Avec un million d'écoutes par jour, Jamendo, une start-up franco-luxembourgeoise créée il y a dix ans, se présente comme "la plus grande plateforme de musique libre au monde" pour le grand public et les artistes indépendants.

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Le nouveau service "Jamendo Licensing" lancé cette semaine propose la vente de licences aux entreprises qui veulent sonoriser leurs magasins, à la production audiovisuelle, notamment pour la publicité, voire la création de morceaux originaux sur mesure.

Jamendo "offre la possibilité aux artistes de commercialiser leur musique en évitant de passer par la Sacem ou d'autres sociétés de collecte", et partage avec eux les droits à 50/50, a expliqué dans une interview à l'AFP Samuel Devyver, le directeur général de Jamendo.

Certains artistes gagnent plusieurs milliers d'euros par mois grâce à la plateforme, indique-t-il. Les artistes Jamendo ont notamment fourni des musiques pour des campagnes Nespresso ou Toyota.

De leur côté, le entreprises de distribution ou les restaurants "peuvent économiser plusieurs centaines voire milliers d'euros dans leurs magasins par an grâce aux radios customisées que l'on propose", relève-t-il.

Jamendo a été créée par trois Français de Metz pour offrir une plateforme libre de droits permettant aux artistes indépendants de rejoindre une communauté musicale et n'avait pas de modèle économique à l'origine.

La start-up a commencé à vendre des chansons il y a 5 ans. Son nouvel actionnaire, Musicmatic, qui a repris en 2010 le contrôle majoritaire de Jamendo au fonds Mangrove, a investi dans la plateforme et commencé à signer des partenariats avec des entreprises pour la vente de musique.

La start-up enregistrée au Luxembourg, qui ne dévoile pas ses résultats financiers, est rentable depuis le début de l'année et compte une vingtaine de collaborateurs, selon son DG.

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