Dette française : entre le soufre et la magouille

Quand tout le monde parle d’une nouvelle, ce n’est plus vraiment une nouvelle, ça devient une banalité. Cependant, je ne pensais pas que la notation de la France, ce fameux triple-A dont j’ai régulièrement parlé (ici, par exemple) deviendrait un sujet mondain coincé entre les considérations météo, la disparition des baleines et les dernières frasques de Johnny. Et pourtant, ce matin, tout le monde en parle…

Il faut dire qu’on aura tout fait pour qu’il en soit ainsi.

Tout d’abord, un ministre qui s’exprime un dimanche, ce n’est pas fréquent, mais c’est toujours annonciateur d’un lundi rempli des fines analyses journalistiques des petites phrases qu’il ou elle aura bien voulu lâcher sur tel ou tel plateau de télévision.

Ce dimanche, c’est Baroin qui s’y est collé. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il s’agit du ministre en charge du Budget de la France. Oui, la France a un budget et un ministre tout entier pour s’y consacrer. C’est fou, quand on y pense…

Bref.

Probablement sous l’emprise d’un café un peu trop fort ou trop arrosé, notre aimable légume gouvernemental a donc déclaré que, je cite :

L’objectif du maintien de la note AAA est un objectif qui est tendu et qui est un objectif qui conditionne pour partie, en effet, les politiques d’économie que l’on souhaite avoir.

Dans le monde normal des gens qui ne font ni dans la langue de bois, ni dans le bisounoursisme de combat, un objectif tendu est un objectif difficile à atteindre, une performance pour laquelle il faudra travailler dur. Tout le monde l’avait d’ailleurs compris comme cela.

Et c’est précisément parce que tout le monde l’avait compris logiquement comme cela, que l’entourage du ministre s’est empressé de préciser ce qu’il voulait dire pour que tout le monde comprenne bien, donc de travers, ce dont il s’agissait vraiment. Un peu à la façon d’un “Oui mais non en fait j’avais bu”, on découvre quelques heures plus tard ce que François voulait vraiment dire, une fois sobre :

Il n’y a pas de risque de dégradation de la signature française et la période actuelle nous montre d’ailleurs que la signature française comme la signature allemande sont des signatures refuges

Voilà voilà, vous voyez qu’il n’est pas nécessaire de s’affoler. Rendormez-vous, tout va bien : nous avons un budget, eh oui, un ministre pour s’y consacrer, eh oui aussi, et il n’y a pas de risque de dégradation de la note française parce que c’est la meilleure et que notre dette, tout le monde en veut par brouettées entières.

Le message est, si l’on y réfléchit assez calmement pendant plus de trois secondes, un tantinet ambigu. D’un côté, nous avons un objectif tendu, mais de l’autre, il n’y a pas de risque et la dette française est une valeur refuge…

Moui.

On a vu plus convaincant.

Mitosyl Opération Spéciale Contribuables Français

D’un autre côté, on se pose furieusement la question de savoir si la manœuvre est instillée par la peur parce que ça sent le souffre ou par la manigance et la magouille parce qu’elle permet d’appuyer certaines réformes qui sont à venir …

La vérité se trouve sans doute au milieu. Le mini-ministre (à côté de notre dette, on n’a qu’un mini-budget, donc un mini-ministre, hein) doit les connaître précisément, lui, les vrais chiffres et les vraies perspectives de la France. Et on comprend que, le dimanche, lorsqu’il s’agit, au saut du lit, de répondre à des journalistes qui vous enquiquinent sur la dette et ces notions complexes avec des chiffres écrits tout petit et des signes négatifs partout partout ouille ma tête, on se mélange les pinceaux et, paf, on sort une boulette de vérité sans l’enrober de xyloglottisme.

Il est en effet évident que la notation de la France ne tient, pour le moment, que grâce aux probables et effrénés jeux en coulisses, pressions politico-économiques sur les agences (l’actionnariat de Fitch est en partie français), et bidouilles invraisemblables pour camoufler un état des finances catastrophique.

Je dis catastrophique, mais c’est simplement pour éviter de reprendre les termes de Bayrou qui lui, parle de situation apocalyptique et qui est donc probablement le seul “responsable” politique a mettre les pieds dans le plat, et ce avec constance depuis quelques années.

Et il semble aussi évident que laisser fuiter de telles appréhensions de la part d’un membre du gouvernement ne peut pas être totalement mis sur le compte d’une biture carabinée ou d’un abandon momentané de toute retenue : tous savent fort bien que la catastrophe, le défaut de paiement, la faillite, la mort du petit cheval, la mrd quoi, se rapproche tous les jours et tous savent bien qu’il faudra en passer par des mesures pour lesquelles le mot “impopulaire” est terriblement optimiste.

Bien évidemment, comme tout le gouvernement ne dispose que d’une paire de couilles, et encore, en time-sharing, et que ce n’est pas la semaine qu’ils ont louée, ce n’est pas encore cette fois-ci que nous verrons se pointer ces fameuses mesures ou ces nécessaires “révélations” qui permettront à certains rigolos de la France d’En-Haut d’écarquiller les yeux et de se réveiller d’un sommeil qui dure depuis plus de trente ans.

En attendant, et bien que l’odeur du soufre continue de se répandre de façon toujours plus prégnante, les magouilles continuent à un rythme soutenu.

A tel point que les Allemands, bonnes pommes jusqu’alors, commencent à s’agacer. Ayant déjà dû poser un mouchoir pudique sur leurs velléités (typiquement teutonne – qu’ils sont naïfs, ces Teutons !) d’indépendance de la BCE, ils montrent maintenant les crocs en se rendant compte que … la France les entube gentiment par tous les orifices postérieurs.

Il apparaît en effet que la BCE a déjà du se taper pour 40 milliards de dettes pourries dont plus personne ne voulait, ce qui n’est pas tellement bon signe pour l’avenir de la Banque Centrale qui ressemble de plus en plus à un dépotoir.

Mais si l’on ajoute qu’apparemment, la France a demandé discrètement à Jean-Claude, le patron de la BCE, de faire racheter rapidement la dette grecque détenue en priorité par les banques françaises, et à hauteur de 25 milliards sur ces 40, on comprend que les Allemands, qui se sont interdits une telle opération de haute-voltige, se sentent un tantinet trouyotés de l’arrière-train et qu’ils parlent dès lors d’un véritable complot des Français pour camoufler les opérations calamiteuses de leurs institutions financières.

Au passage, on admirera les termes polis dans lesquels le Figaro retranscrit l’article du Spiegel. En réalité, les Allemands ne sont pas seulement irrités, ils sont furibards.

Si l’on se rappelle que ces mêmes Français n’avaient que le mot “solidarité” à la bouche lorsque la crise grecque éclata il y a de cela un mois, on comprend que cette solidarité est, comme d’habitude dans ce pays, avec ce sens très particulier qui vise à répartir les risques sur les autres et concentrer les crédits sur soi.

Coincés entre l’odeur du soufre toujours plus forte et les magouilles de plus en plus visibles, le gouvernement et, par extension, l’Etat français se rapprochent tous les jours d’une catastrophe que chacun de ses membres fait tout pour obtenir.

Pas de doute : ce pays est foutu.

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Commentaires21

  1. Stéphane

    Je suis surpris par la naïveté consternante des Allemands dans cette affaire.

    N’y a-t-il que des blaireaux là-bas? Au bout d’un moment, si on ne voit rien venir, c’est qu’on a fermé les yeux.

    1. Hoho

      Cela tient plus à une extrême patience et à une certaine diplomatie qu’à de la naïveté (les allemands ne sont pas nés de la dernière pluie lorsqu’il s’agit des magouilles financières de l’Etat français).

    2. Filibert

      D’expérience, je crois que l’Allemagne n’a pas du tout cette “élite” politique que la France a, ces énarques capables de gérer rapidement et efficacement le contenu des communiqués communs et d’influencer les agenda des réunions.

      Le Royaume-Uni a également cette “élite communicante” (issue d’Eton, des business schools, etc.).

    3. Serge Cheminade

      C’est au peuple français de réagir je le montre à :
      http://www.orvinfait.fr/sarkozy_fait_le_plein_et_c_est_nous_qui_payons.html
      (J’ai créé un groupe sur Facebook pour aider à la mobilisation)
      C’est lui qui paiera (plus ou moins selon on action)

      L’Allemagne essais de préserver au maximum la stabilité économique mondiale mais je pense que Merkel a été claire en disant que l’euro étant en danger et en prenant seule une mesure symbolique. Il s’agit d’un avertissement

      Sarkozy compte payer la dette avec un nouvel impôt : l’inflation. Je doute que l’Allemagne dont les banques prêtent beaucoup d’argent accepte cela. Si Sarkozy réussi son coup les français auront un nouvel impôt pour pouvoir rembourser la dette l’inflation. Je doute fortement que les allemands soient prêts à payer cette impôt d’où un risque d’éclatement de la zone euro.

      Pour payer sa dette la France doit trouver beaucoup d’argent. Tant que la France est dans la zone euro avec l’Allemagne elle paye des taux d’intérêts bas. Si l’Allemagne n’est plus dans la même zone économique que la France, la France fait aussitôt faillite (Les taux d’intérêts pour la France s’envoleront en raison du risque d’inflation). Merkel a donc de solides arguments pour faire convaincre Sarkozy mais seront-ils suffisants?

      J’attends toujours l’abandon du grand emprunt de 35 milliards. La France n’est pas crédible en disant : demain je réduis la dette. 35 milliards, avec des taux bas c’est environ 1 milliard d’intérêts que les contribuables devront payer en plus chaque année.

    1. Bien avant ça, il crève d’une gestion calamiteuse, d’un immobilisme atterrant et d’une arrogance pénible sur le court terme et préjudiciable sur le long terme.

      1. Philippe

        Il crève surtout à cause de tous ces “acquis sociaux” qui nous coutent une fortune…

        On est quand même le seul pays au monde à avoir à la fois un des smic les plus élevé (le plus élevé en cout pour les employeurs à mon avis) et tellement d’aides, que les “assistés” de profession vivent mieux que les travailleurs au smic, voire que le “salaire moyen” en bossant un peu au black.

        Tant que nous ne taillerons pas à la hache dans toutes ces aides + contrôle stricte de leurs attributions, nous ne nous en sortirons pas!

        Et comme ça ne sera jamais fait (trop d’électeurs en profitent et/ou sont manipulés par les syndicats), effectivement, le pays court à sa perte… et le AAA (ça me fait penser à l’association d’amateur d’andouillette) ne tiendra plus longtemps!

  2. Higgins

    Et oui et comme d’habitude, nos chers médias se sont précipités sur cette petite phrase lourde de sens quant à l’avenir de notre pays. Je parle évidemment de la phrase issue de la puissante réflexion de la secrétaire nationale de l’UMP de gauche (et dont toute personne douée d’un minimum d’intelligence se contrefout complètement). Le philosophe chinois, qui parle des imbéciles qui regardent le doigt au lieu de la lune, devait fréquenter cette engeance ainsi que la classe politique française. Ça a du lui servir de modèle!!!

    Pour des explications complémentaires sur la qualité (de plus en plus médiocre) des relations franco-allemande, voir Lupus: http://lupus1.wordpress.com/2010/05/31/crise-grecque-lallemagne-et-le-%C2%ABcomplot-francais%C2%BB/

  3. edgar

    pas convaincant. on ne voit pas en quoi la France serait pire que d’autres pays. Le UK est plus endetté, les allemands sont dans une situation démographique problématique. Personne n’a de quoi pavoiser globalement.

    1. Hoho

      C’est justement l’arrogance française qui viendra finalement à bout du système. Là où tous les petits pays comme l’Irlande se réforment plus ou moins rapidement face au danger qui les guette, la France continue de pavoiser avec son triple A (“valeur refuge”) en laissant grand ouvert tous les robinets. Ce serait en effet un très bon effet d’aubaine si les capitaux étaient réellement investis intelligement par l’état. Mais personne n’est dupe : il s’agit bien évidemment de couvrir des dépenses de fonctionnement devenues insoutenables, et de manière générale d’entretenir un système soviétoïde injuste et inefficace.

      C’est de plus une politique extrêmement risquée car il n’y a aucune marge de manoeuvre. Le jour où l’état français aura épuisé ses possibilités d’emprunt, le système va imploser.

      Ce qui n’est certes pas pour déplaire aux libéraux, mais nous préférerions que les réformes se fassent autrement que dans l’urgence.

    2. Laglute

      Par exemple, l’Allemagne qui va bientôt voir sa population décliner dégage tout de même des excédents ( 1er exportateur ), ça fait donc quelques noisettes de côté pour les temps très difficiles qui s’annoncent. Les Allemands ont aussi l’habitude de se la serrer comme le rappelle H16 dans son post du 31 à 11h22, ce qui n’est pas le cas de nos fluffys nationaux.

      A contrario, en France, pas de budget en équilibre depuis les calendes grecques (!), c’est la cigale à plein tube.
      Dès qu’un embryon de réformes essaie de voir le jour, on se retrouve avec les Kamarades dans la rue et les chiens de garde du système qui activent les réseaux.
      Il faut aussi voir que lorsque l’on emprunte, faut rembourser tôt ou tard, or, la pyramide des ages va irrémé diablement s’inverser et le pays prendre un sacré coup de vieux : c’est surement un paramètre dont les prêteurs tiendront compte à l’avenir dans une optique MT-LT ( voir aussi les communes endettées avec moins de recettes ). La capacité a rembourser dépend de cette pyramide. Le pire, c’est qu’on a la jeunesse, mais pas les idées.

      Alors franchement, quand on voit le AAA tenir, on se demande comment, ça doit magouiller sec en coulisses. Le seul truc bien en France, c’est les agents du fisc toujours très compétents pour nous en soutirer un peu plus, malgré des taux très importants. C’est peut être ça qui rassure les prêteurs, en fait…

      En plus, on a plein de jeunes déçus et d’autres qui sont moins jeunes mais tout autant déçus, et malcomprenants des défis du monde, la faute à notre Bisounourland gaulois post soixante huitard : je vous laisse imaginer ce qui va se passer quand tout ces déçus vont se réveiller.

      Alors quand on fait le calcul de tout ce qui aurait du être fait, n’a pas été fait et des conséquences de tout ça, il me semble que notre pays est plus mal barré que bon nombre d’autres, mais bon, comme le dit Alex6 ( 1er Juin voir plus bas ), si vous vous contentez d’un 5/20 parce que les copains n’ont qu’un 3/20…

      La dilatation finale risque bien de ressembler à un diamètre 200 que 20, et là, ça va faire mal. Préparez la vaseline ( et le plomb )…

  4. Théo31

    @Edgar :

    La France doit cette année 454 milliards. Excusez du peu.

    Certes, vous avez raison sur l’Allemagne. Sa situation n’est pas très brillante, mais elle reste cependant le premier exportateur mondial de marchandises alors que la France essaie de refourguer son système national-socialiste au reste de la planète.

    Rappelons qu’un mois avant sa chute, les dirigeants de la RDA fêtaient les 40 ans du régime communiste. Le système national socialiste franchouille s’effondrera probablement de la même manière : sans prévenir.

  5. edgar

    I have heard credible reports suggesting that the underlying situation of the German Landesbanken is even worse than those estimates suggest. Last year, a story made the rounds in Germany, according to which a worst-case estimate would require write-offs in the region of €800bn – about a third of Germany’s annual GDP. If you were to add this to Germany’s public debt, you might jump to the conclusion that Greece should bail out Germany, not the other way round. While that is probably a little exaggerated, there are serious questions about whether the eurozone is still in a position to issue such massive guarantees.

    Wolfgang Münchau, Financial Times

    1. Si je peux me permettre, on notera tout de même que l’Allemagne a réussi à relever la moitié de son pays de 40 ans de communisme débridé et se paye même le luxe de s’en sortir bien mieux à l’international que la France qui n’en finit pas, a contrario, de s’enfoncer lentement dans un socialisme populaire et de plus en plus débridé. La comparaison est peu flatteuse pour la France…

      Mais de toute façon, que la France s’effondre avant ou après l’Allemagne est un peu un détail chronologique. Au niveau des populations, je crains que le résultat soit très globalement le même. Le constat que les finances européennes sont en piteux état persiste. Le constat que les politiques actuelles ne sont manifestement pas les bonnes aussi. Et le constat que nous allons au mur finalement ne change pas.

  6. darius

    Les dettes de l’uk ne sont qu’un problème limité car les anglais ont des politiciens liberaux, et en plus ils sont élus.
    En france mis a part madelin il n’ya a aucun liberaux, donc quel que puisse etre le resultat de futures elections ca ira mal en france car ca ne sera jamais bien géré.
    Avez vous remarque que depuis le plus bas, la bourse anglaise a beaucoup plus remonté que la bourse francaise?Les financiers ne s’y trompent pas.
    Les anglais ont commencé a reduire les couts des services publiques et des ministres, en france pas un ministre n’a reduit son salaire d’un euro.
    L’uk n’est pas dans l’euro, son taux de change s’est donc tres rapidement adapté a sa situation actuelle.
    Je suis pres a parier que les prochains chiffres de croissance anglais depasseront largement leurs homologues francais.
    Ce pays est fichu, fuyez avant qu’on ne vous présente l’addition.

    1. Stéphane

      Je me réjouissais de l’élection des “Lib Dems” anglais avant de réaliser, avec un examen plus approfondi, que ce sont de parfaits imbéciles – à fond dans le réchauffement climatique, europhiles, etc. Et on les classe au centre-gauche en Angleterre.

      L’un d’eux vient d’être poussé à la démission pour le sempiternel scandale des notes de frais, alors pour l’éthique on repassera.

      Ils me semblent du coup plus proches du parti liberal américain (c-à-d gauchiste) que de libéraux classiques.

      Simon Cameron est un parfait abruti, et ses alliés ne valent pas mieux. Alors l’UK n’est assurément pas sorti de l’ornière.

      Magaret, où es-tu?

  7. Alex6

    Sacre Edgar, on l’imagine installe dans son fauteuil a attendre le 20h de France 2, lachant un petit “eh bien oui, voyez les autres, sont pas mieux que nous, pas de quoi s’inquieter blablabla…”. Bref, le francais typique, insouciant, guilleret meme, foncant peinard vers le mur.
    Un peu comme a l’ecole, “je me suis pris un 5/20 mais pas de panique, il y en a plein d’autres qui ont eu 3”.

    Ne vous inquietez pas Edgar, tout cela n’est qu’un mauvais moment a passer.

  8. David CABAS

    Face au chantage de l’empire financier :

    Crise des « subprimes », crise bancaire, accélération de la destruction de l’agriculture, de l’industrie et des emplois. Puis aujourd’hui crise de l’euro, crise de la dette publique des États, destruction du service public, chantage sur les retraites. Sans oublier les divers plans injustes pour sauver les banques !

    Nous devons nous organiser et nous mobiliser massivement pour demander à faire la lumière sur la crise financière en agitant frénétiquement les bras et les jambes pour faire du vent et convoquer immédiatement une commission d’enquête parlementaire dont les résultats, incriminant des parlementaires, seront vite oubliés et les préconisations jamais mises en place !

    Rejoins moi sur mon groupe facebook : http://www.facebook.com/pages/Reduire-la-Dette-Publique/116583849669

    David Bisounours CABAS
    david.cabas.over-blog.fr

  9. revolution21èmeSiècle

    Les sous ne tombent pas du ciel. Pour faire des sous, il faut travailler. Aujourd’hui le pays est tellement mal géré que ceux qui ont reçu une formation (investissement français) ne peuvent même pas travailler et passent par la case chaumage pendant 6 mois voire plus !!
    Au final, notre France sait investir mais ne produit pas : bravo. Ca c’est de l’économie 🙂
    Question investissement : la vraie politique dans laquelle il faudrait investir est une politique de terrain, pas celle d’en haut ! Aujourd’hui les français ne sont que des pantins et les hauts politiques tirent les ficelles (dans n’importe quel sens depuis des années.. et c’est logique : on obtient du n’importe quoi hihi, normal qu’on ne sache même plus quelle ficelle tirer maintenant). Le pire est que le peuple ne demande pas à être des pantins, nous on crie de toutes nos forces pour dire ‘eh haut, là haut, vous nous entendez? On a mal là et là à cause de vos ficelles’. Eh oui, les problèmes, c’est bien ceux qui les vivent qui sont les plus à même d’intuiter des solutions 🙂 Alors à quand les projets qui naissent de la population, plus adaptés selon moi qu’une politique généralisée (on a pas forcément mal au même endroit parce qu’on est dans le même secteur d’activité..Chaque ville a son histoire, les entreprises le savent bien) et à quand les investissements bien placés, bien gérés?
    Redonnons un peu de pouvoir aux citoyens ! Ou plutôt, prenons le pouvoir, agissons où nous pouvons agir et interagissons là où d’autres peuvent agir pour nous!

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