compris, un parfum de folie flotte sur ces lignes. Par exemple, c’est le moment idéal pour pointer du doigt (mon majeur est occupé, reste l’index) certaines questions métaphysiques en suspens. Exemple : au détour de la logorrhée subversive qui est ma marque de fabrique, ne trouvez vous pas étrange cet adjectif « lent » que j’ai accolé au mot « décomposition » ? Beaucoup se le tiennent pour dit, en ne voyant pas le message fondamental qui se dégage de ces lignes. Ce n’est pas la même chose, me dit mon petit doigt, de parler de décomposition lente ou rapide. N’importe quelle publicité protectrice de l’environnement vous expliquera qu’un bout de plastique met des siècles à se décomposer, alors qu’une pomme non. Voulais-je dire inconsciemment que notre civilisation était en toc ? Ou qu’elle ne donnerait pas de fruit ? Ou que je n’aime pas les pommes ?

Je l’ignore. Le terreau de ma réflexion est à sec et je me sens peu fertile ce soir. C’est le problème d’être un Génie. J’ai un vocabulaire si riche que je m’y perds moi-même. Un exemple : prenez une phrase au hasard sur ce blog à propos justement d’écologie : « Et pour ce blog et si l’on ajoute la dernière éjaculation cinématographique fluffyesque, c’est l’occasion de créer une nouvelle catégorie “Vert & Fluffly” dans laquelle iront se ranger un petit paquet de billets verts (pas des dollars, des chroniques) centrés autour de cette étonnante maladie qu’est le verdisme. » C’est beau comme l’antique, c’est bon comme l’an toc.

Mais surtout, c’est pas clair à comprendre. Je suis un incompris. Je dis donc pouce.

Ce que je voulais dire, c’est que j’étais contre toutes les connes et les bandits. Que j’irais pissenlit sur vos racines. Peut-être aussi que je préfère les kiwis verts aux pommes rouges. Je ne sais plus, ma mémoire fait défaut. Je suis le prince plus très frais du royaume putréfié, celui du libéralisme. Dans la pomme moisie de la société archéo-solidaire, le ver me va si bien, ne serait-ce que parce que j’abhorre le rouge, surtout s’il est Danny. Brillant, non ?

En tant que Prince des zombies de Wall Street et des vampires de la City, cela me donne droit, défendant une idéologie surannée et enterrée par la crise du capitalisme, d’employer le vocabulaire fleuri du beau siècle. J’ai cité quatre doigts jusqu’ici ce qui fera dire à mes détracteurs que ce blog est écrit d’une seule main. C’est être insensible au charme de la complexité. Admirez cette tirade : « Accueillant à bras ouverts les zélés sycophantes de la République, nos joyeux commissaires de la Diversité Citoyenne, toujours prompts à noter les petites pailles coincées dans les yeux des autres tout en oubliant les poutres enfoncées dans leur rectum, s’affairaient dans un silence industrieux à persécuter les mauvaises habitudes des Français placés sous leur férule… »). Cette attaque n’est pas un coup des pédants l’eau. Elle masque délicieusement le long déclin du libéralisme comme idéologie d’avenir. Il n’y a qu’à regarder le thermomètre LHC pour le comprendre.

Mon style est la sauce piquante qui couvre la viande faisandée du libéralisme. Oui, appelez moi le spectre de cyrano de Bergerac, ou sceptre cynique de Barjo. Notez que je ne suis pas assez fou pour me proclamer sarkozyste – je ne fais que les idéologies déclarées mortes officiellement – ni nostalgique d’un âge d’or réactionnaire où l’Ordre et le Progrès économique devisaient gaiement sur la route de la prospérité, au coin de la rue. Je me contente d’être un Libéral, maladie bénigne tolérée en République. L’Homo Liberalus est à l’Homo Socialistus ce que l’Homo Habilis est au Sapiens Sapiens. Il faut m’aimer, malgré mes poils. On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime…

Ami qui passe par ce blog, par erreur ou par sadisme, sache qu’ici agonise béatement le Pétrone désabusé de la blogobulle, même si d’aucuns ne me voient pas dans le camp des arbitres des élégances . Le soir de l’apocalypse, je danserai un dernier tango en buvant la ciguë avec le Diable, sur l’air de « Plus rien », la chanson des Cow-Boys fringuants. Pas mal comme sortie, pour le dernier des Mohicans…

C’est de ma (dé)composition.

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Commentaires10

  1. @ tous : oui 😉 il s’agit d’un billet de Toréador, et j’ai fourni pour lui un billet de mon côté. Bonne lecture chez lui, donc.

  2. Toréador

    On a échangé nos blogs aujourd’hui. Bon en toute franchise, je ne suis pas très content du texte que j’ai travaillé un peu tard. J’accepte donc que certains disent "boring". En même temps, le nombre de jeu de mots au mètre carré aurait dû mettre sur la voie !

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