Socialisme et pénurie : la France choisit celle de médecins

Je l’ai dit, une caractéristique saillante du socialisme, à chacune de ses tentatives, partout dans le monde, de façon systématique, est l’apparition de pénuries et son corollaire, à savoir des queues plus ou moins interminables. En France, il n’y a pas besoin de regarder longtemps pour trouver des queues, de les remonter pour constater des pénuries, et voir qu’en effet, le socialisme est encore à la racine du problème. Et c’est tout particulièrement vrai dans le domaine de la santé.

Oh, bien sûr, ici, je pourrais assez aisément parler de ces queues qui se forment pour obtenir, enfin, un rendez-vous avec un ophtalmologue. Ceux qui ne veulent pas voir (faute d’avoir consulté ?) ces queues me rétorqueront qu’elles sont la simple conséquence d’un mauvais ajustement entre le nombre de praticiens disponibles et la trop importante clientèle obligée d’en passer par eux pour de simples lunettes et qu’en ajustant ce petit paramètre ici sur les remboursements, et là sur le numerus clausus, et ici encore pour les horaires, ou là par exemple sur les lieux d’installation, voyez, zouf, le problème disparaît.

Queue en Pologne soviétique

Je pourrais aussi évoquer les délais d’attente pour obtenir un examen au scanner, qui stagne toujours résolument autour d’un mois. Mais on me répondra que ce sont des équipements qui coûtent cher et qu’après tout, puisque c’est remboursé, il faut s’attendre à des pénuries d’appareils, et donc à des délais, que voulez-vous mon brave. Que leur nombre par habitant en France soit très inférieur à la moyenne européenne, et même inférieur à celui de la Turquie n’intéresse pas grand-monde mais permet tout de même de situer exactement l’ “excellence” du système actuel de financement des soins français.

Et puis si je me mettais à parler des queues aux urgences, tout le monde m’expliquerait que ces services, devant précisément gérer l’urgence, doivent s’attendre à ce genre de désagrément, d’autant que ce qui ne manque pas d’inciter les uns à en profiter autant que possible, c’est que c’est gratuit l’État qui paye payé avec l’argent des autres, n’est-ce pas. Cependant, avec plus de 53% des patients qui doivent maintenant attendre au moins deux heures en moyenne avant d’être pris en charge, le terme d’urgence médicale prend un sens résolument alternatif. En deux heures d’urgence, il peut s’en passer pour un corps affaibli, meurtri ou empoisonné. Je n’évoquerais donc pas tous ces gens morts parce qu’ils étaient un peu trop loin dans la queue, ou n’avaient pas tiré le bon numéro au jeu du distributeur de ticket administratif.

distributeur de tickets d'attente

Au final, je préfère m’attarder un peu sur une médecine qui concerne tous les Français, parce qu’elle est ou plutôt était plus proche d’eux, à savoir la médecine générale. Le constat, dressé dans les autres disciplines, gagne maintenant celle-ci aussi, et laisse un peu inquiets les médias qui se penchent, mollement, sur la question en essayant de comprendre ce qui, scrogneugneu, peut bien provoquer les petits problèmes observés.

Comment se fait-il, en effet, qu’on voit s’étendre les déserts médicaux en France alors qu’on n’a jamais autant engouffré d’argent dans le système de soin, depuis les pôles universitaires hospitaliers jusqu’aux hôpitaux eux-mêmes, en passant par la partie couverture, et qui représente maintenant des centaines de milliards d’euros chaque année ? Pourquoi diable la pénurie de généralistes s’aggrave-t-elle alors que jamais autant d’argent n’aura été consacré à la santé en France ?

Encore une fois, il va être difficile de faire l’économie d’une petite analyse de la situation dans laquelle on trouve des bons gros morceaux d’interventionnisme d’État et de collectivisme à tous les étages.

Il va être difficile de passer sous silence le numerus clausus. Décidé par l’État qui a choisi la régulation sur le marché, c’est l’exemple type d’une décision arbitraire, dictée plus par l’offre et la politique que par la demande de ceux qui payent. L’échec était donc prévisible, et il est accru par la durée des études, particulièrement longues, qui rend les “prévisions” de l’État parfaitement grotesques.

Il va être difficile de passer sous silence les assauts répétés et de plus en plus nombreux à la notion de médecin libéral : entre l’invraisemblable gonflement (on pourrait dire l’œdème) de la paperasserie bureaucratique, le flicage de plus en plus sévère des institutions de Sécurité Sociale, l’avalanche de lois illisibles et castratrices (la Loi Santé en est une belle), l’explosion des charges, tout ça transforme l’exercice de la médecine hors du fonctionnariat pur en un véritable parcours du combattant pour le médecin de campagne attaché à une patientèle de taille et de moyens modestes. Pas étonnant que des pans entiers du pays se vident.

Et puis il va être difficile d’oublier qu’en fixant les prix, les autorités, partout dans le monde, ont toujours abouti à une pénurie. En fixant le prix du pain, on crée des famines. En fixant celui de l’essence, on le fait disparaître, même lorsqu’on est assis sur des gisements gigantesques (bisous à Maduro). En France, en fixant le prix des honoraires médicaux, on a immanquablement créé une pénurie là où ces honoraires ne couvrent plus les frais que la géographie, non transformable à coups de lois, entraîne inévitablement.

En fait, en choisissant de collectiviser tous les jours un peu plus le marché de la santé, la France a choisi sa pénurie : ce sera celle de médecins. Pour un pays qui vieillit, je ne suis pas sûr que ce soit un choix intelligent.

socialisme allemagne

L’histoire de la France depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, c’est l’histoire de ce pays qui, comme beaucoup d’autres, a choisi la voie joyeuse et riante du socialisme, c’est-à-dire la collectivisation des moyens de production, mais qui, au contraire de tous les autres, a fait ce choix quasiment sans le savoir, doucement, petit-à-petit, en s’abandonnant progressivement aux délices de l’argent des autres.

Au contraire d’un Chili qui laissa à Allende l’occasion de tester des recettes catastrophiques, d’un Venezuela qui mit en place un Chavez ouvertement collectiviste et sombra de Charybde en Scylla avec Maduro, au contraire d’un Cuba qui aura expliqué urbi et orbi son amour du communisme en faisant sombrer son peuple dans la misère, la France a choisi d’entrer très doucement dans la piscine sanglante du collectivisme : jusqu’au mollets d’abord, avec la retraite par répartition et une assurance maladie taillée pour un autre siècle, puis jusqu’au genoux, en laissant les transports et l’énergie en pâture à des syndicats organisés comme une mafia, puis jusqu’au nombril en laissant le champ libre à une éducation scolaire carrément étique et bourrée des pires poncifs anti-capitalistes.

Et comme tout nageur le sait, une fois les roubignoles accommodées à la température du bain, une fois le nombril à l’aise, le reste du corps suit tout entier sans problème. La voie est maintenant libre aux tribuns de plus en plus populistes et aux idées les plus idiotes voire nauséabondes, tout gentiment, tout doucement, tout progressivement. Le Venezuela a sombré en trois ans, il en faudra peut-être encore le double ou le triple pour un pays comme la France mais l’élan pris les cinquante années précédentes n’autorisera aucun freinage efficace.

Les pénuries arrivent. Ce pays est foutu.

socialisme : cette idée radicale du partage

Commentaires267

    1. Royaumont

      Pour les sousous YAKA en imprimer.
      La richesse, ça se décrète, c’est bien connu.

    2. sam00

      Celle des ouvriers qualifiés semble déjà là elle aussi … je crois que pas une semaine ne passe sans que je croise un professionnel qui rencontre de graves difficultés de recrutement

      1. Mickey

        Sauf qu’une entreprise qui ne trouve pas de personnel, ça se voit moins, et une entreprise qui ferme, “C’est la crise”

        Alors que le médecin libéral, chaque patient le voit jour après jour, que son médecin s’en va, et personne n’arrive.

        La différence, c’est la visibilité.

    3. Theo31

      À l’inverse, celle des gros cons qui osent tout (Segolene, si tu me lis) n’est pas prête d’arriver.

  1. Le Gnôme

    Bah, un vieux qui claque faute de soins, c’est excellent pour la CNAV et très bon pour les finances de l’état qui perçoit des impôts sur les successions. Il y a trop de vieux, faute de pouvoir les tuer officiellement, mieux vaut le faire en loucedé.

    1. Aristarkke

      Il y a des amateurs de SG qui le déplorent publiquement, ce défaut d’euthanasie…

        1. Nathalie

          Dites moi que je rêve… On peut essayer sur lui pour voir s’il est toujours d’accord ? Ça soulagerait du monde !!

            1. albundy17

              Ça été récemment proposé par une député, hongroise il me semble, mais plus soft, uniquement pour ceux qui n’ont pas l’argent pour se soigner

          1. Aristarkke

            Il a écrit ses co..eries a moins de quarante ans. Maintenant qu’il en a passé nettement septante, il est beaucoup moins disert voire silencieux comme une tombe sur ce sujet…

            1. Jiff

              il est beaucoup moins disert

              Et pour cause, au bout de 40 années, il a quand même finit par s’aperçevoir qu’il n’avait écrit (et dit) QUE des conneries.
              Heureusement pour tout le monde qu’il n’était pas futurologue…

          2. Pheldge

            Nathalie, une précision, pour savoir si nous parlons du même “lui”, le mien, il est très très vieux, grec, et plombier à ses moments perdus , le vôtre aussi ? 😉

            1. Nathalie

              Phledge, j’avoue je sèche pour le vôtre… 🙁 Le mien est bien le résidu sur la photo qui devrait s’appliquer à lui-même ce qu’il prône pour les autres.

              1. Pheldge

                pas possible et ici, chez les commentateurs ? un indice : son avatar est un buste de l’antiquité (donc il est très vieux, et grec )
                vous commencez à deviner ? 😉

                  1. Pheldge

                    vous ne suivez donc pas nos échanges sur le sujet, évoquant le Soylent Green qu’on pourra en extraire une fois décédé ( j’ai émis le premier, une option dessus 🙂 Il en parle dans un post ci dessus 9 h 12 : “Il y a des amateurs de SG …”

                    1. Bonsaï

                      Vous voyez ici, Nathalie, le niveau de certains commentaires évoquant parfois la résidence pour personne âgées : blocages mentaux, répétitions, soliloques, immodestie, égotisme, etc…

                    2. Black Mamba

                      @bonzai
                      Je suis tout à fait d’accord , la redondance de certain sujet reflète la défaillance intellectuel du personnage .

                    3. Aristarkke

                      Mesdames, exercez plutôt votre longanimité à propos du gratteux en devenir de vieillard. Moi même, je ne le brusque guère puisque cela pourrait lui être fatal. Pensez donc que l’ écart entre nous va se réduire de 1/12me à 14/15me… Dans deux semaines!!!
                      Le supportera t il vraiment? Vous constatez aussi bien que moi, les premiers effets de son avancée en âge, à la sauce Delaunay…
                      Déjà que son exemple ne convainc guère quant aux meilleurs les premiers partants et partis…

                    4. BLACK MAMBA WARRIOR

                      @Aristarkke
                      Vous n’êtes pas mieux, je vous ai épargné jusqu’ici mais le SG par le SG par là … Votre histoire sens le faisandé …

                    5. Aristarkke

                      Mose Caliméro [on]
                      Moi qui réclamai la longagnimité,
                      attribut si féminin,
                      pour ce pauvre hère vieillissant
                      sous le poids des ans ployant
                      reçois de suite et pas demain
                      morsure de serpent moucheté???
                      Mode Caliméro [off]
                      😥

          3. Aloux

            Une recherche google rapide permet de voir qu’il y a beaucoup de discussions sur cette citation, et j’ai l’impression que beaucoup la considèrent comme un “hoax”, dans le sens où Attali y exprimerait une tendance objective de ce que pourrait être le futur, pas sa vision de ce qu’il serait juste de faire, et qu’il est donc injuste de le lui reprocher.

            Auquel cas, ce serait juste faux et con, ce qui me paraît déjà suffisant pour en faire une casserole.

            Toutefois, la profusion de “je crois”, “je pense”, “selon moi”, et la logique (pour stupide qu’elle soit, “la logique du socialisme, c’est la liberté” WTF ?!) interne de l’argument me semble aller contre cette interprétation.

            En tant que socialiste, donc stupide par définition, Attali pense vraiment que l’allongement de la vie ne peut se faire qu’aux dépends de la collectivité. En tant que socialiste, il pense sincèrement que cette collectivité représentée par l’Etat a droit de vie et de mort sur les individus.
            Donc, l’Etat devra nécessairement pratiquer l’euthanasie systématique passé un certain âge.

            C’est complètement con parce que les prémisses sont débiles, mais il y a une logique interne. Et c’est à raison qu’on peut lui reprocher aujourd’hui d’avoir tenu ses propos. CQFD

            1. Attali a présenté ça cash, puis, comprenant que ça risquait de lui attirer des emmerdes, à enrobé ça d’un “oui mais non c’est la suite d’un raisonnement logique”. En substance, il ne dit pas cautionner, mais il admet que c’est la suite logique de la société dans laquelle nous sommes et l’euthanasie serait alors pratiquée pour le bien commun. La différence est subtile. Très subtile. Trop pour notre personnage.

        2. hoh hup

          si j’ai bien compris l’’euthanasie sert a réguler la trop grande population de vieux.

          c’est bien ça ?

            1. Davidice

              Après la nuit de cristal, l’âge de cristal.
              Y’a pas à dire, le socialisme ça fait rêver. .. et ça empêche de dormir, du coup, on dort debout, on passe les nuits debout, puis les journées pas bien réveillé, du coup, on est fatigué, alors on rêve de moins travailler, mais dans le confort, alors on veut se faire subventionner et in fine. .. on vote socialiste

              La boucle est bouclée

          1. Pheldge

            Ouiiiiiiiii , bravo, on l’applaudit bien fort !
            Champagne pour tous, et strip-tease de Bimbo offerts par le Patron et son égérie télévisuelle 😀

          2. Yrr

            Mais aussi, que proposer d’autre ?

            Tout dépenser pour maintenir en activité cardiaque pendant des décennies des momies incontinentes et souffrantes perdant l’esprit ?

            En ce qui me concerne, je “m’en vais” dès que je constate que j’entre en dépendance.

            1. bibi

              C’est toujours impressionnant de voir le nombre de personnes qui se croient capables de mettre fin à leurs jours, mais qui s’en révèleront incapable le moment venu.

              Ce n’est pas parce que pour vous la vie aujourd’hui la vie ne vaut d’être vécu autrement qu’en pleine santé, que vous conserverez ce point de vu en vieillissant, et que tout le monde doit y souscrire, et que par conséquent l’euthanasie est toujours une réponse adaptée.

              Les grands prophètes du je sais ce qu’est une vie digne devrait rejoindre la clique des mais il a tout pour être heureux dans la tribu de ce qui ferait bien mieux de fermer leur claque merde avant de l’ouvrir.

              1. Bonsaï

                Il est vrai que quand on est jeune, on n’a aucune idée du prix de la vie et on a des idées à l’emporte-pièces.
                Ce n’est qu’en vieillissant qu’on apprend à s’adapter et à voir la vie sous d’autres angles…

              2. NickSeller

                Il faut savoir si on parle d’un choix dicté par la collectivité (meurtre) ou par l’individu lui-même (suicide assisté).

                Pourquoi ôter à une personne désireuse de mettre fin à ses jours pour raisons médicales sérieuses (!) la possibilité de le faire ? N’est ce pas une idée libérale que celle qui consiste à laisser aux français une emprise sur leur fin de vie, à partir du moment où les droits d’autrui ne sont pas lésés ? Cf. l’exemple suisse et les associations privées de type “Exit”.

                Avec un cadre juridique minimaliste et une large appréciation laissée à un collège de médecins, quiconque pourrait s’en aller en paix quand sa situation personnelle devient désespérée (les exemples ne manquent pas dans le milieu médical).

                A partir du moment où la volonté du patient est éclairée et persistante, le socialiste/dirigiste est plutôt celui qui punit et empêche l’exécution de cette demande en laissant choir le malade sur un lit du service soins palliatifs, shouté à la morphine jusqu’à ce que mort s’en suive… Et qui a bonne conscience en plus.

                1. albundy17

                  “A partir du moment où la volonté du patient est éclairée et persistante”

                  là est bien le noeud du problème.

                  J’ai par contre une bonne idée pour sortir de ce cercle infernal que représente la vieillesse et ses déboires attaliesque: Cessez de manger 5 fruits et légumes par jour (on peut faire exception pour les fruits s’ils sont stérilisés dans du 40° minimum), fumer sans filtre (les filtres c’est trop long a se dégrader), picoler un max pour voir la vie en rose (et sauver nos viticulteurs) et surtout se gaver de sucre et de graisses hydrogénées, pour sauver l’industrie pharma

                2. bibi

                  C’est évident que donner la mort est un acte médical, donner la mort ça porte un nom et c’est le même depuis tout temps quand c’est fait avec préméditation : assassinat.

                  Un cadre juridique qui va dire qui on a ou non le droit d’assassiner, ne vous parait pas du tout incongru?

                  Si un patient veut se suicider et son droit le plus absolu qu’il le fasse lui même, et si il n’a pas la capacité de la faire qu’il trouve quelqu’un (famille, association, …) pour l’aider dans sa démarche mais par pitié arrêter de considérer que cela devrait se faire avec le concours des soignants.

                  Il existe suffisamment de moyen pour se suicider et sans douleur même quand on est diminué physiquement pour que jamais le recours à l’assassinat ne soit la solution.

                  La volonté du patient éclairée et persistante le seul moyen de s’en assurer c’est que ce soit lui qui se donne la mort.

                  1. albundy17

                    “donner la mort est un acte médical”

                    lol, je croyais que le corps médical s’évertuait pour le contraire… Et bien encadré, car la mort, ben il parait que c’est pas fun, voir tabou.

                    En face d’un légume, éventuellement argenté, vous souhaitez que ce soit ses proches qui décide du moment ?

                    Oui il n’y a que les soignants pour euthanasier, sans autres intérêts que la délivrance, pour le patient et la famille de celui ci. Il n’y a pas si longtemps, des médecins s’occupant également des accouchements, tordaient le cou des nouveaux nés visiblement pas trop viable et annonçait à la famille un mort né.

                    Je les salue.

                    1. bibi

                      L’euthanasie s’est toujours pratiquée et se pratiquera toujours, les patients qui hurlent à la mort (fort heureusement moins nombreux depuis que l’on dispose d’un large éventail de molécule anti douleur) et a qui on a injecte le cocktail X sont légions mais il n’y a là aucune préméditation.

                      Ce que je critique c’est la volonté des gens bien portant qui parce qu’ils ont peur de souffrir, et de ne pas vouloir en finir par eux mêmes de laisser le soin au législateur de décider qui peut ou non être assassiner et de transformer l’acte d’euthanasie en assassinat en faisant peser la responsabilité sur les soignants à qui on finira par faire subir les pires pressions pour pratiquer des actes pour le soit disant bien de la collectivité.

                      Au début on mettra en avant cette fumisterie de volonté du patient éclairée et persistante, et à la fin on aura quelques obscurs grattes-papiers qui décideront de qui doit vivre ou mourir pour sauvegarder notre modèle social.

                3. Gossein

                  Ce que vous souhaiteriez ne s’appelle-t-il pas l’État nazi, ou quelque chose de ce genre ?

                  1. NickSeller

                    Pour l’avortement, une clause de conscience permet à tout médecin de refuser de pratiquer l’opération. Dès lors, il s’agit comme pour le suicide assisté (=/= euthanasie) d’un acte exclusivement privé qui ne concerne a priori pas l’Etat, bien que celui-ci puisse/doive l’encadrer.

                    Je ne crois pas qu’un assassinat consenti soit par définition un assassinat : le législateur ne déciderait de rien du tout, il ne ferait que définir une marche à suivre en vérifiant le sérieux de la requête. Les médecins impliqués seraient donc consentants, et la personne qui choisit d’appuyer ou non sur la seringue demeure le patient, toujours libre de se rétracter à chaque étape.

                    Dire qu’à partir d’une telle législation (encore une fois, clairement libérale) des dérives telles que celles prônées par Attali puissent survenir, me parait caricatural. Suite à la légalisation de l’avortement, avons nous vu des gynécologues mandés par l’Etat pour faire avorter des femmes enceintes sans leur consentement ?

                    Et bravo pour le point Godwin. Les nazis ne demandaient leur avis à personne ; à moins que pour vous ça ne fasse aucune différence ?

                    1. sam player

                      Oui c’est pas comme si le Planning Familial était une agence d’état… oh wait !
                      … ni comme si l’Etat n’avait pas une position neutre en créant des sites ou des campagnes d’information anti-anti-avortement… ça se saurait !

                    2. NickSeller

                      C’est vrai qu’une telle loi, détournée de son objet premier (c-à-d laisser faire les gens en empêchant des meurtres purs et simples), pourrait servir de base à toutes sortes de dérives étatiques (dont celles défendues par Attali qui semblent mettre de côté la notion de consentement), et servir à (re)caser des copains dans une agence crée pour l’occasion. Pourtant ce n’est pas un problème propre à cette question..

                      Peut-être devrais-je aussi préciser qu’à mon sens, on ne peut déduire le consentement du malade que d’un accord donné verbalement et explicitement. Donc pas de décision prise de manière autonome par le corps médical, contrairement à ce que semble vouloir ce cher Attali…

                      Les médecins sont des professionnels suffisamment compétents pour, lorsqu’ils sont OK d’un point de vue moral et éthique, décider du sérieux ou du manque de sérieux de la demande d’un malade.

                      Et de là à justifier l’immobilisme actuel, où l’on s’en tient aux soins palliatifs sans permettre le recours au suicide assisté…
                      Si on se base sur ce qui est permis en Suisse, il s’agit pour les médecins de donner un feu vert, pas de procéder eux-mêmes à l’euthanasie.

                      A charge pour l’association de vérifier que les autres conditions sont remplies, et notamment celle de l’absence de pressions extérieures. Rien d’insurmontable.

                      Faute de tout cela on a des affaires comme celle de Vincent Humbert où les soignants ne prennent aucune décision dans ce sens, de peur de se retrouver aux assises. Toutes ne sont pas aussi médiatisées, mais pourtant elles existent (malades atteints de SEP avancée, etc..).

                      Le minimum de décence serait pour le pays de départ de ne pas engager de poursuites pénales contre le compagnon de qui décide de partir mourir dignement là où c’est permis. Mais même ça, ce n’est absolument pas garanti à l’heure actuelle, puisque les teutons avaient voulu pénaliser “l’assistance commerciale au suicide” en 2012.

                      Comme quoi, la Suisse, toujours la Suisse…

        3. Royaumont

          Qui parlait de la “culture de la mort” de l’occident, déjà ? Et bien, il avait raison.

        4. Bernard

          N’oublions pas que ce monsieur est administrateur du broker français Kepler Cheuvreux.

          Résultats :

          2009 : -26,22 M€ de pertes

          2010 : -15,06 M€ de pertes. Une créance de 37,5 M€ abandonnée par Landsbanki a généré un résultat exceptionnel en 2010 qui a évité à Kepler Capital Markets un potentiel et probable dépôt de bilan.

          2011 : résultats non publiés. 51 M€ ont été injectés en 2011 par la banque d’État française Caisse des dépôts et consignations et le Crédit mutuel

          Crédit agricole a vendu Cheuvreux, qui emploie 700 personnes dans le monde, à Kepler Capital Markets en contrepartie de l’exécution d’un plan social de 527 suppression d’emplois soit environ 75 % des effectifs.

          Voila un bel exemple de capitalisme de connivence.

          Et par politesse on ne parlera pas de son passage à la BERD 🙂

      1. Pheldge

        Mon Papet, c’est gentil de te souvenir de moi 🙂 tu as eu double ration de poisson au dîner hier soir à l’EHPAD, pour que ta mémoire fasse ainsi des étincelles ?

  2. nemrod

    “oui mais on est bien content de rien payer chez le médecin”…ma comptable (jeune).
    “Mais vous payez…cher…trop cher…mais vous ne savez pas lire une feuille de paie, vous êtes excusée vous êtes comptable”…moi.

    Désespérant.

    1. Aristarkke

      Nous constatons en direct la victoire du socialisme expliqué aux nuls : cela ne coute rien parce qu’on a supprimé le paiement direct a l’ acte… Pauvre Bastiat! Il doit faire le ventilateur dans sa tombe…

  3. Josselin

    Un petite coquille s’est glissée dès la première ligne :
    une des caractéristiqueS saillanteS

  4. Yrr

    “mais l’élan pris les cinquante années précédentes n’autorisera aucun freinage efficace.”

    Hé oui, un pays tout entier a forcément une certaine inertie.
    Surtout quand la priorité absolue de nos gouvernant depuis 50 ans a été de tout mettre en place (media, associations, syndicats) pour qu’aucune idée intelligente n’ai la moindre chance de se faire entendre.

    CPEF

  5. Pheldge

    Belle image que celle évoquée à la fin, du baigneur qui se trempe progressivement … je m’empresse de partager !

  6. Nathalie

    Pour alimenter le sujet à mon petit niveau. Ma fille veut faire des études de médecine à l’étranger. Pas plus tard qu’hier, sa prof d’EMC (Education morale et civique) faisait un petit bilan des souhaits de carrière de ses élèves de seconde. Après avoir interrogé ma gamine, s’en est suivi un vrai procès devant toute la classe parce que ma grenouille avait osé lui dire qu’elle quittait la France pour cause de désastreuse gestion politique et sociale du pays… Et s’en sont également suivis les habituels poncifs culpabilisants : tu ne pourras plus venir en France pour exercer (ma fille n’en a pas l’intention), tu vas participer à une médecine pour riches alors qu’en France on soigne tout le monde, tu as un problème de déontologie, c’est immoral de quitter son pays pour des raisons aussi stupides, etc…. Bref, ma gosse n’a plus répondu pour ne pas envenimer le débat, mais elle en est sortie encore plus déterminée à se tirer vite fait… Et comme je la comprends, la soutiens et l’envie !!!

    1. Gerldam

      Mais pour une gamine géniale comme la vôtre, combien de crétines qui se vautrent dans le collectivisme le plus éhonté, soutenues par leurs parents, tout aussi cons?

      1. Pheldge

        C’est pas tant que les parents soient qu’on, qu’ignorants ! N’ayant connu que le socialisme et sa propagande officielle, ils pensent que en 1981 “la France est passée de l’ombre à la lumière”, et cela, en toute bonne foi naïve. Pour ces générations là, on est né de gauche. Et ça avale tous les poncifs du Camp du Bien … C’est ça qui est le plus désespérant, parce que désormais leurs convictions tiennent de la foi, et ne peuvent plus être battues en brèche par des arguments. On sort du rationnel …

        1. Lorg

          C’est exactement çà, un catéchisme étatique. L’Etat a remplacé l’Eglise avec son clergé (élus, syndicalistes, fonction publique) qui déclame la bonne parole et vit sur le dos des croyants-contribuables.

    2. Petitpatapon

      C’est bien connu les médecins sont de sales profiteurs qui abusent de l’état de santé de leur patient, font semblant de les soigner en 15 minutes et en plus profite honteusement de la sécurité sociale (sans laquelle ils n’existeraient pas n’est-ce pas !), une bande de nantis encore trop bien payés pour ce qu’ils font, quelle idée de vouloir faire ce métier d’escrocs …

      1. Pheldge

        après la page FB “aux 70 000 like” “faisons la poche aux 500 familles” il faut absolument une page “faisons la poche aux 120 000 salauds de médecins profiteurs”

      2. Aristarkke

        Encore un peu de temps et ils seront accusés de semer microbes et autres maladies (avec tout c’quia dans l’ air et c’qu’on mange, ma bonne dame) rien que pour beurrer les épinards sur le dos des patients…

        1. Petitpatapon

          D’ailleurs en y réfléchissant bien, n’est-ce pas dans la salle d’attente de votre médecin que vous avez récolté votre dernier syndrome grippal ? Si c’est pas une preuve ça !

    3. marcngl

      Attention aux capacités de nuisance de cet enseignant : votre fille est maintenant cataloguée “ennemie de classe” et certains profs pourraient le lui faire payer.
      Garder cela en mémoire si en 1ère ou terminale, il y a comme un pb de notes alors que votre fille travaille sérieusement.

    4. Mickey

      Hello.

      Un an que je suis médecin en Suisse, et je ne reviendrai pas en France dans l’état où est l’Etat. Qualité de vie incomparable, revenus plus corrects, patients plus respectueux.
      Seuls les quelques connards pro-RBI gâchent le tableau, la France déteint un peu du côté Francophone. Faut dire qu’on reçois les mêmes chaines de télé de la Propaganda.

    5. mwow

      Actuellement en prépa, mon prof de si (science de l’ingénieur) défend dur comme fer les entreprises françaises, que la France est le pays où nait plus de startup et donc que tout va bien. Il est peut-être pas au courant de ce qu’il advient des startup qui fonctionne.

      1. Pheldge

        ce pauvre type n’a certainement jamais travaillé dans une entreprise, et parle donc d’un sujet qu’il ignore, en répétant ce qu’on lui dit au choix : à la télé, dans libé, dans la revue syndicale, dans la newsletter du ministère …

        1. Lambda expression

          Non. Il a raison.
          Merci le CIR.
          Mais au premier euro qui rentre : bye bye Grance et merci pour tout.
          Faut être complètement cretin pour rester si partir est possible.
          Faire une petite holding à l étranger, la filiale R&D en Grance (en gros, ya des histoires de détention de parts mini à respecter pour être elligible mais ça se gère très bien)
          Quand ça commence à tourner on bouge la R&D.

  7. Gerard MAUDRUX

    Non pour une fois ce n’est pas le socialisme qui est responsable, mais nos gouvernements successifs de droite comme de gauche (il est vrai toutefois qu’on ne peut faire la différence entre les deux), et surtout l’énarchie, véritable fléau en train de tout détruire sur leur passage comme Attila.
    Ne sachant pas comment diminuer les dépenses, ils ont décidé un jour que pour diminuer la demande, il fallait diminuer l’offre, et ils l’ont fait. La pénurie a été décidée, elle est volontaire, tout était prévu, chiffré, 20 ans et plus à l’avance
    Sachez aussi que la pénurie d’aujourd’hui n’est rien comparée à ce qui va arriver dans 5-6 ans, et sans solution alternative. Vous avez aujourd’hui 125 000 médecins libéraux, demain nous allons arriver juste en dessous de 100 000 ! Ce n’est pas une prévision, c’est une réalité, et une véritable catastrophe sanitaire.

    http://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2016/06/04/penurie-mortelle-suite-tous-coupables-et-responsables/

    1. “Ne sachant pas comment diminuer les dépenses, ils ont décidé un jour que pour diminuer la demande, il fallait diminuer l’offre, et ils l’ont fait. La pénurie a été décidée, elle est volontaire, tout était prévu, chiffré, 20 ans et plus à l’avance”
      Ça, mon cher, c’est du planisme. C’est la marque certaine et indélébile du socialisme. Donc si si, c’est bien l’idéologie socialiste au pouvoir, en pleine action. Absolument aucun doute.

      1. Deres

        Oui, le planisme mène à un échec beaucoup plus subtil. La croyance dans le planisme mène à penser qu’il est possible de simuler parfaitement le fonctionnement de l’économie et de la société, donc de tout prévoir et donc de tout anticiper sur plusieurs années. Vu comme cela, inutile de laisser la moindre liberté et réactivité au système, bien au contraire car cela pourrait faire dérailler le plan. Une fois que l’on a prévu à l’unité près le nombre d’IRM nécessaire pendant les 5 prochaines années, on les mets en place. L’échec vient bien entendu du fait que le besoin est impossible à prévoir a aussi long terme et que les aléas d’installation sont nombreux, sans parler des détournements de budget quand on se retrouve à devoir faire des économies et que les dépenses de fonctionnements sont incompressibles et croissantes. Mais l’échec patent n’est jamais mis sur le dos du manque de souplesse du plan mais sur des aléas imprévisible : il faut juste un plan plus détaillé pour réussir la prochaine fois …

        1. gameover

          Oui ils aiment à faire croire qu’ils peuvent prévoir.
          Outre le climat, on en a eu un autre exemple dernièrement avec les inondations : avec de savants calculs ils se sont plantés sur le niveau de la crue mais même aussi de la décrue qui devait prendre 3 fois plus de temps… raté (mais personne n’en parle).
          Mais c’est normal car ça montre juste que quand on se trompe sur les causes, on se trompe aussi sur les conséquences et les solutions.

          1. Davidice

            Petite anecdote: un de mes amis d’enfance est directeur d’un grand hôpital parisien. .. et il a jeté un pavé dans la mare lors d’un dîner entre amis en disant qu’à l’hôpital public… il y a TROP de personnel (même soignant) SI TOUT LE MONDE VENAIT! Or, entre un absentéisme pathologique, un abus coupable des heures syndicales, et une invasion meurtrière de la paperasse, les derniers courageux qui tiennent le pont sont à bout de force, et les meilleurs partent soit dans le privé, soit à l’étranger.

            Mais c’est la fôte au grrrraaaand capitÀl

    2. Diogène

      ´nos gouvernements successifs’… Taratata! C’est surtout l’ordre des médecins et les médecins en place. Comportement corporatiste, comme les autres.

      1. Diogène

        Pénurie organisée? Evidemment! Socialisme? PLanisme? Certainement pas! C’est le comportement rationnel d’une coalition qui adopte le choix qui maximise son profit! Price theory 101.

        1. balthazar

          Exactement
          Comme pour toutes les professions réglementées (ce qui n’est pas obligatoirement un problème quand il s’agit de faire preuve de compétences de base pour exercer) qui limitent le droit d’accès à l’exercice par numerus clausus ou cooptation.

        2. La mise en place du numerus clausus est bien une forme de planisme. Il n’y a **aucun** doute là-dessus.

          1. Diogène

            Planisme si vous voulez. L’important est que c’est la profession médicale dans son ensemble qui est demandeuse de barrières à l’entrée. Comme les pharmaciens, les notaires, etc. Toujours bien sûr dans l’intérêt de la santé publique ou de la sécurité juridique.Il existe un lien etroit entre le jacobinisme planiste et les corporations. Chacun des deux a beson de l’autre pour défendre son existence.

            1. “c’est la profession médicale dans son ensemble qui est demandeuse de barrières à l’entrée”
              Oui et ça, c’est du corporatisme typique (une forme de socialisme appliqué à un groupe plus restreint).

              1. Diogène

                Socialisme, soit, dans les rapports internes à la corporation. Mais surtout recherche d’un pouvoir de monopole vis-à-vis de l’extérieur (les clients); et ça, ce n’est pas du socialisme, c’est de la logique économique; la théorie des coalitions s’applique à tous les environnements économiques, socialistes, libéraux ou autres.
                Il faudrait aussi analyser les rapports de connivence implicites entre la médecine dite libérale et la sécurité sociale socialiste. Ils sont réels. Moins de remboursements au client final = moins de chiffre d’affaires pour la profession. Je fais le pari que la plupart des médecins libéraux seront les premiers à hurler si l’on supprime la sécu, dont ils sont pourtant les premiers à pourfendre le pouvoir de fixation des honoraires.

                1. Il n’existe que deux types de monopoles : de fait (qui sont instables) et de droit. Les corporations sont des monopoles de droit. Pas d’Etat (ou libéralisme ultra-turbo-sauvage, etc…), pas de monopole de droit, pas de corporations.

  8. anne

    nathalie : meme les médecins roumains ne restent pas… cas vécu : trop de travail dit l’un au bout d’un mois, trop de responsabilités dit l’autre au bout de 3 jours… quant à ceux qui ont tenu un an : je suppose qu’ils se sauvent quand l’URSSAF leur demande de payer les charges.
    votre fille a raison. point final. La médecine est un belle profession, elle le sera toujours, Mais, il faudrait laisser les médecins respirer un peu.
    Quant à sa prof… incroyable… elle fait de la propagande ( et de la ” morale” )

    1. Bonsaï

      *Mais, il faudrait laisser les médecins respirer un peu.”
      En Suisse, nous avons la liberté du choix de l’assurance et une médecine libérale. Néanmoins les praticiens doivent consacrer de plus en plus de temps à remplir des cases dans les formulaires administratifs lors d’une consultation, ceci à seule fin de répondre aux multiples exigences des assurances.
      Résultat : le patient a parfois l’impression d’être la cinquième roue du carrosse et de n’être là que pour la figuration, tant il est désagréable de devoir s’adresser à quelqu’un qui ne cesse de pianoter sur son ordinateur !

      1. BLACK MAMBA WARRIOR

        Le plus simple serait de dire dès le départ au médecin que tu ne veux pas de remboursement, juste qu’il te fasse la consultation …

      2. Sandra

        Les médecins de campagne sont encore à l’écoute. Mais ils sont en voie de disparition, car les jeunes médecins veulent se spécialiser, afin de gagner davantage, d’avoir un poste prestigieux et d’éviter ce fatras administratif débile qu’on impose aux généralistes. Et oui, l’idéal serait de responsabiliser les gens, en leur laissant le choix d’une assurance qui ne rembourse plus les consultations de médecine générale. Je parle ici de la Suisse.

        1. Diogène

          Anecdote vécue. Hospitalisé il y a huit ans pour un AVC, je vois défiler les étudiants à la suite du professeur. Je leur demande vers quelle spécialité ils veulent s’orienter? Les neurosciences? La chirurgie du cerveau? Que nenni! Trop dur, trop de responsabilités! Pourquoi pas généraliste, alors? Ah non, ça paye pas, trop de paperasses, responsabilité, encore. Alors quoi? Ben, ophtalmo! Evidemment ophtalmo. Faible investissement, rentabilité super, pas d’astreintes, peu de risques, clientèle récurrente pour les lunettes à refaire. Economics 101, again.

          1. Jiff

            En même temps on ne peut leur jeter la pierre, puisque le système est un entonnoir qui, s’ils sont un temps soit peu rationnels, les précipitent vers ce type de choix (choix contraint; après, qu’ils en soient pleinement conscients ou pas est une autre affaire…)

            1. Diogène

              Je ne jette la pierre à personne. Et je pense que la plupart des gens se comportent rationnelement, maximisant leurs intérêts sous les contraintes de l’environnement réglementaire qu’on leur impose. Le problème est que le résultat est négatif pour les autres.

              1. Jiff

                Je ne jette la pierre à personne

                Le tonneau alors… (vide, j’espère ;-p)

                Le problème est que le résultat est négatif pour les autres

                Certes, mais ça n’est point une surprise dans ce pays, où 99.99% des décisions|décrets|lois|réglements sont pris soit dans l’urgence, soit sous le coup d’une émotion, soit sans aucune réflexion sur les implications (prévisibles par n’importe quel ado correctement formé à réfléchir et à remettre les choses en cause intelligemment), et dans tous les cas, par des gens qui n’ont jamais foutu les pieds dans une entreprise privée autrement que pour la visiter.

                Le problème (pour eux), c’est que, s’il-y-a 50 ans les politocards pouvaient faire leur tambouille chacun dans son coin et s’en tirer avec un truc à peu près avalable, aujourd’hui ça n’est plus possible; l’autre problème (toujours pour eux), c’est que l’Internet ne permet plus de se planquer pour grenouiller tranquillement dans son coin: t’es vu, t’es foutu (généralement dans l’heure qui suit!)

                Le gros souci dans tout cela, c’est la désinformation indisieusement instillée (enfin, insidieusement c’était au début, car maintenant les profs sont presque aussi incultes que leurs élèves) par l’éducation nationale-socialiste qui ne peut donner que des gens, étudiants en médecine compris, incapable de séparer le bon grain de l’ivraie.
                La responsabilité du mammouth dans la chute de ce pays est monstrueuse et si elle doit laisser une trace dans l’histoire, autre que de pneu, je pense que ça sera celle d’avoir sacrifié plusieurs générations, et finalement un pays entier, sur l’autel d’idéologies plus débiles les unes que les autres.
                À ce sujet, Charles Gave a tout à fait raison quand il explique que nous ne sommes pas dans une démocratie mais dans une théocratie.

    2. Nathalie

      Anne, vous seriez étonnée des discours qui sont assénés à nos gosses en toute décontraction !!! Et interdit de monter au créneau pour dénoncer cette propagande honteuse.
      Bref, il ne se passe pas un jour sans injection d’une dose de bienpensance.

    3. nemrod

      Ben en même temps “Education morale et civique” c’est clairement de la propagande.
      En général ceux qui enseignent ça n’auraient pas dénotés dans les camps de rééducation.

      Pour les esprist libres au collège et plus encore au lycée il y a bien longtemps que le salut vient des techniques de dissimulation de la pensée qui avaient cours dans les pays de l’Est.

      Mon fils les a toujours employées et ce depuis ses 13 ans.
      La seule foi ou il s’est trahis devant son Prof communiste cela lui a valu 2 ans de 6/20.
      Ici en France Lumière du Monde.

      1. André Rosa

        Oui! Même les professeurs aux idées « déviantes » se font discrets, pour éviter les ennuis. Qu’est-ce que je me sens mieux dans le hors-contrat. En gestion, mes élèves ont toutes sortes de profil: fils de gendarme, d’entrepreneur, de notaire etc. Les avis divergent, mais nous pouvons débattre librement.

        Hors-sujet: savez-vous que votre pseudo ‘nemrod’ est le nom du premier dictateur socialiste de l’«histoire»? C’est Nemrod qui a fait bâtir la tour de Babel: en embauchant tout le monde pour son projet ‘pharaonique’ (avant l’heure), il a détourné l’homme de sa vocation à la liberté.

        En effet, le premier commandement qu’avait donné Dieu à sa créature l’invitait à se disperser sur la terre, plutôt qu’à grouiller dans une fourmilière. Tout laisse penser, cependant, que les hommes se montrèrent facilement consentants au projet de Nemrod: le texte biblique évoque leur vanité comme motif, mais on peut supposer aussi qu’ils recherchaient la sécurité, après avoir connu le Déluge…

        Du reste, le contrôle de la pensée était facilité parce que tous les hommes se servaient d’une même langue ET des mêmes mots. Pour réorienter les hommes vers la liberté, il a fallu recréer de la diversité, en brouillant leur langue…

        1. Peste et coryza

          Nimrod, Hiram, Salomon : la clique dont se réclament les frères la truelle…

          (mode complotiste ON)
          Faut-il voir derrière la propagation de l’anglais un projet maçonnique ?
          Nimrod, Hiram, Salomon forment la clique dont se réclament les frères la truelle…
          (mode complotiste OFF)

  9. Deres

    Une des caractéristiques des régimes collectivistes qui commence à apparaitre en France est aussi l’action grandissante de “milices” violentes de gauche. On parle de plus en plus des groupuscules mobiles occupant les ZAD (“Zone A Défendre”) et des “anti-fas”. Tout ceci augure que quand le grand renversement aura lieu, ce sera plus la révolution tant attendue par les communistes que la libération imaginée par les libéraux. Il suffit de voir le noyautage de la nuit debout pour bien comprendre le mécanisme.

    1. Calvin

      C’est assez inquiétant. De plus en plus de gauchistes pensent que “l’on ne pourra pas faire l’économie de la violence”. On manipule les faits, provoque la peur, ce qui excite ces gens.

      1. René-Pierre Samary

        Pauvres petits, ils sont bien à plaindre. Ils ne pourront pas faire l’économie de la violence, c’est la faute aux gens, qui ont le culot infernal de ne pas être d’accord avec eux.
        Elle me résistait, Monsieur le commissaire, il a bien fallu que je la tue !

    2. Bonsaï

      Et quand Ménard veut organiser un petit gardiennage de sécurité, tout le monde lui tombe dessus à bras raccourcis.
      Mais il se pourrait bien que Hollande ait pressenti que le vent de l’histoire allait bientôt se retourner (de gauche à droite s’entend) et c’est ce qui lui a permis d’avancer sa “loi travail”.

      1. Jiff

        de gauche à droite

        Restons sérieux, SVP; à l’extrême limite: “de gauche caviar à gauche dévoyée”, mais vraiment rien de plus.

    3. Aloux

      Ne pas oublier il y a 3 ans déjà, ce petit étron de Clément Méric qui rencontrait son destin en essayant de frapper dans le dos un skin dans une rixe que lui et ses potes ont provoqué.

      Gringalet, en rémission d’une leucémie, mais tellement sûr de sa cause (“ces gens là ne méritent pas de vivre”), ça un petit goût de justice immanente.

    4. Mickey

      Cette semaine, juste en retweetant un tweet bien fasciste d’un antifa, il m’a juste répondu en me menaçant de mort, qu’il savait qui j’étais mais j’avais de la chance parce que je ne valais pas la corde pour me pendre.
      Ce mec qui ne me connait pas, qui ne sait pas ce que je fais dans la vie m’a menacé de mort comme ça et prétend sur sa page se battre contre l’homophobie, le sexisme, et toutes ces choses pas bien qui tuent des chatons…

      Je n’ai pas insisté, mais je pense que ce mec relevait du psychiatrique…

      1. Aloux

        La menace de mort pour un oui pour un non est une marque sûre de gauchisme bien avancé. Selon les spécimens, ça peut se faire plus ou moins subtilement…

  10. Royaumont

    Ca me fait penser qu’il faut que je prenne rendez-vous chez l’ophtalmologiste… Pour T2 2017, il faut que je me dépêche !

    1. BLACK MAMBA WARRIOR

      Ben, quand j’en ai besoin, j’appelle ma cousine et elle trouve un RV dans la semaine … il est très pratique d’avoir des médecins dans la famille :mrgreen:

      1. ironbooboo

        Ce serait plus pratique d’avoir des médecins (tout court).
        Votre petite corporation prévoit de se mobiliser ou on va devoir attendre que vous vous fassiez uberisés pour que ça change ?
        La médecine c’est mieux quand c’est plus rapide que le développement bactérien.

        1. BLACK MAMBA WARRIOR

          Il y a aussi un autre soucis en dehors du fait que le nombre de médecin sont peu nombreux … tout le monde veut des rendez vous après le boulot ou après l’école ou le samedi … c’est techniquement impossible.
          Au cabinet, je donne des rendez-vous à une semaine et certains me disent que c’est trop long, alors qu’ils ont mal depuis trois semaines au moins mais ils ont trop tardé …
          Quand j’appelle mon médecin, je ne lui impose aucun horaire, je prends le premier rendez vous qu’il me propose et en général c’est dans la semaine.
          Et si je souhaite être reçu dans la journée, je fais comme tout le monde, je patiente dans la salle d’attente et je sais que j’ai pour trois heures d’attente . Et je ne l’emmerde pas non plus si les médicaments sont remboursables ou pas …

          1. ironbooboo

            @ BM :

            Vous vous plaignez de la demande là où c’est l’offre qui fait défaut. Il n’y a rien d’impossible à recevoir les gens quand ils le souhaitent, il suffit pour y parvenir d’avoir suffisamment de praticiens.
            Comme si c’était le rôle du client/patient que de s’adapter.
            Quand vous allez dans un restaurant bondé, vous voulez quand même manger avant 15H non ?

            1. Black Mamba

              Oui, mais l’état ne vient pas mettre le nez dans le menu ni le sur le tarif … Cela s’appelle la libre concurrence … Le lambda de base ne veut pas la libre concurrence …

              1. ironbooboo

                Libre concurrence ? Guère plus que dans votre branche en fait.
                Tous les restaurants fonctionnent grosso modo de la même façon parce qu’entre les normes et les ponctions finalement il ne reste pas 36 façons de travailler.

                Vous l’ignorez parce qu’en tant que cliente vous vous foutez de savoir ce qui réduit la qualité du service. Et c’est plus ou moins ce que je fais en tant que client de la médecine.

                Mais là où un ventre vide vous ferait hurler en moins d’une heure, moi je devrais prendre mon mal en patience pendant des jours, des semaines voir des mois.
                En fait bientôt on devra s’estimer heureux que vous vouliez bien nous recevoir.

                1. BLACK MAMBA WARRIOR

                  Un ventre vide comme tu dis, pourra se rassasier sans aller au restaurant … un gamelle fait maison ou à défaut un sandwich …

                  “En fait bientôt on devra s’estimer heureux que vous vouliez bien nous recevoir” …
                  Tu es dans la vérité …
                  Nos patients connaissent leur chance … On n’ouvre plus que 30 heures par semaine à tout casser et je réponds au téléphone que le mardi et le vendredi pour remplir la semaine qui suit … Ils sont satisfait car ils savent qu’ils ont très peu d’attente et en plus, nous prenons des urgences … même les confrères débordés proposent à leurs patients de passer nous voir pour le dépannage

                  1. libellule

                    Si vous travaillez 30 heures par semaine, effectivement, je comprends le problème pour avoir un rendez-vous dans un délai correct.
                    Mon choix serait vite fait : changer de dentiste.
                    Quand j’entends les étudiants en médecine c’est assez effarant ! je ne veux pas trop travailler mais très bien gagner ma vie (vu les spécialités genre chirurgie esthétique qui explosent)
                    Vous reprochez aux gens de travailler parce qu’ils demandent des rendez vous le soir et le samedi. Vous au moins, vous avez de la chance de ne pas être obligée de prendre une matinée ou un après midi de RTT pour vos rendez-vous médicaux.

                    1. BLACK MAMBA WARRIOR

                      Nous avons travaillé pendant 15 ans plus de 60 heures par semaine, les patients réguliers que nous avons, tous les soins que nous avons fait sont impeccables … ils viennent juste pour le contrôle de routines. Il y a deux de ans, on s’est rendu compte que les six mois de rendez vous sur notre planning étaient essentiellement que des contrôles. Il n’y avait plus de place pour ceux qui en avait réellement la nécessité… les fameuses urgences (en général , on n’a pas mal du jour au lendemain, les gens n’écoutent pas leur corps pourtant, il donne beaucoup de signaux d’alerte)

                      Nous avons décidé de ne plus prendre des rendez vous d’avance, donc pendant six mois, plus aucune prise … l’ambiance avec les patients a été très dure à gérer , ils étaient mécontent mais maintenant, ce n’est que du bonheur et pour tout le monde.

                      Nous avons pris cette décision car on a eu l’exemple d’une dentiste qui a fermé son cabinet, elle n’osait plus prendre de nouveau patient pour être disponible pour ses anciens patients … Malheureusement, les contrôles ne permettent pas de vivre un cabinet … C’est ainsi, les actes sont sous payés, en très en dessous du seuil de rentabilité.

                      Donc le calcul a été simple, on travaille trente heures mais nous sommes rentables et avec un planning souple, très souple, si par hasard , nous avons plusieurs cas de prothèse à mettre en route et bien on ne s’arrache plus les cheveux pour placer les patients …

                      Alors l’heure actuelle, la profession a besoin d’hygiéniste, pour faire les contrôles de routines et les détartrages. Les dentistes seraient plus disponibles pour les actes plus complexes et les ” fameuses urgences” , qui en général veulent juste un antibio, un anti-douleur et un anti-inflammatoire avant d’avoir un rendez pour le soin.

                      En résumé pourquoi travailler 60 heures, sachant que
                      -1 on ne gagnera pas plus,
                      -2 Humainement, ce n’est plus possible, à la fois nerveusement et physiquement
                      -3 On souhaite comme tout le monde profiter de la vie …

                    2. anne

                      chére libellule : le probléme est qu’aprés avoir travaillé 60 à 70 h par semaine pd nos jeunes années.. nous sommes ” fatigués” nous aussi voir usés ( et vieillissants ), nous ne pouvons avoir le meme rythme et nous avons raté plein de bonheurs simples.
                      d’autre part, on travaille plus pour gagner moins.. donc le choix est vite fait.
                      par ailleurs, étant soit disant ” libéraux”, nous avons le droit de travailler 40 H ou 45 H…et pas plus… voir de déplaquer et d’aller ailleurs.
                      quand cela fait 20 ans que l’on signale que l’on va manquer de médecins et que personne ne réagit, à partir d’un certain moment, cela nous désinterresse nous aussi : nous avons par ailleurs des familles, des parents agés pas en forme et cela nous prend aussi du temps.. bref, nous sommes des soignants mais aussi des HUMAINS ( qui tombons assez peu malades remarquez le ) et nous ne pouvons meme pas en général nous occuper convenablement des notres ( qui est une des raisons aussi pour lever le pied )
                      etc etc…que vous alliez ailleurs n’est pas génant.
                      Black Mamba n’a pas signé un contrat l’obligeant à travailler X heures/ semaines…Elle fait ce qu’elle veut.. c’est ca que vous ne comprenez pas. Par ailleurs un soignant heureux, reposé, ressourcé fait moins d’erreurs de diagnostic.

                    3. Pheldge

                      Anne, je vous entend bien, mais, les médecins ont applaudi la mise en place du NC , et je n’ai jamais, dites moi que je me trompe, entendu dans leurs revendications depuis une bonne vingtaine d’années de demandes concernant sa hausse …

        2. nemrod

          Faire un diagnostic c’est un poil plus difficile que de trimbaler un gus, l’Uberisation risque de faire du bien aux entreprises de pompe funèbre.

          Faut du métier, de l’expérience, du feeling pour faire un bon toubib c’est incompatible avec la bureaucratie.

          Ca va devenir aussi rare que les Rhinocéros.

          1. BLACK MAMBA WARRIOR

            Uberisation existe déjà … c’est le SOS médecin … mais en général ceux qui appelle se sont ceux qui ont le moins besoin …
            J’ai eu le témoignage d’un médecin qui l’a confirmé et ceux qui appelle ce sont ceux qui ne veulent pas se déplacer pour voir un médecin et cerise sur le gâteau , ils ont la CMU …

            1. Royaumont

              La CMU… Tout les médecins, infirmiers ou pharmaciens que je connais ont leur liste noire de mauvais payeurs ou de faiseurs d’histoires, tous à la CMU.
              Ce machin est une catastrophe.

          2. ironbooboo

            Que vous dites. Mon généraliste a >80 ans et reste car il n’a personne pour le remplacer mais n’est plus capable de faire la différence entre un AVC et une migraine (véridique).
            Quand j’y vais je lui dis ce que j’ai et je demande la médication qui me semble adaptée. Lui n’est là que pour griffonner des hiéroglyphes au pharmacien et me délivrer le cerfa correspondant.
            Et si on lui demande plus … il finit une main sur Google, l’autre sur le dictionnaire médical.

            C’est justement parce que les bons médecins vont devenir aussi rares que les rhinocéros qu’ils se feront uberisés. Ils ne seront plus consultés que pour les pathologies lourdes, en admettant qu’ils aient toujours le matos pour les traiter.
            Du rhume aux points de suture en passant par l’arrachage de chicots, ce sera moins bien qu’avec des pros c’est certain, mais ça ce fera.

          3. sam player

            @ nemrod

            Un diagnostic se pose par rapport à des symptômes et une consultation pour relever des paramètres et des analyses.

            Ce n’est en final qu’un processus qui peut très bien s’automatiser et c’est déjà le cas avec l’instrumentation des patients et les analyses ultra-rapides voire des kits de détection pour certaines affections.

            Après il reste les quelques % de cas pour le Dr House.

            1. nemrod

              Possible mais je pense que ce sera un des derniers trucs automatisé.
              Trop complexe quoique vous en pensiez.
              Faut être bon, avoir de l’expérience, connaitre ses patients pour parer efficacement et suffisamment tôt aux pépins.
              La machine humaine est encore de loin la plus efficace si on la laisse évoluer sans contraintes.

              1. bibi

                Le diagnostic est justement la première chose qui est entrain d’être automatisée de bout en bout la seule chose bientôt qui restera du ressort de l’humain dans le diagnostic sera le prélèvement d’échantillon.
                Aujourd’hui c’est assez complexe et couteux de robotiser un prélèvement sanguin, pour le prélèvement des autres fluides corporel il n’y a aucun problème.

                Vous réfléchissez seulement avec ce que vous connaissez d’un diagnostic et vous croyez que pour faire un diagnostic il faudra toujours procéder de la même façon.

                Or pour pour poser un diagnostic vous avez deux solutions soit effectivement avoir un humain qui observe les signes cliniques pour tenter de déterminer ce dont souffre le patient et au besoin orienter les analyse à faire pour préciser son diagnostic, soit trouver directement dans l’organisme du patient les produits responsables de la maladie sans a priori sur ce dont souffre le patient.

                Et c’est de plus en plus avec la deuxième solution qu’on procède car le diagnostic est meilleur, plus efficace et moins couteux.

                Aujourd’hui le diagnostic par MALDI-ToF ça fonctionne en routine pour les infections bactériennes, fongiques et à levures, les maladies virales ça sera pour dans pas longtemps et la méthode d’analyse il y a encore peu réservée au grand centre hospitalier en raison du cout de l’appareillage commence à se retrouver dans les laboratoires d’analyse classique.

                http://jidc.org/index.php/journal/article/viewFile/25212071/1141

                1. Ours Blanc

                  Le rêve de la panacée médicale a toujours existé… les outils diagnostics existent depuis plusieurs années pour les professionnels (cf le sémiologie…). Mais tant qu’un robot ne sera pas capable de déceler les non-dits de l’humain, je ne suis pas sur de vouloir me faire soigner que par les constantes mesurées par un logiciel. N’oubliez pas, par ailleurs celui qui est à l’origine des normes crées mises dans le logiciel… Si la médecine était si simple qu’un ensemble de données à traiter par une machine, ce serait une science exacte. Or ce n’est pas une science, (pas un art non plus) mais un ensemble de plusieurs sciences assemblées artistiquement (si je puis dire !).

        3. Petitpatapon

          Les mobilisations de médecins toujours si bien traitées dans la presse Nationale….peut-être qu’en mettant le feu à une ou deux caisses de sécu ..

  11. Gerldam

    D’ailleurs, si ma mémoire est bonne, Ludwig von Mises avait déjà prédit les pénuries dues au socialisme dans son livre “Socialism” paru – en allemand- en 1922! C’est d’ailleurs fou comme on réinvente touours l’eau tiède. Il y a la réponse à bien des questions actuelles dans l’ouvrage du même auteur “Human Action”, paru en 1949 et revu en 1963.

  12. Pheldge

    Cette appétence française chronique pour le socialisme a tous les symptôme des l’addiction. Par exemple, le toxico SAIT qu’il va vers la mort, mais c’est avec une sorte de fascination morbide qu’il avance en contemplant sa propre auto-destruction. Et avec l’accoutumance, il faut augmenter les doses. Et là avec le socialisme c’est pareil …
    Mais rassurez-vous bonnes gens, Juppé et Macron vont nous tirer de là 🙂

    1. Jean-Philippe

      Oh oui ! je fais toute confiance a Juppé et Macron pour changer les choses en fonction de leurs intérêts et de ceux qui les payent ( et non ceux qui votent pour eux). Dénoncer un vrai problème (quitte à aider à le créer) pour mieux apporter LA solution (en fonction de ses intérêts) la recette est connue.

      Cela va forcément très bien se passer…

      L’auteur de ce blog parle des gabegies de la SNCF et des transports en général, avec raison. Mais je crois me souvenir que les transports britanniques, sabotés par leur socialistes avait été revendus à des sociétés privées… Qui n’ont fait qu’encaisser sans investir dans le renouvellement, n’y a t’il pas eu un refinancement des contribuables pour remettre le tout en état?

      A moins que je n’ai été totalement noyé dans la propagande socialiste… C’est possible, Libéralisme ne veut donc pas dire obligatoirement bonne exploitation!

      Il me semble préférable de prendre du recul, disons quelques milliers de kilomètres, pour pleinement juger, en toute tranquillité…

      1. Alors oui, apparemment, vous avez été “totalement noyé dans la propagande socialiste”. Faut arrêter avec les poncifs sur le rail anglais.

        https://www.contrepoints.org/2011/12/02/58526-les-mythes-sur-la-liberalisation-des-trains-britanniques
        https://www.contrepoints.org/2011/07/08/34178-pour-ameliorer-la-securite-du-rail-privatisez
        https://www.contrepoints.org/2011/11/27/57747-des-chemins-de-fer-prives-menace-pour-la-securite
        http://www.contrepoints.org/2016/06/07/255767-sncf-inefficacite-securite

        Et les chiffres sont sourcés, issus d’eurostat, eurorail, etc… Il me semble indispensable que vous preniez quelques informations, pour pleinement juger, en toute tranquillité.

      2. Bonsaï

        C’est pas faux !
        D’ailleurs aux States, pays supposé du libéralisme, on a en réalité toute la gamme des choix politiques selon les états. Une bibliothèque à ciel ouvert pour ceux qui voudraient approfondir le sujet !

      3. paf

        OBSERVEZ la PULSION incontrolable du Francais a qui l’on parle des problemes de son pays: parler de l’Angleterre.
        Systematiquement.Quand c’est pas l’Allemagne.
        C’est si systematique que c’est quasi magique, c’est devenu une blague: critiquez la france, et observez qui va etre celui qui veut vous parler de l’Angleterre…

        1. Ca marche avec les US ou la Suisse, aussi. Selon le sujet.

          “La sécu française est pourrie.
          _Ah bah t’as vu celle des US ?!”

          “Le train français est pourri.
          _Ah bah t’as vu celui des anglais/chinois/whatever, aussi ?!”

          Etc…

          1. nemrod

            Et le “on se plaint mais quand on voyage un peu on se rend compte que l’on est pas si malheureux que ça”.
            Oui le gars qui tombe du 20 éme est moins malheureux en passant devant le 10ème que celui qui s’est dejà écrasé la gueule…c’est vrai.

  13. Helios

    En ce qui concerne les retraites, ce qui se casse la figure actuellement ce sont plutot les retraites par capitalisation, principalement à cause de la politique des taux zéro (voire négatifs…) des banques centrales.

    1. sam player

      bah nan car la politique monétaire amène des liquidités sur les marchés, ce qui fait monter le tangible. L’allocation d’actifs ne se fait jamais à 100% en obligations ni à 100% en actions.
      D’autre part où croyez vous que les organismes qui gèrent les fonds de retraite par répartition ont placé leurs liquidités (pour ce qu’il leur en reste) ? Au même endroit que les autres : obli, actions, immo etc… !

      1. Helios

        En tous cas on parle de plus en plus de fonds de pension étasuniens obligés de diviser par 2 le montant des pensions (par exemple le “Central States Pension Fund” pour les cammionneurs). C’est tout simplement que les promesses de pensions reposaient sur des espérances de rendement complètement inatteignables aujourd’hui (du genre 7,5%), espérances qui semblaient raisonnables dans la période de bulles des 20 dernières années (aussi dues aux BC).

        1. sam player

          Oui pour le rendement, mais ça veut simplement dire que les épargnants en retraite par capitalisation devraient réajuster en continu le taux épargné, leur durée de cotisation etc… en fonction de divers paramètres dont l’espérance de vie aussi et au final rallonger leur temps de travail pour compenser… tout comme d’ailleurs ceux qui gèrent les systèmes par répartition : mais ils font l’inverse, ils diminuent la durée de cotisation alors que la durée de retraite augmente avec l’espérance de vie (fois 8 depuis 1960).

        2. Deres

          C’est surtout que contrairement à la retraite par répartition, la retraite par capitalisation est géré correctement. Avec une retraite par répartition, quand les cotisations diminuent et que le nombre de retraités augmente et donc que le système est en déficit de plus en plus important, que fait-on ? Ben rien en fait. Au contraire, on distribue plus d’avantage sans se soucier du futur. Si les fonds par capitalisation étaient géré pareil, ils distribuaient sans se soucier de la conjoncture sans se demander sil une faillite à long terme pourrait tout faire perdre à certains cotisants.

      2. albundy17

        Il est à noter que les rendements des obligations passent toutes en négatif, le 10 ans allemand ne va pas tarder, France un peu de retard mais ça se poursuit, on voit même du portugais en négatif!

        Conclusion, assureurs, institutionnels, enfin tout ceux brassant du pognon le mettent à “l’abri”, en payant.

        Les volumes sur actions ont drastiquement baissé, favorisant l’action des bc pour maintenir les cours.

        Ça va être trop rigolo

        1. Royaumont

          Si j’ai bien compris, nous sommes face à l’alternative suivante :

          – soit on continue le QE et les taux négatifs, alors on ruine les banques, les épargnants et ceux qui en dépendent, soit in fine, tout le monde.
          – soit on remonte les taux, alors on ruine les états surendettés et ceux qui en dépendent, soit in fine, tout le monde.

          Un avenir riant s’ouvre devant nous.

    2. Peste et coryza

      Les retraites par répartition prennent le même chemin.
      Ne restera plus que la bonne vieille méthode : squatter chez ses enfants, ou rentrer au monastère.

      1. Bonsaï

        Même ce schéma traditionnel ne marche plus : papa et maman ont changé de sexe et le monastère reçoit maintenant des touristes payants !
        Qu’attentez-vous donc pour produire des astronefs habitables ?

        1. bibi

          La délivrance du permis de construire pour le hangar.
          L’autorisation C322-42b pour pouvoir synthétiser des propergols
          L’autorisation R826-42C pour pouvoir fabriquer un moteur atomique.

            1. bibi

              Le moteur ionique est un nom impropre utilisé pour différencier les différents types de moteurs atomiques entre eux, car dans les moteurs dit ioniques le carburant utilisé sont des atomes qui sont ionisés.

  14. nemrod

    Les français auront la médecine qu’ils méritent, ça fera partie des claques dans la gueule amplement méritées qu’ils auront à subir.

    Moi qui fait parti du milieu médical, j’arriverais toujours à me démerder pour soigner mon entourage au quotidien mais pour pas mal de monde ça va être chaud.

    Comme on fait son lit, on se couche.

      1. Black Mamba

        Pas besoin de dessous de table … Une de nos connaissances , nous dit qu’il connaît un dentiste qui reçoit rapidement, la seule chose, il demande qu’on le paie en espèce et pas de feuille de remboursement avec des tarifs très raisonnables …
        Les gens s’adaptent …

        1. albundy17

          Un article relayé par le patron (je crois) expose le nomadisme d’un suisse pour ses soins médicaux, il se rend désormais en Belgique, pour un coût minimum équivalent et des prestations qu’il annonce meilleures

      2. bibi

        C’est déjà le cas depuis maintenant une dizaine d’année, si vous voulez vous faire opérer dans un délai raisonnable pour quelque chose de non vital genre pose d’une prothèse, une enveloppe de billet est nécessaire.

      1. nemrod

        Mais non, mais non ça sera tout automatique qu’on vous dit…ra la la ce que vous êtes pessimistes.

        1. Pheldge

          il nous ficherait le cafard à un mur, qui se mettrait à suinter de douleur, devant un nouveau mur des lamentations … 🙂

  15. albundy17

    HS, patron, sur portable on m’a annoncé que celui ci sera foutu demain sauf si je télécharge un truc payant. J’ai eu un mal de chien à accéder au blog et ça continue de clignoter partout

  16. Aristarkke

    Vous êtes indécrottable, Patron, avec vos théories aventureuses sur le libéralisme, panacée prétendue des maux socialistes!!!
    En sont ils vraiment des maux d’ailleurs???
    Prenons le manque criant de scanners qui nous classe loin de la Turquie en pourcentage de matériels présents: apparemment il n’y a pas de fabricant grançais de ce type d’appareils en dehors des produits de contraste. Il n’y a que des Allemands, Japonais, Américains, Bataves ou Anglais. Il faut donc sortir de la caisse de beaux sousous tout neufs imprimés de la veille pour aller enrichir le capitalisme apatride égorgeur de chatons. Nameho! No pasaran! Comme nous avons un système médical gratuit qui ne coute rien, ce dont même les comptables sont persuadés (à la regrettable exception de Sam Player), où voulez vous qu’ on trouve le budget ???
    Vous ne voudriez tout de même pas amputer voire supprimer les quelques dépenses de l’ Euro 2016 pour acheter de pareilles machines? D’ où prenez qu’ un taux d’équipement en scanners fasse rêver l’ électeur standard??? Alors que d’arriver en 8mes de finale de foot suffira grandement à son bonheur d’électeur!
    Savez pas serier les priorités!!; 😉

  17. Olivier Vitri

    Et pourquoi pas : «un but de la France ? Un scanner !» — Éventuellement à coups de jeux TV idiots entre poire et from… pardon, pousser de ballon ?

  18. Caillet

    http://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2016/06/04/penurie-mortelle-suite-tous-coupables-et-responsables/?utm_source=publication_qdm&utm_medium=social&utm_campaign=Fb_qdm_080616_1

    Contribution au problème.

    Et personnellement je vais fixer MES prix (inférieur à la moyenne des pays européens de 40€ la consultation…
    Et s’ils sont pas content je leur explique que
    1/ après m’avoir exploité environ 65h/semaine pour 1800€ à bac +9, j’appliquerait leur “tact et modération” à mes honoraires se la même façon qu’eux à leur foutage de gueule
    2/ que je sais très bien pourquoi y a 3 fois plus de suicides chez les médecins qu’ailleurs
    3/ que s’ils me font trop chier, je pars.

    Ça va les calmer…

    1. albundy17

      “après m’avoir exploité environ 65h/semaine pour 1800€”

      Gnéé ?

      1800, c’est par semaine bien sur !

    2. Lambda Expression

      Pour le 3/ ils n en ont strictement rien a battre.
      Par ici la thune et tout de suite.
      Demain ? Ranapeter.
      Si ils etaient pas cons ca se saurait.

      1. nemrod

        le “ils” c’est les patient ou les politiques ?
        Si c’est les patients :
        – le 1 ils ne ne le savent pas et ne cherchent pas à savoir, la majorité vous jalousent si vous avez plus qu’une clio à 50 balais.
        – le 2 ça va les emmerder car il faut qu’ils retrouvent un toubib
        – le 3 voir 2.

        Si c’est les politiques ils se contrefoutent des 3.

  19. Erick

    Cette raréfaction des médecins ne serait-elle pas une volonté de maintenir un système hiérarchique, où rare=bien payé=élite?

      1. albundy17

        Je ne crois pas en cette version, j’ai plus l’impression qu’ils voulaient maîtriser les dépenses en limitant l’offre (de médecins)

        Logique, non ?

        1. bibi

          Les politiques pensaient diminuer les couts de santé en diminuant l’offre et l’ordre des médecins a vu là une aubaine pour augmenter le nombre de patient par médecin.

      2. Pheldge

        disons que ce fut une compil de tout un tas de bonnes raisons assaisonnée de bonnes intentions et de sages résolutions prises la main sur le cœur : on ne gardera que les meilleurs, on limitera les dépenses, on offrira une médecine de qualité … quarante ans après , on importe des “médecins” qui pour certains ne sont que des “super infirmiers”, donc bonjour la qualité, et les dépenses ont explosé toutes les prévisions …

  20. Before

    Samedi matin dernier, à Marseille, à Saint-Barnabé, un quartier pas vraiment déshérité et plutôt peuplé, 2h30 d’attente pour une consultation chez un généraliste !
    Plus de la moitié des patients que j’ai croisé ce matin là était des enfants, il y avait même un bébé.
    Quand je m’en suis étonné auprès de mon médecin, il m’a dit que faute de pédiatre dans le quartier, 40% de sa clientèle était constitué d’enfants.
    Il se trouve que j’ai une amie qui est pédiatre dans ce même quartier, elle m’a expliqué qu’elle ne voulait pas travailler le samedi, et même qu’elle avait réduit son activité car elle ne gagnait rien de plus, voire moins pour cause d’impôts trop élevé…
    Tout se rejoint et se recoupe, les effets pervers des décisions stupides de nos gouvernants collectivistes s’accumulent…

    1. nemrod

      Oui…
      Ca se défend.
      Moi j’ai décidé de virer les chieurs.
      Je me dis que c’est un client de perdu mais que je reverse 60 % de ce qu’il me fait gagner…ça vaut pas le coup de vieillir avant l’age et de supporter un con intersidéral.

  21. Pheldge

    Rien à voir avec la médecine, mais tout avec le socialisme idéologique : donc demi HS 🙂 Je lis dans le Point qui n’a plus grand chose à envier à l’Obs ou à l’Express :
    “Le député PS estime, dans “La Tribune”, que les grands dirigeants ne sont pas des génies du football comme Zidane ou Messi et qu’ils ne méritent pas leur salaire.”
    En lisant les commentaires de l’article, réservés aux abonnés, on sens que les lecteurs “commencent à se lasser” de la ligne éditoriale zig-zagante de l’hebdo, et ici , de la reprise inutile, de cette interview de la Tribune, pour faire caisse de résonance !

    1. albundy17

      Je n’arrive pas a saisir comment tu peux encore lire le point, fog me sort pas par les trous de nez, c’est beaucoup plus bas

        1. Bonsaï

          A part ça les garçons, vous avez fait vos stocks de canettes de bière et de petits snacks à se jeter derrière la cravate ? Vous avez fait quelques menus gargarismes (si possible au whisky pure malt) pour vérifier que votre voix peut atteindre le volume sonore désiré ?
          Rien ne manque donc à votre béatitude, grand bien vous fasse…

          1. albundy17

            Cataloguer les services trois pièces aux canettes, snacks et gueulards devant un ballon, c’est du sexisme, un jour ça pourrait vous amener au tribunal :mrgreen:

            Je ne connais rien au foot, mais je propose de trouver le gagnant en fonction de la géopolitique (je pense que c’est plus sur que de tâter leurs bouses) Pour ce soir, la fgrance gagnante

          2. Pheldge

            Bonzaille, tu me raconteras le match demain. Ce soir j’ai (encore) la crève, saleté de réchauffement qui nous amène l(hiver austral et le froid avec un mois d’avance, donc après la tisane, dodo 🙂

            1. Bonsaï

              Oh! mon grand il fallait me dire, j’aurais été plus gentille avec toi aujourd’hui ! Soigne-toi bien (miel, citron si tu as) et reste au chaud…

              1. albundy17

                Bonsaï, ce n’es pas une maman qu’il veut :mrgreen:

                Cela dit, j’appréhende un peu ce moment de la vie ou le corps se choppe le moindre microbe sans y faire face, enchaînant ces états fiévreux dont Phledge souffre régulièrement.

                (miel et citron, c’est top, mes gamins y recourent par constat, accompagné de quelques gouttes d’essence algérienne sur leurs oreillers pour une bonne nuit :D)

                    1. Pheldge

                      te vexe pas, c’était juste pour amener le sujet : « Super Victor » la mascotte de l’Euro, c’est aussi le nom d’un sex-toy, un peu comme le “canard vibrant” dont tu parlais l’autre jour 😉

          3. Lambda Expression

            Suis pas footeux mais si ca leur plaît.
            T jalouse c tout.
            Dis tu t ennuierais pas un peu toi ?
            🙂

  22. MadeInCH

    Dans la République et Canton Socialiste de Neuchâtel (Helvétie), en cas d’urgence, n’allez pas aux urgences! Appelez une ambulance!
    Les cas arrivant en ambulance sont traités tout de suite! Aux urgences, il faut attendre pas mal.
    Pour l’annecdote: Un centre privé a voulu acheter un scanner et l’installer à Neuchâtel. L’Etat de Neuchâtel a refusé. Le scanner a été installé à Gampelen, canton de Berne mais à la frontière avec Neuch, à 15 minutes du centre de Neuchâtel par l’autoroute.
    Bravo Neuch!

    1. Bonsaï

      Pour l’ambulance, c’est un médecin qui doit faire la demande de transport !
      Donc il vaut mieux appeler d’abord un médecin qui vient à domicile et qui tranchera sur la gravité du cas.

      1. Dr Slump

        Qui tranchera? Ca fait peur vot’ médecine-là… Je verrais mieux un médecin qui vous servirait un bon coup de gnôle, quelques jours d’arrêt, et une claque sur le séant. Un aubergiste quoi!
        De toute façon, les médecins, en France, ils servent à rien.

    2. albundy17

      Il doit y avoir un certain trafic juteux avec les scanners, ça me rappelle vaguement une histoire avec une ministre française dont le nom m’échappe, des achats de ces matériels et des valisettes (pas en carton)

  23. Nathalie MP

    Une petite confession : chaque fois que je lis vos articles, j’ai la manie idiote de vouloir corriger ceci, re-rédiger cela, inverser tel paragraphe avec tel autre etc….
    C’est une manie que je n’ai pas eu en lisant les trois derniers paragraphes de ce présent billet, je les trouve absolument parfaits. Le thème de la grenouille dans l’eau tiède est particulièrement bien adapté à notre histoire de France depuis 1945 🙂

        1. albundy17

          mais en fait j’y pense maintenant, c’est à quel niveau que l’eau est froide chez les femmes ?

          Suis con, j’ai trouvé la réponse en écrivant la question: l’orteil

  24. Nathalie MP

    Je partagerai demain car vu l’effervescence qui commence à monter autour de la “fan zone” à Lille, je doute que la soirée soit propice aux réflexions que vous proposez 🙂

    1. albundy17

      Tiens, une Liloise 😀 Je reste chauvin, ça m’enchante.

      J’espère que ces fan zones vont être correctement gérée, un reportage in situ ne fait jamais de mal

  25. Bonsaï

    Oula ! le choc : c’est la première fois que je vois le père Hollande souriant, charmant, gai, l’œil vif, presque plaisant.
    Tout ça pour le foot, ça vous change un homme. Quelle expérience !
    C’est Pheldge qui va regretter d’être allé se coucher avec une tisane…

      1. Bonsaï

        Oui, parce que ça commence vraiment fort : après deux trois petites filles sages et bien coiffées pour donner le change, voici venir les danseuses de french cancan qui lèvent la gambette autour du Stade de France…
        Puis le gourou Guetta se met aux manettes (Pheldge si tu nous entends, ça arrache).

    1. Pheldge

      “le père Hollande …presque plaisant” on donne une fois de plus dans l’oxymore ? 🙂
      Quant à albundy … que dire ? ah si : ton “delirium tremens” s’épaissit ! 😉

  26. Bonsaï

    Bon. lundi je me fais engager par H16 pour les missions spéciales.
    Affaires secrètes en terrain ennemi acceptées, payées triple.
    Du cash pas du bitcoin, United Bank of Switzerland. Restons classique…

    1. albundy17

      En parlant de suisse, j’ai vu un peu la cérémonie d’inauguration de votre nouveau tunnel.

      Pas de doute, vous en avez de la TREEEES bonne. Pathétique

      1. Bonsaï

        Félicitations, cher Lord Quiet !
        C’est avec le flair infaillible du chasseur que vous avez détecté le petit piège que j’avais glissé dans l’acronyme de l’Union de Banques suisses…

  27. TITOLET DOMINIQUE

    Ouf…suis enfin arrivé en fin de page pour y aller de mon commentaire. ….pas de pénurie car les places, du moins en hôpital public sont prises par des praticiens étrangers hors UE.

          1. Dr Slump

            Misère, un illuminé, manquait plus que ça! Je préfère quand vous m’invitez à un gueuleton. On a qu’une vie sur cette vieille terre!

            1. Bonsaï

              Oui, parler de nourriture est toujours un plaisir en soi…
              Pendant les matchs, cédez-vous parfois à la mode du sandwich (même raffiné) ?

              1. Dr Slump

                Je ne regarde pas les matchs, ni aucune de ces détestables compétitions de sport. Pour plus de détails concernant mon opinion sur le foot et le sport en général, se référer à l’excellent Desproges.
                Et je ne mange pas non plus devant la télé, j’ai fichu mon dernier tube cathodique à la benne il y a au moins 5 ans, et je n’ai pas regardé l’écran depuis.

          1. Bonsaï

            A propos, fécilitations ! J’ai appris que ce charmant Dimitri Payet est réunionnais. Serait-ce cela qui t’a subitement remis en forme ?

            1. Dr Slump

              Bah, en tant que moinillon des monastères bouddhistes, armé de son balai et de son foie, à défaut de s’envoyer des mauresques, il a du en brasser, des Feuilles mortes !

  28. sam player

    Je suis assez étonné que cette réflexion assez brut de brut d’Attali au sujet de l’euthanasie choque les gens puisqu’il existe quand même une euthanasie passive due au fait que la santé a un coût et que l’on ne va pas (dans ce système de santé collectif) greffer un nouveau coeur à quelqu’un qui a 90 ans, même si ça lui permet de vivre 2 ou 3 ans de plus : et donc en réalité on le tue par manque de soins. Dans le processus actuel des gens font bien un choix.

    Perso ça ne me choquerait pas que l’on puisse en cas d’accident mortel vendre ses organes à qui l’on veut, à ceux qui peuvent se les payer, ça permettrait de sortir des gens de la pauvreté. Ce qui est plus choquant c’est que des hôpitaux se fassent du beurre sur des greffes qui ne leur ont rien coûté (idem pour le sang par exemple).
    La vente d’organe existe d’ailleurs bel et bien actuellement pour ceux qui peuvent se les payer

    Connaissant mes semblables, je doute qu’un véritable marché des organes fasse péricliter le marché des organes gratuits.

    Le sens de la réflexion d’Attali est assez difficile à saisir car on voit pas s’il vise les coûts de santé passé un certain niveau de mauvaise santé et de dépendance ou simplement le coût de l’inactivité.

    1. albundy17

      J’ai cessé de donner mon sang lorsque j’ai appris combien ils vendaient les poches.

      Si au moins les sandwichs étaient bon

    2. Pheldge

      Moi j’ai compris que c’est assez vicelard, il ne parle pas d’euthanasie obligatoire ni massive, mais, au nom du socialisme, du fameux “intérêt général”, que chaque citoyen, prenne la décision de se suicider, à partir du moment où il ne sera plus qu’une charge pour la Société Socialiste du Bonheur Universel.

      1. Hang’em High

        World Affairs in French Federalism Encompassing National Socialistic Security : le nom seul de ce nouvel organisme est assez révélateur des ambitions mondiales de notre Président, dans la ligne Attali…

      2. Oui, c’est ça. En gros, c’est un aboutissement du mode de pensée socialiste et de la nécessité de trouver l’intérêt général. Chouette.

        1. sam player

          C’est assez logique quand tu y regardes bien. Si au niveau du coût tu t’en remets à la “communauté” c’est logique que la communauté prenne les décisions à ta place.
          Cela devrait faire prendre conscience aux gens qu’ils doivent se prendre en charge au lieu de laisser les décisions à d’autres.

  29. pietro707Lepierrot

    Moi ce je vois dans tous ça c’est uniquement les effets dévastateurs du numérus clausus depuis 1995 je crois Alain Juppé. Depuis des années des jeunes bacheliers français qui voulaient faire Médecine sont sacqués à l’entrée des études médicales et promis à des études ne débouchant sur rien de comparable, plutôt rien du tout. Résultat on offre des situations en or à des milliers de médecins étrangers, c’est dégueulasse. La sélection ça fait jouir l’administration et en plus avec l’inertie qui est la leur faut pas s’étonner du résultat, qui finalement va bien dans le gloubiboulga actuel. On va mourir d’asphyxie par strangulation et noyade administrative lente.

      1. pietro707Lepierrot

        Descente aux enfers de 45 ans sans réagir, autant dire que renverser la vapeur pour repartir dans l’autre sens semble quasi impossible. Belle destruction du système. Ground 0. Bonnet d’âne généralisé et obligation de le porter à l’administration de la Santé et aux politiques.

  30. Aristarkke

    Notre Eminence a tort de se faire du souci et de propager sa sinistrose…

    Les Échos annoncent ce jour que le nombre des médecins a augmenté de 10.000 unités en…six ans puisque mesuré à partir des effectifs recensés en 2012.

    Le seul ennui est que ce sont surtout des spécialistes et des hospitaliers, surtout hospitalières d’ ailleurs et très peu de généralistes, ceux qui manquent de plus en plus…
    D’autre part, 1150 communes de plus disposent d’un médecin minimum en exercice par rapport au nombre de celles en pareil cas, recensées en… 1981…
    On bâtit les pourcentages de croissance en choisissant habilement les bases initiales, n’ est il pas???
    Mais seuls des esprits chagrins s’ inquièteront de constater que le tiers des médecins en exercice a un âge >60 ans…

    Si vous ne voyez pas quel problème pourra se produire dans moins de 10ans…

    1. sam player

      Hello
      Perso, je ne vois pas trop l’utilité des généralistes, un bon logiciel est capable de faire le même boulot , et même en mieux, surtout s’il sait s’autocorriger.

      1. Aristarkke

        Le robot dans ses oeuvres, adepte de l’absence de contact humain entre patient et médecin… 😉
        Pense donc aux vieux qui pensent qu’une souris est seulement un mammifère à quatre (ou deux) pattes…

            1. sam player

              h16free.com/2014/04/04/30235-made-in-france-e10-manuel-son-chien-ses-valseuses/comment-page-1#comment-215896

              1. albundy17

                Je pense que tu t’es fais rouler ds la farine, si je puis dire, l’examen prénuptial ne consistant qu’en une prise de sang.

        1. sam player

          Si je ne m’abuse [docteur], il n’y a pas de généralistes dans les services d’urgence…

          1. bibi

            Pour exercer aux urgences, il faut juste être titulaire d’un Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaires en Médecines d’Urgences qui est accessible aux internes en Médecine Générale.

  31. OL

    Remplacer le médecin généraliste par un bon logiciel… le rêve du politique ! Ce sera quand tous mes confrères seront remplacés par des robots : le premier à sauter sera le chirurgien -les robots sont déjà présents- puis le radiologue. Les derniers seront les spécialistes de médecine interne et le généraliste. Pourquoi ? nous sommes des spécialités transversales donc les données sont beaucoup plus complexes. Il existait un logiciel de ce type. Je l’ai utilisé : on rentre les symptômes et les critères cliniques (bref la sémiologie) et il sort le diagnostic ! sauf que les plaintes des patients sont très protéiformes et le logiciel est incapable de sortir un diagnostic en particulier, mais des diagnostics dans un ordre statistique. Le problème : un patient n’est pas une statistique et il faudra quand même quelqu’un pour les interpréter. Il vaut mieux parler à l’heure actuelle d’IA. Cependant, même s’il existe de la reconnaissance faciale, il faudra aussi que l’IA interprète les odeurs, les attitudes corporelles, les attitudes faciales, les modulations de la voix et connaisse le contexte familiale (les patients vont ils avouer des choses à une machine qui enregistre tout définitivement ?), le contexte sociale, le contexte professionnel du patient,…
    Sans compter que le patient joue un rôle devant nous…
    Il y a beaucoup de variables. Quand l’IA nous remplacera, je ne suis pas sûr que l’être humain lui soit encore utile !

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