La France malade de ses ports

Pendant que la presse est toute focalisée sur les déplacements d’une ministre pendant ses vacances, les jours de grèves se suivent et se ressemblent dans ce pays qui naguère fut une puissance mondiale. Et si cette grève arrive à déclencher un intérêt journalistique lorsqu’il s’agit de la magistrature, il est difficile de réprimer un bâillement lorsqu’on écoute les derniers gémissements plaintifs des dockers de Marseille. L’aspect routinier de la chose, sans doute …

En effet, vous ne le savez peut-être pas, mais les dockers sont encore en grève. Ou si vous le savez, c’est soit parce que vous êtes vous même docker (et vous lisez ce blog pendant vos longues journées à glander sur l’internet), soit parce que vous êtes directement impacté par l’inaction douillette d’une certaine catégorie de prébendiers.

Cela fait en effet plusieurs semaines que le conflit s’éternise entre les dockers et les directions des différents ports, dont celui de Marseille, fer de lance de l’inaction syndicalisée. Le motif ? Oscillant comme d’habitude entre le spécieux et le futile, mâtiné d’une bonne dose de scandale lamentable, nos aimables professionnels du tourisme de déchargement portuaire réclament qu’on tienne compte de la pénibilité de leur non-travail pour leur permettre de partir en retraite à 58 ans au lieu de 62. Povtichous fatigués…

Et c’est vrai que leur non-travail est pénible puisqu’il coûte, tous les jours, des sommes importantes à tous les armateurs dont les bateaux sont stationnés, inertes, en rade en attendant des jours meilleurs où, enfin, une vague dépense calorique sera effectuée par les fiers joueurs de pipeau de la CGT Ports & Docks. Le montant total s’élèverait, actuellement à pas loin de 800 millions d’euros. Et ça tombe bien : l’Etat français, les ports de commerce du littoral et les communes concernés baignent actuellement dans des piscines de pognon.

Port de Marseille en 2012 : merci la CGT

À tel point d’ailleurs que la Cour des Comptes, dans son récent rapport, encourage nos joyeux branle-musards à continuer sur la même pente. Rien de tel en effet qu’une bonne grève pour améliorer le bilan des ports français et favoriser l’émergence de comportements dignes et respectables : tout semble en effet indiquer que — stupeur et consternation — la CGT soit une fois encore plus proche de la mafia sicilienne que d’une organisation syndicale respectable.

Oh, tout de suite, j’en vois déjà certains, l’œil torve, l’haleine chargée de vapeurs éthyliques et la lippe pendante, brailler que ce rapprochement du groupement syndical avec la pieuvre calabraise est honteux ou caricatural et présage d’une velléité de censurer l’action ouvrière dans une prémisse d’heures les plus sombres de notre histoire, que c’est vilain pas beau et qu’il faut au contraire écouter un peu ce que les fiers artisans gréviculteurs ont à nous dire.

J’arrête tout de suite ces lourdauds avinés : non, il n’est plus temps. Même au sein des autres organisations syndicales, d’habitude solidaires, on ne peut empêcher de laisser poindre une gêne.

François Chérèque a ainsi admis que le système syndical en place dans les ports français n’est “pas tout à fait démocratique“, ce qui est un délicat euphémisme lorsqu’on sait qu’un docker qui aurait l’idée aussi sotte que grenue de ne pas se syndiquer ou de ne pas faire grève aurait tôt fait de retrouver ses rotules pétées par un petit matin frais de février…

Si l’on y ajoute les conditions de “travail” proprement stupéfiantes dont nos amis dockers et grutiers bénéficient, on comprend que le principe du Plus C’est Gros Plus Ça Passe s’applique avec constance et ferveur dans ce “milieu” qu’on va devoir écrire avec une majuscule, en baissant la voix et en regardant par dessus son épaule, des fois que …


On pourrait lister ici les billets de ce modeste blog dans lesquels je relate les différentes poussées d’urticaire de ces malheureux pauvrets maltraités par un non-travail ingrat et pénible, ça donnerait une longue liste évoquant du sang, de la sueur, du naufrage et de la bonne grosse magouille des familles.

On pourrait aussi parler longuement des frères d’armes locaux de nos nervis encartés qui, à l’instar des non-travailleurs du dock, ne sévissent actuellement pas à bord des bateaux de la SNCM ; un roman n’y suffirait pas, mais là encore, on trouverait les mêmes pratiques de vol, d’extorsion, de violences, de chantage, ou de prise d’otages dont tout fait furieusement penser qu’elles sont pourtant l’apanage d’autres sociétés peu reluisantes.

En fait, tout montre que la CGT Ports & Docks et le Syndicat du Livre CGT se comportent de la même façon et pour les mêmes raisons : les deux branches du syndicat ont établi de véritables fiefs dans leurs domaines respectifs, et ce d’autant plus facilement que la République les aura abandonnés en rase campagne, pour des raisons de connivences idéologiques au départ, de compromission électorale ensuite et enfin pour simplement éviter des problèmes plus graves.

De fil en aiguille s’est constitué une véritable coterie de brigands sûrs de leur force qui n’hésitent absolument pas à mener des actions de plus en plus audacieuses et illégales, et ce d’autant que plus personne n’ose admettre l’évidence : on n’est plus, et loin s’en faut, dans l’action syndicale visant à protéger des salariés, mais bel et bien dans la lutte entre deux modèles, l’un républicain et vaguement assis sur l’état de droit, l’autre clairement basé sur la force, parfois brutale, et l’utilisation régulière de procédés illégaux pudiquement oubliés par une justice commodément aveugle.

Mais ce qui est absolument certains, c’est l’issue, à long terme, des efforts permanents que ces syndicalistes ont fait pour rendre pénible l’accostage dans les ports français : ces derniers périclitent déjà, et avec eux, les emplois dont se nourrissent ces parasites. De la même façon que les imprimeurs de presse disparaissent et avec eux, les fiers abrutis syndicalisés qui s’y attachent, les ports français vont, progressivement, se débarrasser de leur vermine … en faisant faillite.

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Commentaires37

  1. Didier

    Le blocage des ports est une très bonne chose pour la France. Comme cela a été vérifié chiffres à l’appui il y a quelques mois : une telle grève diminue le déficit commercial de la France ! Eh oui, c’est autant de marchandises importées en moins, autant de devises qui ne partent pas à l’étranger en échange de ces biens totalement inutiles que sont les téléphones portables, ordinateurs, écrans plats, DVD et BluRay …

    1. Baltazar

      Ahh ! L’absolutisme politique, sa classe privilègiées, sa doctrine économique mercantiliste s’appuyant farouchement sur la confusion entre la richesse et la monnaie.

      2 siècles plus tard, les néomercantilistes ont simplement ajouté un couplet à la mélodique chanson de leurs prédécésseurs: la richesse, c’est de la monnaie; la monnaie, c’est de la dette … Endettez-vous donc, vous serez riches!

      La mélodie est la même, le refrain chante les vertues de l’inflation qui permet d’étendre encore les privilèges, de concentrer le pouvoir jusqu’au totalitarisme.

    2. géant

      Sûrement pas!

      Je suis exportateur et depuis 2 ans je n’exporte plus à partir des port français!

      Uniquement Anvers et Barcelone.

      Une erreur d’aiguillage en Juillet 2010 et mes containers sont partis pour Marseille.

      Ça n’a pas manqué: bloqués 2 semaines!

      La CGT est une MAFIA

  2. Mathieu Bédard

    Le collectif touche pas à mon port a publié une version révisée, avec le salaire corrigé à la hausse, de cette affiche.

    1. René de Sévérac

      J’ai visionné le document de l’INA. Merci, c’était éducatif.
      Une dame explique comment développer le port ce qui offre “du travail pour les dockers” ! La sotte, ce n’est pas du travail que veulent les dockers, c’est des salaires, … et de la “pénibilité”, sans peine !.

      D’ailleurs la pénibilité est réelle … au début du siècle dernier. N’avez-vous jamais entendu parler des “avantages acquis” … A la SNCF les roulants bénéficient (j’allais dire jouissent) des souffrances vécues à l’époque de Zola (la “Bête Humaine”).

  3. Kelevra

    les dockers ne sont que la partie emmergee de l iceberg de la fonction publique, car en fait les fonctionnaires gagnent plus que dans le prive, travaillent moins, ont une meileure retraite, et partent plus tot a la retraite, mais ils se plaignent toujours bien sur.
    on pourrait disserter a longueur de page sur les avantages des fonctionnaires mais chut il faut pas le dire. vous etes dans le prive les avantages en nature sont reintegres dans vos impots, mais pas pour les fonctionnaires.
    quelques exemples pour commencer la semaine, dans les hopitaux on se plaint bcp des horaires mais on oublie de dire 8 semaines de vacances, pour une garde de 12 h c est 2 jours de repos etc etc
    en parlant des dockers, ils ont leur salaire mais aussi des petites primes de la part des entreprises presentes sur les ports, primes allant de 1500 a 3000€ plus les tombes du container, inchiffrable.
    on se moque des africains, mais la france est devenue une veritable repoublique bananiere.

    1. Higgins

      Même si le fonctionnariat, dans son côté Alphonse Allais (messieurs les ronds de cuir) n’est pas ma tasse de thé, je crois qu’il faut aussi raison garder (si on souhaite rester crédible). Je m’explique: il y a fonctionnaire et fonctionnaire. Il y en a, plus nombreux qu’on veut bien le croire, qui font preuve d’une réelle abnégation (par exemple, ce n’est pas la discipline qui est la force principale des armées de notre ex-beau pays, c’est l’abnégation du personnel. Il en faut pour faire les missions correctement). Ce sont eux qui font tourner la machine. Les autres, et ils sont relativement nombreux, n’ont aucun scrupule à jouer avec toutes les cartes du jeu pour vivre paisible. Un exemple: je connais le cas d’une personne qui est chef de service….à 50%. Comme elle travaille (fait acte de présence) dans un ministère régalien qui fait actuellement les choux gras (non,ce n’est pas un magistrat), elle est totalement inopérante dans son rôle, modeste mais indispensable, de manager. Et pourtant, son service aurait bien besoin d’être managé. C’est une conséquence directe de nos fameuses avancées sociales. Loin de moi de critiquer la mesure d’un travail à 50%, quoique, mais pas comme responsable, c’est tout. Faut choisir.
      Des exemples comme celui-ci, il y en a plein d’autres et les comportements que ces “avancées” engendrent sont responsables, en partie, du bordel actuel. Nos chers représentants, si prompts à s’occuper de ce qui ne les regardent pas, feraient bien de s’inquiéter des conditions de travail qui règnent dans la fonction publique vu les statistiques disponibles sur les arrêts de travail ( http://www.ifrap.org/Fonction-publique-plus-souvent-en-arret-maladie-que-les-autres,0014.html ). On connaît tous la facilité qu’il y a à obtenir un arrêt de travail et la quasi-absence de contrôle. Pourquoi un secteur non-soumis à la vilaine concurrence engendrerait-il autant de souffrances? Il y a visiblement un problème.
      Enfin, dernier point, je crois qu’il y a une confusion malsaine entre la fonction publique d’état et la fonction publique territoriale. Au sein de cette dernière, le clientélisme y règne en maître pour une productivité discutable. Et là, les contrôles sont très faibles (contrairement à la première où, même si on a du mal à s’en rendre compte, des actions curatives sont initiées et menées continuellement).
      N’en déduisez pas pour autant que je soutiens mordicus la fonction publique de la république du bisounoursland. Je suis persuadé qu’une évolution à la canadienne lui ferait le plus grand bien ( http://www.ifrap.org/Reformes-a-l-etranger-La-raison-du-succes-canadien,0559.html ).

    2. Before

      En l’occurence, les dockers et les grutiers dont il est question ici ne sont pas fonctionnaires. Mais ça ne change rien au fond de l’affaire, grâce au monopole cégétiste sur les emplois du port.

    1. Tellement bon ? Vomigorax nous propose là encore les louanges de l’endettement, de l’économie de branquignoles à la sauce socialiste et dépensière, c’est tout.

    2. deres

      C’est affligeant.
      Tout le vocabulaire du bisounoursland est présent …
      Il y a même des contradictions internes :
      révolution ultra libérale ==> explosion des taux d’intérêts
      hyper capitalisme ==> taux d’intérêts artificiellement bas
      Il faudrait voir à choisir.
      Sans compter la sublime théorie du complot à la fin.

      Au final, moi je pense que tout le monde fait n’importe quoi en interprétant à sa façon un économiste au hasard suivant ce qui l’arrange.

  4. wijngaards

    on oublie une autre avantage qui s’appele grapillage tout qui tombe lors d’un lévage est pour les lévageurs bien entendu il y a des contenères entiers qui tombent sans chercher du mauvais foie quelle sont les chiffres?

      1. gem

        Pourquoi se faire chier à “aller le chercher”, il suffit d’en imprimer.

        Parce que les nobles (régions, communes, départements) et le clergé (la sécu & Co) ne sont pas d’accord pour qu’on les taxent, ils préfèrent taxer eux-même le tiers-état. Et comme ils squattent le parlement…

  5. Maxwell

    Et dites mollo mollo là, les dockers se farcissent quand meme des opérations de saisissage/déssaisissage de conteneurs. De quoi faire pâlir d’envie un Normalien qui bosse 2,500€/mois sur de la physique quantique. Oui messieurs, Conduire un Straddle Carrier, c’est un peu comme se mettre au volant de la navette spatiale dans l’esprit paisible de ces adeptes de la glandouille.

    Autant dire qu’on part de loin…

    1. Before

      Oui, est-il bon de préciser qu’il y a belle lurette que les dockers ne sont plus des porte-faix, et ne déchargent plus les conteneurs en les portant sur leur dos ?

        1. nordyck

          Et c’est pour ça que la luxation bilatérale des pouces de la main est reconnue comme maladie professionnelle dans ce seul département !

  6. Théo31

    Mon frère vivait à Marseille au début des 80’s. Et c’était déjà comme H16 le décrit : monopole de la CGT sur l’embauche, syndicalisation obligatoire. A l’époque, les dockers gagnaient quelque chose comme 12-15 000 F/mois et roulaient dans des grosses bagnoles. Ca ne vous rappelle rien ?

  7. channy

    Nicolas nous l’avait bien dit:”désormais quand il y a une grève en France cela ne se voit plus” et si on la voit on n en parle pas…dés fois que cela donnerait des idées aux autres…

  8. nordyck

    Bel article,et bonne comparaison avec le système mafieux,car c’est véritablement le cas. Et le pire,c’est que tout le monde vit dans ce système plus ou moins directement,et qu’il fait partie du mode de fonctionnement de la ville et de la région;(J’ai vécu à Marseille pdt de longues années…) .
    Les”tombé du camion” ont un parcours bien réglé:Mairie et Conseil Général,administrations territoriales et nationales,et enfin la population en fin de course .
    Cette citée meurt de ces grèves permanentes,de sa corruption généralisée et mafieuse. Marseille peut encore vivoter grâce à quelques rente de situation,mais cela ne pourra pas durer encore longtemps … Dommage pour cette belle ville aux multiples capacités … et tant pis pour elle . *

    *pour ceux qui essaient encore de travailler,il est plus facile,moins risqué et parfois moins cher de faire venir la marchandise par Gênes ou les ports du nord! Ça laisse rêveur …

    1. Before

      Michelin à Clermont-Ferrand, pour la livraison de ses matières premières, a abandonné Marseille pour Anvers ou Rotterdam. Par exemple.

  9. adnstep

    En tant que Marseillais pure souche, je me réjouis de cette grève. Parce que je suis un incorrigible optimiste. Et parce qu’un constat s’impose tout de même : plus il y a de grèves, moins il y a d’entreprises, et moins il y a d’entreprise, moins il y a de cégétistes. Le port de Marseille ne va pas mourir, il est déjà mort. L’essentiel du revenu se fait sur les hydrocarbures, à Fos, qui fait aussi partie du PAM (Port Autonome de Marseille).

    Par contre, avec le nettoyage du port, du quartier de la Joliette, du front de mer jusqu’à l’Estaque, et l’arrivée des bateaux de croisière, c’est un autre port qui va naître.

    On en est déjà à 500 000 croisiéristes par an, malgré la crise, et, bien sur, les grèves cégétistes. L’avenir ne peut qu’être meilleur.

    PS : pour combattre un autre cliché : saviez-vous que, avec 6247 foyers assujettis à l’ISF, Marseille se classe au 4e rang des communes françaises où vivent les plus fortunés ? Derrière Lyon mais devant Nice. Et devant Aix. Na.

  10. Toma

    Si seulement on pouvait virer tout ses faignants égoïstes qui veulent avoir toujours plus, qui veulent toujours moins donner, et qui nous pourrissent la vie chroniquement…

    Les dockers en sont les chefs de file et probablement les saints exemples, laissant rêveur le simple fonctionnaire ou cheminot.

    Quel triste pays.

  11. Line Yoble

    Suis importateur. À Marseille.

    Toute ma douleur transparaît via cet excellent billet.
    Je ne compte plus les pénalités de retard de livraison à mes clients (quand ils ne ma lâchent pas pour passer à la concurrence), les surcoûts de transport en débarquant les containers à Gênes ou le Havre (qui est aussi en grève en ce moment), les bakchichs qu’il faut payer pour être déchargé rapidement et autres joyeusetés liées à la mafia CGT du port qui meurt doucement ‘grâce’ à une poignée d’irresponsables.

    S’il existe des syndicalistes utiles (si, si, j’en ai rencontré, mais pas ici), il est clair que ceux du port sont une vermine qu’il faudrait éradiquer.

  12. tableau

    Actuellement, il n’y a pas de sot métier, chaque personne qui utilise, que ce soit son intelligence, que ce soit sa force physique est toujours un salarié. Il est à noter que c’est injuste de maltraiter un employé, peu importe la poste qu’il occupe, y compris les dockers. Si une société recrute un docker, c’est parce qu’il a sa place et occupe un poste qui nécessite une telle force physique.
    Dans une société, chaque poste a son importance et ils sont interdépendants; et pour le cas d’un Port, une Directeur ne peut pas faire le travail d’un Docker donc, on ne doit pas négliger ce poste ou encore le considérer comme étant un travail en bas de l’échelle.
    Si les revenus des dockers sont si bas, ils n’auront plus rien à la retraite, et avec un travail qui nécessite un maximum de force, à 60 ans, ils ne peuvent plus retravailler et subvenir à leurs besoins.

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