Réforme des retraites et de la sécu : butons les vieux et les malades

C’est lorsque la situation semble la plus noire, lorsque la crise est la plus forte, lorsque la population a le plus besoin d’une direction, d’un message clair et d’une pensée cohérente que nos vieux sages se rassemblent, et, après une mûre réflexion, qu’ils lâchent un gros pet bien gras : le Sénat a décidé de rouvrir le débat sur l’euthanasie.

Ah, cela faisait longtemps qu’un vrai débat de société n’avait plus eu lieu, quelque chose qui enflamme les rédactions et permet à tous les journalistes de s’indigner dans des papiers tonitruants de fautes d’orthographes.

Bien évidemment, il y a eu, plus ou moins récemment, Ben 16 et ses discours, que la presse française aime présenter tout en nuances entre nazisme et intégrisme le plus obscur. C’est un bon client, ce pape, finalement : on est sûr de trouver, à chaque fois, une pépite qui, correctement montée en épingle, interprétée n’importe comment et sortie de son contexte, permettra de déclencher une tempête dans les journaux “de référence” français.

Et, quand il se tient tranquille ou que l’actualité n’a pas les yeux braqués sur lui, on peut toujours extirper de leur sommeil une ou deux personnalités fatiguées, ou, alternativement, dégoter un rapport scabreux d’une des nombreuses commissions sociétales, sociétoïdes, sociales ou socialistes. Une fois passé sous presse, il sera facile de provoquer une bonne grosse polémique : avec les grèves, c’est ce qu’on produit de plus facilement en France.

Cette fois-ci, c’est la Commission des Affaires Sociales du Sénat qui nous lance dans les gencives une resucée du débat sur l’euthanasie. Eh oui : le Sénat à une commission qui s’occupe d’affaires sociales. Il y en a une aussi au parlement. Et il y a, bien évidemment, un ministère dédié à cette tâche. Tout ce petit monde doit faire parler de lui et s’empresse donc, assez régulièrement, de nous proposer des “avancées sociales majeures” en matière de droits plus ou moins exotiques, visant à chaque fois à redessiner finement la société à coup de marteau-pilon.

Et cette fois-ci, c’est donc l’euthanasie.

L’idée générale est la suivante : il y a, de temps en temps, des cas de personnes qui, pour une raison ou pour une autre, souffrent et savent leur fin inéluctable et qui veulent donc en finir et demandent donc à être euthanasiées. Aidons ces personnes à passer l’arme à gauche rapidement, afin d’abréger leurs souffrances et diminuer le coût financier et psychologique des gémissements sur une sécurité sociale déjà très appauvrie.

Pour des raisons évidentes de praticité, et comme la peine de mort a été bêtement abolie en France, on ne cherchera donc pas à inculper la personne qui réclame bruyamment (et avec l’assistance des médias dès que c’est possible) à mourir dans la dignité et les sunlights de plateaux télés lacrymogènes, et on se contentera donc de s’assurer qu’elle remplit quelques critères simples, un cerfa agréé, et, moyennant une petite signature ici et là, on pourra la buter pour arrêter rapidement les dépenses et la gêne occasionnée.

Cerfa euthanasie simplifiée

Notons toutefois que l’acte sera, bien sûr, médicalisé : l’utilisation d’un couteau de cuisine, d’un .44 magnum ou d’une scie circulaire a été (trop ?) rapidement écartée, se rapprochant peut-être d’un vrai homicide, à la fois traditionnel, artisanal et d’une banalité consternante. Quelque part, c’est dommage : si la personne réclame à grands gargouillements la mort par explosif, ou, d’ailleurs, par une méthode aussi folklorique qu’innovante, de quel droit peut-on se poser en moralisateur au cul-serré et ne pas accéder à la demande digne d’un être en fin de vie ?

Et puis, cette ré-ouverture d’un débat que tout le monde demandait à grands cris, en ces périodes de crise, de chômage, de précarité, de délocalisations, d’euro balloté et de dettes souveraines en difficultés montre la parfaite synchronicité de nos sénateurs puis, soyons en sûr, de nos frétillants abrutis parlementaires bien évidemment socialistes avec une société française toute tendue vers les vraies questions : comment faire pour mourir en bonne santé ou, à défaut, rapidement et sans frais ?

Et puis, ce n’est pas comme s’il existait déjà tout un arsenal de lois permettant, justement, d’accompagner et d’aider les personnes demandeuses d’une fin de vie sans douleurs. Ce n’est pas comme si l’euthanasie n’avait pas déjà été discutée, et que d’excellents arguments n’avaient déjà été avancés pour montrer que tout ceci ressemblait à s’y méprendre à une de ces nouvelles progressions joyeuses vers un nettoyage clinique d’une société qui a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts sans, en plus, s’embarrasser des vieux débris trop geignards et des jeunes handicapés improductifs qui nous plombent le moral.

Et puis ce n’est pas non plus comme s’il n’y avait que quelques cas par an : en réalité, on le sait, le nombre de malades, en fin de vie, qui réclament d’en finir n’arrête pas, tous les jours, de grimper. Il n’est qu’à voir les yeux brillants d’une souffrance contenue de tous ces malades, intoxiqués à la subvention publique et drogués aux indemnités parlementaires sulfureuses, qui siègent dans les assemblées pour comprendre qu’il faut, effectivement, faire quelque chose pour en finir.

Saluons donc comme il se doit l’initiative de ces sénateurs ! Sans eux, c’est sûr, le pays serait foutu.

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Commentaires76

  1. Higgins

    Déjà, une loi pour pouvoir passer l’arme à gauche, si ce n’est pas une démarche socialiste!
    On commence comme ça et ça se termine par une fin de vie obligatoire et programmée (cause trou de la sécu). Richard Matheson a consacré une de ses excellentes nouvelles à ce sujet. Le héros de son histoire a reçu son “ordre de mort” et refuse de se plier à cette injonction. C’est beau le progressisme!

    1. Stéphane

      Je me demande à qui ils feront un procès si on ne s’est pas euthanasié dans les règles?

      “Messieurs les héritiers, je suis désolé, mais votre défunt père n’ayant pas obéi aux directives gouvernementales du décret 12r433 sur l’euthanasie, l’administration fiscale se voit dans l’obligation d’appliquer le taux de redressement légal de 82% sur le montant du patrimoine légué… Vous ne pouvez vous en prendre qu’à lui-même: il aura choisi d’être un rebelle jusqu’au bout, au mépris de sa famille.”

  2. Kelevra

    les islamistes pratiquent deja l euthanasie. ils se baladent avec leur bombes persos et la font exploser joyeusement en gerbes eclatantes et festives ou au passage ils euthanasient avec eux quelques chretiens qui voulaient profiter de l occasion pour eux aussi en finir avec cette vie de souffrance. vivement que l iran fournisse a tous de petites bombes thermonucleaire festives que nous aussi puissions aller retrouver 1000 vierges.

  3. Blondin

    Clavier anglais => pas d’accent.

    1er paragraphe :
    “d’un message clair et d’une pensée cohérente que des nos vieux sages se rassemblent”
    Il me semble qu’il y a un mot en trop.

    Que j’aimerai avoir la capacite d’ecrire comme vous … bien que parfois je sois en desaccord avec certaines de vos idees.

    Salutations.

      1. Tremendo

        Ah bon? T’as déjà été en phase terminale?
        Donc un type qui veut vraiment mettre fin à ses jours à cause de la souffrance mais qui ne peut pas le faire par lui-même, on a le droit de le lui en empêcher?

        1. J’ai déjà répondu à cette question plus haut. Il y a tout ce qu’il faut, déjà, pour traiter ce genre de cas (dont le nombre reste très faible).

          En outre, comme personne, ici, n’a été en phase terminale, personne selon ton argument n’est en droit de venir nous dire quoi en penser. Je te remercie de ne pas utiliser ce genre d’argument d’autorité.

        2. Tremendo

          Autant pour moi, je ne connaissais pas cette disposition de la loi qui autorise le médecin à ne pas s’obstiner inutilement.
          Ceci étant, la souffrance peut être insupportable, la mort inéluctable et pourtant tarder à venir, si le malade avant son hospitalisation donne son accord par contrat au médecin pour qu’il abrège sa douleur, je ne vois pas ce qui pourrait s’y opposer.

  4. Salatomatonion

    Je ne comprends pas cette obsession de vouloir “mourir dans la dignité” plutôt que de réfléchir à ce qui permet déjà d’y vivre.

    Finir ses vieux jours sans douleur (ou en l’atténuant le plus possible)
    Finir ses vieux jours sans être traité comme une merde dans une maison de retraite (tout aussi médicalisée qu’elle soit)
    Finir ses vieux jours sans être traité comme une merde par sa famille (ou tout simplement ignoré)
    etc.

    Mais tout ça c’est tellement contraignant et insupportable pour tous, le malade mis à part bien sûr.

    1. Epicier vénéneux

      Finir ses vieux jours sans douleur, si l’on souffre vraiment, revient à finir ses vieux jours en étant traité comme un légume et ignoré par sa famille. Non pas parce que la famille est composée de salauds, mais bien à cause des médicaments.

      On court beaucoup moins vite avec une sucette d’ACTIQ dans la bouche.

    2. Epicier vénéneux

      Faux débat. L’euthanasie est discrètement pratiquée depuis la nuit des temps. Ceux qui doivent être tenus au courant le savent. Aux autres, on dit que papi ne s’est pas réveillé un matin, et ils peuvent naïvement entamer un débat sur l’euthanasie.

      Faux débat mais vrai problème: faut-il faire de l’euthanasie un droit?

      Je reformule: certains médecins pratiquant déjà l’euthanasie, n’auraient-ils pas intérêt (du point de vue de la loi et de leur assurance professionnelle) à ce qu’on leur signe une décharge de responsabilité? le seul moyen pour rendre disponible un tel papier est-il de créer un droit à l’euthanasie?

      Le risque est qu’en créant ce droit, les médecins y voient un moyen de lever de leur conscience la culpabilité ressentie au moment de l’acte létal. Une sorte de blanc-seing moral totalement en contradiction avec le serment d’Hippocrate. Cette culpabilité, c’est ce qui fait l’humanité du médecin quand il décide d’euthanasier un patient qui souffre trop, qui ne s’en sortira pas et qui veut en finir. Cette culpabilité, c’est une garantie que le médecin n’abusera pas du système. Ca le laisse responsable et coupable de ses actes. Et si malgré tout cela il décide d’euthanasier un patient demandeur d’une euthanasie, alors il le fera en totale connaissance de cause. Ca doit rester hypocrite. Ca doit rester du domaine du non-dit.

      Du point de vue des patients, des familles et surtout des politiques, je trouve totalement indécent de réclamer la reconnaissance d’un droit à la mort. C’est la reconnaissance qui me gêne. Tu veux crever, très bien, fous-toi en l’air, aie le courage de ton acte. Cache-toi un soir dans une forêt avec le Lüger de grand-papa, défenestre-toi en silence, etc. Mais ne demande pas à la société de te reconnaître ce droit. Un peu de décence, bordel. Sommes-nous des hommes, oui ou merde?

      1. Tremendo

        Des médecins se sont faits poursuivre pour avoir pratiqué en douce l’euthanasie sur demande du malade même, il fallait bien prouver que le malade était d’accord mais c’était pas possible, conclusion le médecin a été poursuivi. Si ton message consiste à faire de l’hypocrisie une vertu, bravo c’est gagné

        1. S’ils se sont fait poursuivre, c’est que tout n’était pas si clair. Et quand bien même : techniquement, c’est bel et bien un meurtre.

        2. Higgins

          Je plussoie. Ceux qui se sont faits poursuivre n’étaient pas toujours clairs.
          J’entendais ce matin un des pitres qui pilotent cette “avancée”. Comme argument, il déclarait qu’il n’aimait pas voir souffrir (sic!). Qui? Lui ou le patient? Je renvoie le lecteur à ce que Bastiat déclarait sur la Loi: http://bastiat.org/fr/la_loi.htm. Comme il le dit très bien, quand la loi se transforme en instrument de spoliation (euthanasier ” légalement” c’est bien spolier la vie!), une des premières conséquences “c’est d’effacer dans les consciences la notion du juste et de l’injuste.”. Le fait que dans ce pays, la spoliation soit érigée en système de gouvernance ne justifie pas toutes les errances intellectuelles.
          Merci à Epicier vénéneux. Il cadre parfaitement le problème. Quant aux politiques, ils sont capables de nous imposer une plume dans le cul si ça peut leur faire gagner des élections. Pitoyable. On est vraiment en pleine décadence.

        3. Epicier vénéneux

          H16, je porte à votre attention votre incapacité à vous mettre dans la peau d’un fonctionnaire de l’Imprimerie Nationale.

          En effet, dans la case B (organes disponibles) des Dispositions ante- et post-mortem, vous placez l’item “rein gauche” à gauche de l’item “rein droit”. Vous diminuez ainsi le risque d’erreur au moment du remplissage du formulaire par la famille et l’équipe médicale en état de stress et de choc.

          Petit inconscient! comment exercerez-vous donc votre pouvoir de refuser en bloc un dossier pour un simple formulaire erroné si vous minimisez les erreurs des administrés?

          1. Eh mais non : autant un formulaire des impôts a intérêt à être obscur et compliqué, autant un pour l’euthanasie doit être simple. Demander un remboursement sécu ? Compliqué. Demander une radiation des chômeurs ? Simple. Etc…

      2. YP

        Epicier vénéneux > Je suis assez d’accord avec ce que vous dites ; mais si la personne n’est plus en mesure de se supprimer par ses propres moyens ? Si elle demande à se faire aider, ce n’est pas comparable à un homicide par intérêt…

        De plus, certains médecins ont la fâcheuse tendance à vouloir maintenir leur patient en vie à tout prix, sans considération pour la souffrance celui ci.

        1. si la personne n’est plus en mesure de se supprimer par ses propres moyens ?

          Il y a déjà tout ce qu’il faut. Mais, saperlipopette, vous lisez l’article et les commentaires ?

        2. YP

          Le seul intérêt de cette loi, c’est d’avoir pu faire condamner un établissement pour acharnement thérapeutique (et encore, c’est un cas absolument ubuesque.) Pas sûr qu’elle puisse être d’une quelconque utilité à celui qui voudrait être euthanasié :

          http://www.lefigaro.fr/france/20070315.WWW000000606_du_sursis_requis_au_proces_de_perigueux_pour_euthanasie.html

          Loi de 2005, jugement de 2007…

          C’est le toubib qui décide si la requête du patient est recevable. Ca dépends de son bon vouloir, et surtout s’il se sent suffisament fort pour affronter une cour de justice et encaisser une peine au pénal.

          Avec ce texte de loi, j’imagine ce qu’une personne qui veut être euthanasiée doit se dire : “c’est à vous enlever l’envie de mourir…”

        3. Epicier vénéneux

          YP a dit : De plus, certains médecins ont la fâcheuse tendance à vouloir maintenir leur patient en vie à tout prix

          Les bâtards!

          Blague à part, dans un pays dans lequel la peine de mort est abolie, c’est-à-dire un pays dans lequel la Justice elle-même n’a pas le droit de prendre volontairement la vie au suprême motif de protéger le peuple, donner le droit de vie ou de mort à un homme de la société civile, qui plus est un médecin, est d’un cynisme froid comme une mine de sel sibérienne.

          Donner intentionnellement la mort ne fait pas partie de l’éthique médicale. C’est l’anti-serment d’Hippocrate. Dans les cas que j’évoque ci-dessus, ce n’est pas le médecin mais l’homme qui, la mort dans l’âme mais l’humanisme chevillé au corps, met fin à la vie du patient en phase terminale.

          Comprenez-vous pourquoi, philosophiquement et légalement, ce ne peut être le médecin qui tue intentionnellement? même Dieu ne tue pas! donner la mort ne peut pas, ne doit pas être considéré comme un acte médical! vous voyez bien que cela n’aurait pas de sens!

          Laisser un patient mourir ou l’euthanasier, pour un médecin, c’est clairement dire “ici s’arrête vraisemblablement ma science; c’est maintenant en tant qu’Homme qu’il faut agir, par pitié et par amour pour mon Frère l’Homme”.

          Donnez une existence légale à l’euthanasie et vous supprimerez à la fois l’obligation du médecin de faire le maximum pour améliorer la condition de son patient, cet amour fraternel et la foi en l’Homme.

          Luttez contre l’existence légale de l’euthanasie et vous aurez la garantie que tout, absolument tout aura été tenté avant d’en arriver à l’extrémité que constitue le fait de donner la mort, pour une personne qui n’est pas cinglée et qui n’a pas de mandat pour cela.

  5. Henry le Barde

    Excellent article, avec le ton h16 comme on l’aime !

    Concernant les considérations sur les économies réalisées, même si ce ne sont pas les motivations premières (enfin officiellement), elles influencent certainement les décisions de tel ou tel chef de service, dont on sait la pression qui s’exercent sur eux en cette période de vaches maigres publiques. Ça ne se dit pas, hein, mais si on peut gagner quelques jours par malade…

    Quand on pense que la raison avancée pour laquelle la santé ne devrait pas être privatisée, c’est justement la protection du patient…

    1. Oui oui, j’ai vu ça aussi. Un petit fisc-fucking pour le papa d’Astérix, c’est, finalement, une parfaite illustration de la France.

        1. Stéphane

          Eh, coco, ‘faut prendre l’argent là où il est, hein. 😉

          200’000 € de redressement, par les temps qui courent, c’est pas Bercy qui va cracher dessus…

        2. YP

          Bah… Ce que le fisc recherche, c’est un arrangement à l’amiable, pour rentrer du pognon vite fait et sans se fatiguer : Si vous gagnez votre vie honnêtement das ce pays, vous savez ce qu’il vous reste à faire (fuir.)

    2. Higgins

      En plus, 200 000 euros, c’est minable quand on connaît la fortune (méritée) d’Uderzo. C’est vraiment dommage que Goscinny soit mort. Les deux compères n’auraient jamais du brocarder l’administration fiscale dans le “Bouclier Arverne” ou dans “Astérix et le chaudron”. Il a fallu quarante ans pour que le neurone central (ne) comprenne (pas) les gags et réagisse de manière imbécile. Tabary et son Iznogood ont des soucis à se faire. Décidemment, la vengeance est un plat qui se mange froid.
      En plus, le motif invoqué est d’une rare bêtise (Uderzo ne serait pas le co-auteur d’Astérix) et témoigne d’une ignorance crasse du monde de la BD d’alors puisque une des chevaux de bataille de ce génial scénariste a été de faire reconnaître à part égale le rôle de ce dernier avec celui du dessinateur dans les œuvres de BD. Dans les années 50, le scénariste ne comptait tout simplement pas et c’est Goscinny, après son retour des USA (où il avait été confronté à la triste vulgate libérale en matière de contrat) qui a imposé ce nouveau standard aux éditeurs. Un exemple, dans les premiers albums de Lucky Luke auquel il participe, son nom n’apparaît tout simplement pas.
      Il est regrettable que le ridicule ne tue plus, ça ferait de la place à Bercy.

      1. kwak chung seok

        Enfisculation nationale, l’Etat aux abois comptera bien vous enfisquer et vous ré-enfisquer, encore et encore, jusqu’l’os, jusqu’à la moelle, jusqu’à la fin des temps….

  6. Stéphane

    L’Euthanasie, C’est Bien, Pratiquez-la pour Demain.

    Retraite à 65 ans, euthanasie à 72, on va bien finir par le stabiliser ce fichu mécanisme de retraite par répartition!

  7. Flo

    @Flak
    Seulement pour celles qui sont grosses alors?
    Attention à la halde!

    Quand je pense que le scribouille qui a pondu ce redressement a probablement été très fier de sa trouvaille sur le coup!
    Làs le moutontribuable a décidé que l’insulte était trop grande, en a fait une affaire de principe, a porté l’affaire en justice et sur la place publique et pris l’opinion du même nom à témoin.
    J’aimerais bien savoir si le gus est toujours aussi fier maintenant.

    1. YP

      Je vois mal un petit fonctionnaire faire du zèle dans cette affaire… Ca pue le data-mining cette histoire : extraction, petit ratio des patrimoines déclarés/impots versés, et puis tout ce qui sort de l’écart-type, étude approfondie pour trouver un moyen de faire cracher.

      Moralité : l’honêteté ne paie pas…

  8. kwak chung seok

    L’euthanasie est par excellence le sujet d’une complexité extrême et sans conclusions définItives

    C’est vraiment du cas par cas, et chaque cas étant en soi infiniment complexe,

    ah, que ce monde est complexe, et nos esprits incapables d’appréhender cette complexité !!

    1. C’est précisément parce que c’est du cas par cas qu’une bonne grosse loi ne peut pas faire l’affaire. Bad cases make bad laws.

      1. YP

        Je crois savoir que les petits suisses encadrent l’euthanasie… Pas une loi à proprement parler, ils considèrent l’euthanasie comme un homicide, mais un homicide “version light” ; ils ont même une association qui aide au suicide…

        (C’est bizarre, mais j’ai l’impression qu’à chaque fois que je regarde de l’autre côté du Jura, je me dis que c’est soit notre système est vraiment archaïque et incapable de s’adapter à la société moderne, soit que c’est nos élus qui sont des demeurés.)

  9. jb7756

    Dans les pays pauvres ou dans la France « d’avant », l’euthanasie est pratiquée. Ca n’a rien de légal mais c’est toléré. Disons qu’on ne se pose pas trop de question quand un enfant handicapé ou un vieillard sénile meurt faute de soins ou de nourriture. C’est souvent simplement une question de survie ou de faute de moyens.

    Dans nos société riches on peut se permettre d’être plus généreux. Mais traîner un alzheimer pendant des années c’est une charge lourde que je ne souhaite à personne. Il y a pas mal de décès, disons prématurés, tant dans les maisons de retraites que les familles.

    1. Et c’est bien ? Et on doit donc légiférer pour que ceux qui laisse claboter leurs vieux n’aient pas d’ennuis avec la justice, c’est ça ?

      1. jb7756

        Bien, pas bien, c’est pas le problème. C’est comme le trafic de drogue, ça existe et c’est impossible à éradiquer pour des raisons pratiques : il faudrait fermer la moitié des maisons retraites et emprisonner une partie du personnel. Et augmenter considérablement les impôts pour renforcer les effectifs de soignants.
        Soit on se dit la loi est bafouée et il faut l’adapter aux pratiques. Soit on ferme les yeux et basta, ce qu’on fait actuellement. C’est la solution de facilité.

        1. Comparer les deux, c’est comparer des choux et des carottes. Le drogué ne demande pas à la société un Droit à la Drogue.

        2. jb7756

          « Comparer les deux, c’est comparer des choux et des carottes. » : ben ce sont deux légumes ?
          « Le drogué ne demande pas à la société un Droit à la Drogue. » : et pourquoi pas ? On a bien des gens shootés aux anxiolytiques remboursés par la sécu.

    1. Plus saine, tu veux dire “avec que des gens qui pensent comme toi”. Oui : tu n’es pas stal pour rien. Tu es même livré avec le kit “épuration” !

      1. Before

        Il est taquin aujourd’hui, GdC…
        Mais sous l’humour perce un je-ne-sais-quoi qui laisse un malaise.

    1. nordyck

      @GdeC: attention, on t’observe ! Oui ,oui, le psy . Une chose est sûr , l’euthanasie ne sera pas pour toi : tu as trop de monde à éliminer !

    2. Alex6

      Ca c’est certain, les cocos ne se sont jamais embarrasses de paperasses pour envoyer les “opposants” six pieds sous terre.
      Si seulement les gauchistes pouvaient s’euthanasier, tout du moins d’internet pour commencer (tu es vise hein, GdC, miserable esclavagiste de l’humanite)
      ps:Les G et C de GdeC c’est pour Gros et Con, j’ai bon?

  10. scaletrans

    Bon, pour détendre l’atmosphère, je note que vous parlez de culs-serrés: comme vous y allez! Vous faites référence au rapporteur? Vous avez tout faux… 🙂

  11. Lib

    Une société qui préfère laisser les gens signer un contrat de suicide plutôt qu’un contrat de travail à 900€ par mois a de graves problèmes.

    1. julito

      C’est la même société qui rend le divorce dans un couple plus simple qu’entre un employeur et son employé !

  12. Théo31

    Une chose est certaine : l’euthanasié(e) et ses ayant droit n’échapperont pas à l’impôt dû par les morts.

  13. nordyck

    L’euthanasie est un faux problème,comme si bien dit précédemment . Il existe des centres de soins palliatifs qui assistent bien , en général,ceux que l’on dit en fin de vie.
    Mais c’est plus difficile,cela a un coût humain et financier que les collectivités et l’Etat ne veulent pas assumer. Dans la société mortifère qui est la notre,rien d’étonnant! Les associations pour le droit de mourir dans la dignité(?) font même parties des “comités éthiques” des hôpitaux,c’est dire …”Ils n’ont jamais vu mourir quelqu’un:il y a la mort,c’est tout . Rien de digne à cet instant .
    Lorsque des proches demandent avec insistance d’abréger la vie de “l’autre” parce qu’ils ne supportent plus de le voir souffrir,montrez leur le bouton pour arrêter le respirateur , ou donnez leur un seringue-à l’eau,on ne sait jamais!- , et demandez de faire le “geste délivrant”:il n’y a plus personne !
    Dans la plupart des cas , les personnes qui demandent à en finir souffrent de solitude,d’un moment d’abandon bien compréhensible. Ils demandent juste un peu plus d’attention. Et la demande disparaît . Les seuls que j’ai vu se tuer sont ceux qui souffrait d’une solitude que rien ne put combler. Et sans alerter la terre entière!
    On ne peut pas demander à l’équipe soignante de soigner et donner la mort en même temps: c’est complètement schizophrénique!
    Reste que le corps médical devra une bonne fois pour toute régler ce genre de problème:
    *93 ans, triple pontage:techniquement faisable,humaine pas supportable. Donc,3semaines à 3 mois de réanimation pour mourir …plus vite que prévu. Serait resté chez lui ,aurait gagné(e) 6 mois à 1 an , peut être plus ?
    *25 ans,une route verglacée malgré un hiver caniculaire,trauma crânien sans causes bien définies, et au bout de 3 semaines,annonce à la famille qu’il faut s’attendre au pire…Si vous pouviez faire don de ses organes ?! Jeune=pièces détachées . Avec l’excuse fallacieuse de “sauver” des vies . En tuant d’abord . Avec comité “éthique,ect…
    Là est le problème,l’euthanasie un écran de fumée bien pratique . Et de nombreux services hospitaliers se sentiront concernés du Nord au Sud,et d’Est en Ouest .

    Pour finir,Cher H16: ne pourrait-on pas envoyer votre formulaire aux sénateurs,et leur offrir un repas festif et explosif qui nous fera faire de substantielles économies?

    1. Epicier vénéneux

      Evidemment, Nordyck, vous faites bien de le rappeler.

      Ca arrangerait tout le monde que quelqu’un ait le cran et/ou le droit d’appuyer sur le bouton à la place de ceux qui auraient un mobile pour le faire.

      1. nordyck

        Peut-être que je comprend mal,ou me suis-je mal exprimé:il ne s’agit pas de donner le droit à qui que se soit de tuer! Je dis,simplement,que ceux qui demandent d'”euthanasier” celui qui souffre parce qu’ils ne supportent plus de voir souffrir l’autre,sont les premiers à refuser de passer à l’acte tout en demandant aux “autres” de le faire . Facile de faire du sentiment(alisme)avec la conscience des autres!

        Sauf quelques psychopathes, comme par exemple en Suisse,qui offrent la dignité de mourir sur un bat-flanc dans un cagibis , ou à l’arrière d’un utilitaire . Avec des rideaux,quand même! Nos animaux sont mieux traités,c’est dire …

  14. Gdec

    je note que comme tu es propriétaire des commentaires déposés sur ton blog, y compris ceux des trolls, tu en fais ce que tu veux.

    Eh oui.

    1. Kezako

      Il doit être tout en panique le comique de combat pour cela qu’il devient fou, son bon Méchancon fait de plus en plus de gaffe en ce moment, entre l’adoration de Cuba, l’opposition à la dictature biélorusse ( http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/01/jean-luc-m%C3%A9lenchon-oppos%C3%A9-aux-sanctions-contre-la-dictature-rouge-bi%C3%A9lorusse.html ). Sans parler que la droite applique son programme et que Marine vient essayer de s’incruster chez eux.

      Après on s’étonne qu’il doit prendre des cachets le petit.

  15. Monex

    On ne veut plus voir personne sur les rails sauf la police pour assurer la securite tonne Michel Otto-Bruc secretaire du syndicat CGT Transports. Dans limmediat nous reclamons une quinzaine de personnes en plus pour assurer la securite. A plus long terme des campagnes de prevention aupres de la population des interventions dans les ecoles pour sensibiliser les enfants etc.

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