Encore un week-end festif au commissariat de Champigny-sur-Marne

Week-end festif à Champigny-sur-Marne : dans la nuit de samedi à dimanche, le commissariat a été attaqué par une troupe de quarante joyeux drilles à coups de barre de fer divertissantes et de jets de projectiles dont des mortiers d’artifices réjouissants.

Des jeunes, assez probablement déçus par les petites restrictions – certainement liées au strict respect sanitaire, cela va sans dire – dans leurs échanges commerciaux réguliers de vente de produits relaxants ont ainsi exprimé leur désarroi devant l’établissement des gardiens de la paix qui ont vraisemblablement pris note de leur mécontentement, comme en témoignent les images filmées de différents points de vue et qu’on trouve maintenant un peu partout sur les réseaux sociaux.

Cette réaction est réellement étonnante de la part de la population locale qu’on sait, depuis un moment, être à la fois aussi calme que paisible. Champigny est en effet une cité reconnue pour sa douceur de vivre et son commissariat n’est l’objet d’attaques en règles que de façon très irrégulière, comme en témoigne le faible nombre d’articles de presse qui relatent les rares différents entre les forces de l’ordre et les frétillants citoyens du cru.

Tenez, dès 2011, je notais dans un petit article que ce commissariat avait été témoin de petits débordements. À l’époque, la presse avait fait assaut de prudence pour relater les événements et leurs articles pastels permettaient d’établir que des jeunes à peine pubère, après un Monaco bu trop vite en plein soleil, avaient chanté deux chansons paillardes devant ce commissariat pour réclamer le droit de vendre des fruits et légumes primeurs à tarifs concurrentiels ; des policiers avaient alors dispersé l’amusante petite troupe après avoir brandi la menace de hausser le ton, et tout rentra dans l’ordre à temps pour voir Vivement Dimanche dans des conditions de stress minimales.

taubira : il faut que jeunesse se passe

Depuis, les choses sont rentrées dans l’ordre et, tout comme en 2018, l’année 2020 s’écoule donc, paisible et raisonnable : en avril, il ne s’est rien passé de significatif, pas plus en juillet qu’en août, et le mois d’octobre s’annonçait donc très peu stressant.

Malheureusement, il semble bien que la guerre contre le trafic de Darmanin – ou, disons, la guéguerre de communication de Dardmalin contre le trafic de drogue, plutôt – provoque de petites irritations de la part des dealers qui font quelques opérations de représailles : déjà fort marris d’avoir été gênés les mois de mars et d’avril passés, on comprend que nos commerçants locaux n’entendent pas laisser du terrain au ministre de l’intérieur qui, il est vrai, a bien du mal à remplir son costume à coup de petits tweets rageurs.

Bien évidemment, devant ce qui vient de se passer, une réponse logique pourrait consister à ne pas se laisser faire, boucler la cité et nettoyer les caves une à une pour y débouter les trafics, les stocks et les dealers, ce qui aurait le mérite d’envoyer un message clair de la République à toutes les autres cités dans un cas similaire. L’efficacité finale de l’opération serait très discutable, mais au moins la crédibilité du ministre et des forces de l’ordre derrière lui n’en serait pas durablement amoindrie. En lieu et place de quoi, cette réponse possible ne sera même pas envisagée : Darmutin va probablement montrer ses petits bras pas musclés, saisir un ou deux scooters et deux barrettes et hop, le travail sera considéré comme achevé.

En réalité, il n’y a guère que deux façons réalistes de s’attaquer au trafic de drogue qui gangrène certaines cités françaises.

L’attaque frontale en est une : elle n’a jamais marché, comme en témoignent les années de prohibition aux États-Unis qui se soldèrent par des dizaines de milliers de morts et un échec complet des politiques menées qui ne firent disparaître ni les trafics, ni l’alcoolisme, et engendrèrent violences et corruption massives.

L’autre voie possible est la légalisation : c’est en pratique la seule façon de saper les fondements (financiers) de ces trafics et, pour le coup, ceci a déjà été tenté dans plusieurs États, avec succès… Cependant, cette légalisation ne peut fonctionner qu’à une condition impérative : que la justice et la police soient prêts à gérer les violences qui suivront inévitablement l’assèchement des ressources liées au trafic.

En effet, par la force des choses, les dealers actuels sont quasiment sélectionnés sur leur capacité à user de la violence et à enfreindre loi et moralité pour aboutir à leurs fins. La disparition du trafic illégal signifie aussi un effondrement des cours des produits qu’ils vendent, et donc de leur source de revenus. Ceci entraînera naturellement un report des violences actuelles vers d’autres sources illégales de profit (vols à la tire, cambriolages, car-jacking, home invasion, extorsion, et j’en passe) bien au-delà des cercles connus de ces cités.

Du reste, c’est exactement ce qu’on a pu observer avec la fin du confinement : comme il a fallu rattraper le temps perdu pendant les deux mois d’arrêt de l’économie (et donc aussi de l’économie souterraine), il y a eu un report de la violence normalement contenue à certains quartiers bien au-delà de ces derniers ce qui s’est traduit par une explosion des crimes et délits un peu partout dans tout le pays, y compris à des endroits réputés plus calmes auparavant.

Problématiquement, les forces de l’ordre sont actuellement noyées dans les procédures et la paperasserie, leurs moyens opérationnels sont souvent réduits à des bouts de ficelles, et les contraintes politiques (ne pas faire de vagues, ne surtout pas risquer les émeutes) sont si fortes que ces institutions ne travaillent plus guère qu’à harasser le paisible citoyen à coups de prunes circulatoires aussi diverses, variées que stupides.

Parallèlement, la justice, dont le budget rikiki est en totale inadéquation avec les besoins réels, a été essentiellement colonisée par des magistrats acquis aux causes les plus progressistes et qui n’entendront certainement pas abandonner leur idéologie marxiste pour tenter de faire revenir le calme dans le pays. Par exemple, l’idée de construire des prisons en France est toujours repoussée aux calendes grecques, alors même que s’empilent les condamnations internationales pour l’insalubrité des centres de détentions français et que les criminels qui devraient y passer se retrouvent de plus en plus facilement dans la nature.

Bref : ni la police, ni la gendarmerie, ni la justice ne sont prêts, même de loin, à gérer la violence inévitable qui suivra soit la décision actuelle d’affronter les trafics de drogue (ou, plus exactement, la volonté de faire un peu de communication musclée), soit la décision bien plus courageuse – mais totalement hors de portée de nos gouvernants – de la légalisation de la consommation et du commerce en France.

Cette attaque de commissariat (une parmi une longue liste, en fait) est une démonstration flagrante de l’absence totale de toute politique d’ensemble de gestion des violences dans ce pays ainsi que de toute volonté réelle de trouver une solution opérationnelle, viable, au problème de la drogue qui gangrène de plus en plus de quartiers du pays.

Il faut se rendre à l’évidence : ce pays est foutu.

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Commentaires338

    1. Aristarkke

      MCA :record dépassé…
      Mais je sens mal de répondre maintenant avant la mise en ligne du billet… 😛
      Sois fair-play…

      1. MCA

        Tu en a mis du temps !

        Je commençais à douter que tu puisses y arriver un jour.

        Était-ce de la mauvaise volonté ou un malicieux désir de triompher plus tard?

        Prochain objectif fixé : … 8h59.

      2. Debayle

        Ce qui me frappe dans ce qui c est passé a champigny c est que les 40 jeunes en question qui ont attaqués le commissariat ils ont des parents et habitent chez eux donc pour moi les parents sont responsables ils ne s occupent pas de leurs enfants donc comme beaucoup il faut couper les allocations et responsaliser ces familles de cas sociaux ….

  1. Le Gnôme

    J’habite Champigny depuis plus d’un demi-siècle, il y a des endroits à éviter comme la peste, le reste est plutôt calme.

    1. Aristarkke

      Égaré dans le fief de feu Georges M…
      Bref, une ville au bilan globalement positif, à vous en croire…

    2. Citoyen

      Je confirme, Le Gnôme …. J’ai le souvenir de restos sur les bords de marne, côté Champigny, qui méritaient le déplacement, et pas que pour la tranquillité …. Mais ça, c’était avant ….

    3. bibi

      Je me suis rendu pendant des années régulièrement à Champigny-Sur-Marne et je n’ai jamais eu le moindre problème entre la gare RER de Joinville et la partie de la ville se situant en dessous de la fourchette, et je ne sais même ou se situe le commissariat.
      J’avoue toute honte bue que j’ai toujours pris un malin plaisir à prendre un repas au McDo de Champigny accompagné d’une 1664 en trinquant à la santé de Marchais déjà crevé.

      1. Citoyen

        Euh, bibi, je me suis fait piquer deux voitures, dans ma vie …., dont une, pas loin de la fourchette … et c’était dans les années 80 …
        Pour le commissariat, j’ai vérifié sur la carte … Quand on sort de Champigny, direction la Queue-en-Brie on grimpe la côte, et arrivé en haut, à droite il y a Chenevières, et à gauche une cité … Et le commissariats se situe au milieu de la cité !! …. Déjà, à l’époque, c’était pas très jojo …, alors aujourd’hui, je crois que ça se passe de commentaire ….

          1. Aristarkke

            C’est pourtant le département dans lequel se trouve immatriculé le plus grand nombre de voitures de grand luxe. Mais il est vrai que leurs utilisateurs ont les moyens et l’absence de scrupules pour qu’elles demeurent sans la moindre dégradation, ceci sans du tout compter sur la police…

          2. Citoyen

            Ben, bibi, à cette époque là, j’habitais pile poil de l’autre côté du bois, c’est-à-dire dans des quartier beaucoup plus civilisés … qui était aussi dans le 94 …. J’étais loin d’imaginer que je pouvais courir ce risque du côté de la fourchette …

  2. Aristarkke

    “quarante joyeux drilles”
    N’étaient ils pas quarante et un, plutôt ?
    Ali Baba menant sa fine équipe ???

      1. Aristarkke

        Voler des voleurs ne fait pas de toi un receleur ??? 😛
        Bon, il est vrai que l’environnement phocéen doit déformer… 😥

        1. Calvin

          Tu te raccroches aux branches, les 40 étaient à part. Ali Baba n’avait pas de fine équipe !
          Nan mais les 1001 nuits, ce ne sont pas des contes à dormir debout.

          1. Pheldge

            tu te trompes petit, Ali Baba avait une troupe, une centaine environ, des Syriens – des réfugiés, déjà … – de Damas, qu’on appelait les 101 damassiens ! 😀

  3. Husskarl

    “boucler la cité et nettoyer les caves une à une pour y débouter les trafics, les stocks et les dealers”

    Ce serait immédiatement une guerre, ethnique.

    Quant à gérer le problème, la légalisation n’est qu’un expédient visant la conséquence plutôt que la cause. Une bonne remigration et on en parle plus. La méthode Singapour est très bien aussi.

    1. “Ce serait immédiatement une guerre, ethnique.”
      Seulement si on laisse s’exprimer les plus virulents, i.e. si la police et la justice ne sont pas prêtes.

      1. Husskarl

        Il y a combien de millions d’allogènes dans ce pays ? Dans la police et dans l’armée ? Je crois qu’il faut se demander si la rep a toujours les moyens de retourner la situation frontalement.

        1. C’est exactement le même mécanisme que celui qui fait que tout le monde porte le masque, même quand c’est complètement idiot : “social compliance” + “peur de la punition”.

          A partir du moment où l’armée / la police intervient et que toute la chaîne de commandement est ok pour se salir les mains (i.e. tuer des civils qui font les cons), l’affaire est très vite pliée. Il y a des millions d’allogènes, mais surtout, une écrasante majorité d’entre eux veut bosser tranquillement et pour ceux-là, le retour à la loi et l’ordre serait une bénédiction.

          1. Husskarl

            Vous oubliez la solidarité religieuse+ethnique. Cette solution est totalement inapplicable par ce régime.

            1. Elle est totalement inapplicable parce que personne n’est prêt à se salir les mains (d’où la conclusion du billet) mais la solidarité que vous évoquez n’existe absolument pas. Elle n’existe qu’au travers des médias.

              1. glot

                Au journal de TF1 , on a vu un reportage sur les inondations en Louisiane où les habitations sont désertées par les sinistrés.La police a recruté des civils armés qui ont ordre de tirer sur les éventuels pillards.Un de ces vigiles a ri au nez du journaliste offusqué de TF1 en lui disant “Mec, on est en Louisiane ici !”

              2. pabizou

                exact, et si la protection de ceux qui en ont assez de voir leurs gamins pourris par une minorité violente était réellement mise en place il est fort probable que la loi du silence ne ferait pas long feu .

              3. Gelato29

                L’histoire des génocides et massacres à grande échelle prouve exactement le contraire de ce que vous dites cher hôte…
                Votre prose va finir par justifier le vivrensemblisme ! Or les sociétés multiculturelles sont les plus conflictuelles !

                1. Je vois des sauts lacantiques aussi rigolos qu’éloignés du billet. Les gens lisent un truc, en comprennent un autre qu’ils interprètent alors comme ils veulent, puis viennent se plaindre que ce n’est pas ce qu’ils voudraient.

              4. Aristarkke

                Cette solidarité existe au moins en parole. Maintenant, reste à tester le degré de théorie applicable en travaux pratiques de mise en œuvre.

          2. durru

            J’ajouterais même que les plus critiques envers les “djeuns” et leurs soutiens sont exactement des gens issus des “allogènes”. Ils les appellent “blédards” et ne peuvent pas se les voir. Ils seraient les premiers à soutenir une telle approche.
            D’ailleurs, détail amusant, les “blédards”, lorsqu’ils rentrent en vacances “chez eux”, au bled, essaient de reproduire là-bas le comportement d’ici, sauf que ça marche beaucoup moins bien. A se demander pourquoi…

            1. marcngl

              Tout à fait d’accord : au Maroc, ils les appellent les MRE (Marocains résidant à l’Etranger) et sont très mal vu car considéré comme arrogants, agressifs. Les marocains aiment l’ordre (cad respect des lois et courtoisie) et ne comprennent pas notre faiblesse vis-à-vis des ces individus.

          3. Jacques Huse de Royaumont

            Je pense que les policiers et militaires seraient facilement d’accord pour faire le sale boulot, à condition d’être sûr de leurs arrières, c’est à dire que le pouvoir politique leur apporte un soutien sans faille, y-compris face aux inévitables erreurs et échecs.

            1. Deres

              La troupe peut être, mais pas la hiérarchie qui a intégré que les carrières avancent uniquement en l’absence complète de vagues. Dès que l’on monte dans toute hiérarchie, on arrête de s’intéresser à l’activité réelle du groupe et on fait de la politique.

          4. cyprus ill

            Totalement d’accord.
            Toutes ces violences sont avant tout la conséquence d’années de lâcheté de tous nos dirigeants.

        2. RV

          Je crois avoir lu que c’est 6 millions. A confirmer.
          Quoiqu’il en soit, on se débarrasserait déjà des 10% les plus pénibles, on y verrait sans doute plus clair. Avant d’en remettre une couche éventuellement.

    2. Jacques Huse de Royaumont

      La remigration fait rêver mais elle est difficilement applicable, pour la bonne raison que la plupart sont… français. Français de papier par la grâce d’un code de la nationalité mal écrit, certes, mais français tout de même au regard des lois internationales que nous avons contribuer à écrire.

        1. Theo31

          Vous changez les règles d’un accord et vous pensez que les autres signataires vont rester sans réagir ?

          1. Husskarl

            La seule loi qui vaut c’est celle du plus fort, donc oui ils la fermeront. + rien n’empêche d’arroser le potentat local si besoin.

          2. petit-chat

            Il y a un précédent récent : durant un épisode de l’imposture covidienne, les frontières ont bien été fermées malgré la “libre circulation des biens et des hommes”.

      1. Gosseyn

        @ Jacques Huse de Royaumont 12 octobre 2020, 9 h 42 min :

        Un trait de plume vous accorde la nationalité française.
        Alors, un trait de plume vous l’enlève.

        Qui accorde la nationalité française d’un trait de plume ? Les représentants de cette oligarchie, tous capables de se ficher des Traités internationaux qui les dérangent, qui n’en ont rien à faire des principes du droit et qui tiennent pour nulles et non avenues les lois qui s’opposent à leurs divers intérêts.

        Un exemple : Accorder cette nationalité à un migrant illégal (mais pas seulement), est fonder un droit sur une violation du droit. L’abus est caractérisé.

        Réciproquement, il faudrait respecter Traités, lois et principes juridiques pour ne pas remettre en question ce qui a été octroyé par abus ! ?

        Eh bien non, cela n’est pas acceptable ni négociable : S’il faut et si l’on parvient à faire intégralement appliquer Constitution et lois compatibles, en premier lieu, ces oligarques auront bien des comptes à rendre au pénal, symétriquement, l’ensemble de leurs abus auront vocation à être rectifiés.

        Sauf qu’il ne lâcheront pas le pouvoir de leur plein gré …

        1. Deres

          Avant de partir dans la guerre civile ethnique, si on faisait déjà respecté la loi par els individus dans ce pays ? Pour moi, st tout ce qu’on demande. Qu’on arrête de laisser les caïds en liberté et globalement les gens de faire ce qui les arrangent aux détriments des autres. Le problème de l’immigration clandestine est exactement le même : dans els faits on n’applique pas la loi et on incite même les migrants à la gruger en créant par nous mêmes des trous dans la raquette.

        2. Aristarkke

          Accorder cette nationalité à un migrant illégal (mais pas seulement), est fonder un droit sur une violation du droit
          Et si en plus, c’est moins contraignant et plus rapide, c’est un vaste appel d’air qui est ainsi engendré et entretenu.

      2. Marcello Biondi

        Si ils sont français ont peut très bien faire en sorte qu’ils émigrent. Leur raison de vivre sont leur religion, les prestations sociales et la délinquance. On peut faire pour qu’ils ne se sentent plus à l’aise dans ce pays.
        -Limiter l’expansion de leur religion en durcissant les règles de laïcité serait un début.
        -Concernant les prestations sociales, la suppression des allocations quand leurs enfants mineurs sont condamnés pour des actes de délinquance.
        – Limitation des allocations à 3 enfants
        – Pour les adultes dont l’insolvabilité leur permet de tout faire et de ne pas craindre la justice, condamnation à ne plus recevoir toute prestation sociale y compris cmu pendant x années.
        – Carte vitale biométrique, finie la CMU gratos pour les cousins.
        – Suppression du regroupement familial et du droit du sol.
        -Renforcement des lois de legime défense, quand ils se prendront un coup de barre de fer sur le crâne par une victime qui ne craindra pas de condamnation ils réfléchiront.
        -Le droit à la propriété doit être sacré comme aux Etats Unis, pourvoir plomber un cambrioleur sans risquer d’ennuis devrait être la norme.
        Tout ceci en donnant une vraie légitimité aux forces de l’ordre et en construisant des milliers de places de prison.

      3. bibi

        Il suffit d’un décret pour déchoir de la nationalité française tous les bi-nationaux.
        Après il reste juste à proposer un deal la valise ou le cercueil.

    3. MCA

      @Husskarl 12 octobre 2020, 9 h 08 min

      Au sujet de la remigration, voici un point de vie intéressant :

      https:/ /www.youtube.com/watch?v=xjhX76CKM9I

      1. Husskarl

        Intéressant en effet, mais il oublie quelque chose: on s’en fout des nationalités ou papiers déclarés, l’Australie a la bonne solution: un camp désagréable et sans distraction (Nauru, Papouasie) jusqu’à que ces messieurs retrouvent par miracle la mémoire.

        1. P&C

          +1
          C’est dommage que Commaragh n’existe pas… ça ferait une villégiature idéale pour nos migrants oublieux.

        2. MCA

          Ou comme le font également les australiens, des patrouilleurs qui repoussent, au besoin par la force, toute tentative de pénétrer les eaux territoriales.

          Assez curieusement les ONG n’ont pas réagit aux mesures australiennes alors qu’en ce qui concerne les mesures italiennes…

          1. Aristarkke

            Trop loin, pas de bons fuseaux horaires, trop décalée, finalement. Pis, c’est à Auckland que le Rainbow Warrior a été coulé, bref chez les voisins de palier…

            1. Aloux

              Surtout que les gauchistes ne montrent leur couilles que quand ils sont sûrs que la partie est déjà gagnée, et vont donc rarement chercher des noises à des pays dont ils savent que la réaction sera au mieux indifférente, au pire franchement hostile voire pas bisou du tout, cf Sainte Greta qui attaque en justice une poignée de pays occidentaux déjà tout acquis à ses thèses, mais a toujours par ailleurs été très diplomate (pour ne pas dire autre chose) avec des gros pollueurs comme la Chine ou la Russie. On la comprend en même temps, le réchauffement climatique c’est important, mais peut-être pas au point de mourir si jeune…

        3. durru

          C’est un peu pourquoi ils désespèrent sur les îles grecques…
          D’où les mouvements de sympathie soudaines de toutes ces associations lucratives sans but.

          1. Deres

            D’autant plus que les horribles incendies décrits par une presse larmoyante ont été allumés par les migrants pour s’enfuir dans la nature …

          2. Husskarl

            L’Australie fait ça en dehors de son territoire, c’est le minimum d’intelligence. Louer une base en Libye par exemple pour les y stocker…

            1. durru

              C’est amusant, Macron avait évoqué à un moment la gestion extra-territoriale de ces migrants. Je ne crois pas qu’il était sérieux, mais la réponse a été cinglante, de toutes parts.
              Il y a une solution plus facile : couper les réseaux, notamment là où c’est facile, c’est à dire à l’arrivée. Si on mettait en taule les trafiquants auto-désignés “ONG humanitaire” dès le premier petit écart (comme par exemple aller chercher leurs clients dans les eaux territoriales libyennes, monnaie courante), ça réglerait très vite le problème. Et comme le dit le patron, quelques exemples suffiraient pour convaincre les autres.

              1. Aristarkke

                Et si on y ajoutait la saisie des bateaux ou la rencontre d’un écueil resté inconnu de la cartographie marine…

                1. J-J Tatie

                  @Aristarkke Bonjour, excellent “la rencontre d’un écueil resté inconnu” !!! ☺ ☺ ☺ où bien, un contact inapproprié avec une vieille mine dérivante ! J’en connais bien une, une vieille avec la mine dérivante mais chuuut !!! Encore bravo !
                  Bien à vous.

                    1. RV

                      capital.fr/economie-politique/un-nouveau-job-pour-segolene-royal-1381570

                      Une autre bonne raison d’éviter LCI…

            2. Pheldge

              c’est limite HS mais j’avais le lien sous la main …
              ouest-france.fr/monde/migrants/video-frontex-devoile-les-images-de-migrants-debarques-en-pleine-mer-par-des-passeurs-6413516

    4. Theo31

      Ah bon ? Il n’y avait aucune violence aux siècles précédents ? Un peu de sérieux stp.Avec l’empire, la proportion de musulmans était bien plus élevée qu’aujourd’hui et ça ne posait aucun problème.

  4. Aristarkke

    “nos commerçants locaux ”
    C’est qu’ils n’ont pas eu droit au chômage partiel, ces joyeux compères…

  5. Stéphane B

    Autant je suis d’accord qu’il n’existe que deux méthodes pour assécher le trafic, autant je me méfie de la seconde. Non pas à cause du déplacement de la violence, mais plutôt du fait que cela incitera les gens à fumer les pétards partout et n’importe quand.
    Aussi, qu’en sera-t-il si un gars ayant fumé prend sa voiture et cartonne une famille avec marmots, les tuant au passage ?

    Nos juges progressistes feront comme avec l’alcool, jugeront que le fait d’avoir fumé est une circonstance atténuante et la peine sera réduite. Or, c’est le contraire qui devrait se faire.

    Il reste une troisième méthode, l’indonésienne.

    1. Le Gnôme

      Bah, le gars qui picole et qui cartonne une famille existe aussi, est-ce moins grave parce que le pinard est un produit local ?

      1. Stéphane B

        Oui, c’est vrai, mais ils n’ont pas la même culture latine jemenfoutiste qu’ici.
        Le rapport à la loi, à la société sont différents tout comme l’éducation.

          1. Stéphane B

            Certes. Je reste néanmoins convaincu que l’éducation et la culture dont nous avons été façonnés jouent sur nos comportements d’adulte. Sûrement pas pour 100% car il existera toujours des exceptions, mais l’humain n’a pas vraiment à voir alors.

          2. P&C

            Sauf que ne sont pas des niktamers.
            Rappelons nous que les conditions génétiques et d’élevage du niktamer standard lui donnent un profil psychologique, pour ne pas dire psychiatrique, assez particulier.

            1. durru

              Pour faire court, c’est culture tribale versus civilisation (occidentale). Et c’est vrai que le patrimoine génétique n’aide pas trop non plus, mais ce n’est peut-être pas l’élément principal…

              1. deres

                Pour moi le souci est que la culture actuelle qui se propage dans notre population n’a pas de moralité individuelle. La fin y justifie les moyens. Le crime ou délit n’est pas grave si on ne se fait pas attraper ou punir. Et cette morale déviante intègre donc que le crime peut payer et que l’on peut passer à travers le filet. La réalité est souvent différente, mais comme il y a des exemples les gens finissent par y croire, ce qui les incite eux-mêmes à sortir du droit chemin. Et la faiblesse du pouvoir qui s’expose en permanence est bien une incitation aux crimes futures.

                À un lieu de laisser des séries tout le temps à la télé qui te montre des génies du mal tuant des gens ou montant un commerce de drogue, il faudrait inciter les reportages te montrant la réalité des choses. Ie les délinquants faisant des aller-retours en prison, étant très cons et vivant globalement des vies de misères toute pourries (même si il y a parfois quelques années de cocagnes surtout tape-à-l-œil).

                1. Higgins

                  Je plussoie. Je crois que nous avons un vrai problème de morale publique. L’honnêteté et la droiture ne semblent plus être des valeurs à la mode et dans ce domaine, conformément à l’adage en cours dans l’armée des Indes, “une troupe est à l’image de son chef”, mon regard se tourne vers nos dirigeants qui devraient montrer l’exemple. Vu ce que la classe politique nous montre au quotidien, il est tout à fait logique que, dans la tête de beaucoup, la fin justifie les moyens. Puisque ça fonctionne bien en haut sans trop de risque, pourquoi me priver d’autant plus que les règles et normes qu’on m’impose sont bien trop nombreuses et complexes pour qu’elles puissent être suivies par ceux-là mêmes qui les créent et que pour nombre d’entre elles, elles n’ont aucune justification. Pas vu, pas pris devient le leitmotiv de chacun.

                  1. Husskarl

                    « Maintenant supposons qu’il n’y a pas de Dieu ni immortalité de l’âme. Maintenant dites-moi, pourquoi devrais-je vivre avec droiture et faire de bonnes actions, si je vais mourir entièrement sur terre? … Et si c’est le cas, pourquoi ne devrais-je pas (tant que je peux compter sur mon intelligence et l’agilité pour éviter les être pris par la loi) couper la gorge d’un autre homme, voler, … »

                    Dostoïevski

                  2. Jacques Huse de Royaumont

                    @Higgins.

                    La question a ressurgie récemment dans le débat avec la tenue (républicaine) dans les écoles. L’homme nouveau a publier un excellent article à ce sujet.
                    Si JM Blanquer a fait preuve d’un certain bon sens en voulant imposer un peu de retenue ou de modestie dans les tenues vestimentaires, la “tenue républicaine” s’appuyant sur une “morale républicaine” est en revanche assez discutable. En effet, qui ici accepterait de se faire dicter sa morale par l’état ? Serait-ce acceptable ? Il ne peut pas y avoir de morale d’état sans verser dans le totalitarisme.
                    En revanche, il peut y avoir une morale largement partagée, qui peut faire office de référence commune. Dans ce cas, l’état a le devoir de l’appuyer et de s’appuyer dessus, dans une logique de garantie de l’ordre publique, et uniquement pour cela. Entre morale publique et morale commune (largement partagée), la nuance est de taille.

                    1. Higgins

                      L’adjectif “républicain” est bien trop galvaudé pour pouvoir être encore utilisé à moins qu’il ne soit synonyme de prévarication, corruption, conclusion ou forfaiture.

                    2. Pheldge

                      une mini jupe républicaine, une burqa républicaine, un perfecto républicain, on peu continuer comme ça. Tenue républicaine c’était une lamentable tentative de plus. Les anglo saxons ont l’uniforme, et ça ne choque personne … On vient à l’école pour étudier, enfin, c’est ce que je croyais.

                  3. P&C

                    Simple : regarde la vie en entreprise.
                    Bon, honnête, franc, travailleur… tu te feras marcher dessus et enc*ler par tous les fourbes et les félons qui veulent gravir les échelons.

                    Dans un monde de truands, il n’y a rien à gagner à jouer selon les règles.

                    1. durru

                      Oui, mais non. Je ne vais pas avoir honte de moi-même pour quelques crapules autour de moi.
                      Je préfère le concept de chien vs loup évoqué par N. N. Taleb dans son dernier (?) bouquin, “Jouer sa peau”. Ou alors (mais ça, c’est pas donné à tout le monde), le “fuck-you-money” du même.

                    2. MCA

                      @durru 12 octobre 2020, 13 h 09 min

                      “Je ne vais pas avoir honte de moi-même pour quelques crapules autour de moi.”

                      Ça c’est TA morale (et la mienne aussi) mais je doute qu’elle soit celle des crapules autour de toi.

                      Et ceux que tu considères comme des crapules, eux te considèrent comme un C**.

                      Il n’y a pas de dialogue possible, les cadres de références sont trop éloignés.

                    3. durru

                      @MCA
                      “ceux que tu considères comme des crapules, eux te considèrent comme un C**”
                      Si cela est arrivé, ça n’a jamais duré 😀

                  4. Deres

                    Nos élites perdent le respect des masses en n’étant plus des vrais élites par exemple. La grossièreté permanente des membres du gouvernement est de ce point de vue affligeante et représentative. Comment voulez vous dire au français que le pays est gouverner par la crème de la crème quand vous voyez qu’ils jurent comme des charretiers.

                    1. MCA

                      @Deres 12 octobre 2020, 13 h 26 min

                      Ce qualificatif “d’élites” m’interpelle toujours.

                      Ces prétendues “élites” me donnent plus l’impression de posséder une stature de boutiquiers qui vont à la gamelle que d’hommes d’état dignes de ce nom.

                  5. bibi

                    L’honnêteté et la droiture ne sont des valeurs que pour les genres deux, et comme nous vivons dans un monde de gonzesse, ces deux valeurs ont disparu.

                2. Aristarkke

                  Le crime ou délit n’est pas grave si on ne se fait pas attraper ou punir.
                  Également s’il s’exerce à l’encontre de kouffars ou finalement, c’est “normal”…

                  1. P&C

                    Différence de civilisation. Les chrétiens fonctionnent à la culpabilité. Les muzz à la honte (les juifs et les gitans aussi, d’ailleurs). Dans un système régi par la honte, tant que tu ne te fais pas gauler, ça passe.

                    1. Taisson

                      Sauf que comme ils (les muzz) considèrent qu’ils sont en guerre avec tout ce qui fait l’existence de ce pays, toute arrestation en fait des héros !
                      Les solutions ne sont applicables que si l’on change la quasi totalité de la faction “judiciaire” qui dirige le pays indirectement par sa nuisance.

      2. Husskarl

        Hormis l’Uruguay et le Canada, je n’en vois pas beaucoup.

        fr.wikipedia.org/wiki/Législation_sur_le_cannabis#/media/Fichier:Map-of-world-cannabis-laws.svg

          1. Stéphane B

            Barcelone et la Catalogne aussi, mais dans des centres contrôlés par l’Etat avec une carte de fumeur et tout le tralala

          1. Husskarl

            En effet, et une partie de l’amérique du sud aussi. Toutefois, voici une étude intéressante sur l’Uruguay (+états américains) qui explique le problème n’a pas l’air de se résoudre:

            inhesj.fr/sites/default/files/pages/files/2019-12/rapport_cannalex_0.pdf

            “Presque quatre ans après le vote de la réforme, il semble que le cannabis produit dans un cadre illicite reste la source majeure d’approvisionnement des usagers en Uruguay. Certaines études académiques estiment en effet la production « légale » du cannabis hors pharmacie à 2 tonnes, pour des besoins évalués à 25-35
            tonnes, ce qui ne représenterait en fait que 5 % de la consommation annuelle du pays. De plus, seuls 7 % des consommateurs se procureraient du cannabis légalement via l’auto-culture ou les cannabis clubs en Uruguay.
            Même si l’on ajoute la production destinée aux pharmacies, qui s’élève à 4 tonnes par an, cela laisse près des trois quarts du marché national du cannabis sous le contrôle du marché noir. ”

            Pour la délinquance:

            “L’Uruguay, dans un contexte continental marqué par la violence engendrée par le trafic de drogues, est resté
            longtemps largement épargné par le crime organisé ; le pays, conformément à sa réputation de « Suisse »
            de l’Amérique latine, est du fait d’un secteur bancaire assez fort plutôt une plate-forme de blanchiment de l’argent engendré par le trafic de drogues (Labrousse, 2003). Cependant, les choses sont en train de changer. La situation sécuritaire tendue que connaît actuellement l’Uruguay serait liée en partie à la présence croissante
            de groupes criminels latino-américains spécialisés dans l’exportation mondiale de cocaïne et l’exportation
            régionale de cannabis”

            Je n’appelle pas ça une réussite.

            1. Comparez au Canada, au Colorado, aux Pays-Bas, au Portugal, bref aux Etats où l’état de droit est relativement bien en place, et la donne change.

              1. Husskarl

                L’Uruguay n’est pas un état de droit bien en place ?
                Je n’ai pas d’étude fiable sur les autres.

                1. C’est pas le Mexique, mais c’est clairement pas le Colorado.

                  Je sais bien que plusieurs, ici, rêveraient d’une solution : “on bute les plus méchants, on expédie les moins méchants ad patres ou loin de nous et hop c’est bon”. Si la première solution (légalisation) ne marchera pas parce que les institutions sont à la rue, cette solution là ne marchera pas parce qu’elle n’a jamais marché nulle part. Oubliez. Il n’y a pas un exemple de prohibition d’un vice qui ne se termine pas par un échec et plus de misère pour tous.

                  1. Husskarl

                    Comme dit à un autre endroit, je ne trouve pas que Singapour ait un problème de délinquance ou de drogue ou encore de misère.

                    1. Je vous souhaite bon courage pour vendre ce modèle en France. La solution “légaliser” paraît complexe actuellement, irréaliste même (d’où le CPEF de conclusion). La vôtre, on est dans le splif obèse.

                    2. Husskarl

                      J’ajoute cet argument sur l’Uruguay qui est très bien classé (15): major-prepa.com/geopolitique/classement-pays-indice-de-democratie-2020/
                      Mieux que le Portugal (27).

                    3. Husskarl

                      Et mon but n’est pas de vendre une solution ou une autre mais déterminer lesquelles fonctionnent et lesquelles ne fonctionnent pas.

                    4. Husskarl

                      @h

                      Non, je ne pense pas que l’on puisse transposer purement et simplement le modèle singapourien. Mais en revanche, quelques années de bagne pour chaque gramme est tout à fait applicable et réduira et la délinquance et le nombre de grammes en circulation. L’équation se fait toujours en fonction du risque.

                      Et comme dit, je ne veux pas transposer ni vendre. Je constate juste qu’à Singapour, la méthode fonctionne (punition sévère) alors qu’en Uruguay, ça ne fonctionne pas (légalisation).

                    5. Gelato29

                      Le canabis légalisé (admettons que les autorités se rachètent une paire de couilles pour gérer les conséquences), d’autres substances récréatives apparaîtront et au final vous aurez une population encore plus abrutie ! Une population de camés et paumés, c’est peut-être l’objectif !

                    6. Semaphore

                      Mais en revanche, quelques années de bagne
                      On en revient au constat du manque d’équipements de ce type dans ce pays.

                    7. Pheldge

                      @ h16 14 h 11 : euh patron, l’alcool est en vente libre mais le titrage est très encadré :
                      “En France, la fabrication et la vente de certaines boissons dont la teneur en alcool est particulièrement élevée est interdite. C’est le cas pour :

                      les boissons apéritives à base de vin titrant plus de 18 degrés d’alcool acquis
                      les spiritueux anisés titrant plus de 45 degrés d’alcool
                      les bitters, amers, goudrons, gentianes et tous produits similaires d’une teneur en sucre inférieure à 200 grammes par litre et titrant plus de 30 degrés d’alcool
                      l’absinthe, selon certaines modalités de fabrication.”

                      Pour le cannabis, l’équivalent c’est le taux de THC classiquement de 5 à 10 % passe à 20 % et plus pour des variétés hybrides… Le trafic se reportera sur ces produits aux effets plus puissants, qui resteront du domaine de l’illégalité.

                      Par ailleurs je suis curieux de connaitre les effets de la légalisation sur la consommation des autres drogues, qui elles restent prohibées. Momo et Kader sauront s’adapter à l’évolution du marché, n’en doutons pas 😉

            2. Dr Slump

              Une légalisation qui reste sous étroit contrôle médical, administratif, et étatiste, avec moult obligations qui rendent le commerce légal plus cher et plus contraignant que le commerce illégal n’a aucune chance d’avoir du succès. Le Canada en est un exemple assez parlant.

                  1. Husskarl

                    Si quelque chose m’est accessible par là, oui. Donc oui pour mes légumes. Le cochon c’est trop chiant (sale et abatage complexe) donc non.

                    1. C’est bien évidemment complètement con. Tout le capitalisme repose justement sur le fait que faire ses propres légumes est bien plus coûteux que les faire faire.

                    2. Husskarl

                      Ca ne me coute que du temps que je choisis d’employer ainsi. C’est votre point de vue très unilatéral, pas le mien. Pour moi, chacun fait bien comme il veut.

                      Mais bon, je vois que l’Uruguay pose un problème à la belle théorie de la légalisation qui résout tous les problèmes. Quand il y aura un argumentaire fondé, je changerais d’avis, pour le moment les faits sont là et ils sont contraire à cette théorie.

                    3. “C’est votre point de vue très unilatéral”
                      Ah non, c’est le point de vue de tous les consommateurs qui ne font pas d’agriculture, d’automobilistes qui ne construisent pas eux-mêmes leur voiture, etc. C’est le point de vue normal qui a sorti de la misère des milliards d’humains. C’est le point de vue logique qui explique pourquoi vous êtes ici, en vie et en relativement bonne santé.

                      “la belle théorie de la légalisation qui résout tous les problèmes.”
                      Homme de paille grossier et ridicule qui explique d’ailleurs assez bien votre position.

                    4. Husskarl

                      @h

                      Evidemment que vous ne faites pas ça pour tout (voiture, maison, etc…), homme de paille grossier comme vous dites, mais rien ne vous empêche de le faire pour quelques petites choses comme les légumes.

                      En attendant, les faits ne montrent pas la réalité de votre théorie de la légalisation. Présentez donc des faits, je serais ravi de les lire.

                    5. Abonnez vous au 10ème Homme. Il y a un dossier complet de 30 pages sur la question, avec plein de sources.

                    6. P&C

                      C’est une question d’arbitrage. La spécialisation rend plus efficace, mais plus dépendant des autres.

                      Disons que quand ça va bien, il vaut largement mieux être spécialisé… et polyvalent quand ça va mal et qu’on ne peut compter que sur soi (genre : les routes commerciales sont coupées).
                      La technique autrefois recommandée par l’état était d’avoir des réserves pour tenir seul un certain temps.
                      Aujourd’hui, si tu dis cela, tu passes pour un dangereux survivaliste/cultiste/sectaire/facho/extrême droite des HLPSDNH.

                    7. MadeInCH

                      Réponse à:
                      “h16 12 octobre 2020, 11 h 51 min

                      « C’est votre point de vue très unilatéral »
                      Ah non, c’est le point de vue de tous les consommateurs qui ne font pas d’agriculture, d’automobilistes qui ne construisent pas eux-mêmes leur voiture.”
                      Je construirait bien ma voiture, mais les normes et les règles, entre autre écologistes, imposées par l’état, m’interdisent de le faire.
                      C’est souvent de la faute à l’État si les gens ne font pas leurs trucs eux-même alors qu’ils le voudraient bien.
                      La Californie… Pas un exemple de bonne gestion, de manière générale, il me semble…
                      La légalisation, c’est très “progressiste”, il me semble. Souvent dans un panier pas loin des éoliennes et de la promotion des voitures électriques, et de contrôles sévère sur les armes.
                      .
                      Quitte à regarde ce qui marche ailleurs mais ne sera pas appliqué en France, autant regarder Singapour.

            3. durru

              @Huss
              Cultiver ses légumes soi-même, ça s’appelle une économie de subsistance. Je connais des retraités qui le font avec un succès certain, mais une bonne partie de leur niveau de vie ne vient pas de là, ça n’est qu’un passe-temps qui leur permet de garder la forme.
              En Roumanie (par exemple) il existe encore des paysans qui élèvent leurs cochons, mais ce ne sont pas forcément les plus aisés. C’était même, y compris à l’époque communiste, le mode de vie standard à la campagne. Mais ça restait un mode de vie d’une qualité très discutable. C’est la preuve même qu’il y a quelque chose qui cloche dans l’organisation de la société.

              P.S. J’avoue que j’ai moi-même des réflexes autarciques, mais ça reste très marginal et le niveau montre à quel point, à un moment donné, la société où je vis répond à mes besoins (y compris de sécurité, hein).

              1. Higgins

                Et si ce postulat était vrai, il y aurait une ruée sur les petites pièces de terrain pour faire des potagers et y avoir une petite basse-cour. C’est très loin d’être le cas. Dans la petite ville où j’ai grandi, les jardins désaffectés sont pléthores et pourtant, c’est une cité qui reste emprunté d’esprit paysan.

                1. durru

                  Bizarre, dans mon coin il y a des listes d’attente sur plusieurs années pour une place dans un jardin ouvrier…

                    1. J-J Tatie

                      @Husskarl 12 octobre 2020, 11 h 43 min Bonjour, je cultive, aussi, quelques légumes, pour m’occuper ! Et je relève, aussi, mon compteur d’eau… Ho là là, après la chaleur de ces derniers mois, le kilo de tomates, de patates me coûte une vraie fortune, je n’ai pas de puit ! Bon, c’est vraiment meilleur au goût et j’ai transformé le restant de tomates, vertes, en confiture. 4 kilos de tomates vertes, 2,7 kilos de sucre de canne, sur le gaz, encore une dépense… Mais c’est vraiment très bon ! Les citrouilles sont boulotées par les souris, tant pis pour Halloween ☺ ☺ ☺

                      Bien à vous.

                    2. Husskarl

                      @J-J Tatie

                      J’ai pour ma part de l’eau gratuite, sinon j’aurais eu plus de mal à franchir le pas en raison du prix de l’eau dans l’équation même si évidemment la prod home made a quand même un goût infiniment plus appréciable que la tomate à la flotte d’Espagne =)

                    1. durru

                      Ah, ok, on ne parle pas tout à fait de la même chose 🙂
                      Effectivement, le nombre de gens ayant du terrain autour de la maison et en utilisant une partie à des buts agricoles est proche de zéro…
                      Dans des villes votant écolo à fond, ça (d)étonne.

                    2. Pheldge

                      Major, c’est que la terre est basse … et même les jardinières à hauteur, ça demande du soin. Faut avoir le courage sinon le temps …
                      Mais je reconnais que pour celui qui s’y colle à fond, le résultat récompense l’effort. Mon beau frère – hé oui, depuis que je suis marié, j’ai des beau frères, j’en ai même un paquet ! 🙂 – donc le beauf cultive des tomates “sainte marie”, le meilleures tomates que j’ai mangées de vie …

                      *après y’a des envieux de jalousetés qui vont dire que j’ai un biais à cause de “ste marie”, mais non, elles se seraient appelées yasmina ou judith que ça n’aurait rien changé ! succulentes, que j’ai presque envie de reprendre l’avion pour retyourner en manger !

                    3. Jacques Huse de Royaumont

                      Les carrés potager ne sont pas si rares, dans les jardins de pavillon. Mais ils ont surtout un but récréatif. Si les légumes qui y poussent sont souvent meilleurs (parfois bien pire) que ceux du commerce, ils reviennent in fine beaucoup plus cher (plan + engrais + eau + matériel, la main d’oeuvre n’est pas comptée). Et ils ne sauraient en aucun cas prétendre à l’auto-suffisance.

                2. Sémaphore

                  La Ville de Paris veut y revenir en végétalisant les toitures. Mais au vu du loyer envisagé, seuls les bobos les plus déchaînés iront…

                  1. Nemrod

                    En fait c’est un loisir et ça permet de bouffer des légumes meilleurs et dont on sait la méthode culturale.
                    Sans plus.
                    Il est évident que dépendre de ça pour becqueter signe un niveau de vie des plus médiocres.

                    1. Husskarl

                      Voilà, c’est un loisir avec agrément si ça pousse. Comme le cannabis en Uruguay, personne ne meurt de ne pas en consommer.

    2. Dr Slump

      Stéphane, les gens qui veulent se droguer ont déjà tout ce qu’il faut, légaliser ne changerait rien au nombre de consommateurs. Par contre, cela changerait les modes de production, de vente et d’achat. Le seul réel problème est que les commerces des drogues sont tenu par des gangs criminels dangereux.

      Le second problème sont tous ces politicards moralistes qui entretiennent la peur fantasmatique qu’une légalisation inonderait la société de drogues dangereuses que la jeunesse innocente se mettrait tout à coup à consommer en masse, se perdant dans la dépravation et le stupre. Je le redis: fantasme, hallucination. Ces effarés feraient p’t’être bien de tirer sur un joint pour calmer leurs délires, les gens sont généralement assez responsables pour savoir ne pas consommer n’importe quoi n’importe comment, et les aventuriers du psychédélisme resteront un épiphénomène.

      1. Lorelei

        Il me semble que le Portugal avait légalisé avec comme arguments que l’argent destiné à la lutte contre la drogue serait plus utile à soigner les dépendances.
        Et que faire de la prévention contre les addictions était plus importante que les soigner surtout dans le cas où, en plus, elles étaient cachées.
        Par contre, je ne sais pas comment les Portugais ont lutté contre les trafiquants qui ne pouvaient plus trafiquer…

      2. Stéphane B

        Un oubli : l’effet psychologique d’une légalisation.
        Pour beaucoup, ce qui est légal n’est pas dangereux. En légalisant, on envoie un message aux gens, et notamment, aux jeunes, en leur disant qu’ils peuvent consommer, ce n’est pas dangereux.
        Dès lors, il y aura un effet appel d’air avec une augmentation des consommateurs avant une baisse de ces derniers au fil du temps. Mais, combien parmi eux seront raisonnables pour ne pas toucher un volant (par exemple) après avoir fumé deux ou trois pétards, voire même un seul ?

        Je fais un ^parallèle. Je suis d’accord sur le fait que la baisse de la mortalité sur la route est liée à la progression des équipements secondaires. Mais il ne faut pas omettre la baisse drastique de l’alcoolémie au volant tout comme il ne faut pas oublier toutes les campagnes de communication bourrage de crâne pour raisonner les gens.

        1. P&C

          Bah, c’est déjà circonstance atténuante si tu es mélaminé.

          Un routier pas suédois, alcoolisé, chichonné, camé, écrase une vielle. 9 mois de sursis + 127 euros d’amende.
          Tu payes plus cher pour non port du masque (135 euros)

        2. Dr Slump

          Ca ne crée pas plus d’appel à se droguer que d’appel à la partouze publique dans les pays où les maisons de passe ont été légalisées. Fantasme et foutaise, toujours.

          1. P&C

            Je ne suis pas sur que ce soit encourageant.

            La drogue, el trafic d’esclaves, et la prostitution vont souvent ensemble…car ce sont souvent les mêmes mafieux derrière.

            Quant aux maisons de passe légales, elles doivent bien renouveler leur cheptel… il y a eu déjà des affaires de françaises vendues comme esclaves à des maisons closes belges par des gangs de niktamers.

    3. Cata

      L’Uruguay, pays décidément très latin, a légalisé la consommation et la culture des herbes qui font rigoler bêtement en 2017. La vente se fait en pharmacie. La culture est limitée à la consommation personnelle. Pour acheter ou cultiver légalement, il faut s’inscrire sur une liste nationale de consommateurs de mariejeanne. Le réseau des pharmacies assure que chacun ne puisse acheter plus d’une dose par semaine. Depuis 5 ans, l’Uruguay autorise aussi la culture, commercialisation et exportation de cannabis médicinal. Il s’agit du pays le moins violent du continent.

      1. Husskarl

        Il semblerait que ça dérape de ce fait: inhesj.fr/sites/default/files/pages/files/2019-12/rapport_cannalex_0.pdf

        Oups.

    4. marcngl

      -Cadre légal pour la fumette.
      -Dispositifs de contrôle peu onéreux pour les individus (afin qu’un fumeur sache s’il peut conduire ou pas, comme pour l’éthylotest) et les forces de l’ordre.
      -Sanction immédiate et SURTOUT appliquée.
      Ces trois recettes simples sont efficaces. En France, on essaie surtout PAS les recettes qui marchent : cela remettrait en cause le dogme socialiste.

  6. Infraniouzes

    En tous cas, on pourrait faire remplacer les armes modernes de nos policiers par des armes encore plus modernes à savoir: pistolets en carton lançant des boulettes de papier, mitraillettes de piscine crachant des jets d’eau colorée, paint-ball riffle etc. Un stock de drapeaux blancs pourraient être disponible en cas de submersion imminente. Et tout ça serait utilisé sans encourir de foudres extérieures. On aurait des mégaphones pour crier: » Nous sommes cernés ! Nous nous rendons ».
    Que d’économies en perspective.

    1. Husskarl

      Le plus simple reste de leur céder l’ile de France, habitants compris bien entendu. Ca fera un califat inclusif végétarien, ce sera le nouveau phare du monde occidental. Que d’économies en perspective et la paix pour la province.

  7. Pythagore

    Aaahhhh un Monaco, tte ma jeunesse 🙂 Heureux de voir qu’il y a des traditions qui perdurent entre jeune. Bon attaque de commissariat, je n’en étais pas encore là.

  8. Sang-Lier

    Légaliser le cannabis, en attribuer la vente aux bureaux de tabac par exemple est possible. Mais le problème ne sera pas réglé. Ce sera pour le gouvernement une nouvelle aubaine pour taxer la marchandise, les dealers de pieds de barres solderont leur came.
    Ils pourront se reconvertir dans la vente de cocaïne,d’héroïne, crack… guerres de gangs à prévoir.

    L’option guerre frontale, sans concession est préférable. Accompagnée de la déchéance de nationalité. Dans la mesure où ils en ont tous une autre en réserve, la remigration s’imposera, comme un juste retour aux sources.

        1. Dr Slump

          Ce qui déplace le trafic dans des pays limitrophes, où les trafiquants sont d’autant plus armés et violents.

            1. Dr Slump

              Ce qui n’empêche nullement la consommation de drogues. Et pardon mais citer les Philippines et Singapour en exemple, pourquoi pas l’Arabie Saoudite aussi, ou la Chine. C’est vrai, la menace d’une balle dans la nuque ça ensoleille l’existence hein.

              Je ne comprends pas le problème qu’ont les gens avec la consommation de drogues, quelles qu’elles soient. Mais qu’est-ce que ça peut vous foutre que d’aucuns se fume un truc, ou s’avale un machin qui va les faire planer? Qu’est-ce que ça peut vous faire? T’as le droit de ne pas aimer pratiquer ce genre d’activité, mais ça ne t’autorise pas à dire ce que les autres ne devraient pas faire.

              Et répétons encore une fois: le problème ne sont pas les drogues ni les toxicomanes qui sont une petite minorité, le problème est la prohibition. Allez je détaille encore pourquoi: parce que le commerce des drogues est tenu par des gangs violents, des gangs dangereux au point de défier l’état même, de l’infiltrer, voire dans certains pays de s’allier avec. Ca fait des décennies que ça dure et que ça empire, mais vous voulez encore plus d’intervention de l’état. Haha. Lol? Non, pas lol. Ras le bol d’entendre ces foutaises anti-drogues et fondamentalement anti-libérales.

              1. Husskarl

                Le libéralisme ne prône pas l’abolition des pouvoirs régaliens. Le contre exemple de l’Uruguay et des états américains a déjà été donné. La légalisation ne change rien à part amplifier certains problèmes.

                1. Dr Slump

                  Sauf que c’est précisément la prohibition qui crée la criminalité, et que c’est bien l’état qui en est la cause. Le régalien ne consiste pas à interdire la consommation de tels ou tels produits par principe. Si on devait appliquer ton raisonnement jusqu’au bout, alors il faudrait à nouveau prohiber l’alcool qui est la source de troubles multiples, sanitaires, sociaux, de violences et d’accidents. Tous ces gens complètement ivres, c’est mal, il faut interdire la production et la vente d’alcool!

                  1. Husskarl

                    La démonstration est faite plus haut: non, ça a amplifié la criminalité.

                    inhesj.fr/sites/default/files/pages/files/2019-12/rapport_cannalex_0.pdf

                2. C’est faux. Vous prenez des exemples d’états faibles et/ou de libéralisation ratées (voire inexistante au Canada : c’est l’Etat qui s’est substitué aux dealers, en pire) pour asseoir un argument prohibitionnel qui ne marche pas et n’a jamais marché, sauf à fouler toute notion de libéralisme au pied.

                  1. Husskarl

                    La culture de ses propres plants est permise en Uruguay. L’état ne prend donc pas la place des dealers.

                    1. Dr Slump

                      Les consommateurs les plus passionnés par le cannabis n’ont pas attendu l’autorisation pour cultiver leurs propres plants, y’en a qui ont même une véritable installation hydroponique à domicile. Mais comme c’est curieux, c’est comme pour les aliments, la plupart préfèrent quand même l’acheter, ce qui est évidement plus facile pour s’assurer un approvisionnement régulier. Cette autorisation est donc insignifiante, un joujou sans effet réel sur la production et la consommation.
                      Caramba, encore raté!

              2. P&C

                Le problème de la conso de drogue, quelle qu’elle soit, y compris l’alcool, est la dangerosité des substances.
                Un contrôle social est nécessaire (la plupart des drogues étaient consommées lors de rituels).

                L’autre problème est les réseaux criminels, qui sont des hybrides. Même si la légalisation du chichon se passe bien, ces réseaux vont juste se reconvertir dans la traite des blanches, la poudre, les flingues, la cambriole, ou la découpe de gens à domicile.

                1. Dr Slump

                  D’accord pour la consommation rituelle, mais erreur quand même, parce que les plantes psychotropes consommées dans des cadres traditionnels rigoureux ne sont pas des drogues, au sens péjoratif occidental. La drogue est une invention occidentale, le problème de la toxicomanie n’existait pas dans les pays où ces plantes étaient consommées avant que les occidentaux n’en fassent des drogues, l’exemple le plus frappant est celui de la coca, une feuille consommée couramment à tous âges, mais dont les occidentaux ont tiré la cocaïne, produit risqué. Seule exception: l’opium.

                  1. Aloux

                    c’est presque comme si la drogue n’était devenue un problème de santé publique qu’à partir du moment où le gouvernement américain s’est mis en tête de lui faire la guerre. Tout parallèle avec d’autres “guerre” qui ne semble que renforcer le problème qu’elles étaient sensées résoudre serait fortuit…

                2. Aristarkke

                  Le tabac, aussi. P&C.
                  Il semble que son trafic est très rentable pour bien moins de risque au pénal.

              3. Stéphane B

                Mais je m’en fous royalement que Pierre, Paul, Ahmed, Mehdi ou Jacques veuillent se défoncer. C’est leur problème.
                Par contre, je suis pour que derrière, ils assument leurs actes si jamais, en étant défoncés, ils causent des dommages matériels et humains. Dans ce cas, aucune pitié.
                Également, aucune pitié si par inadvertance, ils prennent la dose de trop. Oui pour qu’on les soigne, mais ensuite, ils remboursent d’une façon ou d’une autre. Ce n’est pas à la société d’assumer pour eux.

                1. Dr Slump

                  Ben oui, voilà, c’est ça le régalien.

                  Côté soin c’est un autre sujet, mais dans le cadre de notre sécu collectivisée, pourquoi demander à des toxicomanes de rembourser quand on ne le demande pas aux autres qui ont souvent causés eux-même leurs problèmes avec des habitudes de vie mauvaises pour leur santé?

                2. Husskarl

                  “je suis pour que derrière, ils assument leurs actes si jamais, en étant défoncés, ils causent des dommages matériels et humains.”

                  Comme ils sont insolvables, vous comptez vous y prendre comment ?

                3. Sémaphore

                  Peut être qu’il serait bon d’obliger à la souscription d’une assurance spécifique pour être un consommateur officiel de substances récréatives ?

                  1. durru

                    Peut-être déjà que la sécu ne soit plus “donnée” à tout le monde…
                    Et que la justice fasse son travail.
                    “Insolvables”, mais bien sûr… Il n’y a qu’à voir le parc auto standard des HLM pour se rendre compte de leur “insolvabilité”.

              4. Theo31

                Qu’est-ce que ça peut vous faire?

                Moi rien du tout. Tu fais ce que tu veux de ton corps, c’est toi son propriétaire. En revanche, tu fais une grosse connerie sur autrui, tu morfles grave avec une justice qui ferait son travail. Ça en ferait réfléchir un bon paquet.

                J’ai été à Rome au début de l’année. Il y a des Coffee shops pour les drogués. Ils étaient vides et ça ne sentait pas le chichon dans la rue.

                1. Husskarl

                  Faire réfléchir un type sous emprise/dépendance de psychotropes ? Ah…
                  Et une fois l’éventuel crime commis, ça fait une belle jambe à la victime d’avoir une justice efficace.

                  1. durru

                    C’est prendre le problème à l’envers. C’est parce qu’ils se savent irresponsables (insolvables, etc) qu’ils ne font pas gaffe à autrui.
                    La réflexion, elle est avant ou pas du tout.

                  2. bibi

                    C’est pas comme-ci dans ce pays 22 benzodiazépines ou apparentées étaient légalement commercialisées en 2011 que 134 millions de boîtes ont été vendues en 2010 dont 50,2 % d’anxiolytiques et 37,6 % d’hypnotiques; et que 20 % de la population française a consommé au moins une fois une benzodiazépine ou apparentée.
                    Assurément le problème de la consommation des psychotropes en France c’est le THC illégal.

              5. Pierre 82

                Le débat s’est focalisé sur la légalisation du cannabis, et montre comme à chaque fois que l’unanimité ne règne pas… Par contre, comme le remarque le patron sans son billet, la légalisation ne résoudrait en aucun le problème de la violence dans le cas où la justice, l’éducation et la police battent de l’aile. Personne n’imagine que les dealers passeraient subitement un CAP de plomberie, se trouveraient un emploi et bosseraient bien sagement en attendant la retraite. Pour arriver à ce résultat, il faudrait que notre société fonctionne convenablement, ce qui n’est pas le cas, et donc le légalisation ne changerait rien à la perte de contrôle des endroits sensibles. L’argument le plus courant pour la légalisation, à savoir que ça règlerait le problème de la délinquance, ne tient pas la route.
                Et je rajoute que la légalisation ne pourrait être envisagée que dans un cadre où l’abus est sévèrement puni. Conduire après quelques joints doit forcément mener à de sérieux soucis avec la justice, comme dans le cas de l’alcool.
                Remarquons d’ailleurs que ce sont surtout les personnes qui ont un boulot, une famille, une situation stable qui ont le plus à perdre à rouler bourré. L’émotif qui roule défoncé et sans permis se contrefiche des sanctions pénales. Il n’est de toutes façons pas solvable et son émotivité le met à l’abri d’une sanction efficace. D’où impossibilité de réprimer les abus de manière efficace.
                J’ai connu dans mon entourage des gamins qui avaient un peu abusé de la fumette à la fin de leur adolescence. En vrai, ils étaient devenu des loques sans aucune volonté, et ont pris des années à remonter la pente. Ils ont eu du bol, leurs parents ont ramé derrière sans les laisser tomber… et maintenant, ils ont une vie à peu près normale et ils bossent. Quand je dis qu’ils bossent, je suis sympa: ils sont “travailleurs sociaux”. Assez cool donc: pas bien payé, mais pas grand chose à foutre non plus, et aux frais de la collectivité. La vérité, c’est qu’ils seraient bien en peine d’avoir un vrai boulot, car les 6-7 ans qu’ils ont passé dans les vapeurs ont quand même sérieusement entamé leur volonté et leurs capacités intellectuelles. Désolé.
                Bon maintenant on va dire: c’est pas pire que l’alcool. Je ne conteste pas, je connais des palanquées de gens qui ont sombré dans l’alcool, et c’est pas terrible non plus. Et la prohibition ne règlerait rien, je suis d’accord.
                Le vrai problème avec toutes les dépendances (y compris le tabac), c’est que les gens qui y tombent ne sont pas seuls à en payer les conséquences: leur famille bien sûr, mais également la société qui doit, avec ses petites taxes, financer des loques humaines jusqu’à leur dernier souffle. Que ce soit légalisé ou pas ne change rien au problème.
                Quant à l’argument “libéral” du Dr Slump, il n’est valable que dans le cas où on laisserait crever les épaves sans faire intervenir l’état tout-puissant et protecteur. Pourquoi pas, d’ailleurs, mais il faut le dire. Autrement dit, laisser la charité privée s’occuper des personnes qui ont sombré… peut-être une voie?
                Tout ça pour dire que si la société ne tient pas debout et n’a plus aucune structure morale, il n’y a pas de solution. Et ça ne se limite pas à la France.

                1. Grosminet

                  Tout à fait d’accord sur le fait que la légalisation ne résoudrait pas d’un coup de baguette magique le problème de la délinquance et de la violence, puisqu’il s’agit de gens qui ont été habitués à gagner leur vie de façon malhonnête, le mal est déjà fait et il est profond. Mais ce serait je pense à moyen terme une façon de les “isoler” et de les contraindre, nécessité faisant loi, à renter dans le droit chemin. En ce qui concerne l’usage de stupéfiant au volant (cannabis ou autre), la loi existe déjà. Par contre là où je ne suis pas du tout d’accord avec vous, c’est votre couplet sur ” les gamins qui ont un peu abusé de la fumette à la fin de leur adolescence ” et qui seraient devenus des bons à rien ; le fait que les effets négatifs du cannabis sur le système cognitif soient réversibles (contrairement à ceux de l’alcool ou de la coke) notamment chez les adolescents est assez bien documenté. Soyons sérieux deux minutes, en terme de santé publique, le cannabis est bien peu de chose par rapport à l’alcool, au tabac ou à l’obésité

                  1. Pierre 82

                    Oui,mais dans le cas dont je parle, il s’agissait de fumette. Et je vous assure que ça fait des dégâts, ils n’étaient pas beaux à voir, ni surtout à entendre. Abolition de tout ce qui ressemble à de la volonté, par exemple. Et à les voir maintenant, j’ai des doutes sur la totale réversibilité. L’alcool aussi fait des dégâts, je suis d’accord, mais ce n’est pas le sujet.

            2. Gelato29

              Si on peut éviter une rencontre avec le chirurgien cocaïnomane ou le commandant de bord sous héroïne…

              1. Dr Slump

                La conduite en état d’ébriété constitue une mise en danger d’autrui, et est déjà sanctionnée par la loi. Nul besoin de prohiber ni l’alcool, ni la drogue, pour réprimer ces cas d’atteinte à la sécurité.

                1. bibi

                  On se demande bien ou était l’ARS dans ce procès, elle qui a maintenu ouvert pendant des années une maternité à l’hôpital d’Orthez, devenue dangereuse en ne réalisant même pas 200 accouchements par an, avec un montage rocambolesque, nécessitant que les accouchements se pratiquent à la clinique d’Orthez, avec transport par le SMUR pour 250m car l’hôpital était dépourvu d’anesthésiste en raison de la fermeture depuis des lustres du service de chirurgie, alors même que le bassin de population d’Orthez avait et a toujours à disposition les maternités de Pau Dax et Bayonne.

                  Alors bien sur l’anesthésiste est coupable, mais personne pour parler du fait que la décision prise par la clinique de licencier l’anesthésiste alcoolique était intervenue avant le drame, et que ci dans ce pays on pouvait licencier normalement ce drame n’aurait certainement pas eu lieu.

                2. Gelato29

                  Il sera difficile de me convaincre que le junkie est moins dangereux et condamnable que l’ivrogne ? C’est kif kif ! Avant que de se poser la question de la légalisation du trafic de canabis, on pourrait se demander pourquoi toute une population a besoin de se défoncer la tête ?

                  1. “Il sera difficile de me convaincre que le junkie est moins dangereux et condamnable que l’ivrogne ?”
                    Bah ça tombe bien, personne ne le dit. Faites un effort.

  9. Batistouta

    Ce qu’a montré l’école du public choice, c’est que les hommes de la police n’ont pas d’intérêt personnel à faire cesser la violence et la délinquance. La police a un intérêt propre à faire perdurer ces situations et à ne pas être efficace pour pouvoir toujours réclamer plusdemoyens (en un seul mot) (exemple : https://www.laprovence.com/article/politique/6143390/securite-sept-maires-du-secteur-police-de-vitrolles-reclament-plus-de-moyens.html).
    Par ailleurs, les hommes de l’État ont également intérêt à maintenir violence et délinquance pour justifier leur existence.

    C’est seulement si les hommes de l’État estiment que la violence porte trop atteinte à leur pillage de la population qu’ils décideront de faire quelque chose d’efficace. Et cette chose efficace n’ira pas plus loin que le rétablissement de la possibilité de piller tranquillement sans scrupule. Il n’y a donc rien à attendre de qui que ce soit travaillant pour l’État concernant ces situations.

    “Cette police dont les coupables sont le prétexte, et les innocents le but.”
    Benjamin Constant, Le Cahier rouge (1830)
    source : https://www.wikiberal.org/wiki/Citations_sur_la_police

      1. J-J Tatie

        @h16 Bonjour Patron, vous avez le salut fraternel du Père Labat… Pour quelques degrés de plus !
        Bien à vous.

    1. Aristarkke

      Rappelons aussi que Flop Joene semble prendre toutes les dispositions pour un second tour 2022 calqué sur celui de 2017, nécessitant de tout mettre en œuvre pour que la harengère monte dans les intentions de vote.
      De façon à invoquer LHLPSDNH, le péril fachiste, usw…

  10. Gerldam

    Je signale à l’estimé lectorat que ladite attaque de commissariat avait déjà été prévue par les scénaristes de la série Engrenages dans la saison 6, si ma mémoire est bonne. C’était très bien filmé et il y avait de quoi flipper devant le déversement de violence et de haine de ces sauvages puisqu’il faut prononcer le mot. Pour ceux qui peuvent retrouver la scène, cela vous donnera une bonne idée de ce que cela représente.
    Quant à la méthode forte, je ne suis pas d’accord qu’elle ne marche pas. Quand Giuliani a décider d’éradiquer la violence à New York, il a plutôt réussi. Pas à 100% bien sûr, mais peut-être à 80-90% par rapport à ce qui se passait avant lui.

    1. Calvin

      Ce qui s’est passé à New-York est juste différent de ce qui se passerait en France.
      C’est exactement ce qu’explique h16.
      Il faut des moyens opérationnels, une police respectée, une volonté politique sans faille, une justice efficace.

      En France, la lutte contre la délinquance induite en cas de légalisation ne serait pas traitée.

      1. Gosseyn

        @ Calvin 12 octobre 2020, 10 h 13 min

        Vous êtes à juste raison en train d’expliquer la nécessité d’une justice efficace, afin de permettre la lutte contre la drogue et autres dérives allant d’illégalités manifestes à des comportements mafieux.

        Il s’ensuivrait que la police se devrait d’être respectable, faute sinon d’avoir affaire à ces juges ayant revisité leurs obligations statutaires.

        La question judiciaire est alors la même que la question politique. Or, cet ensemble et ses diverses branches forment une seule et même oligarchie.

        Là est la clé de la plupart des problèmes sociaux. C’est donc à l’encontre de cette oligarchie que le fer doit être porté. Inutile de prétendre autre chose, sinon plus et mieux.

    2. Aristarkke

      La police (et la justice) pour ce genre de crimes et délits n’est pas centralisée aux Usa mais organisée localement.

    3. Aristarkke

      Le directeur de la sécurité sous Giulani a commencé par non seulement coincer les utilisateurs du métro dépourvus de titres de transport en règle en leur mettant des amendes mais pas dans les bouches de métro…
      Bien plutôt dans les commissariats *après* un bon petit séjour pas trop bref dans une cage à (drôles d’) oiseaux.
      Déjà un bon paquet d’heures perdues à se morfondre dans de telles conditions pour avoir tenté de gratter une petite somme, amène inévitablement à ce que les micro-délinquants du passage clandestin à bord, y renoncent rapidement.
      Mais il faut des paniers à salade en nombre adéquat ainsi que des commissariats adaptés, itou.

  11. Rick Enbacker

    La seule réponse de Dard pas malin consiste à vouloir interdire la vente de mortiers de feux d’artifices aux particuliers. Les délinquants en font dans leurs frocs…

    1. Guillaume

      +1 j’ai entendu ça ce matin, j’ai halluciné. Il a dit genre “on va etre ferme, on va interdire la vente feux d’artifice sur internet” . Le plus dur viendra quand il faudra interdire les pierres.

      1. Batistouta

        Ils doivent pas connaître le darkweb ces nuls. Mais c’est normal, pour eux internet se résume à leur acronyme favori : Gafam. Heureusement d’ailleurs, il faut se réjouir que ce darkweb continue à passer sous leur radar (j’espère encore pour longtemps).

        Mais ce qu’il faut surtout noter et qui est très étonnant, c’est de penser que ces feux d’artifices ont été achetés sur internet, alors que, sans y mettre ma main au feu non plus, j’aurais très fortement tendance à croire qu’ils ont été achetés dans un magasin physique du coin.

      2. Deres

        En plus, tu peux très bien tirer des fusées d’artifice à l’horizontale avec un tube si els mortiers sont interdits … Et tu peux lancer les pétards avec un lance-pierre. Hop on interdit tout cela aussi. Et présentation du casier judiciaire pour l’achat de boule de pétanque plus saisie des boules existantes sans permis de port de boules.

        1. Higgins

          Avec inscription à un club agréé et un carnet de suivi des jeux effectués avec l’endroit, les boules devant être sous clé entre.

    2. Calvin

      Vente déjà interdite, il me semble.
      Mais il faut la re interdire.

      En fait, je pense que les délinquants ont un permis à points. Tant que leurs 255 points ne sont pas épuisés, ils peuvent récidiver…

      1. Batistouta

        Vente pas du tout interdite ni sur internet ni en magasins physiques. Se renseigner un minimum avant de commenter…

    3. Sémaphore

      Gageons qu’il y aura aussi sec apparition d’un trafic de ces engins.
      Mais il avait (comme d’hab) de mâles paroles…
      Il faut dire qu’il a l’entraînement nécessaire, vu la répétition en cours…

  12. Marie39

    La légalisation assortie d’un renforcement sur l’éducation préventive m’a toujours semblé la moins pire des solutions. Il faut « casser » le marché : Cela ne sortira pas de la délinquance ceux qui ont déjà les deux pieds dedans. Mais cela évitera peut-être à de jeunes et nouvelles recrues de succomber au chant des sirènes (celles de l’argent facile. .. pas celles de la police, bien sûr !)

  13. lambda expression

    Je ne suis pas contre la légalisation.
    Mais j’ai entendu des arguments qui me font douter.
    En particulier l’exemple du Canada.
    L’argument était que ça ne réduisait en rien le traffic pour plusieurs raisons :
    Le taux de THC proposé en vente officielle est très largement inférieur au taux trafiqué.
    Le prix proposé en vente officielle est supérieur.
    Explosion du nombre de consommateurs.
    Reroutage du traffic vers d’autres substances.

  14. lxy

    Pendant que les commissariats brûlent on ne voit pas que notre économie d’inpiration socialiste prend l’eau de partout creusant des déficits abyssaux : Sncf, Air France,Renault…et maintenant Edf qui va nécessiter un renflouement d’un montant gigantesque, sans même parler des Comptes publics et des Comptes sociaux.On mettra ça sur le compte du Covid mais la science médicale finira bien par trouver un vaccin. On en trouvera pas contre:le mal beaucoup plus sournois qui ronge notre beau pays :la bureaucratie socialiste !

  15. Rick Enbacker

    La grande terreur de la plupart des gens est que leurs enfants se droguent. Typique d’un pays où l’État a pris la place des parents et les a déresponsabilisés.

    1. Husskarl

      Les enfants qui prennent de la drogue est une chose souhaitable ? Y’en a beaucoup qui finissent comme des déchets mononeurones ou en hopital psy.

      1. Rick Enbacker

        Homme de paille. Ce n’est pas ce que j’ai dit.
        J’ai dit que c’était le rôle des parents de veiller à leurs enfants.
        D’ailleurs la prohibition de la drogue par l’état n’empêche pas les enfants de se droguer.

      2. P&C

        +1
        J’en ai eu un comme élève. 15 ans, branleur, cannabis, cerveau foutu. Pas capable d’écrire son nom.
        Et ces parents qui gueulaient car ils voulaient sur le rejeton passe en S… avec son 2 de moyenne de physique chimie (la feuillet et l’encre).
        A Grenoble, une copine a eu en classe un gosse de 8 ans, défoncé à la poudre.

          1. Gosseyn

            Vies perdues pour lesquelles les responsables directs, en premier lieu, devraient subir la méthode philippine.

      3. Dr Slump

        Beaucoup? Allez, combien, pour rire? Et quand bien même ce serait toujours trop, interdire les comportements à risque ne les empêche pas, au contraire, ça les incite d’autant plus.
        Le risque que les jeunes fassent des conneries existe, et parmi elles de prendre des drogues. Interdire les drogues n’empêchera pas le besoin qu’ont les jeunes de se tester, de se confronter à des risques, de faire des conneries qui sont un besoin humain fondamental, qui est traditionnellement celui de passer par des caps initiatiques.
        Bref, je ne m’attendais pas à ce que tu me sortes l’argument de pitié parentale, “mais qui pensera aux enfants”.

        1. Husskarl

          C’est pas de la pitié, c’est du bon sens. La légalisation n’apporte pas de baisse de la délinquance, donc elle apporte quoi au juste ? Rien, hormis donner l’opportunités à des gens non éduqués de foutre leur vie en l’air.

          1. durru

            Ah, pardon, mes observations perso me font croire que c’est surtout les plus “éduqués” qui sont passibles de “foutre leur vie en l’air”.

            1. Husskarl

              Les plus aisés peut être mais pas les plus éduqué à mon sens, mais c’est certainement un simple problème de définition =)

              1. durru

                Ceux qui ont suivi le plus longtemps les cursus proposés par l’éducation nationale. Ce n’est pas la bonne définition ?

                1. Husskarl

                  Le mot correct serait selon moi “diplômé” (même pas instruits hélas), l’éducation est donnée par les parents.

          2. Dr Slump

            Je ne suis pas totalement inconscient, et reconnaît des limites à mon propos: il ne suffit en effet pas d’une légalisation mal fichue pour faire disparaître comme par magie la criminalité et tous les problèmes liés à la consommation de drogues.
            Nous vivons dans un monde globalisé, et légaliser dans un pays donné alors que les pays limitrophes sont infestés de trafiquants producteurs, ça réduit forcément les chances de transition réussie vers une économie légale des drogues.
            De même, la mondialisation conduit aussi les drogues à entrer en contact avec des populations qui n’en connaissent pas les enjeux. Ce sont des freins à une légalisation réussie, mais ça n’en fait pas des arguments pour continuer la prohibition, qui est la cause de ravages d’ordre 100 fois supérieur. Pour donner ce seul exemple, au Mexique les trafiquants ont le pouvoir de renverser l’état, qui est impuissant devant les troupes armées violentes qu’ils peuvent envoyer commettre des massacres n’importe où. En France on n’en est qu’aux tirs de mortier… pour le moment. Ils s’entraînent gentiment, avant de passer aux armes létales qu’ils ont déjà en stock.

            La légalisation demande en effet de prendre quelques risques, mais le risk/reward ratio est largement en faveur de celle-ci, et ne pourra réussir pleinement que dans une coopération mondiale.

            1. Husskarl

              Le Mexique et la France ont un problème de faiblesse au niveau du régalien (police+justice), la drogue n’est pas légale en Hongrie par exemple, mais point de tir de mortier ou d’armée de dealers. Le problème n’est donc pas dans la légalité des drogues mais dans l’état et son incapacité à assumer sa mission de base.

              1. Dr Slump

                Non, le Mexique n’a pas qu’un problème de faiblesse régalienne, qui n’a rien à voir avec ce que c’est en France. La Hongrie n’est pas épargnée par les trafics, loin de là! Mais peu importe qui que quoi: les moyens faramineux mis en oeuvre dans la “guerre” contre la drogue depuis des décennies sont un échec total, à un point que c’en est ridicule. Les moyens consacrés à la lutte n’ont cessé d’augmenter, la criminalité des trafiquants empire dans des proportions alarmantes, mais c’est parce qu’on n’a pas encore interdit assez fort, il faut interdire encore plus fort. Plus d’aspirine, etc.

                Le plus stupéfiant, sans jeu de mots, c’est de voir des libéraux proclamés argumenter tout à coup comme des puritains dès qu’il s’agit de drogue. Tout sauf la liberté d’en consommer, pas de ça chez moi, les enfants, l’état, tous les pires arguments de la gauche et de la droite réunis contre la drogue.

                1. Husskarl

                  Nul pays n’est épargné par les trafics, nous parlions d’armée et d’attaques en règle. Il n’y en a pas en Hongrie.
                  Quant à affirmer que ce combat contre la drogue est sans issu, je vous réponds que le combat contre le meurtre est également sans issu, ça fait 3000 ans qu’on lutte contre mais y en a toujours.
                  Enfin, de manière empirique, pour revenir au sujet, j’ai donné des éléments factuels qui permettent d’affirmer que la légalisation ne règle pas les problèmes mais les amplifie.

                  1. Dr Slump

                    C’est faux, déjà réfuté. Des légalisations mal torchées ne prouvent pas que la prohibition marche mieux, ni que la légalisation soit vouée à l’échec. Nous n’en sommes qu’au début, les résultats ne sont pour le moment pas fabuleux, mais clairement plus prometteurs que la prohibition si on est honnête.
                    Des effets négatifs, des persistances criminelles il y en aura toujours quoiqu’on fasse, mais tes exemples ne prouvent rien de définitif. Sauf une chose: tu te montres à ce sujet aussi obtus que les étatistes les plus gauchistes, et tu veux encore plus d’une non-solution prohibitionniste qui ne marche pas. Bref, conversation qui tourne en rond, aucun intérêt.

                    1. Dr Slump

                      Le blabla, c’est de soutenir mordicus la prohibition malgré son échec persistent. Il n’y a rien de rationnel dans ce déni.

                    2. Husskarl

                      Ce qui n’est pas rationnel, c’est de dire que c’est réfuté mais ne pas expliquer où cela a été réfuté et répondre des généralités + du ad hominem.
                      Enfin, je ne vois pas comme prometteur le fait d’engendrer de la délinquance supplémentaire…

                    3. Dr Slump

                      Huss, tes quelques arguments ne prouvent rien, ne tiennent pas compte des modalités de mise en oeuvre, et ont déjà été contredits de plusieurs façons, par moi, par Hash, sans contre-arguments assez solides de ta part. Le sujet est complexe, multi-factoriel, et tes 2 chiffres lancés comme ça sortis de leur contexte sont trop faibles pour établir le commencement du début d’une certitude que la légalisation ne marchera pas. Chose que tu ne peux pas prouver, vu que la légalisation des drogues n’a en réalité pas encore été franchement mis en oeuvre, pas plus que le libéralisme économique en France. Tandis que la prohibition, on a le recul historique pour en juger, et quoi que tu penses des drogues, son échec est indiscutable. Comme pour la prohibition de l’alcool aux USA: mêmes causes, mêmes effets.

                      Le problème n’est donc pas dans ce que j’énonce, mais dans ton positionnement. Ceci ne constitue pas une attaque ad personam, mais bien une observation, tu persistes depuis le début à répéter comme un disque rayé les mêmes arguments sans même tenir compte de la réalité de cet échec.

                    4. Husskarl

                      J’ai cité une étude et non deux chiffres (mauvaise foi de ta part) et je m’attache en effet aux faits et non aux désirs que ça fonctionne comme je le souhaite. En soi, je n’ai rien contre changer d’opinion mais pour le moment les seuls faits sont ceux qui disent que ça ne se passe pas aussi bien qu’espéré. Ca semble ne rien apporter de positif et apporter le lot de négatif.

                      Evidemment, nous retrouvons l’argument que ce n’est pas assez et cela me rappelle celui utilisé par les socialistes/coco, ce n’est jamais assez.
                      – La France n’est pas assez socialiste, c’est pour ça que ça ne fonctionne pas aussi bien que prévu, voyez-vous.
                      – Le communisme n’a pas franchement été mis en oeuvre, c’est pour ça que ça ne fonctionnait pas bien, mais c’est très prometteur.

                      Toutefois, tu as raison sur le recul historique, nous l’aurons vraiment dans 20 ans en regardant les pays qui font l’expérience sur leur population. Même si ce ne sera pas parfaitement libéral, pas assez “insérer ce que vous voulez”, etc… Ces arguments flous sont valables dans n’importe quel contexte, pour n’importe quel idée, ce qui explique qu’ils ne soient pas valables.

                    5. Dr Slump

                      La mauvaise foi, c’est de m’attribuer le travers gauchiste que tu défends pourtant depuis le début concernant les drogues: la prohibition ne marche pas, tu n’en tiens pas compte et tu répètes qu’il faut toujours plus prohiber. Et quand je défends la solution libérale, tu invoque 2 ou 3 essais mal torchés, récents, et toujours en cours pour la disqualifier d’emblée, stop please!

                    6. Gosseyn

                      @ Dr Slump 12 octobre 2020, 16 h 00 min :

                      La prohibition de la drogue n’existe tout simplement pas. Ou bien, si vous préférez, elle n’est qu’apparente, minimaliste et prétendument efficace.

                      Un équilibre entre commerce et arrestations est entretenu par l’oligarchie en place, directement intéressée par la consommation de drogues et les bénéfices en rapport !

                      Vous fondez par conséquent un pastiche argumentaire en faveur d’une légalisation de la consommation, puisque sans pouvoir ignorer ces réalités.

                      Voici pourquoi le bon sens ne sert à rien dans ces conditions, à moins que vous appréciiez les dés pipés.

                      Au final, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre que des produits à rémanence plus ou moins longue permettent bien des solutions, moyennant la volonté politique partagée.

                      Ainsi, il n’est question de légalisation de produits, ce qui ne se produirait pas en leur absence, suite à des choix efficaces !

        2. durru

          En fait, dans les anciens pays communistes on a assisté, au début des années ’90, à une explosion du nombre de jeunes (généralement ados, lycée) qui se défonçaient, principalement avec des drogues dures. Le cannabis et l’alcool sont arrivés après (dans les effets de mode, je parle). Et ce, surtout dans les milieux aisés, urbains.
          Cause principale, à mon avis, la totale déresponsabilisation des parents construite par des dizaines d’années de communisme. Et comme les progénitures ne pouvaient pas trop se confronter à d’autres risques…

          1. P&C

            +1
            Y a de ça aussi. Souvent, des gosses de bourges, pourris gâtés dans leur enfance, qui font leur rébellion contre leur milieu familial.

          2. bob razovski

            Petite rectif : on a, non pas “assisté”, mais “pris connaissance”. Car même si “la drogue, comme le sexe, étaient interdits en URSS” (dicton de je ne sais plus quel écrivain Russe de l’époque), ça n’empêchait pas les mômes de se camer à mort à coup de sac de colle.
            Et pour ceux qui avaient quelques roubles, l’Héro était la conso favorite durant l’époque “afghane”. L’opium rentrait par cercueils entiers, avec les dépouilles de soldats. Les cercueils étant scellés, avec juste une petite fenêtre pour voir le haut du visage, les gars ne gardaient que la tête du cadavre et remplissaient le reste d’opium.
            Des camés, y’en avait déjà plein du temps de l’URSS. la seule différence avec “après”, c’est qu’il était interdit d’en parler.

            1. durru

              A la différence de Prague, en ’68, en Afghanistan ce n’est pas tout le Pacte de Varsovie qui y est allé. Donc la came n’était pas connue au bataillon dans les années ’80 dans les pays satellites… Même les sacs de colle, c’est plutôt après ’89 qu’ils ont pris leur envol.
              Disons que les cocos faisaient attention à la façade, il n’y avait pas des “pauvres” à proprement parler, on était pas en Chine sous Mao, ni au temps de Staline.

  16. macgile

    Suite à des décennies de propagande de “pas d’amalgame”, de “pages les plus sombres de notre histoire” qui ne laisse d’autre choix qu’entre un “humanitarisme larmoyant” et une réactivation des “camps de la mort” nos chère gauchiste se sont coupé de tous moyens d’action au risque de se dédire.

    1. Gosseyn

      Vous ne pouvez démontrer qu’il n’y aurait d’autres choix qu’entre ces extrémités. Pas plus que vous ne pouvez réserver quelques moyens d’action que ce soit à ces seuls pathogènes.

      Que chacun veuille bien prendre ses responsabilités politiques devrait indirectement suffire à remettre à leur juste place ces socialistes-nationaux et leurs porte-voix médiatiques.

  17. Mildred

    J’arrive un peu en retard mais j’ai une petite question : est-ce que quelqu’un sait ce qu’est devenue la Garde nationale officiellement reconstituée, paraît-il par Hollande, en octobre 2016, après avoir été supprimée, comme chacun sait, après les événements de la Commune en 1871 ?

  18. deres

    Il n’y a aucune chance de légalisation de quoi que ce soit. Je vous rappelle que la codéine en vente libre a été interdite il y a quelques années. Donc on est plutôt sur la pente inverse. Ils vont même probablement interdire l’air sec assez vite …

    1. Aristarkke

      L’hydroxichloroquine a été classée interdite à la vente en moins de deux, dès que le pouvoir l’a jugé bon.
      Un truc devenu hyperdangereux et létal comme pas deux, après septante ans d’utilisation de partout dans le monde.
      L’exception grançaise, quoi.

  19. Deres

    La réalité est même pire que ce que décrit h16 …
    Une quarantaine d’individus attaque un commissariat.
    Quel est la réponse ferme du ministre ?
    La répression ?
    La justice ?
    Une descente de police ?

    Bien sur que non, il veut interdire les feux d’artifices !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    1. Husskarl

      Prochain attentat à la voiture bélier et la voiture sera interdite…
      Dans 300 ans, les bouquins d’histoire feront un récit comico-tragique de cette époque.

      1. Marcello Biondi

        Je ne serais pas aussi optimiste, à ce train là dans 300 ans l’Europe sera peuplée de descendants africains et ils verront cette époque comme le commencement de leur khalifa.

    2. Higgins

      Ce qui m’a le plus frappé, c’est, a priori, qu’aucun renfort n’ait été acheminé sur place pour mettre fin à cette attaque. Elle a duré une bonne heure ce qui laisse supposer que la logistique (pour les mortiers) était de bonne facture. La réponse du ministre est à son image, lamentable. Le jour où une attaque sera conduite à l’AK47 et au RPG7, ça va donner.

      1. Deres

        Je rappelle que les terroristes à l’AK47 de Charlie Hebdo ont réussi à quitter Paris et leur trace a été perdu. Ils n’ont été retrouvés que parce qu’ils le voulaient bien. Si ils avaient voulu vraiment disparaitre, ils y seraient arrivés sans problème je pense.

        1. Higgins

          Pour connaître le fin mot de l’affaire, ll y a eu des personnes très perspicaces. Moins de 5 mn après qu’ils soient dans l’imprimerie, le GIGN était là.

          1. Deres

            Ben oui, mais cela, c’était après la bataille., Tout le GIGN faisait alors le pied de grue dans des hélicoptères en marche en attendant un tuyau. Les terroristes ne pensaient pas pouvoir quitter Paris et n’avaient donc pas préparer réellement leur fuite. Ils ont choisis au hasard un lieu pour la confrontation finale. Imaginons des terroristes “intelligents” (oui je sais c’est une oxymore) qui aient préparer une piège armé avec armes lourde, mines et explosion finale. Le GIGN se serait peut être fait massacrer.

      2. Nemrod

        Ils avaient qu’à appeller les Gendarmes !
        Comme m’a dit ma concierge.

        Toute plaisanterie mise à part, Eolienne Impériale avait bien proposé de faire raccompagné le policières chez elles…par la Police.
        C’est pas plus con.

  20. lxy

    Le modéle familial intégrant des le plus jeune âge les principes de base de la vie en société, quelle qu’elle soit. Les dérives a-sociales on violentes rencontrées chez les très jeunes sont majoritairemnt la conséquence d’un milieu familial déglingué.Et ceci quel que soit le niveau social des parents. Les assassins de Charlie Hebdo étaient des enfants pris en charge dés leur enfance par la DASS et relâchés dans la nature dés l’âge de la majorité légale. A l’inverse des enfants de milieux pauvres, mais riches d’une tradition familiale forte peuvent réussir correctement. Et ils sont plus nombreux qu’on ne le pense. Le problème est toujours le même …la mauvaise monnaie chasse la bonne! Les difficultés d’éducation parentale sont aggravés par le déracinement culturel lié à une immigration incontrôlèe (je ne veux pas dire par là que les problémes ne se poseraient pas chez les Francais de souche, mais néanmoins limiterait l’aculturation liée à cette immigration massive.) Il “suffirait ” d’une décision pas si courageuse que ça : proposer aux Français par referendum ,par exemple’ l’abandon du principe du “droit du sol”, ou encore pour commencer celui du regroupement famililal,dont on peur avec le recul du temps mesure l’énorme côut social et financier. Sinon c’est un tonneau sans fond. Pendant qu’on réussit à en intégrer 10/100, 100 autres nous arrivent.,comme pour la jungle de Calais.
    On n’a plus les moyens de notre générosité sans limite, Aprés 70 ans d’un pays sapé par la bureaucratie socialiste le pays s’effondre.
    .
    Il faut choisir Camarade !

    1. Higgins

      Qu’on soit pour ou contre importe peu et dans ce domaine, chacun a ses convictions, mais la libéralisation du divorce, l’abandon progressif d’un certain modèle social (on se marie de moins en moins), le refus de l’engagement, le déni des responsabilités (lorsqu’il y a un enfant, il y a bien sûr la mère mais il y aussi un père…) sont, de mon strict point de vue, des facteurs aggravants de la situation. Dans de nombreux cas de délinquance, les individus concernés sont à la recherche du “père”. Il est d’ailleurs courant qu’à la question que voulez-vous faire dans la vie, ils répondent qu’ils veulent s’engager dans l’armée, la Police ou la Gendarmerie parce qu’ils souhaitent un “cadre”. Généralement fils ou fille de couples séparés ou divorcés, “éduqués” à la va-comme-je-te-pousse par le parent encore présent (le plus souvent la mère), sans relais au sein de l’EdNat (je me souviens d’un conseil de discipline où l’enfant qui comparaissait est resté vautré sur sa chaise sans qu’aucun membre de cette docte institution ne le rappelle à l’ordre quant à sa tenue et à son attitude. Il avait volé des portables à l’internat et le père, une vraie loque, ne valait guère mieux, plaidait lamentablement pour son bisousunours de fils), ils sont des proies/victimes/acteurs (biffer la mention inutile) toutes désignées. Seulement, passé 16 ou 17 ans, c’est très difficilement récupérable. Ça ne date pas d’hier et je me garderai bien de dire que c’était mieux avant. Notre nouveau Garde des sceaux, souhaiterait que ce type de délinquant soit pris en compte par l’institution militaire (sans doute pour corriger toutes les erreurs accumulées avant). Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous.
      Je me suis confronté et me confronte encore à ce genre de cas. Il faut savoir manier la carotte et le bâton, offrant la première, menaçant du second pour faire prendre conscience au post-ado de ses erreurs mais également de ses capacités. Un cas, rencontré plusieurs années après des faits graves où je l’avais explosé disciplinairement, m’en a remercié. J’en ai été surpris et flatté.

      1. Dr Slump

        Je suis d’accord sur le fait qu’au fond, les problèmes causés par les drogues sont d’abord dus à des questions de société, et si c’est lié à la désagrégation des rôles familiaux, je pense que plus précisément c’est lié à la disparition des rites traditionnels, des rites de passage à l’âge adulte, et la disparition des structures qui formaient les jeunes gens à la vie en société, comme le service militaire. Les jeunes ont besoin de se confronter pour prendre la mesure de leurs possibilités et de leurs limites, et sans rites de passage, sans éducation adéquate, sans structure familiale et sociale, ils sont exposés sans préparation à toutes les déviances du monde adulte.

        1. Pheldge

          et allez, la drogue, “célafota la société !” … non, la fumette, c’est cool, c’est rigolo, c’est “sans danger”, c’est festif, et puis ça permet de se donner de frissons, en allant pécho dans la téci, c’est super excitant. Et quand t’es ado, ça impressionne les meufs.
          Dans les année 80 le monde du rock baignait dans la dope, et la défonce était revendiquée comme un art de vivre, une forme de rébellion. et ça a fait des dégâts.

          1. Dr Slump

            La dope dans le monde du rock ça a commencé dans les années soixantes, les hippies, Carlos Castanada, et les produits rigologènes, comme le LSD synthétisé dans un labo américain justement. Ne caricature pas stp, c’est tout de même pas extravagant de dire qu’il y a des raisons culturelles dans le phénomène de diffusion mondiale des diverses drogues. On ne prend pas des drogues juste par hasard, et “une forme de rébellion”, c’est une raison culturelle.

          2. Pheldge

            non, la raison culturelle, c’est une excuse ! tu prends de la drogue pour le plaisir, parce que c’est “récréatif”, et pour les raisons que j’ai exposées, point !

  21. zelectron

    À Champigny il n’y a pas eu mort d’homme . . . .quelques dégâts matériels conséquents, mais rien à voir avec la catastrophe dans l’arrière pays niçois !

  22. laure Fritte

    Quelques observations sur le fait-divers.
    1. J ai encore remarque que la communication est le fait des syndicats de policiers. J ai vecu a l etranger et je crois que la France est le seul pays ou les commentaires sur les fait divers (arrestations, incidents) sont fait par les syndicats. On voit rarement la hierarchie et les commissaires. C est le contraire aux US, Partout ailleurs, l Administration communique, pas les syndicats, sur le maintien de l ordre . Ici, le gouvernement et les prefets gesticulent, et les syndicats commentent.

    2. Quand il y a des manif de GJ ou des gens dehors a controler masque, on rameute des milliers de policiers CRS gendarmes. Mais quand un commissariat est attaque, on ne peut pas telephoner aux collegues et leur demander de prendre les festifs a revers ?

    1. Pheldge

      Je parle sous contrôle du Major, mais c’est à cause du droit de réserve que les flics et les gendarmes ne peuvent s’exprimer, seuls les délégués syndicaux le peuvent.

      1. durru

        La Préfecture de Police, par contre, elle n’est pas soumise à ce droit de réserve 😉 Ni le ministère.

      2. Higgins

        Dans une des deux vidéos de l’IDL où trois commissaires de police échangent sur la situation présente, le pb des syndicats de la Police est évoqué (car c’est un pb).

  23. Theo31

    Là ou il aurait fallu répondre en envoyant l’armée faire le ménage, le “chef” des flics répond par un twit. Grandiose.

    On sait maintenant que que Darmanin se sert de ses couilles juste pour choper des putes dans un club échangiste. Ça me rappelle un guignol du même acabit.

    1. P&C

      D’après une vidéo de Stéphane Edouard, le Dard malin a commencé à lever de la pute à 26 ans. Faut dire que être énarque au ministère de l’intérieur, ça offre certains passes droits.

        1. P&C

          Dans le cas précis, une pute qui voulait se refaire le casier judiciaire. Elle avait d’abord demandé à Michelle Aliot Marie, mais celle ci, pour des raisons obscures, a décliné.
          Le Dard Malin a accepté de lui faire bénéficier de ses largesses, moyennant accès à ce qu’il lui restait d’étroitesse.

    1. Dr Slump

      Fouyaya, parler de libéralisation, t’es déjà le diable, mais en plus à propos de drogue, alors là c’est pire, tu es Epstein, et tu es sûr d’avoir contre toi tout le spectre politique, de la gauche anticap à la droite conservatrice. Donner un cadre légal, la légalisation donc, c’est déjà un défi assez élevé, il n’y qu’à voir les réactions ici-même pour s’en faire une idée.

      1. Jules

        hahaha, j’avoue. C’est juste que j’étais surpris de voir notre hôte parler de légalisation sans parler de libéralisation.
        Parce qu’entre nous, laisser à l’état français la charge de la production et la distribution conduira à un epic fail sans aucun doute…

    1. Marcello Biondi

      En France elle pourrait prendre du ferme pour cela.
      https:/ /yzgeneration.com/il-defend-une-collegue-contre-un-agresseur-sexuel-il-se-prend-deux-mois-de-prison-avec-sursis/

  24. faustur

    Il est prévu depuis août une amende forfaitaire contre les consommateurs de cannabis. Ça me parait une bonne idée (je ne fume pas), je me demande si les sanctions commencent réellement à être appliquées, ou s’il s’agit d’un effet d’annonce

    1. Taisson

      La seule réponse à une attaque de postes de police ou autres c’est quelques rafales d’arme automatiques….
      Tout le reste est de la romance d’intello.
      De même que l’analogie entre “l’alcool” et la drogue, volontairement imprécise, et utilisée par tous les partisans de la fumette !
      Le contexte Français fait que la légalisation ferait juste changer de type de méfaits nos CPF…
      À tout prendre, le trafic de drogue est moins dangereux que le kidnapping autres malfaisances qu’ils ne manqueraient pas d’inventer.

      1. baretous

        exact. La bataille d’Alger a été gagnée comme ça…investir et faire quelques corvées de bois…seuls les politiques ne suivent pas ..tellement peur de leur image….

    1. MCA

      Va falloir m’expliquer Major pourquoi nous avons toujours les mêmes sources d’inspiration…. :o)

    2. pabizou

      Pas la peine de remonter à Mathusalem pour comprendre qu’une caste qui se sent sur la corde raide est prête à tout pour sauvegarder ses priviléges . De plus ce type d’article à la mords-moi le noeud participe à entretenir la frousse qui arrange bien un certain nombre e crapules . De là à exterminer 90% de la population, il y a peut-être un léger côté parano dans toutes ces conneries

        1. durru

          Désolé, Major, mais les deux n’ont pas grand chose à voir…
          Lorsqu’on regarde, dans la foulée, le journal de TVL du même jour, et qu’on entend (entre autres) Phillipot nous expliquer que le seul souci d’EDF est que les Allemands en sont jaloux, sans piper mot des 61 milliards de dettes, et que les journalistes font de même, ça jette un doute sur l’interview aussi.
          Comme on dit, “ce qui est excessif est insignifiant”…

          1. Higgins

            Elles n’ont rien à voir et je les soumets simplement à la sagacité de tous. L’intelligence de chacun saura faire le tri.

            1. pabizou

              Je trouve regrettable l’extension de “vidéo à la mords-moi le noeud” que j’ai utilisé pour la 1ere vidéo, que je venais d’écouter sur la seconde qui n’a strictement rien de comparable et qui est d’un tout autre niveau et qui dénonce ce que je critiquais dans la précédente .

              1. Higgins

                Comme je l’ai écris, je n’ai mis cette vidéo que dans l’idée d’ouvrir les esprits sur d’autres horizons. L’expression était donc, en l’occurrence, totalement inappropriée.

    3. Pythagore

      Double HS mais en rapport avec le COVID. Le Pr Raoult/IHU Marseille publiait chaque mardi une vidéo faisant le point sur la situation. Depuis 2 semaines plus rien, snif, aurait-il subit des pressions ?

  25. baretous

    je ne comprends pas trop. Puisque ce sont des produits festifs, pourquoi ne pas les partager ?,, Ainsi à tout transporteur genre go fast, lui faire ingérer un pourcentage de la came qu’il transporte….

    1. Higgins

      En plus, la phrase est très conne. On ne meurt pas d’être héroïque. C’est un contre-sens complet.

    1. douar

      On sent l’expert.
      Prochaine étape: Le Simoncini va nous faire la composition de l’équipe de France de foot.;(
      Un micro mou et c’est le drame.

  26. durru

    A priori HS, mais finalement peut-être pas tant que ça :
    https: //www.youtube.com/watch?v=D8Y5UFBFNEo
    En rapport avec le titre de la vidéo, surtout à partir de 38′, mais les autres interventions de Lugan ne sont pas mal non plus.
    En tout cas, ça explique beaucoup de prises de position (présentes et passées) des “élites” françaises.

  27. papy

    “Bref : ni la police, ni la gendarmerie, ni la justice ne sont prêts, …” Sauf à recevoir des augmentations dès demain ? (Ils viennent de refuser 10 millions pour les postes de nuit, ils veulent beaucoup plus et ils vont l’avoir !)
    Il fallait au moins des feux d’artifices pour que l’on voit à la télé un motif de couvre-feux tomber dans le subconscient du mougeon …
    Tellement de fils blancs que la marcherie macronesque n’aura aucun mal à se reconvertir en filature !

  28. Aristarkke

    Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon commentaire . Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. (À lui-même, se prenant par le bras.) Rends-moi mon commentaire, coquin… Ah ! c’est moi ! Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre commentaire ! mon pauvre commentaire ! mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher commentaire , ou en m’apprenant qui l’a pris.

      1. Calvin

        Oh la perfidie de h16 !
        Tu as voulu tester la résistance du Papet, avoue !
        Si à midi, toujours rien, c’est qu’on l’a perdu…

      2. Pheldge

        “Une erreur de config sans doute…” ouais, on va dire ça comme ça … en attendant ça a failli te nous le tuer le Papet , “l’erreur de config” ! 😉

        1. Opale

          L’erreur de config folle, comme les couteaux fous, les camions cinglés et les feux d’artifice désaxés…

        2. Aristarkke

          (en fond sonore, bruit de verre, genre vitrine, qui se brise et tombe en morceaux…)
          L’espoir de l’ADP de toucher enfin sa ration de Soylent Green…

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