Joyeuses Pâques

Je profite de ce dimanche pascal pour annoncer à mes quelques lecteurs que, eh oui, c’est comme ça, c’est très triste, mais je vais prendre quelques jours de repos. Car oui, même si je les remercie chaleureusement de me lire avec assiduité, de partager mes chroniques autant que possible sur Facebook, de retweeter avec ferveur mes petits billets, je dois prendre congé : ma réserve de chatons communistes est épuisée, ce qui compromet mes prochaines grillades. Il va falloir renouveler le stock et comme s’en procurer devient de plus en plus difficile, je suis obligé de m’y prendre sur plusieurs jours.

Le raton laveur qui tente une prise d'otage chaton

D’autre part, cette période est celle où les cloches sont très manifestement de sortie, comme en témoigne le rythme législatif et politique endiablé auquel nous soumettent la brochette de clowns semi-débiles qui se font passer pour des élus du peuple. Il m’est nécessaire de prendre un peu de recul, ne voulant pas être gagné par leur fébrilité stérile.

Pendant cette période, n’hésitez pas à vous procurer mes ouvrages qui auront le mérite de fournir d’excellents sujets de conversations autour de l’agneau traditionnel, plat œcuménique s’il en est et que je vous souhaite goûtu. Bien évidemment, vous aurez soin de ne pas le manger trop gras, trop salé ou (misère de misère) trop sucré, que pour votre santé, vous bougerez plus, que vous bouclerez bien votre ceinture (ainsi que toute velléité de vous exprimer sur un sujet qui détériore notre vivrensemble), que vous vous hydraterez bien s’il fait trop chaud en mettant votre petit pull s’il fait trop froid.

Tenez bon, ce n’est qu’un petit mauvais moment à passer.

infirmière grosse seringue

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Commentaires919

  1. Black Mamba

    Cet article pourra être mis à la poubelle, il y a trop de pages de commentaires inutiles, le pouf pouf est pris d’une grosse diarrhée 😕

  2. monsieur moins

    la dignité fait-elle plus souffrir qu’un caillou dans une chaussure ou une pressante envie de pisser en haut ou en bas des quatre-cents marches qui mènent à la concentration et au recueillement silencieux ? Ma réponse au général, en général et en particulier, je préfère la garder entre les ondes et les oreilles des spécialistes, puis pourquoi apparait soudainement…

  3. monsieur moins

    aglaé la brillante, thalie la verdoyante et euphrosyne la joie intérieure sont les trois grâces… pour les muses, clio l’histoire, uranie l’astronomie, melpomène la tragédie, thalie la comédie, terpsichore la danse, calliope la poésie épique, erato la poésie amoureuse, polymnie les chants religieux et rhétoriques et pour finir euterpe qui s’occupe de la poésie lyrique et de la musique… la famille enfin réunie ? Que nenni ? C’est vous qui voit …

  4. monsieur moins

    LE PROCESSUS CRéATIF
    Considérons d’abord deux facteurs importants, les deux pôles de toute création d’ordre artistique : d’un côté l’artiste, de l’autre le spectateur, qui, avec le temps, devient la postérité.
    Selon toutes apparences l’artiste agit à la façon d’un être médiumnique qui, du labyrinthe par-delà le temps et l’espace, cherche son chemin vers une clairière.
    Si donc nous accordons les attributs d’un médium à l’artiste, nous devons alors lui refuser la faculté d’être pleinement conscient, sur le plan esthétique, de ce qu’il fait ou pourquoi il le fait – toutes ses décisions dans l’exécution artistique de l’œuvre restent dans le domaine de l’intuition et ne peuvent être traduites en une self-analyse, parlée ou écrite ou même pensée.
    T.S. Eliot, dans son essai : tradition and individual talent, écrit : « l’artiste sera d’autant plus parfait que seront plus complètement séparés en lui l’homme qui souffre et l’esprit qui crée ; et d’autant plus parfaitement l’esprit digérera et transmuera les passions qui sont son élément ».
    Des millions d’artistes créent, quelques milliers seulement sont discutés ou acceptés par le spectateur et moins encore sont consacrés par la postérité.
    En dernière analyse, l’artiste peut crier sur tous les toits qu’il a du génie, il devra attendre le verdict du spectateur pour que ses déclarations prennent une valeur sociale et que finalement la postérité le cite dans les manuels d’histoire de l’art.
    Je sais que cette vue n’aura pas l’approbation de nombreux artistes qui refusent ce rôle médiumnique et insistent sur la validité de leur pleine conscience pendant l’acte de création – et cependant l’histoire de l’art, à maintes reprises, a basé les vertus d’une œuvre sur des considérations complètement indépendantes des explications rationnelles de l’artiste.
    Si l’artiste, en tant qu’être humain plein des meilleures intentions envers lui-même et le monde entier, ne joue aucun rôle dans le jugement de son œuvre, comment peut-on décrire le phénomène qui amène le spectateur à réagir devant l’œuvre d’art ? En d’autres termes comment cette réaction se produit-elle ?
    Ce phénomène peut être comparé à un « transfert » de l’artiste au spectateur sous la forme d’une osmose esthétique qui a lieu à travers la matière inerte : couleur, piano, marbre, etc.
    Mais avant d’aller plus loin, je voudrais mettre au clair notre interprétation du mot « Art » sans, bien entendu, chercher à le définir.
    Je veux dire, tout simplement, que l’art peut être bon, mauvais ou indifférent, mais que, quelle que soit l’épithète employée, nous devons l’appeler art : un mauvais art est quand même de l’art comme une mauvaise émotion est encore une émotion.
    Donc quand plus loin je parle de « coefficient d’art », il reste bien entendu que non seulement j’emploie ce terme en relation avec le grand art, mais aussi que j’essaie de décrire le mécanisme subjectif qui produit une œuvre d’art à l’état brut, mauvaise, bonne ou indifférente.
    Pendant l’acte de création, l’artiste va de l’intention à la réalisation en passant par une chaîne de réactions totalement subjectives. La lutte vers la réalisation est une série d’efforts, de douleurs, de satisfactions, de refus, de décisions qui ne peuvent ni ne doivent être pleinement conscients, du moins sur le plan esthétique.
    Le résultat de cette lutte est une différence entre l’intention et sa réalisation, différence dont l’artiste n’est nullement conscient.
    En fait, un chaînon manque à la chaîne des réactions qui accompagnent l’acte de création ; cette coupure qui représente l’impossibilité pour l’artiste d’exprimer complètement son intention, cette différence entre ce qu’il avait projeté de réaliser et ce qu’il a réalisé est le « coefficient d’art » personnel contenu dans l’œuvre.
    En d’autres termes, le « coefficient d’art » personnel est comme une relation arithmétique entre « ce qui est inexprimé mais était projeté »et « ce qui est exprimé inintentionnellement ».
    Pour éviter tout malentendu nous devons répéter que ce « coefficient d’art » est une expression personnelle « d’art à l’état brut » qui doit être « raffiné » par le spectateur, tout comme la mélasse et le sucre pur. L’indice de ce coefficient n’a aucune influence sur le verdict du spectateur.
    Le processus créatif prend un tout autre aspect quand le spectateur se trouve en présence du phénomène de la transmutation : avec le changement de la matière inerte en œuvre d’art, une véritable transsubstantiation a lieu et le rôle important du spectateur est de déterminer le poids de l’œuvre sur la bascule esthétique.
    Somme toute, l’artiste n’est pas le seul à accomplir l’acte de création car le spectateur établit le contact de l’œuvre avec le monde extérieur en déchiffrant et en interprétant ses qualifications profondes et par là ajoute sa propre contribution au processus créatif. Cette contribution est encore plus évidente lorsque la postérité prononce son verdict définitif et réhabilite des artistes oubliés.

    1. Bonsaï

      Pendant les ponts, il faut tout faire soi-même : pythie, psychanalyste, professeur de littérature …
      Pas de vacances pour les braves !

    1. monsieur moins

      nt nt nt, je vous fais lire des trucs sous forme de copie privée tapée par mes soins, une photocopie de photocopie jaunie d’un obscur champion d’échecs du siècle dernier…

  5. Pheldge

    “Pendant les ponts, il faut tout faire soi-même …” et surtout pendant les repas car comme on le sait , la pythie vient en mangeant 🙂 🙂

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