Mauvais résultats des écoliers français: Vallaud-Belkacem accuse le gouvernement Fillon

Lors d'une conférence de presse, Najat Vallaud-Belkacem a renvoyé toute la responsabilité de cet échec à la droite au pouvoir avant 2012.
Lors d'une conférence de presse, Najat Vallaud-Belkacem a renvoyé toute la responsabilité de cet échec à la droite au pouvoir avant 2012. © AFP
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La ministre de l'Éducation nationale pointe la "faiblesse" des programmes 2008 pour expliquer le bonnet d'âne des écoliers français dans une nouvelle étude révélée mardi.

La ministre de l'Education a attribué mardi au gouvernement dirigé entre 2007 et 2012 par François Fillon, désormais candidat de la droite à la présidentielle, les résultats "inacceptables" des écoliers français en maths et sciences, mis en lumière dans une étude internationale. L'étude TIMSS de l'Association internationale pour l'évaluation de la réussite éducative (IAE), un organisme scientifique basé aux Etats-Unis, place en queue de classement européen les performances des élèves français de CM1, après une enquête réalisée au printemps 2015 auprès de dizaines de milliers d'élèves dans 49 pays, dont environ 5.000 en France.

"Génération sacrifiée". Lors d'une conférence de presse, Najat Vallaud-Belkacem a renvoyé toute la responsabilité de cet échec à la droite au pouvoir avant 2012. "Ce sont les élèves entrés en CP en 2011 et qui sont, je pèse mes mots, la génération sacrifiée. Celle qui paye au prix fort les choix politiques d'hier, c'est-à-dire du gouvernement de M. Fillon", a lancé la ministre. Les élèves continueront de "payer ce prix fort à l'avenir si l'on remettait en place cette politique", a-t-elle affirmé, deux jours après la victoire de l'ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy à la primaire de droite.

Les raisons, selon elle, de ces "mauvais résultats" : "la faiblesse" des programmes 2008 (remplacés depuis la rentrée 2016 par de nouveaux programmes), la suppression de la formation des professeurs des écoles (remise en place sous François Hollande), une formation continue "réduite à peau de chagrin" et les 80.000 suppressions de postes sous Nicolas Sarkozy.