Comment on nous prépare à une exception économique française bidon

La France, on le sait, est un pays complexe. Sur le plan culturel, l’exception française est devenue une référence mondialement connue dans tout le pays. Il faut maintenant aller plus loin : après le coup de cinq croissances nulles d’affilée (oui, c’est possible môssieur d’abord), après “la récession ne passera pas la frontière” (oui aussi môssieur, c’est comme ça), voilà à présent qu’on nous prépare psychologiquement à l’Exception Économique Française.

Mais de quoi aurait l’air cette exception économique française ?

Pour le gouvernement, même s’il ne fait aucun doute qu’elle existe bel et bien, le travail de fond qui consiste à en persuader tous les Français passe, bien évidemment, par une communication musclée rodée dans ce but. Les ministres ne sont pas seuls dans leur démarche innovante. Cela fait, en réalité, des années qu’on travaille tous les corps sociaux pour bien leur faire comprendre les tenants et les aboutissants de cette particularité économique essentielle, celle qui permettra d’asseoir la politique gouvernementale sur des bases saines d’adhésion naïve du peuple.

On aura donc tout fait, au niveau de l’enseignement de l’économie dans les écoles, à l’Université, à chaque fois que la presse aura relaté des raisonnements économiques, sur chaque plateau télé, dans chaque rédaction de média, pour bien distiller les petites fragrances, les morceaux utiles, les pépites croustillantes de la nouvelle exception économique française.

Cette exception économique française est, finalement, simple à résumer : ce qui se pratique ailleurs dans le monde ne marche pas en France. Et inversement, ce qui marche en France est novateur, différent, et adapté à la situation si particulière du pays, et n’a que peu de chance de fonctionner ailleurs. Il ne faudrait pas oublier le cadre économique si différent de l’Hexagone, qui le rend imperméable à certaines grandes lois économiques valables pour le vulgum pecus des nations du reste du monde. Par exemple, la France dispose de la meilleure infrastructure de transports ou de télécommunication. Elle a les meilleurs soins du monde. Ses réseaux ferroviaires sont l’archétype de ce que tout le reste du monde voudrait chez lui. Ses systèmes d’éducation, de protection sociale, de retraite, amoureusement bâtis de toute pièce sur les ruines d’une guerre qu’elle a brillamment gagné, sont l’exemple même de ce qui se fait de mieux en matière de durabilité et de gestion saine et pérenne.

(Et je ne parle même pas cuisine, fromages ou vins, parce que là, on touche au divin.)

Partant de ces constatations frappées au coin du bon sens et d’une foi inébranlable dans un pays qui a su relever absolument tous les défis (si le Français n’a pas marché sur la Lune, c’est parce qu’il avait mieux à faire, ne l’oubliez pas), il est absolument évident que les bidouilles économiques proposées dans d’autres pays, indigents dans à peu près tous les domaines précités, ne risquent pas de fonctionner chez nous. Et puis quoi encore.

unique

Concrètement, cela se traduit par un fait aussi simple qu’indiscutable : diminuer la dépense de l’Etat français va jeter le pays dans les affres d’une récession carabinée, alors qu’augmenter les impôts de façon musclée va permettre d’éviter les principaux écueils et emmener le pédalo vaisseau France vers les eaux calmes des lendemains qui (évidemment) chantent.

D’ailleurs, ce n’est pas moi qui le dit, ni même le gouvernement (encore qu’on peut le soupçonner de paraphraser très légèrement la source), mais bien le Fonds Monétaire International. Cet organisme, nous explique un article de Challenges, a mené une brillante étude qui aboutit à la conclusion (évidente pour les élites qui nous gouvernent) qu’une baisse des dépenses publiques n’est pas une bonne solution pour la France. En effet, si la plupart des économistes soutiennent qu’un plan de rigueur épargne davantage la croissance quand il repose sur une baisse des dépenses publiques, l’étude reconnaît que la règle ne vaut pas pour la France.

Et la voilà, votre belle Exception Économique Française !

Vite, précipitons nous sur les millions de données que le FMI, louangé par tous et dans tant d’occasions et étudions cette révélation qu’on peut lire ici !

Et là, stupeur dès le début de l’étude : ce n’est pas une étude du FMI. C’est dit dès le préambule, c’est une étude de trois chercheurs qui travaillent aussi au FMI, mais qui ne représente pas les vues du FMI, ni ses politiques. On découvre que c’est une étude qui date de Juillet 2012 et qui aura donc mis quelques mois à parvenir aux oreilles du gouvernement. Gouvernement tout joyeux de la ressortir maintenant et qui peut alors la brandir en déboutonnant un peu le col de sa chemise, pour pousser le soupir de soulagement lié à une découverte de cette taille : “Ca y est, les cocos, on a un truc du FMI qui indique clairement qu’on peut augmenter les impôts en France sans toucher à la dépense publique ! Banco !”

La réalité de l’étude est évidemment un chouilla plus ardue. Je passe rapidement sur la présence, dans les principales conclusions du papier, de ces quelques éléments :

5. The probability that a fiscal consolidation initiated in a downturn deepens or extends the downturn is almost twice as large as the probability that a consolidation started in an upturn triggers a downturn;

6. “Strong” (defined as 2 standard deviation fiscal shocks) consolidations are 20 percent more likely to trigger or extend downturns than “mild” (defined as 1 standard deviation fiscal shocks) consolidations. In other words, the same fiscal adjustment is less recessionary if made via an extended adjustment as opposed to a more abrupt one.

Autrement dit, dans le petit modèle économétrique de ces chercheurs, le fait d’augmenter les impôts a tendance à accroître la récession plutôt que l’améliorer, et plus on augmente, pire c’est.

Quant au reste de l’étude, c’est, pour résumer à gros traits, le résultat d’une simulation sur un pur modèle économétrique, dont les entrées et les sorties sont totalement dépendantes de la façon dont il est construit. Y voir plus qu’un travail purement théorique, c’est pratiquer un double-salto arrière carpé particulièrement vigoureux. Ce serait comme, par exemple, utiliser des modèles climatiques basés sur des hypothèses plus ou moins hardies, et en déduire, pour rire, les températures 50 ans en avance… Robuste ?

D’autant que la réalité, elle, continue de pointer du doigt vers cette autre réalité économique à laquelle la France échapperait miraculeusement. D’ailleurs, étude pour étude, autant jeter un oeil sur celles qui existent déjà et qui sont, elles, validées par l’expérience et le passage du temps. Bizarrement, elles montrent qu’augmenter les impôts était néfaste et bien moins efficace que diminuer les dépenses.

Quant aux expériences en grandeur réelle, récentes ou pas, il y en a, et elles aboutissent toutes à la même conclusion. L’exemple suédois, abondamment décrit dans Contrepoints, s’ajoute à celui de l’Estonie, qui obtient les mêmes résultats, du Canada (qui, c’est tout de même étrange, aboutit à la même conclusion) ou celui de la Nouvelle-Zélande, que même le Sénat français avait jugé éclairant.

En somme, à chaque fois que les dépenses publiques ont été notoirement diminuées, les résultats furent meilleurs que toute augmentation d’impôt correspondante, la sortie de récession plus rapide, les dégâts sur l’économie plus modérés.

Le défaut majeur de ces exemples factuels, de ces études et de cette triste réalité, c’est que les politiciens doivent alors se doter d’une grosse paire de balloches pour mettre en place les mesures correspondantes et se taper la grogne de tout leur électorat traditionnel (celui qui est, justement, accro à la bonne dépense étatique dont il bénéficie en premier lieu). Et le souci, c’est que pour les balloches de bon calibre, en France, on est en rupture de stocks pour les politiciens depuis 30 ans (et le colis de la dernière commande, faite par la Poste, a été “perdu”). Quant à la paire de petits raisins secs qu’ils se partagent entre ministres, en time-sharing, elle leur permet à peine de s’expliquer sur l’état des lieux.

Incompétence

En vertu de quoi, la France va renouer avec délice avec “les propositions du FMI”, et assommer son peuple d’impôts. Certains diront que c’est normal, puisque le FMI est ultralibéral, mais on se demande pourquoi, dès lors, il fait du keynésianisme et trouve les impôts aussi commodes.

La seule position cohérente est, encore une fois, celle des libéraux : réduire la dépense, avant toute autre chose. Les politiques du FMI ont toujours été pourries. Une fois mises en place, elles ont assez régulièrement conduit à la catastrophe dans les pays qui les ont suivies et les pays qui s’en sont tenus loin s’en sont toujours mieux portés.

Pourquoi en irait-il différemment cette fois-ci ?

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Commentaires82

    1. Brice

      Oui dans notre France Éternelle, on a trouvé comme augmenter la performance de la main d’œuvre : on interdit aux moins performants de travailler. Que les “partenaires sociaux” et leur Code du Travail en soient remerciés !

      1. Deres

        Si notre gouvernement est très bon, c’est dans la création de contre-feux. Face à la grogne surprise de la semaine dernière suite ua budget 2013 de mise à mort du pays, le gouvernement se devait de réagir à la hauteur de l’enjeu. Donc cette semaine, c’est arrestation de terroriste à tous les étages. le problème de choisir les riches comme ennemis intérieur, c’est que les gens n’en ont pas vraiment peur … Quelques terroriste préparant des attentas sanglants, ça cela peut créer une petite peur saine et poussé au soutien d’un gouvernement volontaire. Noter qu’au passage, le gouvernement évite habilement de stigmatiser les communautés de l’émigration. les méchants terroristes sont des convertis de la dernière heure et donc pas de vrais musulmans de souche qui transpirent d’amour et de bisous égalitaires…

  1. infraniouzes

    Dans ce tableau idyllique de la France qui gagne, vous avez oublié deux points fondamentaux chers à mon cœur:
    – Nous avons la plus belle avenue du monde avec nos Champs…
    – Les Français sont les meilleurs amants du monde (ce qui fera bien rire ma femme)…
    Avec ça, impossible de perdre une compétition….

    1. Calvin

      Pour ta femme, je confirme ses propos. Enfin, c’est juste ce qu’elle m’a dit.
      Aheum…
      Je sors, et très très vite !!!

  2. Josselin

    Ca y est, les cocos, on a un truc du FMI qui indique clairement qu’on peut augmenter les impôts en France sans toucher à la dépense publique !

    Autrement dit, dans le petit modèle économétrique de ces chercheurs, le fait d’augmenter les impôts a tendance à accroître la récession plutôt que l’améliorer, et plus on augmente, pire c’est.

    Il n’y a pas un non-sens ? La conclusion de l’étude telle que vous la décrivez ne va pas dans le sens de la première phrase citée.
    Ou alors je n’ai rien compris (ce qui ne serait pas étonnant vu comme je suis largué en économie :-)).

    Petite faute :
    Quant aux expériences en grandeur réelle, récentes ou pas, il y en a, et elles aboutissent toutes à la même conclusion.

    1. Non vous n’êtes pas largué : dans les conclusions de l’étude, les chercheurs disent bien qu’augmenter les impôts, c’est pas top. Et le cas de la France est juste noyé dans un nuage d’autres considérations ambiguës prises avec des pincettes, que les journalistes n’ont certainement pas employées.

    2. Aristarque

      Ces deux phrases ne sont pas sur le même plan :
      la première avec les cocos…., c’est (selon H16) le gouvernement qui saute sur sa chaise comme un cabri en criant : les impôts, les impôts parce qu’il tient, ô miracle, une étude prétendument du FMI et allant dans son sens de ne surtout pas toucher aux dépenses pensionnant les rentiers de l’état et électeurs socialistes…
      La seconde, c’est H16 qui résume l’étude en question pour dire qu’elle conclut, en n’allant pas du tout dans le sens du gouvernement malgré une modèlisation un peu trop théorique, qu’augmenter les impôts augmente surtout la récession davantage que la croissance!

  3. Aurélien

    “The probability that a fiscal consolidation initiated in a downturn deepens or extends the downturn is almost twice as large as the probability that a consolidation started in an upturn triggers a downturn;”

    Franchement, faut être chercheur pour sortir des trucs pareils? ‘ttendez j’me lance pour voir:

    La probabilité qu’un freinage initié pendant un ralentissement accentue ou renforce le ralentissement est presque deux fois plus grande que la probabilité qu’un freinage pendant une accélération déclenche un ralentissement.

    C’est bon, je suis chercheur en automobile!

    1. Homo-Orcus

      Et en plus c’est vrai…
      En pilotage compette, il faut transférer les masses. J’accélère, tout part à l’arrère et si je freine violemment j’aurai de l’instabilité et moins d’éfficacité. Si “j’amorce” un coup de frein suivi d’un violent freinage, l’efficacité est incroyablement améliorée. Quand nos zécoconomistes de salons républicains donnent des petits coups de freins, ils ne savent pas que le freinage à venir sera hyper violent.

  4. Homo-Orcus

    Bastiat préconise une baisse drastique des impôts accompagnée d’une baisse drastique des dépenses, c’est à dire une sortie coup de pied au cul des bureaucrates dans les secteurs où ils n’ont rien à faire (souvent le cas) et quand ils font, foutre le boxon (systématiquement le cas). Et cette exhortation remonte à 1850…

    1. eheime

      En fait il préconise juste .. de la productivité pour un meilleur rendement. C’est juste l’évidence. Et pendant ce temps on a 700 mecs dans un amphi et un trentaine dans des ministères à nous faire du boulgui-boulga

      1. Deres

        Oui, la supériorité du privé sur le public vient uniquement de la concurrence qui entraîne une obligation d’efficacité et une recherche permanente de la productivité. C’est pour cela que les libéraux sont obsédés par la concurrence saine et les gains de productivité. Ce sont des mécanismes naturels adaptés à l’esprit humain. Toutes les autres constructions dérivent nécessairement avec le temps vers un gaspillage improductif. des milliers d’années d’histoire humaine le prouve … mais cela n’est toujours pas suffisant pour certain …

        1. DOMINIQUE

          Micro &Macro économie -Fiscalité
          Effectivement, la pensée marxiste est du niveau de la pensée théologique qui a abouti à la condamnation de Galilée, en 1500 et quelques.
          Le dogme idéologique à remplacé le dogme déiste, et cela dans la patrie de Lavoisier!
          La productivité française, exprimé par l’efficacité horaire des salariés du secteur marchand (les marxistes et marxiens disent capitaliste), qui se situe dans les 5 premières au monde, est détruite par l’inefficacité publique qui consomme désormais 56% de la valeur ajouté produite (le PIB), en prélève 49% soit 7% de plus que nos concurrents européens.
          En clair les prélèvements obligatoires grèvent dès le premier janvier les prix de revient de l’entreprise française par rapport à l’entreprise allemande, et on s’étonne de la perte de nos parts de marché mondiales et du déficit de la balance commerciale!!!
          D’ailleurs le classement de la France en matière de compétitivité globale la situe au 21° rang.
          Ecart vertigineux résultat du fossé entre l’efficacité privée et la gabegie publique pourtant dénoncée par la cours des comptes, institution sauvagement patronale comme chacun sait

  5. Deres

    Le problème des politiques est que de toute façon, ils ne retiennent que ce qui va dans le sens de ce qu’il voulaient faire à l’avance. C’est pour cela qu’ils commandent en permanence des rapports. Après, ils peuvent grappiller les mesures qui vont dasn, leur sens et oublié les autres. Comme de plus, les rapports préconise toujours de créer une nouvelle commission, autorité ou conseil , cela fait toujours une mesure clientéliste facile … Le futur rapport de Louis Gallois va bien dans ce sens. Il parlera de plein de sujet et donc le gouvernement a déjà décidé que cela lui servira d’argument pour dire que le coût du travail et des charges sociales n’est pas le problème français.

    En ce qui concernent le problème de la rigueur via l’augmentation des impôts ou la diminution des dépenses, le gouvernement a procédé de la même façon. Le ministre du budget, avec ce type de lecture arrive à dire que l’assommoir fiscal est moins récessif donc meilleur. Bien entendu, ce qu’il a fait exprès de ne pas voir dans les études c’est qu’il y a un aspect temporel important. L’effet récessif des impôts est certes moins récessif à court terme car les particuliers et les entreprises subissent dans un premier temps sans pouvoir réagir. Mais après l’économie s’adapte et la récession est beaucoup plus forte. C’est logique car en fait, les hausses d’impôts ne créent aucune richesse.

    1. eheime

      >> C’est pour cela qu’ils commandent en permanence des rapports.

      Ca sert aussi d’excuse.
      “J’ai fait cette bêtise parce qu’on m’a dit de la faire”.
      Dans le secteur privé aussi on commande souvent des “expertises” alors qu’on connait parfaitement les solution … c’est juste pour se couvrir .

  6. Aristarque

    Ben oui qu’on est une exception économique mondiale !
    N’est ce pas à nous, la France, que des créanciers paient pour qu’elle emprunte leur bel et bon argent ?
    C’est marrant mais mon banquier n’est pas convaincu de cela quand, bon Français, je vais le voir pour disucter de mon découvert…

    1. Pandora

      Si on emprunte à taux négatifs c’est un coup des Suisses : ils veulent défendre leur parité vis-à-vis de l’Euro (1.20) car les exportateurs ont manifesté leur mécontentement quant à leur perte de part de marché quand le Franc Suisse est monté au-delà d’1.30 l’année dernière.
      L’Euro était boudé à cause des finances publiques grecques, italiennes, portugaises, irlandaises…etc…etc…
      Tout le monde voulait du Franc Suisse considéré comme la monnaie la plus sûre du monde.

      La Banque Centrale Suisse a donc annoncé qu’elle défendrait coûte que coûte (i.e. de façon illimitée) la parité de 1.20 vis-à-vis de l’Euro. Donc elle en achète.

      Elle se gave de dette publique allemande (la plus sûre) qui ne rapporte plus rien. Au bout d’un moment, elle a commencé à acheter de la dette publique française.

      La politique française n’est en rien responsable de cette anomalie de marché qui ne va pas durer.

      La Banque Centrale n’est pas une banque : elle est là pour fournir des liquidités au marché. Elle ne va pas discuter de ton découvert qui concerne uniquement les banques commerciales.

  7. Aristarque

    “En vertu de quoi, la France va renouer avec délice avec « les propositions du FMI », et assommer son peuple d’impôts.”
    C’est étonnant cette conclusion de nos chers hommes politiques : quand le FMI assaisonne un peuple quelconque de recommandations drastiques d’augmentation de taxes et impôts, comme la Grèce, notre gouvernement n’a pas de mots assez durs pour fustiger cette attitude chez les autres mais qui devient saine et exemplaire quand on se l’applique…

  8. Higgins

    S’il y a un domaine où l’exception française n’est pas bidon, c’est en matière fiscal. Là, il n’y a plus de limite. Les fous sont lâchés. La dernière en date: http://www.challenges.fr/revue-de-presse/20121009.CHA1708/apres-les-pigeons-christian-eckert-propose-de-soumettre-les-oeuvres-d-art-a-l-isf.html.

    La seule chose de sûr, c’est la couleur de l’avenir de ce pays, un rose de plus en plus sombre qui vire au noir: http://www.leparisien.fr/economie/croissance-le-fmi-pessimiste-pour-la-france-l-europe-et-le-monde-09-10-2012-2216115.php.

    1. En matière fiscale, vous n’avez pas idée. Mon billet de demain proposera un petit survol du PLF2013. Un régal.

      1. barboteur

        Oui, mais par rapport aux autres pays européens çà donne quoi ? J’ai jeté un coup d’oeil sur les impôts et charges dans tous ces pays, he bien je dis ouf, heureusement que je suis en France !

        1. C’est là encore complètement faux. Sur le capital, la situation de beaucoup d’autres pays est bien meilleure. Sur le travail, c’est meilleur pour à peu près tous les autres pays, à l’exception de la Belgique.
          Bref : vous n’avez rien vérifié du tout, vous venez juste troller.

        2. Théo31

          Les impôts avant IRPP d’un salarié représentent 110 % de son salaire. Si vous trouvez plus en Europe, vous gagnez un carambar.

        3. Aristarque

          En Belgique, l’IR local a des taux plus élevés que ceux de France mais uniquement sur le revenu direct du travail.
          Sur le revenu de l’épargne (loyers, dividendes, plus-values-excusez les grossièretés mais il faut que certains puissent suivre) c’est zéro.
          Or tout foyer fiscal un peu avancé dans la vie et qui se comporte en “bon père de famille” n’a pas que des revenus directs de travail.
          CSG, RDS et autres taxes du même acabit sont inconnues.
          La TVA a longtemps été moins élevée qu’en France et ainsi de suite.
          Or, en fiscalité directe, c’est le total payé par rapport aux gains qui compte, peu importe qu’il soit saucissonné en deux, trois ou quinze prélèvements

  9. Deres

    De toute façon, l’échec de la politique du gouvernement sera mis sur le dos de ses cibles actuelles qui n’auront pas été assez coopératives. Les méchants riches et les ignobles entreprises auront fait tout exprès de gagner ou d’investir moins, de faire jouer les niches et optimisations fiscales pour faire mentir les justes prévisions au doigt mouillé de croissance et de rentrée d’argent de notre grand leader éclairé. Un tel machiavélisme de ces gens face à tant de câlins déversés sans arrière pensée ne sera pas tolérable dans un pays d’amour comme le notre. Il faudra donc les punir et leur faire retrouver le droit chemin avec un nouveau round de hausse des petits potard des taxes, de suppression ou de majoration de niches fiscales, d’alignement juste par le haut, etc … Evidemment, comme dans toute opération guerrière, quelques balles perdus toucheront les français en général. Mais ce sera le prix à payer pour de justes sanctions à l’égard des ingrats.

  10. Before

    Une (petite) lueur d’espoir ?
    J’écoute Europe 1 le matin, et notamment deux chroniqueurs économiques, Éric Le Boucher (des Échos) et Axel de Tarlé, qui sont (surtout le second) plutôt “dans la ligne” keynésienne.
    Et bien depuis quelques jours, tous deux remarquent que le coup de massue fiscal ainsi que le coût du travail est un réel problème pour la croissance et l’avenir économique de la France. Ils n’hésitent même pas à dire que le gouvernement se trompe !
    Alors, un peu d’espoir ou feu de paille ?

    1. Le Boucher, c’était jadis la caution libérale d’un des gros titres de presse française. Libéral au sens classique, et à petites doses, hein. De Tarlé, c’est probablement un couvreur/zingueur reconverti en journaliste qu’on aura collé aux questions économiques et qui aura essayé de comprendre quelque chose. C’est souvent n’importe quoi.

      1. Grosben

        H16 un peu de respect pour les compétences des couvreurs/zingueurs STP. Pour peu qu’ils soient artisans, ils comprennent bien mieux l’économie que n’importe quel glandu sur une radio subventionnée !

        1. Before

          Et quand il dit sa chronique matinale, j’ai souvent l’impression qu’il s’excuse d’être trop libéral…

  11. Super0

    Touché ! On avait un super baloché au FMI ! Il aurait même pu devenir président. Comme quoi baloche et politique ne donnent pas un bon résultat. Quant aux raisins secs, je suis assez d accord. Je trouve que le probleme principal de la France c est que nos hommes politiques sont fonctionnaires avant tout. Comment travailler dans de bonnes conditions lorsque l on est deconnecté de la réalité des autres. D ailleurs peut on dire qu ils travaillent !? En fait, non, ils profitent de leur petite bulle magique tout en nous faisant la morale sur le sens du sacrifice, des impots, du partage…coup de pied au cul et un cdd pour ces glandos.

  12. eheime

    “Les politiques du FMI ont toujours été pourries. Une fois mises en place, elles ont assez régulièrement conduit à la catastrophe dans les pays qui les ont suivies et les pays qui s’en sont tenus loin s’en sont toujours mieux portés.”

    > Je ne défenderais pas c’est faux. Mais c’est peut-être simpliste. Premièrement le FMI intervient comme pompier. L’eau du feu fait toujours de dégâts. Il faut toujours avoir à l’esprit que le vrai responsable ce n’est pas le pompier mais le piromane. Ensuite le cas de l’Islande, aidée par le FMI, et souvent cité en exemple de réussite de sortie de crise (même si personnellement je pense que c’est oublier un peu vite qui a vraiment payé) serait un contre-exemple. Enfin, comme disait Bastiat, il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. La mauvaise action visible du FMI n’a t’elle pas des conséquences positives qui ne se voient pas ?

    Votre affirmation mériterait un dévelopement explicatif.

    1. eheime

      “Les politiques du FMI ont assez régulièrement conduit à la catastrophe”.

      Ca serait un sujet de billet interessant.

    2. Pour faire court : le FMI est composé pour une bonne partie d’économistes keynésiens (ouch) et reste un organisme d’états piloté avant tout par des motivations politiques. Son but réel n’est pas de sauver l’économie de tel ou tel pays, mais de faire en sorte de mitiger les problèmes au niveau international. En outre, les gens qui y travaillent sont des fonctionnaires qui ne risquent absolument rien quand ils préconisent l’une ou l’autre politique (mais gagnent à promouvoir des politiques favorables à ses bailleurs de fonds). Partant de ces éléments, il est difficile de considérer que le FMI est libéral (même nanolibéral), et encore plus difficile d’exhiber des pays dans le caca ayant appliqué la politique du FMI avec succès.

    3. Pandora

      Voici une déclaration de Jeffrey Sachs à propos du FMI :
      “le FMI est un pompier. Quand vous avez quelqu’un dans un théâtre qui a un malaise, le pompier arrive en criant : « Au feu, au feu ! » provoquant ainsi la panique. Il veut réagir tout de suite, il noie le théâtre sous l’eau. Il ne fait rien pour le malaise.
      A la fin, votre théâtre est détruit, et la personne qui a fait son malaise est morte. Et le FMI dit : heureusement que j’étais là !

      Le FMI doit être pris comme un pompier. Il ne faut pas le chercher à tout bout de champs. “

      1. channy

        C’est pour cela qu’en 1997, le premier ministre de Malaisie a dit au FMI d’aller se faire foutre! bien sur il fut traité de dangereux psychopathe qui allait mener son pays à la ruine! et au final le pays s’en est bien sans avoir a payé les intérêts exorbitants réclamés par le FMI
        Relire le très bon l’article de contrepoint de 2008 avec clown du FMI, économistes non visionnaires, politiciens aveugles, ultra protectionnistes( et pas de BHl qui s’indigne)
        http://archives.contrepoints.org/Les-lecons-de-la-crise-asiatique.html

    4. raimverd

      “La mauvaise action visible du FMI n’a t’elle pas des conséquences positives qui ne se voient pas ?”

      Alors ça c’est bon. Bastiat est retourné comme un doigt de gant.
      Tout est permis parce que … les voies du Seigneur sont impénétrables.

      Pangloss : “nous vivons dans le meilleur des mondes possibles”
      Fermez le ban!

      H16, passons aux louanges!

      1. eheime

        @ raimverd

        Je pose simplement une question. Mon but était juste de tempérer car je ne crois pas que l’action du FMI soit tout noir tout le temps. Je ne crois d’ailleurs jamais aux dichotomismes tout-blanc/tout-noir. J’aime ce forum parce certains font souvent des remarques pertinentes (comme le post de Channy qui a suivi le mien par exemple et qui fait que je mourrai moins bête ce soir ). J’y vais pour interragir. Certainement pas pour me complaire dans un format de pensée, fut-il bon. La question de Bastiat vaut pour tout évènement. Et je pense qu’il a du s’en poser pas mal des questions anti-libérales avant de parvenir à une telle pertinence dans ses écrits et conclure que le libéralisme est la meilleure réponse.

        @Pandora

        Grece, Islande,Argentine ont connu plus qu’un “malaise”.

        1. “l’action du FMI soit tout noir tout le temps”
          Même une horloge arrêtée indique l’heure exacte deux fois par jour. Certes. Mais bon, on dira que c’est coïncidental, pas voulu.

        2. raimverd

          Alors si vous voulez vous instruire et connaître des itinéraires intellectuels vers le libéralisme, lisez Hayek, Mises, Popper.

          Ils ont commencé socialistes en rêvant de reconstruire le monde qui à leur époque montrait en Europe des poches d’une misére abjecte que l’on ne connaît plus de nos jours (en Europe), même pour les …

          Leur recommandation du libéralisme a été pour eux une conclusion, pas un a priori.

          Par exemple commencez avec Popper “Unended Quest An Intellectual Biogaphy”, “In Search of a Better World”. Ce sont des textes qui se peuvent se lire séparément, des articles, des conférences. Après plus, si affinité.

          Et bien sûr Hayek et Mises, un monde!

          Vous en avez pour des années, mais c’est passionnant. Bon courage et bonnes lectures.

        3. eheime

          @ H16
          ok :))
          Bon, franchement je ne connais pas assez les actions concrêtes du FMI pour pouvoir juger. Je ne le ferai donc pas. Je reviendrai sur le sujet si un jour je prends le temps de me pencher sur le sujet. Franchement, comme vous avez l’air de connaitre la question, un billet sur le sujet serait le bienvenu :)) (c’est une demande polie bien sur)

          @ Raimverd
          Je crois qu’on ne peut pas être libéral sans avoir retourné les question dans tous les sens. La liberté est loin d’être une “évidence” pour l’homme. Le premier besoin de l’humain, c’est la sécurité. La liberté ça vient ensuite, quand on a déjà un peu de maturité. C’est un travail sur soi-même. La notion de choix personnels et de responsabilités, c’est quelque chose qui s’aquiert. Ca suppose des errances et des égarrements 🙂

  13. Joe

    Je suis surpris que tout le monde tombe dans le piège de l’exception culturelle française. Faut vraiment enseigner l’histoire autrement. Reprenons :
    La notion d’exception culturelle est intimement liée à l’Europe. En effet, le régime européen du droit de la concurrence distingue le droit commun des domaines d’exceptions, c’est à dire, les domaines dans lesquels les règles européennes sur la concurrence ne s’applique pas ou pas intégralement. Au moment de la négociation de l’Acte Unique, chaque pays a choisi de sortir certains domaines du champs de l’application des directives pour pouvoir continuer à les subventionner / maintenir des monopoles.

    Ainsi, la Culture a été désignée en France comme domaine d’exception pour pouvoir continuer à la subventionner comme des gros gorets ce qui est une atteinte au droit de la concurrence en rompant l’égalité de traitements des intervenants (nb: le terme gros gorets n’est pas un terme juridique).

    Cela ne veut pas dire et n’a jamais voulu dire que la Culture Française serait exceptionnelle ou supérieure à quelque culture que ce soit. C’est juste que le gouvernement de l’époque a jugé bon de ne pas lui appliquer les règles de la concurrence au moment où l’Acte Unique a été négocié.

    1. gem

      Il faut “enseigner l’histoire”, tu veux dire. Parce que le faire “autrement” — c’est à dire : l’alter-enseignement” — c’est déjà fait 🙂

    2. paf

      moi je ne suis pas surpris, quand j’y etais au siecle dernier on baignait dans un discours de ‘les francais sont les meilleurs en tout’

    3. Calvin

      Quand on voit tous les passe-droits sur lesquels s’appuie la France comme l’exception sociale sur le monopole de la Sécu maintenu, ou le temps que prend la mise en application des fins des monopoles des services publics, peut-on encore raisonnablement penser qu’il n’y a qu’une exception qui serait culturelle ?
      Allons ! Avec son arrogance, la France a imposé ses lubies à ses partenaires européens. Et ces derniers y ont condescendu parce que le marché français était quand même attractif, et que si la France souhaitait se dévaloriser vis à vis de ses voisins, ben, ce serait toujours ça de pris.
      Il n’y a que depuis peu que nos partenaires commencent à critiquer ouvertement les choix économiques de notre beau et grand et fier et inimitable et formidable pays.

  14. barboteur

    C’est beau de prendre l’exemple suédois qui a énormément réduit les dépenses publiques mais ils sont toujours beaucoup plus imposés qu’en France. Il s’agissait donc en fait d’un juste retour des choses.

    1. gem

      Une forte imposition n’est pas un problème quand elle va de pair avec un bon service. bon, d’accord, “service public” et “bon service”, ça ne colle pas très bien. Mais si ils y arrivent en Suède…

        1. paf

          ben si justement puisqu’ils ont reforme leurs services publics mais je sais plus quand, dans les 80 ou 90.Bon c’est sur que maintenant ils y reviennent…

    2. Franz

      Et la nouvelle-Zélande…

      Et 99% des pays du mondes où l’imposition est moins élevée qu’en France…

  15. paf

    oh non! encore un sujet economique dans lequel on mentionne d’obscurs termes hermetiques comme ‘Keynesianisme’ et ‘FMI’: les trolls restent endormis.

  16. NOURATIN

    Qu’est-ce qu’on peut ajouter à ça? Tout est dit.
    On déconne, on soutient que c’est bien et on continue de plus
    belles.
    Jusqu’à quand?

    1. gem

      vu que ça fait 30 ans que ça dure, ça peut bien durer quelques années de plus. Et même 40 ans, facile. Ces cochons de français ont encore un sacré patrimoine (plus de 10 000 milliards d’euros, les salauds, selon la StatistiKommandantur), et ils passent leur temps à le faire fructifier, en plus, les cons. Il suffit de les taxer un peu plus pour qu’ils vendent, et hop, on ramasse 100 milliards les doigts dans le nez, largement de quoi distribuer plus de bisous, fermer quelques cash-machine (centrale nucléaires) en parfait état de marche, se dispenser de creuser pour chercher du gaz ou du pétrole, se payer un droit de vote des immigrés et des zoulis mariages bien festifs, bien gays, etc. C’est la fête du slip, les copains !

  17. Flo

    On paie des fonctionneiares nationaux ou internationaux à prix d’or pour qu’ils s’écharpent avec une “violence inouïe” sur le fait de savoir (défense de rire):

    – Si le déficit budgétaire de la France sera de 4.5 ou 4.7 % en 2012
    – Si la dette publique sera de 91.7 ou 92.1 % en 2013
    – Si le déficit “structurel” (hors évènement exceptionnels…j’ai dit : défense de rire. Non mais) serait de 0 ou 0.2 % en 2017…
    – Et du coup si on reviendrait à l’équilibre (bon d’accord vous pouvez rire) en 2017 ou plutôt en 2018.

    Très fort on arrive à peigner la girafe et à se payer la têt des gens en même temps!

  18. Homo-Orcus

    Des propos surprenants de la part d’un folliculaire qui est parti chez les montagnards…
    « Le groupe de la place des Trois-Maris était furieux. Mais il ne me parut pas qu’il y ait eu de brigands ; j’y entendis seulement beaucoup de ces ouvriers indisciplinés, qui voudraient taxer les travaux à tel degré de cherté, qu’il serait impossible à personne de faire travailler, à moins qu’il n’y eût qu’une nation dans le monde, et par conséquent, point de concurrence. Car lorsque la main-d’œuvre est trop chère dans un pays, tous ses arts et métiers tombent ; les citoyens se fournissent à l’étranger, et aucun de ceux-ci ne peut acheter de la nation qui a une façon trop chère. Voilà ce que le stupide ouvrier ne conçoit pas. Rien ne m’irrite, comme les ignorants et les sots, malgré la folie qu’il y a de s’irriter contre les trois quarts et demi du monde.
    Leur dire cela dans un groupe, ils ne vous entendront pas ; vous ne pouvez même vous faire entendre de personne, parce qu’il faudrait une discussion froide. »
    Cest… Restif de la Bretonne, en 1793 certainement

  19. hussardbleu

    Risks for recession in the advanced economies are alarmingly high,” said the Fund’s latest World Economic Outlook. “The intensity of the euro area crisis has not abated as assumed in previous projections.”

    Spain’s economy is expected to contract by 1.5pc this year and 1.3pc next as austerity bites, pushing public debt to 97pc of GDP in 2013. The estimate was 84pc as recently as April, showing how quickly the debt dynamics have gone horribly wrong.

    Italy will shrink by 2.3pc this year and 0.7pc next, pushing the debt ratio to an all-time high of 128pc. The report said fiscal austerity in Europe was doing more damage than “expected” .

    http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/9594804/IMF-sees-alarmingly-high-risk-of-fresh-global-slump.html

    1. Aristarque

      DSK mais pour la discipline (libérale, vous en conviendrez) de l’amour libre et sans contraintes
      Ok, je sors!

  20. Alex6

    Pour le coup, je suis plutot d’accord avec l’exception francaise. Tres rare sont les pays ou il y a une telle concentration de cretins congenitaux.
    Ceci expliquant cela.

  21. DOMINIQUE

    Hélas ce ne sont pas des crétins mais des négationnistes rouges, (pas moins dangereux que les autres), qui ont en tête des solutions collectivistes.
    Pourtant l’histoire du vingtième siècle, de Lénine à Pol-Pot en passant passant par le cubain montre le lien entre collectivisation égalitariste, destruction de l’économie productive et misère sociale et politique!

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