France Télévision et son irrésistible extension du domaine de la redevance

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France Télévision et son irrésistible extension du domaine de la redevance

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 septembre 2015
- A +

Il s’en passe des choses à France Télévision, le groupe français de télévision et de radio publiques intégralement détenu par l’État. Et vous ne le saviez peut-être pas, mais le patron de ce groupe a récemment changé : Rémy Pfimlin en a quitté la présidence au mois d’août pour laisser la place à une certaine Delphine Ernotte. Compte-tenu des déclarations des deux protagonistes, l’un pour son départ, l’autre pour son arrivée, et de leurs implications concrètes pour les contribuables français, il était nécessaire d’y revenir un peu.

Ainsi, début juillet, alors que le brave Rémy s’apprête à quitter La Voix de Son Maître France Télévision, on en apprend un peu plus sur la situation générale du groupe audiovisuel public : non content de n’avoir pu redresser les comptes de la société en perdition depuis plusieurs années, le président nous fait comprendre entre deux petites coupettes de champagne qu’en 2015, le groupe subira un nouveau déficit de plus du double de ce qui était prévu à la base, passant l’ardoise à 10 millions d’euros ce qui est tout sauf de l’argent de poche (même si, de nos jours, en dessous du milliard d’euros, plus personne n’a les mains moites dans la fonction publique). Et ce n’est pas non plus comme si cela relevait d’une situation exceptionnelle puisque le même bastringue télévisuel enregistrait déjà une perte de 40 millions en 2014, après un déficit catastrophique de 130 millions en 2013, date à laquelle le fabuleux visionnaire Pfimlin envisageait un retour à l’équilibre pour 2015 (c’est donc raté).

fail france télévision

Un déficit de 130 millions en 2013, de 40 millions en 2014, d’encore 10 pour 2015 ? Franchement, pas de quoi paniquer, et il n’est pas question pour le brave Rémy d’en perdre son sommeil : c’est avec le « sentiment du devoir accompli » que notre fier président s’en va, la tête haute. Et rassurez-vous encore, il ne sera pas au chômage puisque l’État, décidément fort bon maître, lui a trouvé un point de chute douillet au Conseil d’État où il devient « conseiller en service extraordinaire », prouvant s’il était besoin qu’il a déjà fait des étincelles ailleurs et qu’il devrait donc bien pouvoir en faire à nouveau dans ses nouvelles fonctions. On se régale déjà à l’idée des dégâts travaux qu’il va pouvoir réaliser.

Et de toute façon, s’il avait encore quelques efforts à faire, sa remplaçante, Delphine Ernotte – dûment prévenue par son prédécesseur avec son « Soyez tenace ! » qui laisse présager une belle obstination – s’en donnera à cœur-joie et va à l’évidence dépoter du chaton-mignon comme jamais. À peine en poste, elle a d’ailleurs déjà marqué les esprits : devant l’association des journalistes médias le 31 août dernier, elle a ainsi déclaré vouloir accroître de façon importante les recettes du groupe public en augmentant à la fois la redevance et les ventes d’espaces publicitaires. Dans sa bouche, cela donnait ceci :

« Je demande fromage et dessert, c’est-à-dire plus de redevance et plus de pub sinon, il faudra couper quelque part. »

Voilà, c’est dit, il va bien falloir assommer le consommateur de pub et le contribuable de taxes. Reste à savoir si la taxe est un dessert ou un fromage, et si le modèle que propose la brave Delphine est simplement viable. Elle admet en effet que son concurrent direct n’est pas TF1 mais bien Netflix, oubliant que Netflix ne coûte pas un rond au contribuable et que ses productions sont recherchées par les consommateurs, là où les torrents sur Louis La Brocante, production bien franco-française, s’échangent nettement plus mollement que ceux de Better Call Saul, production Netflix typique. Or, par définition, le « business model » de Netflix ce n’est ni la redevance, ni des programmes lourdement entrelardés de publicité. Autrement dit, le concurrent direct de Delphine est plus qu’un concurrent : c’est une Némésis diamétralement opposée, même dans ses résultats annuels, bénéficiaires.

Du reste, on ne s’affranchira pas de noter que « couper quelque part » semble strictement impossible pour la nouvelle présidente. C’est même impensable et probablement aussi tabou qu’un budget équilibré chez les keynésiens de gouvernement, à tel point que la petite Delphine, qui ne perd pas le sens du claquage détendu de l’argent des autres, propose de créer une nouvelle chaîne, d’information continue celle-là, dont on pourra espérer qu’elle fera mieux que les 0% d’audience de certaines autres chaînes du groupe en plein naufrage.

Ce sera donc « redevance à tous les étages ». Concrètement, cela se traduit par… un retour en force de la taxation des tablettes, téléphones, box internet et autres ordinateurs personnels.

Oh. Vraiment, que cela est surprenant. Ce n’est pas comme si, depuis l’accession des Socialistes Officiels aux manettes du gouvernement, l’idée générale d’augmenter sensiblement les moyens de Pravda France Télévision n’était pas sans cesse remise sur le tapis. Ce n’est pas non plus comme si, en septembre 2013, la ministre de la Culture d’alors tentait des mathématiques alternatives pour faire passer l’idée de cette taxe dans l’opinion publique. Ce n’est pas comme si, en novembre 2014, l’idée ne réapparaissait pas à la faveur d’une actualité budgétaire serrée. Ce n’est pas comme si, en mars 2015, les mêmes obstinés n’avaient pas remis le couvert, une fois encore, avec acharnement, sur cette idée aussi stupide qu’inique.

propaganda demotivator

Bref, depuis un peu plus de deux ans maintenant, tout concourt à ce qu’enfin, la taxation violente, répétée et obstinée pour la redevance télévisuelle s’applique à chaque appareil qui, en France, dispose d’un écran, et ce d’autant plus facilement que le pouvoir en place a bien compris le parti qu’il pouvait tirer d’un si gros organe de diffusion d’une information contrôlée par lui.

mini fleur pellerin - cc dunoisEt dans ses démarches taxatoires, Delphine sait qu’elle pourra compter sur le soutien solide du ministère de la Culture, jamais en retard d’une opération de communication et d’une occasion en or pour augmenter encore ses budgets. Fleur Pellerin approuve donc bruyamment l’idée générale. C’est normal : entre son ministère qui n’a pas lâché le morceau depuis plus de deux ans à harceler les médias, les députains et le gouvernement, sa prédécesseur, l’onomatopée Orélifilipéti qui a elle-même largement décidé en faveur de cette nouvelle extension de la taxe, et l’incapacité de l’actuelle ministère à trouver une autre solution opérationnelle au manque de fonds de France Télévision, Pellerin ne pouvait pas prétendre demander autre chose. Et puis, quelque part, c’est dans l’ADN de ces énarques de demander, pour tout problème, l’unique solution ultime : une augmentation des taxes.

Lorsqu’en 2012, l’idée générale d’une extension de la redevance aux appareils connectés faisait son apparition, personne ne croyait vraiment à cette solution. Peu pratique à mettre en place, elle était alors suffisamment impopulaire pour justifier sa mise au rencart. De ce point de vue, on ne peut qu’admirer le travail de fond de nos politiciens qui ont réussi à faire progresser l’idée qui est maintenant à peu près mûre. Et même si, à l’exception de ceux qui en vivent, personne ne veut en entendre parler, cette redevance tous azimuts sera mise en place. Même si l’audience de Fail France Télévision devant ses émissions sirupeuses chute d’année en année, vous y aurez droit, un jour ou l’autre.

Bien sûr, la vraie et unique solution opérationnelle consiste à privatiser ce fatras de chaînes et de productions qu’une majorité de Français paye mais ne regarde pas. Mais oubliez-la tout de suite : elle est incompatible avec l’impératif gouvernemental d’un canal de propagande doublé d’un garage à sympathisants.

Décidément, vous n’y couperez pas : l’enflement de l’État continue. Il a toujours plus faim et ne voit plus qu’une chose : vos portefeuilles bombés, vos épargnes dodues, vos richesses qu’il considère comme siennes.

Bonne redevance à tous.

—-
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  • A débiter et à vendre au plus offrant.

  • Pourtant des solutions, en tant que spectateur on en trouve facilement !

    Mais il y a pire depuis longtemps, avoir un téléviseur qui ne recoit pas la télévision, rappelant qu’il suffit de ne pas brancher l’antenne (ou la box maintenant). Au final le problème existe depuis longtemps, on vend de la médiametrie alors qu’on masque que la mesure de ceux qui regardent ces services est possible, ce qui veut dire qu’on pourrait potentiellement faire payer les interessés seulement.
    Evidemment ce n’est pas compatible avec l’idée d’un service public de télévision, qui n’a plus de sens en 2015 (internet, informatique, gaming youtube et autre service de VOD tuant tout besoin d’une diffusion passive et continue, encore plus sous forme de « service » et encore plus « public »).

    Bref, discuter des années durant de comment on fait passer une taxe que paie 95% des foyers, dont 50 ne s’en servent pas ou peu, a 98 voire 100% donc 50 ne s’en servent pas ou peu, c’est une vaste fumisterie d’occupation media. Qu’on paie et puis c’est tout, au moins en economisera l’analyse de la fraude et les 200 reunions ministérielles coutant chacune entre 10 et 50 000 € , rien qu’en comptant les fonctionnaires autour de la table.

    Un doc issue de 6 mois de réunions interministerielles et paru vers fevrier , « l’avenir de FT pour 2020 » je crois. Il suffit de lire les 20 premieres page et leur onclusions pour se rendre compte du probleme:
    – le document détruit tout besoin de servive saur pour
    – Les gens qui ont encore besoin du service sont mort dans les 20 prochaines années.

    Et pourtant la conclusion du premier paragraphe: FT a un bel avenir devant lui, en gras. La commission etait presidée par Fleur, on se demandera donc d’ou sort le paragraphe …

  • Le concept meme de radio television d’état est périmé.
    Le contenu de ces groupes publiques a toujours fait débat, et est généralement de très mediocre qualité.
    La BBC étant une exception notable.
    Cette dernière est parfaitement consciente qu’elle doit rapidement changer de modele économique, repenser les supports, la distribution, etc. Avec un peu de retard, elle s’est effectivement rendu compte que seuls les 40 ans+ regardaient la tv « a l’ancienne ».
    Les tories ont commencé a lancer leurs premiers ballons d’essai: l’abolition de la redevance publique fait partie du débat politique. C’est complètement ineluctable. La gageure sera de conserver les talents et le savoir faire, ou d’arriver a rentabiliser encore plus les droits commerciaux (BBC WORLDWIDE, extrêmement profitable).
    Et oui, bien sur, les socialistes français, de droite comme de gauche, taxeront encore d’avantage un « service » aujourd’hui cher et nul qui le sera encore plus demain, qui n’intéresse pas grand monde sur le marché domestique captif et absolument personne a l’export.
    Nos élites sont a pleurer.
    H16, vous avez oublie de preciser, cerise sur ce gateau infect, que la nouvelle directrice est tout sauf neutre, impartiale ou compétente. Encore une camarade commissaire nommée dans l’ombre. Cela ne cessa jamais.
    A ce titre, nos élites sont a gerber.

  • parler privatisation n’a pas de sens FT est déjà entre des mains privées …….de tout scrupules .

  • « canal de propagande »: et oui, il faut bien rassurer ses affidés…

  • Et si c’était pour marquer le terrain ❓
    Imposer le sévice public pour marquer les esprits…
    Les députes ne sauraient y renoncer pour caser les amis…

  • En fait, c’est pas compliqué.

    Le marché est toujours en évolution. Le système de libre échange fait que de nouveau produits ou services sont proposés, ou des produits ou services similaires à des prix plus bas. Les acteurs du marché libre s’adaptent (sinon ils font faillite), les consommateurs arbitrent sur leur budget (qui lui stagne) pour faire des économies sur ce qui n’est plus nécessaire afin de reporter leurs dépenses sur la nouvelle offre (sinon il tombe dans le sur-endettement).

    Mais l’état (ou ses services publics) est lui incapable de s’adapter, refuse par principe de s’adapter et bien sur de renoncer à des services obsolètes dont personne ne veut. Il réclame toujours plus d’extension de son périmètre pour fournir de fait de moins en moins de ce que veut ou simplement a besoin le consommateur. Quand en plus le « service public » est une doctrine comme chez les socialistes c’est la grosse cata, mais même avec des des gouvernements étatistes de droite on voit bien que cela ne mène nulle-part.

    Il est impossible d’avoir un avenir dans un pays où le privé est en évolution rapide et constante et donc les marchés changent très vite, mais où l’état s’accroche comme un morpion à des marchés qui ont disparu. L’état a absorbé une grosse partie de la création de richesses depuis plusieurs décennies, mais quand la machine du changement s’emballe et la croissance est à l’arrêt, cette tendance à phagocyter les richesses ne peut qu’appauvrir et ruiner le peuple inconscient et soumis. On ne peut accepter que l’état se refuse à simplement s’adapter et respecter ses budgets sous le (faux) prétexte de refus de l’austérité, alors que cela signifie mécaniquement la ruine du peuple. Question de principe et de logique – crise ou pas crise, et quelque soit l’opinion politique de chacun.

    • On est d’ailleurs en pleine contradiction : Hollande prétend qu’il va baisser les impôts en finançant ce « cadeau électoral » par des baisses de dépenses. Et on annonce de nouvelles ponctions pour ne pas réduire les dépenses. Comment peut-il y avoir encore 20% de gens qui y croient ?

  • Il faut redistribuer les fréquences audiovisueles aux FAI. Les producteurs de contenu n’ont plus besoin de passer par des intermédiaires, si ce n’est pour se faire connaître éventuellement.
    On coupe France-Television, TF1, M6… Pour ce qui est du service public, il y a plein de sites très bien : pour payer ses impôts ou ses amendes, pour consulter le droit… etc. c’est très bien et c’est là-dessus qu’il faut investir pour rendre tout ça encore plus pratique. Pas besoin de télé, pas besoin de redevance.

  • Il ne manque plus que les nouvelles régions se mettent elles aussi à réclamer des moyens pour de nouvelles chaines régionales et ce sera le pompon !

    Vive les intermittents……..fiscaux.

  • Socialiste = collectiviste= voleur.

    Voleur des libertés, voleur de l’identité, voleur de l’argent des français. Tout ça pour imposer leur propagande dans des medias payés à vos frais.

  • A Fail Televisions, on n’est plus à une dépense non-répercutée près. Les personnes qui composent ce groupe ont d’ailleurs une vision tunnel qui les portent à dire à qui mieux mieux qu’ils font non pas partie d’une entreprise, mais d’un service public.

    Et c’est là que le bât blesse! Qui dit service public dit donc dépense qui n’a pas vocation à rester dans les clous. C’est même devenu en quelque sorte leur doctrine. Plus il y a de dépense, plus leur existence en tant que service public est réalisée. C’est même une particularité de tout ce qui se définit comme « service public », ça ne doit jamais être rentable, jamais équilibré, jamais ô grand jamais, fonctionner comme une véritable entreprise. C’est devenu un gros mot de dire que le budget doit être équilibré.

    Résultat, on en arrive à un gouffre financier.

    Et dire que tout cela n’est pas très raisonnable pourrait vous attirer les foudres de tout ce qui gravite autour de cet écosystème particulier. Ah non non non, patouche.

    Malheureusement la réalité est toujours difficile à contourner. Au bout d’un moment, l’argent des autres finit par manquer et il faut alors soit lever plus de fonds en augmentant taxes et bisous, soit détourner une partie ou la totalité d’un budget pour l’affecter à ce nouveau cocotier qu’on aimerait bien mettre dans le hall d’entrée (qu’on aura fait refaire pendant une dizaine d’années histoire de bien respecter le concept de capitalisme de connivence si cher à nos élites).

    La redevance devient en quelque sorte la nouvelle gabelle servant à satisfaire une autre lubie germée dans les locaux de cet organisme particulier. Tandis que vous, simple citoyen, trimerez dans vos postes qui eux ont vocation à être rentables (ou juste un peu, pas trop), eux vous observeront tranquilement installés, sirotant tel elixir ou picotant tel petit four, tout en touchant le pactole qui inévitablement viendra à augmenter de cycle en cycle.

    La cerise sur le gâteau : les impôts vont donc finalement augmenter, ce qui n’est pas sans contredire un certain souhait bisounoursien à portée électoraliste.

    Après tout, on n’est plus à ça près.

  • Je sens que je vais dire uen énormité, mais là, je m’en fiche, on pourrait simplement réduire le service public, une seule chaîne en France Mtropolitaine, une chaine pour l’étranger et une chaine pour des dom -tom (au moins à certains créneaux horaires en raison des décalages) et c’est tout.

    Pour la radio, c’est exactement pareil, uen chaîne d’infos et une chaîne culturelle.

    On diminuerait par deux ou trois les frais.

    D’autre part, certaines rentes de situations (Sébastine/ Drucker) sont insupportables, le service public devrait être plus surveillé sur les dépenses effectuées.

    • Vous ne dites pas d’ânerie mais le fond de votre pensée.
      Je me suis posé la question une fois en me demandant : qu’entrainerait la privatisation de l’audiovisuelle publique français ?
      La privatisation pourrait entrainer l’influence de l’opinion publique par le richissimie propriétaire de la chaine voir même de la désinformation.
      Je me suis dis ensuite que le france télévision peut s’appeler « service publique de l’audiovisuelle » (pour les gentils) ou « télévision d’Etat » (pour les méchants). Au final, la ligne éditorialiste est toujours au service de quelqu’un mais au moins ce n’est pas payé par mes impots.

      D’autres part, le journalisme donne une analyse d’une situation. Pourtant entre France 2, l’Humanité, Minute, contrepoints et le Figaro, on trouve une analyse fonciérement différente. Il y a toujours une concurrence du traitement de l’analyse.

      Donc le mythe qui dit que France télévision donne la vérité vraie est une connerie. Pire je trouve que le risque de déviance est très dangereux. Ces employés étant des employés de l’Etat, traitant les informations pour son employeur qui est l’Etat. De nos jours, en France, qui est notre pire poison ? l’Etat.

      Rien ne justifie son existence.

  • Better Call Saul n’est pas de Netflix mais d’AMC.
    House of Cards aurait été un excellent exemple a la place mais je fais juste de la dipterosodomie.

  • Au sujet de la chaine d’information permanente, Il y a deja France 24, mais les elections et les poubellisations et placardisations qui vont avec approchent. Il est donc urgent d’inventer quelques nouveaux fromages et sinecures ou placer les copains.
    Quand a Mme Ernotte, jolie declaration de principe. C’est difficile d’etre plus bouché et sourd a l’ambiance generale au sujet des taxes. Sans parler de 90% de la population- ils n’ont aucune importance-, meme le chef du chef de son chef parle de baisser les impôts. Comme dessert, on pourrait suggerer une tarte a la crème comme savent faire les Belges.

  • « La cooptation bourgeoise » Sur RMC Un commentateur est horrifié de voir les fils et fille de, les femmes de, les maris de, les amants, les amantes de : remplir les salles et arrières salles de rédaction, DES TV PUBLIQUES , dont la plupart ne sont pas passés par une école de journalisme : avec forces salaires confortables.
    Ah si la droite l’avait fait, mediapart l’aurait dénoncé..mais comme c’est la gauche, alors silence et faisons taire ce commentateur de RMC.

    • Parce que vous croyez que les « Ecoles de Journalisme » forment des gens foncièrement plus valable ?

      Journaliste : « Avis sur tout. Expert en rien. ». Quand j’entends, ou lis, des sujets, que je connais professionnellement, traités par des journalistes : j’ai honte pour eux. Des gens qui ne comprennent rien à ce qu’ils racontent, font des raccourcis ridicules, etc.

      Le niveau journalistique français est minable. Véritablement. Voilà pourquoi les tenants du pouvoir peuvent se permettre d’y recycler les copains et les coquins : au milieu de la médiocrité ambiante, leurs piètres amis et familles n’y détonnent pas.

  • Netflix, une belle invention révolutionnaire et américaine, une fois de plus. Amazon Prime commence à avoir une belle offre aussi.

  • Que vous payez une taxe FT sans la regarder ça ne les trouble pas ! en effet cette pratique d’ escroc existe déja puisque ils obligent certaines personnes à cotiser à la sécu via la csg sans qu’ elles aient droit à 1 centime de remb des frais d’ hopital entre autre c’ est incroyable mais vrai
    ça ne trouble pas le  » Conseil » d’ Etat ni Constitutionnel par contre la Cour europ oui !
    Pour ce qui est de cette taxe je veux bien payer seulement ce dont je suis client sur RadioFrance

  • « même si, de nos jours, en dessous du milliard d’euros, plus personne n’a les mains moites dans la fonction publique » mdr

  • De retour d’un déplacement lointain, je retrouve Contrepoints. Merci à vous.

    Après lecture de l’article et des commentaires, je suis abasourdi. Les français sont-ils devenus des moutons de Panurge?

    On constate que la France est devenue une République bannière au sens propre du terme, une monarchie dont le seul objectif est de distribuer des prébendes, que les taxes et impôts continuent à pleuvoir, et je vois des commentateurs avisés qui glosent et chipotent avec leurs solutions perso et avis exhaustifs.

    Mais aucun sentiment de colère ou de révolte.
    Mais où sont passés les français? Anesthésiés définitivement?

    RIP

  • Tf1 est une télé détestable mais ça ne me concerne pas; je ne regarde jamais Tf1, mais Tf1 ne me coûte rien. C’est strictement la même chose pour France2, sauf que je paie la redevance. Payer pour une nouvelle chaîne d’information, du sous-BFM en quelque sorte, mais payé par la redevance et à la sauce et au service du régime, non, merci!

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