Du Bitcoin à la Grèce de hérisson

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Du Bitcoin à la Grèce de hérisson

Publié le 22 juin 2015
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Plongée dans la crise et les dettes abyssales depuis cinq ans et les décisions politiques hasardeuses depuis plus de quarante, la Grèce continue d’alimenter la rubrique « Réanimation Post Mortem » des pages financières. Et actuellement, à mesure que les négociations avec ses créanciers patinent de façon bruyante, le scénario d’un défaut de paiement se rapproche encore, ce qui signifierait une probable sortie de la zone euro.

Tout comme les précédentes « réunions de la dernière chance », la tension apparaît monter tant du côté des autorités grecques qu’européennes, accréditant la thèse que la situation est sérieuse, quasiment désespérée, que trop c’est trop, que ça suffit à la fin et que ça ne se passera pas comme ça nom d’un petit bonhomme, scrogneugneu. Et tout comme les précédentes réunions, on serait donc logiquement en droit d’attendre un nouveau versement de secours, un nouveau ballon d’oxygène pour les Grecs et un énième compromis arraché de haute lutte à la dernière minute de la dernière heure, compromis un peu bancal mais pas trop permettant à tout notre petit monde politicien de montrer l’importance de ses prises de têtes (ils ont, encore une fois, sauvé le monde, les enfants, ouf !) et la fermeté des uns et des autres dans leurs positions.

europe crisis

Cependant, à la différence des fois précédentes, tout ceci se déroule sur un fond de marchés nerveux (les cours des actions sont complètement détachés de la réalité), et alors que la conjoncture est en train de se retourner : la croissance extrêmement fragile ne semble pas pouvoir résister devant les difficultés du marché chinois ou la baisse assez notable de la consommation un peu partout dans le monde (avec par exemple un Baltic Dry Index franchement bas) ; en outre, le fait que la production de pétrole soit nettement plus élevée que la demande et ce, depuis plusieurs mois, est indicatif d’un gros décalage entre consommation et production, et par extension, un bon indicateur de la santé réelle de l’économie.

thatcher socialismBref, les conditions générales ne semblent guère favorables ni à un compromis, ni même à une nouvelle aide dont on ne sait pas d’où elle sortira. Que voulez-vous, même si on peut imaginer une grosse quantité de tractations au niveau européen, à un moment ou un autre, quoi qu’il arrive, l’argent des autres vient à manquer.

Et justement, en parlant d’argent des autres, une sortie grecque de la zone Euro aurait quelques conséquences palpables pour les autres économies européennes. On peut imaginer plusieurs choses, notamment que la dette grecque soit annulée, ce qui laisserait une fière ardoise notamment pour les Français (entre 3000 et 4000 euros par foyer fiscal, selon différents calculs). Mais même sans imaginer un tel passage d’éponge, les conséquences, bien qu’indirectes, seraient probablement douloureuses.

Ainsi, on pourrait s’attendre à quelques tensions sur les marchés financiers, et notamment sur les bons du trésor des différents pays de la zone euro, tensions qui entraîneraient une remontée plus ou moins raide des taux d’intérêt. Au-dessus de 2.5%, plusieurs pays commenceraient à trouver l’addition salée, et à 3%, l’Italie, l’Espagne, le Portugal … et la France se trouveraient en fâcheuse posture. L’ampleur de la crise aidant, il ne serait guère surprenant que cette situation dure plusieurs semaines. Des défauts de paiement en cascade ne seraient alors pas à écarter.

Parallèlement, on assisterait à ce qu’on observe déjà actuellement en Grèce, à savoir à un « bank run » plus ou moins rapide, et plus ou moins discret. Il faut savoir en effet que, pendant que les négociations de marchand de tapis entre Grecs et autorités européennes continuent sous les yeux humides d’une presse nerveuse, le peuple grec, lui, retire tant qu’il le peut l’argent de ses banques, comme le mentionnait Charles Gave il y a quelques jours dans un excellent billet, information d’ailleurs confirmée par d’autres sources : malgré une limite de retrait à 300€ par jour et par déposant, des milliards sont déjà sortis des comptes courants et sont venus s’entasser dans des milliers de coffre-forts personnels.

L’attitude des Grecs n’est guère surprenante : ils ont rapidement compris que ce qui est arrivé à Chypre n’était qu’une répétition, et ils comprennent surtout que tout, actuellement, se met en place pour un sévère contrôle des capitaux chez eux. Au passage, si ça peut se passer comme ça en Grèce, cela peut très bien se passer ainsi en France. Après tout, la directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires s’applique depuis le 1er janvier dernier, à tous les États membres (France comprise), et elle met en place le mécanisme qui fut justement testé à Chypre. Si l’on y ajoute l’interdiction de plus en plus étendue du liquide que Sapin et ses sbires tentent d’instaurer (l’actualité sur le prélèvement des impôts à la source rentrant d’ailleurs dans ces mesures de contrôle toujours plus fin des avoirs du cheptel à tondre), le tableau brossé ne fait aucun doute : le « chyprage » au niveau européen se rapproche.

crise grecque - eurozone crumbling

Dès lors, on ne s’étonne plus d’apprendre que le marché automobile grec est en pleine effervescence avec des ventes qui ont augmenté de 43% en avril et de 23% en mai. L’argent qui sort est rapidement employé, thésaurisé sous forme d’achats avant de disparaître dans le gouffre d’un changement de dénomination (vers la drachme ?) suivi d’une inflation qu’on imagine sans mal galopante.

En plus des voitures, des biens immobiliers et de l’or, éternel refuge, on peut mentionner un autre bénéficiaire notable de ces arbitrages massifs : le Bitcoin, cette monnaie numérique qui ne repose sur aucune banque centrale et aucune autorité extérieure.

Bitcoin : Greece real plan b
Bitcoin : le vrai plan B de la Grèce

Eh oui : la monnaie digitale n’est pas morte, loin s’en faut. Ces derniers mois, son cours s’est passablement assagi puisqu’il a oscillé entre 220 et 250$ par bitcoin. Et à mesure que les tensions s’accumulent autour des îles grecques, la monnaie semble intéresser à nouveau un public de plus en plus au courant des avantages natifs que ce support offre pour rester à l’abri du prédateur étatique : mardi, bitcoin a atteint son plus haut depuis deux mois au-dessus de 250 dollars, niveau qu’elle a conservé mercredi.

Pour certains, le lien entre les événements grecs et les cours solides du Bitcoin ne fait guère de doute ; Joshua Scigala, dirigeant de la plateforme Vaultoro (qui permet d’échanger des bitcoins contre de l’or et inversement) explique ainsi le pic de connexions grecques observé sur son site ces deux derniers mois :

« Ils n’attendent pas que le gouvernement trouve un plan de sortie et se débrouillent tout seuls. Vous avez des gens qui s’inquiètent pour la fortune familiale, les économies de toute une vie, qui ont peur que leur argent soit coincé dans une banque… Ils préfèrent le garder dans un actif privé comme l’or ou le bitcoin. »

Pour mémoire, là encore, ce sont exactement les comportements qu’on a observés pendant la crise monétaire à Chypre. Ceux qui ont eu l’idée de sortir leur argent liquide dans les jours qui ont précédé l’intervention des autorités européennes, et qui ont soit conservé les billets dans un coffre à portée de main, soit les ont converti en bitcoin dans la foulée, ont pu sauvegarder une partie de leurs avoirs. Les autres, on s’en souvient, ont subi une ponction arbitraire de 6 à 10%.

Au point où en est la Grèce, tout peut donc maintenant arriver. Et même si un compromis devait être trouvé, il ne sera, encore une fois, qu’une façon de repousser le problème de fond(s) : cette dette est impossible à rembourser, et les économies de la zone euro sont toutes si étroitement liées les unes aux autres que la moindre panique du côté grec touchera inévitablement toutes les autres. Dans ce contexte, l’or peut apparaître comme un refuge classique. Moins classique, mais d’autant plus pertinent à mesure que le dénouement final se rapproche et que les États se montrent de plus en plus intrusifs, l’option Bitcoin ne peut plus être ignorée.
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  • c’est pour ça, il est absolument urgent de contrôler les crypto-monnaies, vu qu’elles sont utilisées par les terroristes.
    À quand une jolie petite loi assez bien gaulée pour ratisser assez large (sans que le CC n’y trouve rien à redire) et réglementer tout ça proprement ? Votée à l’unanimité, bien sûr, vu que ça sera une (énième) loi contreleterorisme…

  • La Grèce doit faire faillite et se rendre compte par elle-même que personne ne la bride ou la vole mais que son système économique n’est tout simplement pas viable. Nos dirigeants auront-ils le courage de laisser faire cette dure leçon de la vie ? J’en doute. A la dernière minute Tsipras sortira un compromis à minima et ils seront tous trop heureux de pouvoir le signer et maintenir le statu quo. Jusqu’à dans 3 mois où proche de nouvelles échéances le même scénario tragi-comique devra se répéter. Et ainsi de suite. Le tout, une fois encore, avec notre argent.

  • « (…) cette dette est impossible à rembourser » – et alors?

    « Today, we’re $17 trillion in the hole // aujourd’hui nous sommes dans le trou à raison de 17 trillions », cet « aujourd’hui » fut le 11 octobre 2013 (depuis lors ça n’a fait qu’empirer, au grand dam des Chinois dont il est d’ailleurs question, et fort à propos, dans l’article )

    http://www.americanthinker.com/articles/2013/10/oh_and_by_the_waywere_broke.html

    D’un autre côté, j’ai déjà eu le plaisir d’écrire le 6 juin 2015 à 18 h 02

     » ‘(…) quand ce pays sera exsangue’:

    si ça peut vous consoler, la France détient un record en Europe avec huit défauts (faillites de l’Etat) entre le XIVème et le XVIIIème siècle, en attendant les assignats et tout le reste. Notre (ou: ‘mon’ – tout comme vous voudrez) Luxembourg, quant à lui, est trop jeune pour avoir subi de pareilles expériences et se berce donc toujours d’illusions » (commentaire à « La France, le pays de l’impôt déguisé »)

  • Le peuple grec retire, tant qu’il peut, de l’argent de ses banques. Ceci est fait avec la bénédiction de la BCE et du gouvernement grec, puisque la BCE continue à fournir cet argent.
    Ils siphonnent tout ce qu’ils peuvent.

    Les contribuables européens paieront la facture grecque, mais comme dirait Hollande, ce n’est pas grave.

    A propos, il y a un article dans Le Monde sur une famille grecque qui souffre de la crise. Sur la photo, ça n’a pas l’air d’être la dèche tant que ça.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/21/l-euro-ou-la-drachme-nous-n-avons-rien-maintenant-nous-n-aurons-rien-apres_4658703_3234.html
    Et si on lit l’article, on apprend qu’ils ont 6 propriétés. Mois si je suis dans la panade et que j’ai 6 propriétés et bien j’en vends une , et si ça suffit pas, j’en vends une autre…Mais la bas, visiblement, on garde ce que l’on a et on fait la manche pour en avoir plus. La définition de rien avoir en Grèce est d’avoir moins de 7 propriétés.

  • Je pense que le principal défaut du bitcoin est sa grande instabilité (pour le moment).

    • Bof… l’euro s’est balladé entre $0.80 et $1.60…

    • Son grand défaut, d’où résulte son instabilité, c’est qu’il n’a strictement aucune valeur. Ni valeur propre, ni valeur déduite de son adossement à des actifs réels.
      Bref, son grand défaut c’est de n’être pas … une monnaie. Seulement un protocole d’échange, ce qui est nécessaire mais pas suffisant pour faire une monnaie.

      • « mais pas suffisant pour faire une monnaie » C’est justement bien plus qu’une monnaie, on peut faire des choses auparavant impossible et inimaginable. Le seul intérêt qu’il reste à la veille monnaie c’est que les gouvernements nous obligent à payer nos impôts avec.

        • ce n’est pas PLUS qu’une monnaie, c’est juste autre chose.

          « Le seul intérêt qu’il reste à la veille monnaie c’est que les gouvernements nous obligent à payer nos impôts avec. »
          C’est plutôt l’inverse : les gouvernements nous obligent à recevoir nos paies avec… en contrepartie, ils acceptent qu’on payent les impôts avec, mais c’est juste parce que sans ça l’imposture serait trop criante.
          Parce que me faire payer en or (ou en baril de pétrole, ou tout autre actif sérieux) , et payer mes impôts en papier (euro), moi je signe tout de suite. Pas vous ?

          payer

          Pas tout à fait.

      • Aucune des caractéristiques que vous citez ne sont celles d’une monnaie… et ça fait longtemps que les monnaies ne sont plus adossés à l’or… L’or qui suivant les caractéristiques que vous énoncez ne serait pas une monnaie non plus.

        • L’or a une valeur propre : des usages technologiques pour lesquels on est prêt à acheter de l’or, parce que faire autrement couterait plus cher.
          Et il a, encore aujourd’hui, un excellent adossement à des actifs réels.

          Le bitcoin n’aura jamais le premier. Il peut acquérir le second, à l’instar du papier monnaie, mais cela suppose son adoption par un ou plusieurs acteurs financier pour un total significatif.

          • P faudra réviser les caractéristiques et les fonctions de la monnaie.

            Quant à son prix il n’est pas drivé par ses usages industriels qui ne réprésentent que 15% du tonnage annuel (électronique, satellites)…. et an 600 avant J-C les connexions des microprocesseurs n’étaient pas dorées.

            L’or adossé à quoi hein ? Un crédit est adossé à un actif, ok, de l’or papier à de l’or réel (ok, peut-être) mais l’or n’est adossé à rien.

            La seule raison pour laquelle on utilise ce métal plutôt qu’un autre est sa rareté. On pourrait prendre le fer (ou des parpaings) mais ça serait un peu lourd à transporter mais ça ne changerait pas du tout la valeur du fer sur les marchés puisqu’il serait coté à son coût d’extraction, peut-être juste une petite prime en plus. C’est d’ailleurs le cas pour le prix de l’or qui est valorisé à son coût moyen d’extraction et c’est logique.

            Mais bon, le but premier n’était pas de comparer le bitcoin à l’or mais à la monnaie d’état et la seule différence sera la confiance.

            • Aujourd’hui il est adossé à l’actif le plus solide qui soit : l’habitude de son usage, partout et toujours.
              A l’origine l’or était adossé à un autre actif d’une solidité comparable : le culte. Celui du dieu-soleil ou du veau d’or. C’est d’ailleurs une des raisons de l’hostilité du christianisme à l’argent …

              « le but premier n’était pas de comparer le bitcoin à l’or mais à la monnaie d’état et la seule différence sera la confiance. ». Tout à fait d’accord. Et je n’ai aucune confiance en le btc. Trop volatile, trop mystérieux (et pourtant moi je comprends comme ça marche…). Je n’ai pas plus confiance en l’Euro, note bien, mais lui au moins est adossé à l’habitude et … à la crédulité du bon peuple (actif sur lequel on peut toujours compter)

              • Ce que vous appelez habitude est la confiance liée à l’habitude et c’est donc une confiance aveugle en l’état.

                Oui le fonctionnement du BTC ne tombe pas sous le sens, il faut s’y plonger un peu mais il n’est pas arbitraire contrairement à l’euro. En bref les gens sur-évaluent les risques du BTC mais sous-évaluent ceux de l’euro.

                Bon ça ne veut pas dire qu’il faille mettre tout son patrimoine en BTC, pas plus qu’en euro ou en or.

          •  » des usages technologiques » : btc dispose d’une blockchain. L’usage techno d’une blockchain est multiple (preuve de propriété, non répudiation, etc…). Ca peut même être utilisé pour envoyer des messages cryptés.

            « adossement à des actifs réels » : il existe déjà des comptes or/btc.

            • mais cet usage du Btc, en supposant qu’il ait une valeur non nulle (vous pouvez faire exactement la même chose à cout quasi nul) n’en fixe pas la valeur : il n’est pas lié à la valeur du Btc ni dans un sens (la valeur du BtC ne contraint pas la quantité de ce genre d’usage) ni dans l’autre (la quantité d’usage ne fixe pas non plus de valeur au Btc.

              « « adossement à des actifs réels » : il existe déjà des comptes or/btc. » oui, c’est bien pour ça que je dis qu’il est possible que cet adossement se réalise. Simplement je constate qu’au acteur financier d’envergure n’a pris le BtC comme substrat. Pour le moment. Ça peut changer … ou pas.

      • Ah oui parce-qu’un chiffre écrit sur un bout de papier a vachement plus de valeur qu’un chiffre écrit dans un ordinateur?
        (désolé du sarcasme)

    • On pourrait tout autant dire la même chose pour l’or, et pourtant …

      • la monnaie est secondaire sauf quand elle est tellement torturée et décalée de l’économie que ça finit par revenir dans la figure de cette dernière quand la réalité ou les créanciers frappent à la porte.
        le problème de l’europe n’est certainement pas l’euro!

  • Le jeu de mot du titre est absolument magnifique!
    Effectivement le bitcoin est bien la graisse que le herisson « libertarien » grec met en reserve… Joli!

  • Sauf que si les clients chypriotes ont acheté le bit coin à $ 1000/ bit coin, à $ 250 / bit coin, prix courant, la ponction étatique de 6 à 10% est plus juteuse.
    Le bit coin n’a pas ce statut de valeur refuge comme le franc suisse car comme évoqué le marché de l’internet est particulièrement immature , un peu comme le wall stretch de 1929

    • C’est un problème de change que l’on rencontre quand les revenus et les dépenses (ou placement) ne sont pas dans la même monnaie et ce n’est pas spécifique au BTC et le rapport de 1 à 2 est courant sur les devises. Le rapport Or métal / Argent métal varie même beaucoup plus que cela. Là avec le BTC la volatilité est plus élevée (défaut de jeunesse) et c’est le même phénomène que sur les petites capitalisations en bourse : un évènement crée un petit mouvement sur le volume d’actions mais de grands mouvements de cours.

      Pour contrer ce phénomène les expatriés (ou les exportateurs) se couvrent en général avec une option sur devises et c’est même possible maintenant avec le BTC.

      Mais si vous êtes payé en BTC, que vous payez votre baguette en BTC et que le boulanger paie sa farine en BTC le problème n’existe pas.

  • Comme toujours, excellent article. Sur la Grèce ou plutôt sur certains commentateurs officiels, voir mon article sur mon site : je ne peux en dire plus dans le cadre de ce commentaire.

  • Les commentaires sont fermés.

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Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE...

 

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Auteur : Eric Dor, est Director of Economic Studies, IÉSEG School of Management

 

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