Un sandwich de trop

Il y a des jours, comme ça, où on ne peut pas, ou on ne veut pas, faire la cuisine. Une baguette ? Du beurre ? Du Jorion ? Et hop, un bon sandwich qui colmate le trou prandial. Et pour ceux qui ne savent pas où se procurer un bon Jorion bien juteux, je ne peux que leur conseiller d’aller voir à la RTBF (l’ORTF belge) qui a été interviewer l’épiphénomène économico-comique. J’avais déjà évoqué cet aimable sexagénaire dans un précédent billet. L’interview qu’il a donnée confirme l’opinion que j’en avais…

Vous permettrez que je me cite, ça me fait des petits gouzi-gouzis et comme ce n’est pas très souvent, j’ai le droit. Voici donc ce que j’en disais en substance, en début d’année :

Jorion est un sympathique trublion de la webosphère proposant un blog chamarré et résolument crisophile. Mais voilà, il est terriblement keynésien, placé dans l’attente humide d’une fracture du système capitaliste et de son remplacement par… autre chose dont on ne sait jamais comment ou de quoi elle sera faite : “la solution est de type New Deal….il faut réaliser de grands projets, mettre le maximum de gens sur les énergies renouvelables, la recherche…”. On n’est pas très avancé, si ce n’est, là encore, sur de voies (de garage) malheureusement déjà prises jadis comme ici : “Il est urgent de redistribuer l’argent là où on en a besoin. ” Eh oui. La redistribution, qui consiste, en termes plats, à voler certains pour distribuer la rapine, est ainsi nommée parce que pour distribuer, il faut déjà créer de la richesse, richesse que le système proposé est bien en mal de produire…

Je notais aussi que les symptômes étaient correctement évalués, avec quelques problèmes d’interprétation cependant :

Comme bien souvent, on note une bonne analyse des symptômes (une utilisation galopante du crédit), plaquée sur une vision très particulière de la société (d’où les mots “classes” et “lutte” sont à peine cachés) qui donne une solution, toujours la même, désespérante de conformisme, où l’ensemble de l’Humanité serait mue dans un même élan vers un travail sur (au choix ou ensemble) les énergies renouvelables, les grands projets, la recherche, l’industrie médicale. Mais, bizarrement, jamais les biscuits, les OGM, l’industrie automobile ou les iPods.


Bah, c’est, finalement, du socialisme ou, mieux, du marxisme, ni plus ni moins, avec son capitalisme qui s’effondre, sa la luttephase finale afférente, et son auto-allumage où le marxisme fait des papouille au marxisme.

Muni de ce préambule, nous pouvons à présent lire avec avidité l’entretien proposé par la RTBF.

Et il ne faut pas très longtemps pour que notre sociologue / anthropologue enfile ses gros sabots pour nous sortir une pépite. Parlant des traders et de leurs commissions, il déclare ainsi, sans rire :

Le fait qu’ils gagnent de l’argent, pourquoi pas, mais le fait qu’ils le gagnent en puisant cela sur l’économie -et l’économique en ce moment est en très mauvaise santé- c’est de l’argent qui pourrait être utilisé bien plus intelligemment. Dans les opérations qu’eux font et dans les commissions qu’ils touchent… Mais l’argent qui est gagné par quelqu’un il est toujours pris quelque part. Ce n’est pas de l’argent qui a été inventé, qui tombe du ciel. C’est de l’argent qui est puisé sur l’économie.

Soyons clairs : dans ce qui se passe actuellement, il n’a pas tout à fait tort. L’argent qui est distribué à ces traders a été, en partie, injecté par l’état qui s’est d’ailleurs défaussé de cette prise de participation massive en refusant d’entrer au capital des banques. Et cet argent vient des contribuables : maintenant, au travers de l’impôt, et plus tard, au travers de l’impôt qu’il faudra percevoir pour payer la dette créée.

Mais je dis : en partie. Parce qu’entre temps, le trader moyen n’a pas fait qu’attendre, dans un coin, que l’argent arrive directement des caisses du trésor vers son portefeuille. Il a, tout de même, réalisé quelques opérations que certains, audacieux voire téméraires libéraux à haut de forme et mangeurs de prolétaires à leurs moments perdus, iraient jusqu’à qualifier de nécessaires voire fructueuses, comme – par exemple – réaliser des arbitrages et des calculs de risques de certains placements pour le compte de leurs clients, arbitrages qui se seraient révélés (oh!) judicieux.

Et je vais encore plus loin : si, à la limite et en étendant le sens des mots assez largement, spécialité collectiviste assez prisée, on peut admettre qu’une partie de l’argent des contribuables va dans la poche de ces traders, il n’en reste pas moins que, non, mon cher Paul, l’argent gagné par quelqu’un n’est pas, nécessairement, pris quelque part. C’est une vision extrêmement basique de l’économie, dans laquelle, snif snif, il n’y a pas, jamais, de création de richesse (et donc, de façon afférente, d’argent).

Ici se cache plusieurs confusions entre croissance du PIB, création de richesse, et augmentation de la masse monétaire.

Par exemple, ces dernières années, nous avons assisté à des croissances notables du PIB de plus en plus décorrélées de la création de richesse, le financement de cet écart étant pourvu par de la création d’emprunts et de dettes qui, d’ailleurs, ont provoqué la crise dans laquelle nous nous trouvons, crise accentuée dans des proportions invraisemblables par l’augmentation de la masse monétaire qui s’est traduit, elle, par l’inflation soutenue que nous avons subie sur les 10 dernières années.

Alors évidemment, partant de ces confusions, on en retient surtout que, comme l’argent a été distribué, c’est qu’il dépossède quelqu’un. Et qu’il faut bien vite réguler tout ça. Là encore, on repart dans la même chansonnette entendue ailleurs dans laquelle les années passées auraient été une foire de l’argent facile où les règles auraient toutes sauté les unes après les autres. Ce serait drôle si ce n’était pas aussi répétitif.

Et voilà notre Jorion, lancé dans une tirade mémorable où l’on apprend que, structurellement, la classe politique a l’impression qu’elle n’a rien à dire que l’économie, ça lui paraît trop compliqué et du coup ça ne passe pas. D’après lui, tenez-vous bien, l’homme politique n’influe plus du tout sur l’économie. Il est là, hébété, perdu, dans son petit pantalon à pince, tremblotant d’inutilité et de faiblesse devant des experts qui lui fourniraient de fausses informations et le conduiraient à penser qu’il ne peut rien faire.

‘sont fourbes, ces experts, hein ?

Mon cher Paul, c’est une fable. Joliment amenée, mais une fable tout de même.

Les politiques interviennent sans arrêt dans la sphère économique : les collusions entre l’état et les grandes firmes capitalistes sont légion, et c’est d’ailleurs très piquant de constater que les marxistes sont les premiers à pointer du doigt ces mamours humides entre le pouvoir et l’économie. Alors prétendre ensuite qu’en réalité, le pouvoir n’y comprend rien, c’est dire vraiment tout et son contraire, surtout pour un keynésien indécrottable comme notre ami !

Ca va même plus loin : entre le banquier, qui a de l’argent, et le politique, qui a le pouvoir (notamment d’user de la force), une armée, des médias qui soufflent dans son sens et, moyennant quelques manipulations simples, tout un peuple derrière lui, lequel des deux a le plus à craindre de l’autre ? Soyons sérieux.

Le pouvoir comprend parfaitement où est son intérêt. Et son intérêt n’est certainement pas qu’il y ait la crise et que les cours s’effondrent. Son intérêt est clairement que tout ceci reparte aussi vite que possible, à très court terme, puisque les élections sont toujours de court terme.

Dès lors, l’emballage de la machine s’annonce salutaire pour eux.

Evidemment, ceci revient à mettre le principal de la responsabilité sur les hommes politiques et sur, intrinsèquement, le système de démocratie sociale, et ce, bien avant les financiers, et à chercher des causes structurelles bien plus complexes que la simple désignation d’un coupable (“Les Financiers”, “Les Capitalistes”, “Les Traders”). Et c’est aussi ce qui explique cette magnifique phrase, avidement resservie par Jorion dans l’interview :

Il y a ce qu’on appelle (vous savez c’est la solution classique, en cas de récession) la privatisation des profits et la socialisation des pertes.

Cette socialisation des pertes, elle profite avant tout … aux hommes politiques : dire à tout le monde “On n’aidera pas les banques, il y aura des faillites, et l’état ne peut pas aider la brebis galeuse à assumer ses pertes, débrouillez-vous !”, pour un élu, ça n’est pas possible. La racine du mal, elle est là.

Et si l’élu ne peut pas dire ça, ce n’est pas parce que les banquiers lui graissent la patte : ils n’en ont pas besoin. D’abord, ça risquerait d’être vu. Ensuite, c’est de l’argent inutilement dépensé. Car l’élu ne peut pas dire ça : s’il le dit, il perd son mandat, ce qui veut dire son pouvoir, et donc, absolument tout intérêt pour lui-même et pour ces banquiers qui veulent être sauvés.

Bref : les politiciens ont parfaitement compris qu’en abondant dans le sens des banquiers, ils gagnaient du pouvoir (ce qui se traduit par la flopitude navrante de nouvelles lois financières aussi inutiles qu’encombrantes).

Et quand on a le pouvoir, l’argent est un colifichet purement décoratif.

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Commentaires36

  1. adnstep

    Bah, au train ou vont les choses, les traders seraient plus efficacement remplacés par quelques IA bien entraînées.

    Le premier organisme financier qui en aura une va se faire les couilles en or.

  2. edgar

    On peut laisser Renault faire faillite sans provoquer la chute de l’ensemble de l’économie. On ne peut pas laisser BNP-Paribas ou un autre too big to fail faire faillite sans provoquer la chute de l’ensemble de l’économie.
    Et ce n’est pas une question de clientélisme.
    La difficulté est que les banques, sachant qu’elles seront secourues, abusent question risque. Et là, effectivement, les politiques sont peu courageux.
    Aux Etats-Unis parce que ce sont les banques qui financent leurs campagnes, et en France parce qu’ils ont peur de faire quelque chose que ne feront pas les USA (et aussi parce que les banques sont un débouché naturel de notre haute administration).

    Par ailleurs, et enfin, la plupart des opérations financières sur produits dérivés n’ont aucun intérêt économique réel, c’est un casino organisé entre banques.

    De bonnes mesures consisteraient à interdire toute opération dérivée qui ne viendrait pas en couverture d’un actif possédé par celui qui la conclut.

    Pas très sexy à expliquer aux électeurs, donc difficile à imposer aux banques…

  3. @edgar : le “too big to fail” , c’est du répété ad nauseam, mais jamais prouvé. Ce qui serait gênant, c’est la non garantie des dépôts. Pour le reste, en revanche (i.e. la partie banque d’affaires et toute la partie purement “gestion” d’une banque), ça peut très bien (et ça fait régulièrement) faillite de par le monde. Si les dépôts sont garantis, le reste peut très bien couler. Mais le plus important, c’est surtout la cohérence : si, dès le départ, les règles sont claires et sont ainsi conçues qu’une erreur grave se traduit effectivement par la faillite, les propriétaires des banques ne joueraient pas à se faire peur comme on a assisté dernièrement. C’est précisément à cause de cette doctrine “too big to fail” que ces banquiers, reposant totalement sur l’état, se sont laissés aller.

    L’exemple le plus concret est le cas Lehman-Brother : les autorités fédérales ont sauvé – de mémoire – une vingtaine de banques pendant plus d’un an – tout 2007 – avant que, finalement, elles jettent l’éponge pour Lehman, à la stupéfaction générale. Si, systématiquement, ces mêmes autorités avaient laissé choir les petites banques de façon consistante tout au long de l’année 2007, elles auraient envoyé un message clair : No way out : you need to tidy up. Et ce message aurait été entendu loud and clear par les gens de Wall Street. Evidemment, avec un message “Ici, c’est Open Bar, Bail Out Pour Tous”, on pouvait s’attendre à ce que le boss de Lehman attende la toute dernière minute pour se bouger les fesses. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

    Tout ça pour dire que non, la doctrine du “too big to fail” est trop belle pour être vraie. Elle est surtout très très commode pour dédouaner les autorités de leur laxisme précédent, et leur donner une excuse magnifique pour un interventionnisme débridé.

  4. Abst

    >Les traders volent l’argent des contribuables …

    Non, déjà c’est l’état qui vole l’argent des contribuables, monsieur Jorion se trompe de cible.

    Ensuite, c’est vrai que taper sur les banques et les traders c’est à la mode en ce moment. Mais ce qu’oublient de dire nos chers politiques et écono-comiques, c’est que non seulement les traders font de l’argent, mais aussi (et surtout), ils remboursent l’argent que l’état leur a donné.

    Prenons juste le cas de Goldman Sachs par exemple, qui a remboursé ce qu’il avait reçu l’année dernière de l’état Américain, avec un rendement annualisé de … 23%. Si l’état faisait toujours des investissements aussi rentables, on oublierai vite le sens du mot "dette".

  5. Hoho

    > On ne peut pas laisser BNP-Paribas ou un autre too big to fail faire faillite sans provoquer la chute de l’ensemble de l’économie.

    Et qu’est-ce qui se passe lorsque l’organisation qui sauve BNP Paribas est elle-même en difficulté ? N’est-ce pas un encore plus gros risque ?

    Les banques prennent des risques inconsidérés justement parce l’Etat et les banques centrales leur viennent en aide systématiquement.

    Si l’on voulait éviter d’avoir de trop grosses banques, il faudrait les laisser assumer leurs responsabilités. Le jour où les banques engageront vraiment la propriété de leurs actionnaires, on ne verra plus (ou en tous cas beaucoup moins) de prêts excessivement risqués ou d’opérations à très fort effet levier, etc.

    Peut-être même que si l’Etat envoyait le signal "on ne sauve plus personne, ni banques, ni entreprises, ni individus", les gens seraient moins enclins à faire gonfler des bulles au mépris de tout bon sens.

  6. bibi33

    >Les banques prennent des risques inconsidérés justement parce l’Etat et les banques centrales leur viennent en aide systématiquement.

    Et les banques viennent en aide à l’état et la boucle est bouclé.

    Si BNP-Paribas fait faillite, l’état fait faillite.

    >Peut-être même que si l’Etat envoyait le signal "on ne sauve plus personne, ni banques, ni entreprises, ni individus", les gens seraient moins enclins à faire gonfler des bulles au mépris de tout bon sens.

    Pour pouvoir faire cela il faudrait que l’état soit mieux gérer qu’une banque.

  7. CPM

    @ Abst

    "Prenons juste le cas de Goldman Sachs par exemple, qui a remboursé ce qu’il avait reçu l’année dernière de l’état Américain, avec un rendement annualisé de … 23%"

    Bien que je sois d’accord avec la logique générale de ton raisonnement, je ne pense pas qu’il s’applique dans le cas des grandes banques US.
    En effet, une fraction significative de ces profits est réalisée sur le placement de la dette américaine US, dont le produit a servi à sauver ces mêmes établissements, et dont près de la moitié a été souscrit par… la Fed.

    Pour resumer, l’état se vend de la dette à lui-même (dans des montants historiquement elevés) en donnant une commission de placement à des intermédiaires comme GS… C’est juste du délire collectif…

  8. Monoi

    Celui qui vole et dilapide, c’est l’etat. Mais c’est normal, c’est l’argent des autres alors on va pas se fouler a en prendre soin.

    Les traders vendent un service, qui est de faire des prix sur les actifs financiers a toute heure pour les fonds de pension, caisses de retraites, entreprises, etc…

    Pour etre capable de rendre ce service, il faut speculer, hedger, prendre des risques, etc…ce n’est pas simple, je suis dans la city depuis plus de 20ans, je connais. Les mecs qui touchent des fortunes, il n’y en a pas beaucoup et ils en ont rapporte bien plus a leurs banques.

    Le probleme des CDS et autre subprimes, c’est que c’etaient des marches tout neufs, sans aucune experience et portes par une bulle cree par les banques centrales US et UK, l’ECB dans une moindre mesure (vous vous souvenez de Sarko qui critiquait Trichet pour etre trop rigide et pas assez politique, c’est a dire pas assez laxiste? Marrant comme c’a a ete oublie). Des gens ont bien vu le probleme venir, et se sont fait des noix en or, mais PERSONNE ne voulait le voir (le mythe de l’argent facile, ca arrange tout le monde).

    Comme dit H16, plutot que de garantir les depots et de laisser tomber les banques en faillite, on a empire la situation et en fait empeche le marche d’operer son lavage.

    Barclays rigole aujourdhui car grace a Lehman qu’elle a rachete pour une bouchee de pain, elle fait des super resultats. Une banque en faillite ne veut pas dire qu’elle ne vaut plus rien. Ceci dit, Lehman aurait pu etre sauve bien avant si son CEO n’avait pas eu les yeux plus gros que le ventre parce qu’in fine, la banqueroute n’etait pas envisagee vu les sauvetages precedents (Bear Stearns par exemple a ete bien pire pour les employes).

    Meme ca, les politiciens ne sont pas capables de le faire correctement.

    Il faudrait aussi se demander pourquoi on ne voit pas de nouvelles banques ouvrir? Peut etre que justement toutes ces regulations bonnes a faire chier le monde, qui n’empechent nullement les "crises", empechent de nouvelles creations et contribuent de facto au probleme du "too big to fail".

  9. Hoho

    > Des gens ont bien vu le probleme venir, et se sont fait des noix en or […]

    Oui, voici une citation d’un gérant de hedge fund (Andrew Lahde) qui illustre bien cela :

    "I was in this game for the money. The low hanging fruit, i.e. idiots whose parents paid for prep school, Yale, and then the Harvard MBA, was there for the taking. These people who were (often) truly not worthy of the education they received (or supposedly received) rose to the top of companies such as AIG, Bear Stearns and Lehman Brothers and all levels of our government. All of this behavior supporting the Aristocracy, only ended up making it easier for me to find people stupid enough to take the other side of my trades. God bless America."

  10. bibi33

    Ce qui prévalait avnat cette crise c’était le Too Big Too Fail car "on" avait la croyance que des entreprises ayant atteint une certaine taille ne pouvez disparaitre.

    Or ce qui prévaut maintenant grâce aux plans de relance c’est le "Too Big Too Let Fail".

  11. Olivier

    Heureuseument le gouvernement ne vous a pas écouté et aujourd’hui la situation économique s’améliore

  12. CPM

    @ Olivier

    T’es parent avec mauriceb ?
    Non, parce que c’est sûr, la situation économique est brillante…
    La France ne s’est jamais aussi bien portée.
    Je dirais même plus : "tout va mieux que bien"

    @ Monoi
    Je travaille également dans ce secteur, sans vouloir être trop précis.
    Et si ce que tu dis sur certains traders (sur fonds propres) est vrai, une fraction significative d’entre eux a pris des risques démesurés pour gagner.
    Et ce pour une bonne et simple raison, c’est que le pari est asymétrique.
    Si tu gagnes, tu gagnes gros. Si tu perds, tu n’es "que viré" et encore pas pour longtemps, les gens ayant la mémoire courte, cf. LTCM…
    Sachant que par dessus ça, les gens ont un biais d’optimisme très fort, et qu’il vaut mieux avoir tort avec tout le monde que raison tout seul… et bien tu as les ingrédients pour faire une sacrée dose de catastrophes…

    Et je n’exonère en rien l’Etat, qui, côté catastrophes, n’a de leçons à recevoir de personne.

  13. Olivier

    Il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la France résiste mieux à la crise que vos pays beaucoup plus libéraux ( ceux vers quoi vous voulez allez), et ceux grâce à la nature de notre modèle social et les réformes apportés par Nicolas Sarkozy:

    economiepourtous.com/2009…

    http://www.alternatives-economiq...

    Je suis, semble t’il de la même famille politique que ce Maurice. Pourquoi cela vous dérange que nous nous exprimons librement en n’hésitant pas à contrecarrer vos mensonges ?

    a/ vous prenez, sans le savoir, des sources collectivistes (et communistes) pour étayer vos propos. Quand je dis que la droite n’existe plus…

    b/ nonobstant vos sources, vous dites des bêtises : la France ne sortira pas plus vite de la crise que les autres ; même les affidés sarkozystes le disent : la France est rentrée mollement dans la crise, elle en ressortira tout aussi mollement.

    c/ les réformes de Sarko ? Vous voulez parler des 19 taxes supplémentaires ? Ou c’est juste de l’humour facile ?

    Allez, soyez juste : vous n’y connaissez rien en économie. Ni en macro, ni en micro. L’inflation, le PIB, tout ça, ce sont des trucs qui vous passent totalement au-dessus du crâne et vous croyez (niaisement) la propagande qu’on vous sert. Très bien. Souffrez simplement que d’autres aient un tout petit peu plus de culture (politique, économique) que vous.

  14. bibi33

    >Il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la France résiste mieux à la crise que vos pays beaucoup plus libéraux ( ceux vers quoi vous voulez allez), et ceux grâce à la nature de notre modèle social et les réformes apportés par Nicolas Sarkozy:

    Et je vous rassure le PIB par habitant aux USA malgré que la crise soit plus sévère qu’en fRance restera supérieur au PIB par habitant français.

    Et c’est grâce à notre modèle social que tout cela est possible.

    Quand aux réformes de Sarkozy à part la création de taxes j’en vois pas.

  15. Flak

    parce que tu t’exprimes comme si Sarko etait ton berger et que tu etais sa brebis.

    ‘Pourquoi cela vous dérange que nous nous exprimons librement en n’hésitant pas à contrecarrer vos mensonges ? ‘

    d’abord parce que tu t’exprimes comme un enfant, ce qui est mauvais signe, et ensuite parce que les liens que tu fournis, c’est de la merde pour les naifs, et c’est bien triste qu’on te fasse gober ca.

  16. Olivier b

    Vous ne devez pas beaucoup suivre l’actualité pour être au courant des nombreuses réformes menés par notre Président ( poste, éducation, état, economie, université, …). Pour ce qui est des liens, c’est très bien de faire vos Mc Carthy en criant comme des simplet au communisme, mais allez y donnez moi vos sources comme quoi l’économie Française se porte la plus mal au monde en bidouillant des mythes qui vous sont si chers comme autorégulation, main invisible et concurrence pure et parfaite, …

    Ce que vous ne digerez pas c’est que Nicolas Sarkozy et toute son équipe ( et même les centaine de milliers de membres de l’UMP) réussiront leurs paris de remettre la France sur pieds, pendant que vous êtes occupés de grogner dans votre coin.

    Concurrence pure et parfaite ? Main invisible ? T’es vraiment un gros gros troll, toi. Balancer des caricatures pour dénoncer un libéralisme que tu n’as compris qu’en fantasme, c’est vraiment ridicule. Encore une fois, je constate que des blancs-becs sans éducation (ni politique ni économique) viennent ici prétendre nous éclairer. C’est pathétique.

  17. CPM

    Poste : Quid de la libéralisation ?
    Education : Tu parles de la réussite au bac ?
    Etat : Waouh, on a réduit les effectifs de fonctionnaires de combien déjà ? sur un total de combien ? Prends une calculatrice et regarde le pourcentage…
    Economie : Bon, ben là, oui, c’est un record de nouvelles taxes.
    Université : Ah oui, il a donné de l’argent. Pour faire quoi au fait ? Les doyens sont autonomes ? Ah non, pardon…

    Vraiment, si tu ne croyais pas sincèrement à ce tissu de c…, tu en serais presque drôle.
    La France ne sera pas remise sur pieds. Ce qui ne veut pas dire qu’à court terme, ce soit celle qui se porte le plus mal au monde. Tu souffres du même syndrôme que nos dirigeants, tu ne regardes que les résultats à court terme qui ne dépendent en rien des choix politiques.

    Regarde maintenant la France sur une période de 20 ans, et montre moi en quoi elle a fait mieux que les autres… Je te souhaite bonne chance.
    Et comme ton sarko ne change rien à rien, je t’assure que ça va continuer comme ça. En revanche, il se peut evidemment que nous fassions beaucoup mieux que certains autres pays dans le futur, non parce que nous aurons été bien inspirés, mais parce qu’eux auront été vraiment très mal inspirés (p. ex. l’Espagne).

  18. Hoho

    > concurrence pure et parfaite

    Mais ce n’est pas du tout un concept libéral, ça ! C’est un concept purement social-démocrate (si cher a la commission européenne, d’ailleurs).

    Ce ne sont certainement pas les libéraux qui veulent l’intervention de l’État (ou de la commission) pour créer ou maintenir ces fameuses conditions de concurrence "pure et parfaite".

    La théorie libérale de la concurrence n’a rien a voir ; elle se limite a la liberté d’entrer sur un marché. Lisez donc ce que Pascal Salin a écrit sur la question, au moins vous saurez de quoi vous parlez…

  19. bibi33

    @ Olivier b

    Et en 2012 la fRance sera de retour à l’équilibre budgétaire n’est-ce pas!

    Sarkozy a échoué :

    -impôt
    -déficit
    -dette
    -sécurité
    -…

  20. miniTAX

    Voyons voir, Jorion qui reproche aux traders de "voler l’argent des contribuables", est le même Jorion qui veut "redistribuer l’argent là où on en a besoin" càd en clair, voler de l’argent des contribuables (sauf à supposer que l’argent tombe du ciel) pour s’en servir à SA manière.
    Cherchez l’erreur…

  21. Paul Laurendeau

    Hmmm… Pourléchant, cette affaire de sandwich. En France, on mange bien

    ysengrimus.wordpress.com/…

    …pour des raisons parfois douloureuses, mais bon… Sauf que ceci est remis en question. Votre expertise est requise. En France, au jour d’aujourd’hui, on mange bien ou mal? Venez nous éclairer, s.v.p.

  22. Je dirai qu’on mange plus et mieux qu’il y a 50 ans. Savoir si on mange bien ou mal, c’est plutôt une affaire de goût, en revanche…

  23. Phantom

    @Paul
    J’avais regardé d’ailleurs une carte des goûts du monde qui était très intéressante et qui classait les pays en fonction de certains critères gustatifs (salé, sucré, amer, etc.). A ma grande surprise, des chercheurs géographes français financés par les contribuables (désolé de casser l’ambiance 😀 ) s’intéressent de très près à la géographie culinaire mondiale. Tout dépend à qui on pose la question, mais par expérience je sais par exemple que les Vietnamiens n’aiment pas particulièrement la cuisine française (et occidentale en général) car elle n’est pas assez "forte", de même qu’ils n’aiment pas la cuisine japonaise qui certes utilise des ingrédients asiatiques mais a des saveurs plus proches des cuisines occidentales. C’est deux mondes radicalement différents quoi.

    Je ne suis pas tout à fait d’accord pour dire que le marché libre a standardisé nos plats, bien au contraire! Je dirais plutôt que les progrès pour diffuser l’information dans le monde et la diminution des coûts de transport ont permis au niveau individuel de varier nos plats! Parce que ce qui compte le plus ce n’est pas le niveau national, savoir que les plats commercialisés en France peuvent se trouver aussi au Japon, au Brésil ou au Maroc n’est qu’un détail, ce qui compte c’est qu’aujourd’hui dans le monde un individu aura plus d’opportunités de manger des plats d’origine différente si il le souhaite et à un moindre coût! Je ne vois pas pourquoi est-ce que le couscous ne serait qu’un privilège des Arabes, le canard laqué des Chinois ou le boeuf bourguignon des Français!

    Ce qui peut déboussoler c’est peut-être cette tendance à long terme d’oublier les origines d’un plat très populaire qui deviendrait un "world food", par exemple pour la pizza je ne sais pas si on peut vraiment parler d’un truc vraiment italien tellement elle est devenue banale, c’est le cas aussi un petit peu du sushi dont on commence à perdre de vue ses origines japonaises, voire même du couscous. Mais moi je ne vois pas ça comme un mal, à l’origine c’est quand même un formidable progrès!

    Le plus important c’est que des gens aient de quoi manger, le reste c’est quand même très secondaire!

  24. RST

    Pour une raison qui m’échappe (masochisme peut-être) je suis passé par ici, pour constater, une fois de plus que vous prétendez donner des leçons alors que vous n’en avez pas les moyens. Je ne reprendrai qu’un seul point parmi les nombreuses erreurs que vous faites. Vous dites : "l’inflation soutenue que nous avons subie sur les 10 dernières années."
    Auriez-vous l’obligeance de nous donner les chiffres montrant que nous avons eu une "inflation soutenue" ces 10 dernières années.

    Il y aurait beaucoup à dire sur P.Jorion que je n’apprécie pas spécialement mais la moindre des choses serait de le faire en étant crédible.

  25. Hoho

    > Auriez-vous l’obligeance de nous donner les chiffres montrant que nous avons eu une "inflation soutenue" ces 10 dernières années.

    Je pense qu’il parle des US, et de l’inflation au sens original du terme (l’augmentation de la masse monétaire, pas le fantaisiste indice des prix à la consommation).

    Mais je suis d’accord avec vous : il faut bien reconnaître que dans le contexte cela me semble être une erreur. On ne peut pas dire que la politique de la BCE fût inflationniste.

    Cela ne change rien au reste de son billet.

    Je suis aller voir votre blog et j’ai également relevé quelques erreurs et sophismes. Notamment celui-ci qui m’a bien fait rigoler : "et la productivité très élevée des travailleurs français est largement reconnue"

    Il est bien connu que le travailleur français, tel un Superdupont, est génétiquement plus productif que le travailleur allemand ou anglais (sans parler de ses superpouvoirs dopés par l’éducation nationale).

    En fait cette fameuse "productivité des travailleurs français", comme son nom l’indique, est la productivité des *travaillleurs* français. Autrement dit des gens qui ont un travail. Or, puisque tous les gens trop jeunes, trop vieux, pas assez qualifiés, trop ceci ou pas assez cela sont exclus d’un marché du travail extrêmement rigide, il ne faut pas s’étonner que seuls les plus productifs survivent.

  26. @RST : 7s de recherches sur google permettent de trouver des graphiques de l’évolution des masses monétaires (ex : ici mais on peut en trouver plein d’autres). Je m’abstiendrais de discuter plus avant avec vous. J’ai mieux à faire qu’éduquer un sot.

  27. Laurent, gaulliste libre

    @ H16

    Tu lis du Jorion maintenant ? Quel progrès !!! Ce qui est dommage, c’est que tu survoles son analyse. Dommage que tu ne lises pas ses livres. "L’implosion" est pour moi le meilleur livre de description de la crise des subprimes, encore mieux expliqué que dans The Economist.

    Concernant l’inflation, tu conviendras que le terme désignes en général l’augmentation des prix à la consommation. S’il peut y avoir une inflation de la valeur des actifs, il est en général convenu de préciser qu’elle porte sur les actifs vu que l’inflation tout court désigne principalement l’augmentation des prix à la consommation, comme le rapporte RST.

  28. Du progrès ? Ah, mais non ! Tu sais bien que je suis un libéral buté. Accessoirement, je pense que je connaissais Jorion avant toi 😉 et que j’en ai la même opinion depuis des années maintenant. Il n’est pas méchant, mais très très marxiste, même s’il s’en défend (mollement). Ca colore gentiment ses analyses.

    Sur l’inflation, le simple bon sens suffit à voir que l’indice des prix à la consommation est une fumisterie commode pour cacher la réalité (d’ailleurs, je parle bien d’inflation et pas d’indice des prix dans le billet). Si on regarde la croissance de la masse monétaire sur les 10 dernières années, on observe un beau x2.5 (250%). Pendant ce temps, je ne crois pas qu’on puisse dire que la richesse produite s’est seulement approchée d’un accroissement de 100% (même pas en rêve). L’écart constaté, c’est l’inflation réelle. Je n’y peux rien : ce sont des définitions de base. C’est une des raisons pour laquelle la Fed a discrètement arrêté de fournir M3 il y a quelques années. Trop voyant…

  29. Hoho

    Laurent, il faut s’intéresser au terme lui-même : inflation. To inflate: gonfler. On peut gonfler un ballon, une bulle, l’univers (inflation est un terme également utilisé en physique) ou, dans le cas qui nous concerne, la masse monétaire.
    On ne peut pas "gonfler" un prix ou une mesure quelconque ; on peut à la rigueur les augmenter.

    Ces petits détails linguistiques sont importants car l’inflation est bien, à l’origine, le gonflement de la masse monétaire. Or, en effet, un tel gonflement entraîne généralement une hausse des prix.

    Malheur à nos contemporains, car ils mélangent la cause et la conséquence ! La hausse des prix est la *conséquence* de l’inflation, pas l’inflation elle-même ! C’est pourquoi il est plus rigoureux de parler simplement de "hausse des prix généralisée" (provoquée par l’inflation).

    Il n’y a pas toujours de hausse des prix *généralisée* car l’augmentation peut être concentrée en un même endroit : la bulle (dans notre cas, la bulle immobilière).

  30. RST

    @ Laurent

    Je ne possède pas ton art de la diplomatie. Il est impossible de discuter avec des gens qui transforment les définitions pour coller à leurs propos erronés et qui déforment systématiquement ce que disent ou écrivent leurs adversaires.

    Ce que vous écrivez est lisible dans les commentaires, ce que j’écris aussi. Vous êtes de mauvaise foi, et ça ne me surprend pas.

    Samuelson Nordhaus Economie 18ème édition page 445:
    "L’inflation traduit une augmentation du niveau général des prix. Le taux d’inflation est le taux de variation du niveau général des prix et mesuré comme suit (…)"
    Que cette définition ne soit pas ou plus pertinente car elle ne prend pas en compte par exemple les couts des actifs est un problème connu depuis longtemps. En attendant on est bien obligé d’utiliser les définitions admises par tout le monde.
    Quant à assimiler augmentation de la masse monétaire et inflation,

    Tiens, qui parlait de déformation de ce que les autres écrivent ? Relisez, sot. L’inflation, c’est la différence entre l’augmentation de la masse monétaire et l’augmentation de richesse. C’est la définition communément admise, qu’on retrouve en qq secondes partout sur la toile, dans les livres, etc… C’est aussi à ça que je me réfère (cherchez le mot “écart”, pour rire, et faites quelques recherches sur MV=QP). Et comme par hasard, c’est ce qui est écrit dans les commentaires précédents que vous n’avez pas lu.

    c’est faire preuve d’une grande méconnaissance des phénomènes monétaires et comme l’a si bien dit le propriétaire de ces lieux "J’ai mieux à faire qu’éduquer un sot."

    A présent, c’est sûr : vous êtes un sot ET un fat. Et de grâce, ne revenez plus étaler votre mauvaise foi.

  31. Abst

    >En attendant on est bien obligé d’utiliser les définitions admises par tout le monde.
    >Quant à assimiler augmentation de la masse monétaire et inflation, c’est faire preuve d’une grande méconnaissance des phénomènes monétaires

    Milton Friedman, A Monetary History of the United States 1867-1960 :
    "Inflation is always and everywhere a monetary phenomenon."

    … oups …

    Federal Reserve Bulletin (1919) :
    "Inflation is the process of making addition to currencies not based on a commensurate increase in the production of goods."

    … re oups …

    Michael F. Bryan, On the Origin and Evolution of the word Inflation :
    "The term inflation was initially used to describe a change in the proportion of currency in circulation relative to the amount of precious metal that constituted a nation’s money."

    … bah mince alors …

  32. Hoho

    On a aussi la définition de Henry Hazlitt (dans "What You Should Know About Inflation"):

    Inflation, always and everywhere, is primarily caused by an increase in the supply of money and credit. In fact, inflation is the increase in the supply of money and credit.
    If you turn to the American College Dictionary, for example, you will find the first definition of inflation given as follows: "Undue expansion or increase of the currency of a country, esp. by the issuing of paper money not redeemable in specie."

    Et von Mises ("The Truth About Inflation"):

    The government provides a part of the funds required for rearmament by inflation, that is, by increasing the quantity of money in circulation and the amount of bank balances subject to check.

    Ou encore Friedman : "l’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire".

    Et pour encore un autre exposé "autrichien" sur l’inflation : mises.org/story/908 ("Similarly, the essence of inflation is not a general rise in prices but an increase in the supply of money, which in turns sets in motion a general increase in the prices of goods and services.")

    Mais soyons honnêtes et reconnaissons qu’il y a bien deux définitions du terme inflation : la définition originale, correcte et rigoureuse, qui est celle des économistes autrichiens et qui décrit le phénomène, et la définition moderne (pas seulement des keynésiens d’ailleurs ; il me semble que même Mankiw l’utilise, mais j’ai pas son bouquin sous la main pour vérifier). Cette définition moderne est celle qui confond la cause du phénomène avec la conséquence de celui-ci !

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