Décidément, il n’y aura pas de “peakoil”

Le prix du pétrole continue de tomber. Eh oui, encore : il y a deux mois, je constatais un baril à moins de 40$, et il parvient maintenant à tourner autour de 30$. Et comme il y a deux mois, de vibrants analystes se demandent si cette baisse ne serait pas, en réalité, une très mauvaise nouvelle, ce qui donne lieu à quelques navrants exercices journalistiques.

peak oil - nopeEh oui, que voulez-vous, la réalité n’est franchement pas tendre avec ceux qui l’avaient pourtant obstinément planifiée. Pour ces derniers, le pétrole, ressource finie s’il en est, devait progressivement manquer, et ce manque devait conduire à une augmentation inexorable de son prix, qui aboutirait, en définitive, d’une part à un renchérissement énorme de toutes les facilités dont l’humanité dispose maintenant (à commencer par l’électricité), et d’autre part à la famine pour une bonne partie d’entre elle. La fin du pétrole, annoncée d’abord en fanfare dans les années 70 par le Club de Rome qui en fit d’épais rapports, fut progressivement repoussée de 2003 à 2030 à mesure que, les années passant, le pétrole continuait à sortir des puits et à alimenter, sans faillir, les besoins de l’humanité.

En effet, pas une fois depuis ces prédictions un tanker n’est parti vide de n’avoir pu se remplir, et pas une fois la demande n’a réussi à se hisser durablement au-dessus de l’offre sans pouvoir s’étancher. Entre temps, les prix sont montés (à plus de 100$ le baril), mais ils sont aussi redescendus… À tel point, donc, qu’on assiste à de curieux phénomènes.

Du côté des puits, tout d’abord, ces prix bas n’ont en réalité rien de prévu ou de planifié. Si on pouvait admettre, il y a un an, que l’Arabie Saoudite avait sciemment orchestré la baisse en maintenant une production vigoureuse, on est légitimement en droit de se demander si la tactique employée ne se retourne pas contre elle. Ainsi, on pouvait imaginer assez facilement que le principal producteur du Golfe pouvait largement se permettre de vendre son or noir à perte pendant quelques temps afin de se débarrasser des nouveaux concurrents que représentent les producteurs d’huiles de schiste. Placer le prix du brut en dessous des seuils de rentabilité des exploitations d’huile et de gaz de schiste assurait assez simplement que toutes celles qui n’étaient pas solidement financées seraient rapidement en faillite.

La tactique a relativement bien fonctionné puisque, “comme prévu”, on assiste effectivement à une série de faillites dans les compagnies pétrolières américaines du secteur. Malheureusement, ce n’est clairement pas suffisant.

D’une part, la production de pétrole américain continue d’aller bon train, et en tout cas suffisamment pour gêner les producteurs du Golfe. Ainsi, la facture des largesses sociales qu’ils accordaient à leurs peuples grâce à la manne pétrolière continue d’enfler dangereusement et oblige l’Arabie et ses petits copains à choisir entre diminuer sa production, puiser dans ses réserves de cash ou réduire les prestations sociales en question, avec un risque d’instabilité à la clef. Chaque mois qui passe rend le calcul plus complexe.

D’autre part, l’Arabie Saoudite n’est pas seule dans le jeu. Diminuer sa production revient à laisser une plus grande part de marché à d’autres producteurs, et notamment l’Iran ou l’Irak. Ni l’un, ni l’autre, ne sont actuellement au pic de leurs capacités de productions. Et les relations diplomatiques entre ces pays et l’Arabie Saoudite sont tout sauf sereines. Pour rire, je pourrais évoquer le cas du Venezuela, pays aux réserves pétrolières gigantesques qui, finement dirigé par un énième communiste, se dirige droit vers un effondrement économique total au point d’importer du pétrole, américain de surcroît, et de multiplier les prix de son essence par … 60.

Enfin, et c’est sans doute une information détonante du côté des producteurs, il apparaît que les seuils de rentabilité des exploitations de gaz et d’huile de schistes sont bien plus bas que ce sur quoi se basait l’Arabie Saoudite pour son pari risqué. En effet, alors que les prix du baril sont au plus bas, la production américaine ne baisse pas, et ce alors même que les faillites d’exploitants se multiplient ; les calculs de seuil de rentabilité, menés par les analystes William Foiles et Andrew Cosgrove pour Bloomberg Intelligence, expliquent assez bien ce qu’on observe : par exemple, les exploitations dans le bassin Permien et à Eagle Ford (dans le Texas et au Nouveau-Mexique) font du profit même lorsque le baril est en dessous de 40$. Apparemment, on trouve des seuils de rentabilité aussi bas que 29.19$ par baril au Texas…

shale breakeven pricesCliquez pour agrandir

Et le plus beau, d’après Bloomberg, c’est que s’il existe bien des puits de schistes rentables même en dessous de 20$ le baril (!), les modèles montrent aussi qu’une fois absorbées les dépenses de forage (qui représentent 30% du coût total d’un puit), le seuil de rentabilité peut s’effondrer de 28% à 42% (soit à 21.51$ jusqu’à 7.24$). Oui, vous avez bien lu : toute analyse faite, certains puits restent rentables avec des prix du baril autour de 8$…

L’Arabie a soudainement beaucoup de souci à se faire si elle tient vraiment à conserver sa part de marché…

Du côté des pompes, les prix ont baissé. Peu, assommés qu’ils sont des taxes étatiques diverses, mais de façon suffisamment sensible pour que l’automobiliste s’en rende nettement compte.

Or, si cela satisfait certainement l’État qui y voit une réduction de sa facture énergétique (et des importations d’un coup moins coûteuses), voilà qui enquiquine prodigieusement … nos amis écolos. Pour eux, une humanité qui dispose enfin d’une énergie pratique à bas prix, ce n’est pas exactement une bonne nouvelle. Pire, cela l’inciterait, dans leurs cauchemars, à gaspiller cette précieuse ressource. Un pétrole peu cher, ce sont des pays qui se développent et dont les populations croissent, ce qui doit immanquablement se terminer par une surpopulation, des famines et une pollution dantesque.

Étonnamment, ce n’est pas ce qu’on constate.

Au contraire, puisqu’actuellement, le pétrole bon marché est plutôt stocké autant que possible. Quant au fait de produire engrais et nourriture moins chers, les écolos sont bien obligés de mettre leurs couinements en sourdine sauf à passer pour des affameurs.

ecology : save the planet kill yourself

Enfin, un autre phénomène joue aussi de façon sensible : alors que le parc automobile des pays occidentaux se modernise (la consommation moyenne d’un moteur automobile est passé, en 20 ans, de 20L/100 à 5L/100, multipliant de fait par 4 le nombre de kilomètres disponibles pour les réserves actuellement exploitées), les pays en voie de développement s’équipent eux aussi. Or, si l’Europe ou les États-Unis sont bel et bien passés par l’étape des gros moteurs gourmands, les nouveaux arrivants (Inde et Chine notamment) bénéficient directement des derniers moteurs économes. Autrement dit, l’arrivée sur le marché de ces nouveaux consommateurs ne se traduit pas par une augmentation équivalente de la demande qui, en définitive, est moins forte.

À ces éléments déjà fort réjouissants (quoi qu’en disent les journalistes économiques apeurés à l’idée d’un monde au pétrole bon marché), il faut ajouter qu’en termes de ressources, on n’en manquera pas : des gisements inexploités mais joufflus sont régulièrement découverts. On pourrait évoquer rapidement ceux de Tamar 2, dans les eaux territoriales israéliennes, qui représentent des quantités énormes de gaz et qui pourraient modifier quelque peu les échanges commerciaux locaux (Israël important actuellement son gaz d’Égypte). Mais dernièrement, c’est en Angleterre qu’un nouveau gisement pétrolier a été découvert, pas très loin de Gatwick, et dont les réserves seraient supérieures à celles trouvées en Mer du Nord…

Enfin, mentionnons au moins pour rappel qu’à côté des énergies alternatives viables que sont l’hydroélectrique et surtout le nucléaire (traditionnel ou à base de thorium), on peut aussi techniquement envisager la production d’hydrocarbures à partir de CO2 et de lumière ; dans ce cadre, le pétrole et le gaz, à terme, pourraient être des ressources renouvelables.

La conclusion est sans appel.

Les prix sont bas et non, rien n’indique que le “peak oil”, ou sommet de production, soit atteint : tous les pays ne produisent pas à plein régime, loin s’en faut. Entre les nouvelles réserves évoquées plus haut, les réserves prouvées et celles déjà exploitées, les alternatives qui se développent malgré tout, on sent tout de suite que les prochaines années ne pourront pas être frappée de pénurie.

S’il y en a une, elle ne pourra pas être par manque de ressource et ne sera que purement (géo)politique.

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Commentaires240

  1. Aristarkke

    on peut aussi techniquement envisager la production d’hydrocarbures à partir de CO2 et de lumière
    Les Allemands ne produisaient-ils pas de l’essence à partir du charbon pendant la dernière guerre mondiale ??
    Il n’y a as de raisons qu’on ne sache plus le faire.

      1. Caton

        C’est peu économique si l’énergie est chère. Coupler des centrales au thorium (extrait du charbon) à des réacteurs Fischer-Tropsch le serait déjà beaucoup plus, le charbon étant alors un déchet de l’extraction du thorium…

          1. Caton

            Pas sous la main, non. J’ai lu un papier qui proposait cela il y a une quinzaine d’années, et indiquait qu’avec un pétrole à 15 dollars le baril (prix de 1999) ce n’était pas rentable, il faudrait un pétrole au-dessus de 20 pour que ça le soit. A mon avis c’est toujours le cas.

      1. Peste et coryza

        Sauf que ça ne les pas empêché de ne pas avoir assez de carburant de synthèse pour leurs chars… à tel point que la 6eme panzer SS n’avait que 6 chars en état de marche !

        1. Aristarkke

          La conso du V12 était de l’ ordre de 3 à 4 L au km(!) selon que le Tigre était sur route ou en TT… Cela n’aidait pas l’ avitaillement…

    1. bibi

      On fait bien mieux pour produire de l’essence de synthèse que le procédé Fischer-Tropsch.
      Les sociétés Joule et Audi se sont alliées pour produire des carburants de synthèse.
      Ils produisent aujourd’hui de l’ethanol et du diesel de synthèse (avec des rendements respectifs de 75 000L/ha/an pour l’ethanol et 50 000 L/ha/an pour le diesel) pour un prix de à 0.25€/L donc compétitif par rapport à ce qu’offre la technique d’extraction et raffinage de pétroles fossiles même avec un baril à 30$.

      1. Thomas

        Bonjour, pourrais-tu fournir des sources concernant ces procédés ? Je suis très intéressé, Merci 😉

          1. Thomas

            Je cherchais les sources pour les rendements à partir du procédé de Joule et Audi, J’ai trouvé sur le site de Joule, http://www.jouleunlimited.com/videos
            Dans la vidéo ils donnent 25 000 gallon/hectare/an (à New Mexico)
            Soit environ 94 000 L/ha/an. C’est pas mal comparé au 12 000 L/ha/an d’éthanol à base de bettrave sucrière.

      2. MCA

        Je suis très, très perplexe sur le rendement énergétique des agro-carburants.

        Même si le prix paraît séduisant (vous dire 0.25E/L…subventionné? non subventionné?), si je compte le carburant nécessaire pour retourner mon hectare (et ça consomme un max un tracteur moderne à l’hectare), puis les semailles (re tracteur) puis les engrais (re investissement en énergie pour les fabriquer et re tracteur pour les épandre), puis re tracteur pour les pesticides et autres “joyeusetés” puis re tracteur pour la récolte, puis le transport et enfin le raffinage….et ça plusieurs fois par an, car votre production s’étale sur l’année je suppose.

        SI avec 1 L de gasoil investi je récupère au mieux 1 L d’éthanol je suis perdant, et si c’est 1L de bio diesel, autant utiliser le Litre de gasoil initial directement dans le moteur de ma voiture, ça évitera un travail inutile.

        Il faudrait creuser le rendement énergétique, mais les agro-carburants me paraissent plus une imposture pour écolos bêlants qu’une solution viable.

        Il faudrait également étudier le rôle des subventions là-dedans. A subvention zéro, je serais curieux de voir l’avenir de la filière.

        Par contre si on utilise en plus la biomasse générée, peut être que le bilan énergétique est équilibré…. pas sûr….

        1. bibi

          Vous avez raison d’être perplexe sur les agro carburants, mais si vous aviez pris soin de lire mon commentaire et de demander à Google (audi+joule) avant de commenter vous vous seriez rendu compte qu’il ne s’agit pas d’agro carburants mais de carburants de synthèse.
          Les rendements à l’hectare sont donnés à titre de comparaison avec les agrocarburants.

          http://www.jouleunlimited.com/solar-energy-liquefied

        2. gameover

          Il semble que vous ne sachiez pas ce qu’est un ha et ce que représente 50,000 litres de carburant… ça fait 5 litres au m² ! soit une consommation de 40 litres par seconde pour un tracteur… (pour un passage)
          .. ou alors je n’ai rien compris…

          1. bibi

            En unité SI 1ha=1hm2 et 50 000L= 50m3 .

            Les rendements à l’hectare sont donnés à titre de comparaison avec les agro carburants.
            Ca signifie que pour produire 50 000 L/an de diesel de synthèse l’usine devra occuper une superficie de 1ha.
            Pour faire un calcul de coin de table avec un rendement à 1tep/ha pour les bio carburant et 1tep pour 1000L de diesel il vous faudra utiliser 50ha de terres arables pour produire la même quantité d’énergie.

            1. ben

              Bibi. Ces carburants sont issus de culture de microalgues via la photosynthèse. Les microalgues ont besoin d’eau, de co2, d’azote phosphore soufre et minéraux pour leur croissance. Joule unlimited ne produit pas à 0,25 du litre tout simplement parce qu’ils sont encore au stade démonstrateur à hobbs au nouveau mexique et qu’ils crament des dizaine de mil lions pour qqs acres (4040m2). Joule unlimited échouera comme algenol et sapphire energy et green fuel. …Les rendements donnes le sont dans le cas du plein été. ..mais sur une année c’est bcp plus faible. Pour le moment ils arrivent à produire 8 semaines avant que l’algue ne meurt. La photosynthèse est un processus de faible efficacité, 2 à 3 % Max sur l’année. …et sous serre. Sinon c’est plutôt du 1%. Et 1% de microalgues dont environ 60% max d’énergie à retirer. Si ça a pu vous aider à ne surtout pas investir dans ce bull shit, ce sera toujours ça…cordialement

      3. Fastnet

        Il semble que vos chiffres soient erronés : d’un facteur x100000
        Huile Colza :
        – Production = 1,37 T/ha
        – Nécessaire pour produire= 0,50 T/Ha (tracteur …)
        – Production nette = 0,87 T/Ha
        Huile de tournesol : net = 0.77 T/Ha
        Ethanol de betterave : net = 0.76 T/Ha
        Ethanol de blé : net = 0.04 T/Ha

        Donc moins d’une tonne / Ha / an soit 360 % des surfaces cultivées françaises

        Dans l’avenir avec d’autres cultures 1 à 2 T/Ha soit 100 %

        1. bibi

          Déjà pour commencer il faut apprendre à maîtriser les unités :
          t : tonne 1000kg, T : tera 10^12
          hectare ha et non Ha h : hecto 10^2 , a : are 1 are=100m2
          Les rendements énergétiques pour les agro carburants ça se donnent en quantité d’énergie par unité de surface en général on utilise la tep/ha (tep : tonne équivalent pétrole).

          Ensuite apprendre à lire.
          Il n’est nullement question d’agro carburants mais de carburants de synthèse.
          Enfin si vous aviez pris le temps de lire la suite vous auriez vu qu’il y a un facteur 50 (et non pas 100000 dont je n’ose imaginer comment vous l’avez calculé) entre la surface de terre arables nécessaires pour produire 1tep avec des agro carburants et la surface d’une usine servant à produire 1 tep de carburants de synthèse.

          1. Fastnet

            Merci pour la leçon sur les unités !
            Effectivement c’était un facteur 100 que je voulais écrire !
            (J’aime pas compter en litre)
            Vous dites 50 ; OK. J’étais à moins d’ 1 tep/ha/an
            Et effectivement je n’avais pas vu le site Joule !

            C’est intéressant !
            Reste donc a construire des usines pour produire :
            95 millions de tep de carburant consommées en France en 2002. (dont 50 pour les transports)
            En projet pour 2020/2030 ? 100/120 millions de tep ?
            Soit par hypothèse environ 110 000 000 tep / (0.85 t/m3) = 129 000 000 m3 / an = 129 000 000 000 l / an.
            Pour du diesel 50 000 l/an/ha => 2 580 000 ha pour la France.

            Soit 25 800 km², soit 5 % de la surface de la métropole.
            Sans compter les infrastructures et les diverses zones techniques, routes, réparations, contrôle qualité, stockages …
            A la grosse louche +50% => +12 900 km²

            Et ce n’est pas une affaire de fonds nécessaires !
            Avons nous les ressources matérielles disponibles pour couvrir 200 km au carré ? Bacs, cuves,… et les poudres de perlin-pin-pin, catalyseurs nécessaires pour nourrir ces petites bêtes ?

            1. bibi

              Arrêtez de penser et laisser les investisseurs le faire à votre place.
              Premièrement vous paraitrez moins bêtes.
              Deuxièmement vous dormirez mieux.

    2. Susu

      Il y a toujours deux technologies disponibles à l’heure actuelle: la CTL (Coal To Liquids) développée par les allemands puis par les sud-africains (pendant l’embargo) et la GTL (Gas To Liquids) dont une usine tourne au Qatar (Shell).
      Leurs rendements sont mauvais et produisent beaucoup de CO2 …, mais cela importe peu quand on est en guerre ou que l’on ne sait pas quoi faire du gaz…

  2. Le Gnôme

    Au nom du principe de précaution, je sens bien que le pétrole va continuer à être fortement taxé? Comme disait le regretté Jean Amadou, une forte hausse du prix du pétrole se traduit par une très forte hausse à la pompe alors qu’un baisse du baril donne une faible hausse chez le pompiste.

    1. Higgins

      Vu le niveau des taxes, il vaut mieux que le pétrole ne remonte pas.
      Entendu ce matin: aucune augmentation des prix du pétrole à attendre avant 2017 au plus tôt.

      1. Calvin

        Cela n’empêchera nullement les taxes de ne pas augmenter.
        Qui dit pouvoir d’achat plus grand pour les contribuable dit manque à gagner pour l’Etat.

      2. Aristarkke

        Au contraire, j’imagine que les taxes vont continuer à augmenter de ci de là, centime par centime, d’autant plus facilement que le prix du pétrole restera bas. Cela fait moins regimber le con tribuable…

  3. Calvin

    J’aime bien la réactualisation des connaissances.

    Et le retour sur les vieilles prédictions !
    A noter que c’est identique pour le méchant très méchant charbon.

  4. honorbrachios

    Le peal oil et le peak connerie humaine se ressemblent. On croit l’avoir atteint, et pouf, c’est toujours repoussé

      1. Caton

        Le peak oil c’est dans trois à cinq milliards d’années, lors du flash d’hélium de notre soleil. Du coup je suis moins affirmatif que vous.

        1. Gerldam

          Le peak connerie humaine ne sera jamais atteint: les hommes, jamais en mal d’imagination, trouveront toujours une connerie de plus à faire, tant qu’ils seront à beugler sur cette planète.

          1. hugeus

            D’après un certain Einstein, deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, il n’en a jamais acquis la certitude absolue.

            1. Nomi

              Je plussoie, et si le peak oil sera peut-être atteint dans un futur plus ou moins lointain, le peak assiette ne sera, lui, jamais atteint: en nombre grandissant, et toujours plus goulu, le peak assiette est sans limite de temps et d’espace, pour tout dire, il en ignore les lois.
              Nous sommes maudits!

        2. Fastnet

          Il est quand même difficile de continuer à croire que la production de pétrole puisse continuer à croitre dans un monde fini !
          “DES EXPONENTIELLES DANS UN MONDE FINI !!!!”
          Pour le pétrole le pic est déjà atteint. La phase de descente n’est pas une falaise, il faudra du temps pour que le quidam s’en rende compte.
          Actuellement il y surproduction ; mais c’est parce que l’économie mondiale va mal, elle n’absorbe plus la production.
          Et il restera TOUJOURS du pétrole dans la terre, même dans 10.000 ans même à 10.000 $ le baril ! Mais pas en quantité !
          La durée de formation du pétrole se compte en dizaines de millions d’années. Ce qui à été consommé en 200 ans + les 100/150 ans prochains ne sera pas remplacé “naturellement” avant qq millions d’années !
          Et d’ici là l’Homme aura disparu de la surface du globe !

          1. “Il est quand même difficile de continuer à croire que la production de pétrole puisse continuer à croitre dans un monde fini !”

            Ah svp un peu de culture.
            a/ Les fonctions croissantes bornées, ça existe depuis un moment.
            b/ Ce ne sont pas des exponentielles (lol). Ce sont des courbes en S.
            c/ Que la production croisse ou pas n’est *absolument* pas la question. La seule, l’unique question pertinente est “l’humanité manquera-t-elle de pétrole un jour”. La réponse est non, jamais, pour des raisons économiques qui expliquent très bien pourquoi les peakoilistes se plantent depuis 60 ans (comme Malthus avant eux).

            C’est pourtant simple à comprendre : à 200$ le baril par exemple, la production massive par algues est largement rentable et industriellement très bien maîtrisée. Et là, on est dans du renouvelable. Fin de la discussion (et ce n’est qu’un exemple parmi des douzaines).

            1. Fastnet

              a/ Quand on arrive à la borne ?

              b/ Une exponentielle est une fonction a^x pour x=t et une croissance de 2% par an ça donne : 1,02^t
              – Les courbes en S commencent et arrivent bien à une horizontale et c’est là la marque de la fin de la ressource : il n’y a plus de pétrole !!!
              (la dérivée est une courbe de Gauss)
              La surface sous la courbe de Gauss est le volume total-initial de la ressource.

              c/ “l’humanité manquera-t-elle de pétrole un jour”.
              1/ NON pour quelques applications, il restera qq tonnes dans qq gisements non essorés !
              2/ Mais OUI pour l’humanité dans sont ensemble !
              3/ Et pour le terme “peak oil” je parle de pétrole de “pierre huileuse” issu de la nature et +- raffiné. Le carburant issu des algues n’en fait pas partie.

              Pour votre culture :
              http://www.manicore.com/documentation/petrole/pic_futur_petrole.html

              1. a/ non. Si elle est croissante bornée sur tout son domaine, on n’arrive *jamais* à la borne.
                b/ non. Les courbes en S sont bornées, avec des limites. On n’arrive *jamais* à la borne.
                Déjà, mathématiquement, y’a du boulot.
                Ensuite, la borne peut être de toute nature.

                c/ non. Vous dites des bêtises, parce que vous ne comprenez pas ce que “raisons économiques” veut dire. C’est juste pénible. La théorie du peakoil est une absurdité économique. Elle suppose de connaître, a priori, la manière par laquelle le marché mondial réagira dans le cas d’une pénurie. Or il y a des milliers de façons par laquelle un marché peut réagir à une pénurie. Des milliers. Relisez encore : des milliers. Ce qui est certain est notre ignorance à savoir comment le marché réagira à une pénurie.

                Ceux qui, comme manicore, prédisent un pic le font depuis des années et se sont constamment plantés et avec une belle cohérence d’ensemble. Cela fait 60 ans qu’on n’aura plus de pétrole dans 10 ou 20 ans. Il faut arrêter les conneries.

            2. ben

              Je suis producteur d’algues donc largement qualifié. La plus grosse ferme de microalgues est celle de earthrise en Californie et fait 50 ha et ils produisent de la spiruline à 10$ le kg. et elle est maîtrisée car la spiruline pousse à ph10 et que peu de bactéries envahissent le bassin. Mais elle ne fait pas d’huile ni d’ethanol. NON LA CULTURE DE MICROALGUES À DES FINS ENERGETIQUES N’EST ABSOLUMENT PAS MAÎTRISÉE, il n’y a que des programmes de recherche sur qqs ha comme le projet biofat en Europe. L’échec de ce programme va le voir évoluer vers le production d’un pigment qui se vend 5000 euros le kg.les entreprises comme grenfuel sapphire joule algenol ont toutes échouées car on ne sait pas produire des microalgues par autotrophie à moins de 5$ le kg.
              je comprend la logique de votre propos, qd le pétrole sera trop cher, on se tournera vers une énergie moins chère et le pétrole on s’en foutera. Mais à des fins d’informations pour vos lecteurs, vous annoncez une maîtrise industrielle de procédés comme les microalgues alors que les chercheurs les plus optimistes ne voient pas le truc decoler ( j’ai bosse au nrel raser ce et cnrs) les microalgues et l’énergie c’est juste un gag. ..il y a plus d’avenir dans le power to gad, l’hydrogene to liquid ou encore l’electrosynthese microbienne mais les microalgues Non. Cordialement

              1. Tous les procédés sont connus. Le souci, c’est qu’ils ne le sont pas pour les prix courants qui obligent à couper drastiquement dans les coûts de production, dans les contingences de pousse, dans les procédés d’alimentation ou d’extraction. À 200$ le baril, des douzaines de contraintes sautent, et des sociétés milliardaires (à commencer par les pétrolières) investiront directement dans ces techniques (ou d’autres encore avant : à 200$ le baril, on peut produire le pétrole de plein d’autres façons). L’idée générale est simple : il n’y a plus d’obstacles techniques pour ce genre de procédés, il n’y a que des obstacles économiques.

                1. Fastnet

                  Vous êtes très accro au pétrole au point de vouloir le synthétiser pour ne pas en manquer ?
                  Mais je comprend mieux le titre du billet.
                  Bonne journée.

                  1. ben

                    Mes références en terme d’énergie sont ulf bosse et gorgescu roegen. Le premier nous invite à réaliser une analyse du puits à la roue et sa phrase est “l’hydrogène ne peut pas être compétitif par rapport à sa source d’energie”. Ceci signifie qu’il vaut mieux utiliser directement par l’électricité ou le methane pour produire du travail. Ça veut pas dire aussi que dans le cas du petrole, je vois mal pourquoi on s’amuserait à en faire sachant que le gros problème est le moteur à combustion qui a rendement ultra faible. Cela a du sens dans le cas de la synthèse de kérosène…je vois mal des avions de ligne voler à l’électrique. Le deuxième nous dit que comme les process de recyclage ne sont pas de 100%, ça va coincer en terme de ressources un jour au l’autre. Bref dans l’histoire je ne peux pas dire ou le curseur se déplacera, je souhaite juste voir arrêter les états et nos pseudo élites subventionner l’une ou l’autre des énergies et de planifier à 30 ans ce qu’ils jugent bon ou pas que ce que doit être notre consommation. La loi du marché est quand même celle qui nous dira ce qui sera le plus efficace…

                  2. Je comprends mieux que vous ne compreniez rien. Je dis : si le pétrole venait à manquer, même vaguement, son prix augmenterait largement et rentabiliserait d’autres solutions qui permettraient de le remplacer ou de le synthétiser. Mais comme ce n’est pas la première fois que je vous explique ça, j’en déduis qu’il ne s’agit plus d’un problème d’explication, mais de compréhension. Vous n’êtes apparemment pas équipé pour ça.

                    1. Ecu

                      Au plus on épuise le “bon” pétrole, au plus on est obligés de se tourner vers des gisements moins intéressants, plus chers/plus compliqués à exploiter, ou d’autres alternatives également moins intéressantes (si elles étaient autant voire plus intéressantes, on les exploiterait dès aujourd’hui, or ce n’est pas le cas). Ce qui entraîne que le pétrole passera du statut d’énergie bon marché de masse à une énergie chère pour privilégiés.

                      On s’en fout de savoir que 10% de la population pourra encore se payer du pétrole à 500€ le baril. L’enjeu c’est justement de savoir comment on s’adapte à cette nouvelle configuration énergétique.

                    2. 😆
                      Pour le moment, le baril est à 40$, et il se dirige droit vers les 30 voire 20 (sachant qu’on vient de 100$, et qu’il n’y a eu de pénurie qu’au Venezuela socialiste). Bref : la réalité contredit parfaitement ce que tu écris, et ce depuis au moins 5 décennies. C’est que la réalité se trompe, assurément.
                      😆

                    3. Fastnet

                      De toute façon le pétrole cesse d’être exploitable UNIQUEMENT quant il faut utiliser plus d’énergie pour le produire que d’énergie extraite ! Et donc il restera du pétrole sous terre/mer ! Quelque soit le prix !
                      Le prix est accessoire.

            1. Caton

              En France, où la production domestique atteint aujourd’hui péniblement le million de barils par an. Cette production est en baisse constante depuis une vingtaine d’années, en particulier grâce aux contraintes toujours plus délirantes imposées par nos pastèques.

              1. bibi

                La production française s’établit annuellement aux environs du million de tonnes et non de barils.
                En baril la production annuelle est de 7.3M (22000 barils/jour).

                1. Caton

                  Au temps pour moi. Mais à vérifier : 22.000 barils/jour c’est la production de 2008. Et j’ai lu que Champotran représente un quart de la production domestique, avec 3.000 barils/jour.
                  Mais cela ne change pas mon point de vue, le peak oil a été atteint en France grâce à l’action déterminée des pastèques.

                  1. bibi

                    Attention le maximum de production ce n’est pas le peak oil, le peak oil c’est maximum de production couplé à l’épuisement des ressources exploitables.

                    1. Caton

                      C’est bien cela. Les réserves en France ne sont pas exploitables ; à cause de réglementations stupides, certes, mais pas exploitables quand même.

                    2. Fastnet

                      Ce n’est pas la définition usuelle !
                      On parle ici du pic de production !
                      Si l’économie se casse la gueule demain : le pic a déjà eu lieu !

                    3. C’est donc une définition parfaitement crétin et inutilisable. On a déjà atteint le pic cheval, je n’ai pas vu de catastrophe. Dire qu’un jour, on produira de moins en moins de pétrole, comme ça, tout seul, n’est d’aucune utilité puisque c’est certain. Un jour, nous serons tous morts.

                      Les tautologies n’amènent rien.

                    4. gameover

                      Restons sérieux Fastnet : le peak stéarine (bougie) n’a pas eu lieu, ni le peak cheval… et dans quelques années on ne parlera pas du peak papier. Un peak n’a de valeur que s’il est lié à une pénurie venant du fait qu’on en consomme plus que ce qui est produit et qu’on a donc épuisé les stocks.

            2. Peste et coryza

              L’age de pierre, c’est le néolithique. Il a fini faute de gros gibier abondant (la plupart des grosses espèces herbivores disparaissent à cette époque : fin de la période glaciaire + nouveaux prédateurs).

              Les hommes ont du se creuser les méninges pour trouver autre chose à bouffer…. genre des plantes dont on maitrise la pousse.

              1. Les éléphants, les buffles, les hippopotames, etc… sont apparus – pouf – juste après le néolithique ?
                Allons. Vous êtes bien hardi de réécrire ainsi la préhistoire.

                1. Peste et coryza

                  Rien à voir !

                  L’afrique : pas de glaciation, très riche question calorie.
                  L’africain moyen n’avait que l’embarras du choix pour manger. Chasser un éléphant y est un luxe.

                  L’Europe : à l’époque, c’est de la toundra et de la foret dense… et il y avait une énorme calotte posée au nord de l’Europe. Bref, il fait froid, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent, la chasse était juste indispensable…

                  D’ailleurs, toutes ces gros herbivores européens s’éteignent à la fin de la période glaciaire (entre -20000 et -10000).
                  Changement climatique mis à part (on peut se douter que Mammouths et rhinocéros laineux n’étaient pas adaptés à un climat qui se réchauffe et une toundra qui se raréfie), la chasse est souvent avancée comme cause de leur extinction.
                  La chasse est attestée pour la disparition du buffle européen : l’auroch (le dernier est tué lors d’une chasse en Pologne)

                  1. Oh, on voit apparaître des différences entre le nord et le sud, entre les continents, etc… Bref, vous mélangez tout, et faites dans l’emporte-pièce, comme d’hab. Ce qui oblige à revenir derrière. Et conclure que leur disparition est liée à la chasse humaine est, là encore, un pas osé que peu font. C’est un facteur, mais parmi d’autres.

              2. bibi

                L’age de pierre il commence au paléolithique et fini au néolithique avec l’apparition de la métallurgie (age de bronze)
                Le passage du Paléolithique au Néolithique c’est le moment ou l’Homme change de mode de subsistance en pratiquant l’agriculture et l’élevage en se sédentarisant au passage.

                  1. Et allons bon, nous voilà à présent en Australie, qui à l’époque était déjà bel et bien détaché des autres continents. Décidément, le gloubiboulga et vous, c’est une histoire d’amour. Au passage, même le journaleux prend des précautions : “une étude australienne suggère une catastrophe écologique” …

                    1. gameover

                      Les dinosaures ont ils été massacrés ?

                      http://frederic.de.berthemont.pagesperso-orange.fr/

                      “Ma théorie :
                      Un simple réflexe de bon sens nous amène à la conclusion que cette extermination de certaines espèces vivantes est tout simplement sélective : seuls ont disparus les animaux les plus atypiques de par leur taille ou par leur forme. Les autres, moins beaux ou moins grands, ont survécu.
                      Nous sommes donc en présence d’une extermination sélective de certaines espèces vivante. La cause ne pouvant en être naturelle, la seule hypothèse restante s’impose immédiatement : les exterminateurs sont des êtres intelligents qui ont, délibérément ou non, éradiqué de notre terre les plus beaux spécimens d’animaux qu’elle ait jamais porté.

                      Qui auraient pu être ces individus ?
                      Certes pas des humains, mais des voyageurs venus de l’espace [….] ”
                      _________
                      Ca explique tout !

            3. Peste et coryza

              Faut voir ce qu’ils appellent “pétrole” aussi…

              Les liquides de gaz (butane, propane) sont en hausse forte, c’est du pétrole (des hydrocarbures), mais ça ne fait pas des carburants (ils ne sont pas liquides à température ambiante), Au mieux, ça fait du gaz.

                1. Peste et coryza

                  @Gameover
                  Oui, mais dans ce cas, les flageolets que je mange en ce moment sont du carburant. En plus ce sont majoritairement des hydrates de carbone !

                  @Bibi
                  Si tu veux l’utiliser comme le SP98 ou le diesel, oui, il faut qu’il soit liquide à température et pression ambiante.
                  Le gaz reste possible, mais c’est moins pratique

                  1. bibi

                    On se sert tous les jours de combustibles à l’état gazeux pour faire avancer des véhicules, le GNV et le GPL remplacent très bien le SP98.

                    1. Peste et coryza

                      GPL : gaz de pétrole liquéfié.
                      GNV : gaz naturel pour véhicules.
                      Principal inconvénient : la taille des réservoirs.
                      C’est juste un problème de concentration…

              1. bibi

                Vous n’êtes pas inquiet pour le devenir de l’humanité quand dans quelques millénaires elle viendra à manquer de graviers?

                L’humanité aura trouvé bien avant de manquer d’énergies fossiles des moyens bien plus rentable pour se fournir en énergie que de faire des trous dans de la roche.
                Nous sommes en 2016 l’humanité n’a jamais extrait autant d’énergie du sol et les réserves n’ont jamais été aussi importantes, que cela soit de pétroles, de gaz, ou de charbons.
                Donc si vous voulez jouer à vous faire peur, je vous le dis la fin du pétrole c’est pour dans 40 ans et dans 40 ans vous savez quoi ça sera encore dans 40 ans.

            4. Fastnet

              Le pic oïl n’est pas forcement une catastrophe :
              Ce serai même une bonne chose !
              De plus le pic n’est pas une falaise !

              Il y aura encore du pétrole dans 100 ans; mais pas dans les mêmes quantités
              – 1914 = 0,x Milliard de tonnes
              – 2014 = 4,3
              – 2114 = 0,? ou bien 1,?
              Mais en 12016 dans 10000 ans = 0,001 ?

              1. gameover

                Vous êtes bornés dans votre tête par les solutions existantes. Le pétrole est une énergie intéressante car sa transformation en énergie mécanique nécessite des moyens très simples.

                Qui vous dit qu’une solution complexe mais difficilement miniaturisable ne permettrait pas d’obtenir de l’énergie beaucoup moins chère et que l’on ne se serve pas de cette solution pour fabriquer du pétrole synthétique moins cher que le pétrole actuel sans ses inconvénients, voire 10 fois plus énergétique au litre?
                Donc en 2116 on ne sait pas si ce sera 0 ou 10.

                1. Fastnet

                  Il y a même des études en cours sur l’utilisation de l’atome pour faire une production d’hydrogène par “crackage” de l’eau !
                  Donc plus de carbone dans le cycle !

              2. Vodkaman

                D’une certaine manière vous avez raison mais seulement si on part du principe que seul le pétrole est celui produit par transformation issue de phénomène géologique et que nous tapons depuis le début dans le stock.
                En considérant le ratio coût d’extraction / utilité, difficile d’anticiper sur le développement de nouvelles techniques offrant de meilleurs rendements. Par conséquent, si les coûts d’extraction des réserves existantes sont supérieurs aux coûts de fabrication d’un pétrole bio (me fait rire moi même) à base d’algues, la technique d’extraction traditionnelle sera abandonnée mais pas de pénurie à craindre sauf interdiction de cette production par les écolo.

                Et clairement, en 12016 je subodore que le pétrole sera supplanté par des énergies qui restent à découvrir / améliorer (fusion, gravitation, piézoélectricité…) sinon, cela voudra dire :
                Pastèque 1 ; Human 0 (oui, j’assume que l’écolo est l’ennemi du genre humain).

                1. Fastnet

                  Il faut garder le pétrole pour la pétrochimie : la fabrication des plastiques, engrais …
                  Et développer autre chose pour l’énergie :
                  – à court terme le nucléaire au thorium ; réserves prouvées 3000 ans avec le recyclage des déchets actuellement stockés.Les déchets de la filière thorium serait apparemment très minimes ?
                  – arriver à mettre au point la fusion (nous aurions 3000 ans pour cela) et là la réserve est immense !
                  – Après ça voir dans l’échelle de Kardashev de type 1 et 2.
                  – le type1 est prévu pour 2209 au plus tôt et 6498 au plus tard !

                  Mais c’est pas pour nous !

                  1. bibi

                    Mais je sens bien que vous essayez de me dire quelque chose, c’est de vous la phrase où vous l’avez entendu?

                    On a pas besoin de pétrole pour fabriquer les pastiques on sait très bien produire les monomères autrement qu’avec du pétrole mais il se trouve que le pétrole reste ce qu’il y a de plus économique.
                    Les engrais azotés ne sont pas produit à partir de pétrole mais de gaz naturel et du diazote de l’air

            1. Fastnet

              Bonjour non c’est bien Fastnet !

              Une exponentielle est une courbe f(x) = a^x !

              Quant les économistes parle de croissance de 2% c’est à dire un facteur de 1,02 d’année en années c’est bien : 1,02^t (avec t=1 an)

              Le Graal de l’économie c’est d’augmenter d’année en années de qq% et c’est ne vous en déplaise une exponentielle !

              Comme chaqu’un le ressent ce n’est pas possible éternellement !
              Surtout dans un “monde fini” ! (les arbres ne montent pas au ciel)

              Votre raisonnement date un peu ! : de l’époque ou le monde était si vaste que l’on en avait pas encore fait le tour !

              1. “Le Graal de l’économie c’est”
                Non. Encore une fois, l’économie vous échappe. Ce que vous décrivez est le graal des politiciens keynésiens.

                “Comme chaqu’un le ressent”
                C’est un peu présomptueux. Moi je peux vous affirmer que l’humanité pourra croître encore un paquet de siècles à plus de 2% par an si elle le veut. Physiquement, rien ne l’en empêche.

                Votre raisonnement date un peu, de l’époque où l’homme ne maîtrisait ni l’atome, ni les nanotechologies, ni l’espace. C’est vaste, l’espace, vous savez ?

                1. Fastnet

                  C’est bien beau les rêves !

                  L’humanité le veut-elle ? Je vois bien que nous retournons à l’obscurantisme moyenâgeux ! Les hommes ont besoin d’un sursaut avant le crash de la civilisation ! (Égyptiens, Romains, Incas, Péruviens …)

                  L’atome fait peur aux Européens

                  L’espace c’est une hypothèse et il faudra beaucoup de volonté, d’énergie physique et de sueur pour que cela ai une influence sur 7/9 Milliards d’individus (Intersellar n’est qu’un film de SF)

                  Et surtout il faudrait un consensus mondial pour avancer dans une direction : laquelle ?? (les Bisounours, la guerre, la massue, l’arc et les flèches, Dieu … ?)

                  1. Celui qui fait des rêves, ici (ou des cauchemars), c’est vous, pas moi. Moi, je vous parle de trucs qui existent déjà. Vous me parlez d’hypothétiques pénuries, le tout basé sur des raisonnements économiques et mathématiques boiteux. Ca ne peut pas marcher.

                    “The real tiger is never a match for the paper one”, hein.

                  2. Théo31

                    “Je vois bien que nous retournons à l’obscurantisme moyenâgeux !”

                    C’est votre inculture qui vous fait dire des choses aussi débiles ?

                2. Calcul En Coin De Table

                  La population mondiale peut-elle vraiment “croitre de 2% par an sans
                  problème pendant un paquet de siècles” ?

                  Si un paquet de siècles est 5 siècles, soit 500 ans, alors en partant
                  de l’an 2000 avec une population qui était alors de 6 milliards, il y
                  aurait donc en 2500

                  6 * 1.02 ^ 500 = 119739 milliards d’individus sur terre.

                  Sachant que la superficie totale des contients est de 148 647 000 km2
                  (avec l’Antarctique, et en supposant qu’elle ne change pas trop
                  jusqu’en 2500), alors la densité de population serait de 805 525
                  habitants au km2, soit 800 fois plus qu’à Pékin aujourd’hui.

                  Ne pensez-vous pas qu’il y aurait quelques problèmes ?

                  1. Ah, les calculs malthusiens, c’est si beau…
                    Notez que vous avez timidement pris 2%, mais avec 5% ou 10%, ce serait tellement plus rigolo (tant qu’à faire). Etonnamment, 0 démographe prévoit 119K milliards d’individus sur Terre d’ici à 5 siècles.

                    C’est un peu le problème des “calculs en coin de table” : on leur fait dire et faire un peu ce qu’on veut, y compris n’importe quoi.

                    1. Calcul En Coin De Table

                      Oui mais c’est vous qui avez écrit “Moi je peux vous affirmer que l’humanité pourra croître encore un paquet de siècles à plus de 2% par an si elle le veut. Physiquement, rien ne l’en empêche.” Et maintenant vous affirmez que “Etonnamment, 0 démographe prévoit 119K milliards”. Donc il y a une contradiction, non ?

                    2. Non non. L’Univers est vaste. C’est vous qui cantonnez l’humanité à sa seule planète. Et il y a un monde entre “pourra” et “fera”.

              2. gameover

                Oui suivant votre définition f(x)=1^x est une exponentielle mais ça fait toujours 1 !
                Et que dire de 0.98^x…
                Mais même avec votre raisonnement, même si la progression était continue (ce qui n’est pas le cas) 1.02^50 ça ne fait que 2.69
                Quand vous verrez des gens investir dans des solutions de substitutions sans rechercher des subventions ça voudra dire que le peak oil est arrivé qu’ils ont trouvé à fabriquer de l’énergie pour moins cher… car l’énergie sera moins chère dans l’avenir : historiquement on n’a jamais remplacé une solution existante par une solution plus chère, même en offrant plus au consommateur.

                1. Fastnet

                  OK il faut donc pousser dans la recherche sur l’atome :
                  Bill Gate avec TerraPower investit dans le thorium, et il a déjà eu de bonnes idées dans sa vie !
                  Leslie Dewan de Transatomic Power est aussi sur le coup !
                  Les chinois de TNSR
                  Lockheed Martin fait des promesses dans la fusion contrôlée…

                  1. bibi

                    Pourquoi seulement l’atome, vous savez les bactéries c’est gentil et tout mimi.
                    En les programmant correctement elle mangeront du CO2 et des rayons lumineux pour produire de l’éthanol.

                    50 kilos de bacteries, un sac de sciure de bois, il te sortait 25 litres de 3 étoiles à l’alambic. Un vrai magicien ce Jo.

                    1. Fastnet

                      25 litres en combien de temps ?
                      L’atome c’est pour l’électricité et aussi produire de l’hydrogène directement et donc se passer du carbone.

                    2. Nomi

                      Moi je connaissais un producteur de vin dans le Beaujolais, il ajoute du H2O, des sulfites et du sucre dans sa piquette, et il fait de l’or le salop. Comme quoi le peak-rate ne sera jamais atteint non plus, et que l’évolution est bien une alchimie que nous ne maîtrisons pas!

                    3. Fastnet

                      Et Jo le magicien, il chauffe l’alambic avec quoi ?
                      C’est autant d’énergie en moins au bout de la cornue !
                      Et oui c’est pas facile l’énergie !

                2. Bisphénol

                  Yep ! c’est l’essence même de l’innovation : plus efficace, plus rapide pour moins cher (enfin pas que ces éléments clefs mais ils y contribuent grandement).

                  1. Fastnet

                    La consommation d’hydrocarbures en France en 2002 était de 95 millions de tep ! environ 250 000 tep par jour soit un gros tanker !
                    Et c’est pas dans un tonneau de Beaujolais au fond d’une cave que se trouve la solution !

  5. bibi

    Côté énergie alternative qui fonctionne correctement il y a aussi le solaire thermique qui permet de diminuer sensiblement les besoins en électricité pour l’eau chaude le chauffage et la climatisation. C’est une technologie en pleine expansion au point qu’on fabrique maintenant des réfrigérateurs clé en main ne nécessitant ni diesel ni électricité.

    http://www.chillsolar.com/

    Ce genre de système rigolo aura à mon avis beaucoup d’avenir en Afrique par exemple, et ça vaudra toujours mieux que les installations solaire photovoltaïque dans les dispensaires qui font qu’il faut arbitrer entre s’éclairer ou faire fonctionner le frigo qui contient les vaccins.

  6. Pat

    “la consommation moyenne d’un moteur automobile est passé, en 20 ans, de 20L/100 à 5L/100” ? J’ai de gros doutes là-dessus… Outre le fait que les 5L/100 sont rarement atteints actuellement, sauf conditions optimales, en sens inverse une consommation de 15L/100 il y a 35 ans était considérée comme énorme.

        1. Caton

          Non, il me fallait deux heures pile, pour à peine 398 km en suivant la A4. Même un simple TBM-700 vole à 520 km/h. Mais ça consomme un poil plus quand même.

            1. Caton

              C’est un avion d’affaires, donc les formalités pour un vol national sont réduites au minimum. Et la vitesse de croisière ne change pas pour autant 🙂

                    1. Higgins

                      Désolé pour mon propos qui tombe bien mal. Je pense néanmoins qu’à défaut de se connaître, nous avons du nous croiser. J’ai un peu utilisé ces beaux avions et les ai vus arriver en unité.

                    1. Régis33

                      Je connais mieux le 850 et le 900 , participant à sa conception et fabrication .
                      La nouvelle hélice 5 pales carbone est une merveille . 🙂

      1. Le Grincheux

        Personnellement, ma DS consomme entre 8 et 10l de SP98 aux 100km, 12l en ville. La vraie DS, la 23ie qui va sur ses 41 ans, pas la saleté actuelle. Mon U23 consomme péniblement 17l de SP95 en en charge et en montagne. Il va sur ses 52 ans. Quant à ma XM de 19 ans, elle arrive tout juste à bouffer 8l/100 km sur autoroute. Le MF825 ne compte pas, il ne fait que 4l de mazout à l’heure malgré ses 51 ans.

        Il faut toujours comparer des choses comparables. Seuls les petits moteurs (hors 2CV qui est un cas particulier) ont vu leur consommation réellement baisser ces quarante dernières années. Pour les moteurs de routières, c’est nettement moins vrai.

    1. bibi

      Les 5L/100km on est bien en dessous aujourd’hui en condition de conduite réelle sur de nombreux modèles essences comme diesel. Et puis il ne faut pas oublier une chose sur la consommation c’est qu’avec la magie des bouchons une voiture ça ne consomme pas que quand ça roule, mais grâce au système start and stop les conso en ville sont entrain de chuter fortement.

      1. Aristarkke

        Cela dépend des cylindrées en jeu mais mes 1100 cm3 mangent (sur route et autoroute) un poil de moins que 6L/100. Mais ce sont des voitures anciennes >20 ans et la Fiesta II (27 ans) est encore avec un carburateur. Les modèles plus modernes doivent effectivement descendre en dessous de 5 L/100 avec une conduite apaisée (qui est aussi un facteur de consommation).

        1. Taisson

          Parler de consommation c’est difficile, il y à énormément de facteurs en jeu, le type de conduite, la cylindrée, le parcours, etc.. Mais pour simplifier, avec, ( hélas…) l’expérience personnelle du temps, on peut dire, en gros, qu’en 30 ans, la consommation en l/100km à diminué au moins de moitié ! Et pour tous les modèles . A titre d’exemple, je viens de changer pour un véhicule, qui avec 14 cv réels de plus consomme, vraiment, en conditions réelles, un litre de moins au cents… Et ils n’ont que 6 ans d’écart !
          Au bas mot on à donc doublé nos réserves au niveau du transport, sur ces 30 dernières années…

          1. Aristarkke

            On peut le prendre comme cela puisque mon expérience (canonique selon Pheldge) m’y autorise également. Mon break Mercedes 230 TE de 1984 (W123) est équipé du quatre cylindres 2,2 L essence et consomme une base de 10 L/100 pour 136 CV din. La Mercedes E de 2,2L essence toujours (c’est la même base de moteur mais modernisée avec une injection différente) de ma moitié (W124) de 1993 qui est 9 ans plus jeune mange une base de 8,5 L/100 pour 150 CV din. Question poids, nous sommes dans la tonne huit prête à rouler…

            1. Taisson

              Sans vouloir ouvrir une rubrique automobile entre « ancêtres », je confirme : BMW x3 184 cv, Diesel, avec ses 4roues motrices honnies par les bobos citadins, mais bien utiles en campagne = 7.5 /7.8 l/100, avec une conduite qui est loin d’être encore complètement apaisée…Soit un litre de moins que le Q5 précédent !
              Plus la cylindrée est élevée, plus la diminution de consommation sur ces dernières années, est spectaculaire…

              1. Le Grincheux

                Mêmes poids, mêmes puissances, parcours mixtes, même conducteur :
                DS23ie (1975) : 143CV, 2,35l, 10l/100 (SP98), injection indirecte ;
                607 (2002) : 130CV, 2,2l, 8l/100 (gasoil) ;
                XM (1997) : 135CV, 2,0l, 8l/100 (SP98), injection directe.

                Cela a baissé. Mais pas spectaculairement. Parce que de l’autre côté, on peut aussi parler de la 2CV6 qui consomme 4l/100 en ayant le pied léger et en étant aussi aérodynamique qu’un fer à repasser…

                1. Là où cela a spectaculairement baissé, c’est dans les motorisations diesel, et c’est aussi là que le parc s’est le plus développé.

                2. gameover

                  Attention quand même aux consommations normalisées datant des années 1990. Les constructeurs avaient par exemple le droit de débrancher l’alternateur et tous les consommateurs de courant, d’utiliser des huiles hyperfluides, d’utiliser des pneus spéciaux et de les surgonfler. Carrosserie super bien ajustée sans jeux avec scotch sur les joints etc…
                  Il y avait facilement une différence de 2 litres aux 100.

      2. Calvin

        Mon véhicule de 16 ans consomme du 7l/100 pour une des villes les plus embouteillées de France (grosse métropole des BdR) avec un peu d’autoroute.
        Le 5l/100 ne me paraît pas exagéré désormais.

          1. Taisson

            Flat twin bicylindres refroidissement par air sans aucun accessoire énergivore, pas du tout comparable à la production de l’époque, donc pas représentatif. Dans l’exploitation d’un véhicule, il ne faut pas perdre de vue sa fiabilité. On peu obtenir des consommations très faibles… Mais si le véhicule n’est pas utilisable de façon ordinaire, ça ne sert à rien. La fragilité des Panhard est la vraie raison de leur disparition, en dépit de leurs qualités, étonnantes pour l’époque.
            Mais pour comparer, il vaudrait mieux citer 203 Peugeot, Simca aronde, Renault dauphine, ou même les premières Renault 5, qui, avec un moteur de 950 cc réussissaient sans problème à consommer 10/100km, soit plus d’un litre de plus que celles citées précédemment, pourtant plus anciennes et plus lourdes. Certes, j’ai toujours eu le pied droit un peu lourd, mais je maintient, en 30 ans, la consommation réelle moyenne est divisée à peu près par deux, et ça sans tenir compte des consommations bidon réalisées dans des conditions idéales, presque jamais rencontrées dans la vraie vie !

        1. gameover

          Je loue souvent une Audi A1 90CV pour faire Chalon-Genève. C’est 50-50 autoroute-route et je fais entre 3 et 4 litres.

          Je pense qu’il fait lire le ratio de consommation donné par h16 comme étant à puissance équivalente, ce qui est logique.

          La moindre citadine fait actuellement 90CV alors qu’elle en faisait 45CV il y a 20-30 ans.

          J’ai remarqué que h16 fait souvent cela, ne pas donner tous les éléments du débat pour laisser la discussion ouverte dans les commentaires !

          1. “à puissance équivalente”
            Oui. Et n’oubliez pas qu’on parle de tous véhicules automobiles confondus (camions et bus compris).

            1. Pat

              Tous véhicules confondus ? On est alors très largement au-dessus des 5L/100. Cela dit, on a certainement gagné en consommation, mais pas divisé par 4 en 20 ans, et même pas par 2, à mon avis.
              Je parierais plutôt pour un gain de 20% à 30%, ce qui serait déjà un énorme progrès sur une période aussi courte.

          2. Le Grincheux

            Plutôt que de parler de puissance, il faudrait regarder à couple identique puisque depuis une dizaine d’années, la puissance ne signifie plus rien. Les géométries des moteurs sont bricolées pour avoir une belle puissance sur le papier, à des régimes jamais utilisés. Or un véhicule se conduit dans l’immense majorité des cas sur le couple. Subséquemment, certains véhicules sur le papier moins puissants sont bien plus ‘péchus’ dans la réalité.

            1. gameover

              Oui d’accord.
              On peut dire que la techno a permis d’avoir des moteurs dont la consommation s’adapte à la charge et qu’on peut avoir un moteur de 150CV consommant 5 litres aux 100 quand on roule pépère et avoir une réserve de puissance au cas où.
              Alors qu’avant, que ce soit en roulant chargé ou en roulant pépère on consommait pratiquement pareil à 10% près.
              Mais pour monter certaines côtes sur l’A7 dans la Drôme on se rend compte des limites des petits moteurs certes nerveux sur du plat ou des côtes en montagne à 80kmh mais mou des genoux quand il faut bosser sur autoroute.

          3. Aristarkke

            Chalon-sur-Saône /Genève en voiture de location (plus discret pour les gabelous). Tu ne nous feras jamais croire que c’est uniquement pour des emplettes de chocolat que tu mets en route pareil bouzin??? Petit canaillou. Je crois bien que tu es démasqué! 😉

            1. gameover

              Je prends l’avion à G’nève depuis 3 ans depuis que je suis rentré d’Australie et suite à la dernière grève des aiguilleurs du ciel franço-allemand à laquelle j’ai échappé. Ca permet de sortir facilement du ciel européen, l’avion fait un peu de zigzag.
              Et le passage de la sécurité est hyper rapide, 15 minutes maxi parce qu’ils mettent le monde qu’il faut quel que soit l’heure.

    2. scaletrans

      En Jag 420 (moteur XK 245 HP, et non le catastrophique XJ qui avait laissé 50 HP à l’EPA…), je n’ai jamais dépassé les 13 litres aux 100 en moyenne.

    1. gameover

      Il paraît aussi qu’il achetait des Curly sur Amazon mais c’est en cours de vérification. Prudence.

      1. bibi

        De source sure je sais qu’il était végétarien, et qu’il buvait de l’Orangina rouge acheté en utilisant un iPhone avec règlement en Bitcoin?

  7. Gerldam

    Et donc, dirait un escrolo lambda, le CO2 ne va cesser de croître et la planète de bouillir de plus en plus fort.
    Ah, si seulement le pseudo réchauffement pouvait les entrainer dans leur tombereau de sottises…

  8. douar

    Je ne sais pas si c’était une volonté délibérée de l’Arabie Saoudite de faire baisser les prix du pétrole. En revanche, le ralentissement chinois y est surement pour beaucoup.
    Et pas que pour le pétrole. La Chine a acheté des volumes monstrueux de produits laitiers (jusqu’à 200000 t en stock) qui leur restent sur les bras, ce qui explique les prix bas mondiaux actuel.

    1. Calvin

      L’Arabie Saoudite n’a pas cherché qu’à flinguer le gaz de schiste.
      Il y avait aussi la stratégie d’attaquer d’autres acteurs et de relancer l’OPEP.
      Le royaume a été confronté à quelque chose de plus fort que la géopolitique : l’innovation.

    2. Aristarkke

      Il n’y a pas une erreur dans vos chiffres ???
      200.000 T de lait en stock considéré comme énorme pour la Chine??? sachant que la production laitière mondiale serait de 680.000.000 de tonnes.
      Peu ou prou cela donne 200.000.000 L, le lait pesant un peu plus d’un kg/litre.
      En 2013, la Chine était estimée avoir une population d’1,350 Md d’humains.
      Cela donne une réserve de 150 L par habitant sans compter les chats…

      1. douar

        attention, c’est de la poudre donc sèche.
        Pour l’équivalent liquide, il faut multiplier par 6 ou 7.
        Les besoins d’importation étaient de 4 millions de tonne de lait. je dis, étaient car ça évolue beaucoup et les statistiques chinoises…

          1. hugeus

            Jai toujours 6 litres de lait chez moi. Je dois être un peu dingue. Faut que je fasse gaffe à pas être accusé de manipuler le prix du lait !

                    1. Beldchamps

                      Herr Schön me demande si ça marche aussi pour d’autres organes (pour lesquels la température de l’eau jouerait un rôle primordial dans la mesure …) ?

    1. Elle ne baisse pas du tout en proportion des faillites. D’ailleurs, j’emploie aussi “la production de pétrole américain continue d’aller bon train” ce qui est exactement ce que je veux dire.

      Je sais bien que ça vous énerve tout particulièrement, mais des réserves existent encore et toujours, des producteurs ne sont toujours pas au maximum de leur production (ou la mauvaise foi pousserait-elle à supposer qu’on est au max en Libye, en Irak, en Iran, … ?) et le prix s’est bien effondré.

    2. Calvin

      La production baisse mais pas les réserves.
      En faisant faillite, on ne va pas mettre le feu aux puits pour rigoler.

  9. Calvin

    Personne n’a remarqué qu’en réalité nos décroissants (écolos en tête) ne croient pas au peak oil.
    Si c’était le cas, ils n’auraient pas attaqué le pétrole : ils l’auraient laissé rapidement mourir.
    Au lieu de ça, ils le prolongent en demandant l’arrêt des centrales thermiques.
    Ils demandent même des taxes sur le pétrole pour qu’en rendant l’essence plus chère, on l’économise encore plus longtemps.
    Y a pas à dire, entre les écologistes et la science ou la logique, il y a un monde d’écart.

    1. hugeus

      Tout à fait.

      Les décroissants ne veulent qu’une chose : que les autres arrêtent de consommer et de se reproduire, pour qu’eux-même puissent survivre sans avoir à se battre pour les ressources.
      C’est tout.
      Ils utilisent les armes qui sont à leur disposition à cette fin : le verbiage, le lobbyisme, etc.
      Les autres, les pauvres en premiers, utilisent d’autres armes : le nombre, la violence physique si nécessaire, etc. pour avoir accès à ces ressources.
      Chacun sa technique.

      L’humain est une machine très complexe, mais son but est simple : pilotée par ses gènes, pour les transmettre, cette machine doit trouver de l’énergie pour fonctionner, et en dépenser le moins pour la trouver, afin que son solde soit positif pour la reproduction.

  10. cherea

    Il y a plus de 10 ans, je parlais avec un type qui bossait dans l’énergie et qui me racontait que le prix du baril de bitumineux au Canada dans l’Alberta était rentable à 70$ le baril, il y a 10 ans, or avec le progrès technique je n’ose imaginer comment a dû être abaissé le seuil de rentabilité. Vous parlez du pétrole mais j’imagine que pour le gaz, c’est pareil, ça baisse et il doit y avoir d’autres gisements en cours d’exploration.

    Mais les nouveaux gisements que vous pointez, à quel niveau le baril devrait-il être pour autoriser les investissements? Ça coûte d’exploiter un champ pétrolier.

    Autres questions:
    Qu’en est-il du gaz de schiste en France? Réserves?
    avec le domaine maritime, on devrait avoir des richesses quelque part en France…mais bon si cela est géré comme au Venezuela, autant ne pas en avoir.

    D’ailleurs vous pensez que c’est rentable une centrale solaire comme celle de Noor, Agadir, Maroc avec un brut aussi bas.

    “Tamar 2, dans les eaux territoriales israéliennes”. Ca va être sport de définir les zones économiques exclusives, là-bas, déjà que ce n’est pas clair sur terre alors en pleine mer.

    1. Pour les réserves de schistes en France, elles sont évaluées comme assez considérables. Pour les eaux territoriales de Tamar 2, non, il n’y a pas de disputes à ce sujet. Et pour l’exploitation des ressources autour de Gatwick, on est sur des choses assez conventionnelles et des profondeurs relativement habituelles (on parle de 900 m) donc classique. Tout ça pour dire que même si ces réserves ne sont pas rentables à 35$ le baril, elles doivent vite le devenir à 70$ et à plus forte raison à 100$ ou même 200$ lorsque ce sera la Fin Du Monde et l’Apocalypse Malthusienne.

      1. Ecu

        “Tout ça pour dire que même si ces réserves ne sont pas rentables à 35$ le baril, elles doivent vite le devenir à 70$ et à plus forte raison à 100$ ou même 200$”

        Exactement. Autrement dit le pétrole deviendra moins disponible pour Monsieur Tout-le-monde.

        1. Lulz. Vu les amortisseurs et taxes, à plus de 100$ le baril, personne en France n’a chouiné. Là encore, la réalité vous donne tort. Et pour le moment, le baril est à 41.59$. 60$ de moins, sans que le prix à la pompe ait beaucoup varié. Donc lulz².

          La réalité, pas le monde alternatif malthusien, c’est qu’un litre d’essence à la pompe représente 240% de taxes sur le prix réel. Autrement dit, il y a énoooooormément de marge à la hausse pour que le prix à la pompe dépasse vraiment les 2€/l. Et comme actuellement, le marché n’à que faire de plus d’un million de barils par jour surnuméraires, je ne vois pas ni où est la pénurie (0 pénurie de pétrole sur les 50 dernières années, zéro, zilch, nada), et je ne vois pas l’épuisement des réserves.

          Vous ne comprenez pas un truc pourtant évident : le prix du pétrole est 99% politique et 1% lié aux ressources réelles.

  11. Calvin

    Et pas un mot de nos réservés françaises de pétrole près de la Guyane voire au large de Marseille.
    Il doit y avoir beaucoup d’autres endroits dans ce cas.

    1. Aristarkke

      Il vaut mieux les laisser là où elles sont parce qu’avec notre état soce dispendieux, nous prendrions très vite le chemin du Venezuela… La gabegie clientéliste s’en donnerait à coeur joie§

    2. Susu

      Après un puits de découverte prometteur, les puits de délinéation se sont révélés décevants.
      Quant au gaz de schiste en France, je me permettrais de rappeler que Mme NKM ministre de M. Sarkozy et l’Assemblée Nationale en ont interdit l’exploration (à cause de la fracturation hydraulique !!! autorisée pour la géothermie !!!! soit dit en passant), et il est difficile de produire sans avoir exploré et confirmé l’existence de réserves avant!

      1. On est donc bien d’accord que ce sont des contraintes politiques et non techniques, économiques ou physiques, ce que je souligne, en gras, en fin d’article.

        1. Susu

          Tout à fait d’accord, mais dans le cas de la Guyane, maman Gaia n’a pas vraiment collaboré avec les indépendantistes. Heureusement d’ailleurs au vu des demandes délirantes des dockers du port (qui avaient dû être formés à Marseille) soutenus par les “Autorités” locales. Bad luck pour eux

    3. bibi

      Les forages d’exploration réalisés au large de Cayenne se sont révélés infructueux mais ils nous ont quand même à l’époque débarrassé de Nicole Bricq au ministère de l’environnement.

      http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/petrole-en-guyane-francaise-tullow-oil-annonce-l-echec-d-un-troisieme-forage_1243308.html

      Pour ce qui est de la méditerranée on a pas beaucoup d’info sur le projet GOLD (Gulf Of Lions Drilling) ,en dehors du fait que des permis d’exploration ont été délivrés.

  12. Kami

    Globalement en accord avec la tonalité et la ligne de l’article, comme à l’accoutumée. 🙂

    A une réserve près, certaines données livrées de manière un peu caricaturales. Diantre, Bruxelles serait-il à quelques encablures de la cité phocéenne ?
    Par exemple : “la consommation moyenne d’un moteur automobile est passé, en 20 ans, de 20L/100 à 5L/100”.

    20 ans, c’est 1996. Les familiales compactes de l’époque (306, R19/Mégane I, Golf III) avaient une consommation moyenne proche de 7,5L/100km en motorisation essence, et moins en Diesel. Je vous mets au défi de trouver une voiture “moyenne” de cette période qui consommait plus de 10L/100 en utilisation médiane. Le 20L/100 est donc une surenchère qui nuit au propos… 😉

    1. gameover

      Il faut aussi comparer à puissance équivalente : votre R19 faisait 60CV et plafonnait à 90 dans les montées. Actuellement une voiture de milieu de gamme fait 120CV et montera la même côte à 130 facile.

      1. Duff

        ça a peut être été mentionné plus haut (j’ai surtout lu et ri avec les épopées d’histoire géo de P&C 😉 )mais l’essence n’est plus la même non plus, indice d’octane, additifs… Et ces 20 dernières années l’amélioration des moteurs essence a été moins spectaculaire faute d’investissements suffisants puisque les politiques ont favorisé (en fin moins découragé devrions-nous dire) le diesel. Le premier moteur diesel BMW de 115 ch consomme effectivement 4.5L sur autoroute et 6/7 L en ville et on reste pas scotché dans les montées..

  13. WWWest

    Vu la difficulté à obtenir des permis de recherches puis des concessions en France, surtout avec le contenu annoncé de la réforme du code minier, nous ne sommes pas prêts à voir l’activité minière relancée dans notre cher pays.

    Temps pour obtenir une concession sur le domaine maritime et les arrêtés d’ouverture de travaux qui vont avec : 10 ans minimum.

    Sans compter les recours contentieux des nymbistes habituels.

    Et l’Etat dans sa généreuse bonté trouve que ce n’est pas assez taxé. On annonce l’arrivée de la redevance d’archéologie en mer (on se demande bien quel type de fouilles on fait à plus de 40 mètres, mais on s’en fout, c’est pour combler le trou sans fin qu’est le budget de l’INRAP, même la cour des comptes a réagi, c’est dire)

    1. scaletrans

      Cependant, Varyscan Mines a déjà obtenu au moins trois permis de recherches exclusifs dans l’Ouest (étain, or, terres rares…) sur un dizaine de posés.

        1. WWWest

          (Que ce soient des anciens du BRGM qui soient à la tête de Variscan a bien aidé à l’obtention des 6 permis de recherche actuellement recensés.)

        2. scaletrans

          Quelle bronca ? Quelques enragés escrologistes passés maîtres dans l’art de surfer sur les peurs. Mais la description des méthodes d’extraction prévues suffit à calmer toute personne de bonne foi. Les avez-vous étudiées ? Tout le traitement se fait en souterrain, on ne remonte que le produit raffiné, et pour des métaux comme l’or, ça ne fait pas grand chose en volume… Et les galeries sont rebouchée avec le stérile.

          1. WWWest

            L’argument souterrain, excusez moi…le vrai sujet, c’est toujours l’hydrogéologie.

            Mais bon, je ne suis pas opposant.

            Je sais surtout que les oppositions en Bretagne sont toujours irrationnelles depuis Plogoff.

            Quand je vois le cirque fait autour du malheureux projet de la baie de Lannion, celui fait autour de Notre dame des Landes et tout le reste, j’ai des doutes. On verra dans 10 ans.

            1. scaletrans

              Vous avez tout à fait raison quant à l’irrationalité des oppositions. Il y a en effet le côté NIMBY (Not In My Back Yard) auquel vient s’ajouter l’instillation de la peur dans une population peu éduquée au raisonnement.

  14. Jeanpierre

    Hors-sujet mais je viens de tomber sur une interview de Frédéric Lefebvre dans Les 4 vérités (lien : https://www.youtube.com/watch?v=jGyN0cekuYw ).
    Dans la vidéo, à partir de la troisième minute, il détaille quelques propositions particulièrement osées par rapport au climat de bienpensance socialiste qui règne en maître dans tous les partis politiques. Mais par ailleurs, il est partisan d’une régulation féroce d’internet. Un drôle de mélange. Ce mec m’intrigue. Est-ce un effet de manche vu qu’il est spécialisé en communication et lobbying? Ou veut-il vraiment faire bouger les choses?
    Avez-vous des éléments et un avis (en plus de la page wikipédia) afin que je me fasse une idée de ce que je peux attendre de ce quidam politicans?

    1. Duff

      rien. Ils sont nombreux à savoir que le socialisme étouffe la France mais ne plaident pour certains trucs qu’en ayant vu dans les enquêtes d’opinions que les lignes bougeaient. L’ex porte flingue de Sarko mué en sage généreux et confiant ça m’amuse beaucoup…

        1. Duff

          Même un Mariton un peu plus sérieux économiquement va d’abord nous les rebriser sur le mariage gay comme si on en avait pas assez soupé. Ils sont désespérants.

    2. Pere Collateur

      N’en attendez rien. On l’a déjà vu à l’oeuvre pendant le mandat de Nicolas Sarkozy, et il s’est essentiellement illustré par sa nullité. Je dirais que c’est le pendant masculin de Morano.

      A classer parmis les grotesques. Et comme le disais mon Grand Père, ca n’est pas les méchants qu’il faut craindre, mais les grotesques.
      Donner la moindre once de pouvoir à ce genre de nuisible est très dangereux.

  15. Platon

    Je fais une pause dans ma lecture de l’article en arrivant à:
    “Enfin, un autre phénomène joue aussi de façon sensible : alors que le parc automobile des pays occidentaux se modernise (la consommation moyenne d’un moteur automobile est passé, en 20 ans, de 20L/100 à 5L/100, multipliant de fait par 4 le nombre de kilomètres disponibles pour les réserves actuellement exploitées), ”
    Les 20L/100km c’ est aux States? Plutôt 10/100km en Europe, pour un moteur essence (il y a 20ans, en 1996, ma 309 1,1 essence consommait 5.5L/100km).
    http://www.theicct.org/sites/default/files/publications/Briefing%20Technology%20Potential%20Long%20EN%20v3.pdf
    Figure 4: Les niveaux de CO2 est directement corrélé à la consommation.

    Je continue ma lecture

  16. Nathalie MP

    “Enfin, mentionnons au moins pour rappel qu’à côté des énergies alternatives viables que sont l’hydroélectrique et surtout le nucléaire …”

    Pour les énergies alternatives, Ségolène Royal vient d’annoncer un projet de prolongement de la vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans, et EDF serait en train de peaufiner ses argumentaires pour demander une prolongation supplémentaire de 50 à 60 ans. Tout ceci allant clairement à l’encontre de la loi sur la transition énergétique votée il y a quelques mois, qui prévoyait de faire baisser la part du nucléaire dans l’électricité de 76 % à 50 % à l’horizon 2025. Amer constat : les renouvelables ne décollent pas, il faut procéder autrement.

    http://www.lepoint.fr/politique/segolene-royal-veut-prolonger-la-duree-de-vie-des-centrales-nucleaires-23-02-2016-2020402_20.php

    (J’espère que je suis bien dans le sujet 🙂 )

      1. Nathalie MP

        Quand je pense que je me suis fait taper sur les doigts parce que j’ai ironisé sur la loi transition énergétique en la limitant à la fin des couverts en plastique. Mais ça va finir par être exactement ça, sans ironie aucune.

      1. gameover

        Y en a déjà eu une en 2012 dans le Pas-de-Calais et à mon avis le parc de 5 ou 6 est cuit à plus ou moins brève échéance. Avec des vents tournants de 100kmh il est très difficile de mettre une éolienne en sécurité.

    1. Higgins

      Pauvre Éolienne Impériale, la gestion de son ancienne région suscite des interrogations. Son successeur, Jean-François Macaire, a des petits soucis.

      1. gameover

        Le pétrole est au même niveau de prix qu’en 2003-2004 ($30 à $40) il y a donc 12 ans.
        Il n’y avait pas de révolutions ou de famines il y a 12 ans à cause de ce prix.
        C’est le prix des années 2008-2014 qui était anormal.

              1. gameover

                Vous êtes un rigolo
                _________
                Fastnet 23 février 2016, 22 h 23 min
                Et oui quant je parle d’un retour au moyen âge et de guerre !

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