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Venezuela : au cœur de la pénurie alimentaire

portfolio En photographiant les réfrigérateurs presque vides de Vénézuéliens, Carlos Garcia Rawlins, photographe de l’agence Reuters installé à Caracas, a illustré les difficultés quotidiennes des familles plongées dans une crise alimentaire qui devient explosive.

Publié le 02 mai 2016 à 19h46, modifié le 03 mai 2016 à 15h41
  • Toute la nourriture d'Antonio Torres et sa famille est étalée sur une table, dans leur maison, à Caracas, vendredi 22 avril.

    Toute la nourriture d'Antonio Torres et sa famille est étalée sur une table, dans leur maison, à Caracas, vendredi 22 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • « Je mange moins et des produits qui ne devraient pas être consommés », explique Antonia Torres, à son domicile de Caracas, vendredi 22 avril.

    « Je mange moins et des produits qui ne devraient pas être consommés », explique Antonia Torres, à son domicile de Caracas, vendredi 22 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • La nourriture disponible dans le réfrigérateur de Yaneidy Guzman, qui vit avec ses trois filles. Maintenir une alimentation équilibrée est de plus en plus difficile pour les familles les plus pauvres, obligées de sauter des repas.

    La nourriture disponible dans le réfrigérateur de Yaneidy Guzman, qui vit avec ses trois filles. Maintenir une alimentation équilibrée est de plus en plus difficile pour les familles les plus pauvres, obligées de sauter des repas. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • « Désormais manger est un luxe. Nous ne pouvons plus économiser ou acheter des vêtements. Tout l'argent va dans la nourriture », explique Yaneidy Guzman. La mère de famille pose aux côté de ses trois filles , Esneidy Ramirez (à droite),  Steffany Perez (devant à droite) et Fabiana Perez , à leur domicile, à Caracas, vendredi 22 avril.

    « Désormais manger est un luxe. Nous ne pouvons plus économiser ou acheter des vêtements. Tout l'argent va dans la nourriture », explique Yaneidy Guzman. La mère de famille pose aux côté de ses trois filles , Esneidy Ramirez (à droite), Steffany Perez (devant à droite) et Fabiana Perez , à leur domicile, à Caracas, vendredi 22 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • Quelques fruits,  une soupe, de la farine de maïs, de l'huile et un peu de viande composent toute la nourriture de Yunni Perez et de sa famille, à Caracas, vendredi 22 avril.

    Quelques fruits, une soupe, de la farine de maïs, de l'huile et un peu de viande composent toute la nourriture de Yunni Perez et de sa famille, à Caracas, vendredi 22 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • Toute la famille de Yunni Perez (à droite) est réunie dans le salon familial, à Caracas, vendredi 22 avril.

    Toute la famille de Yunni Perez (à droite) est réunie dans le salon familial, à Caracas, vendredi 22 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • Le contenu du réfrigérateur de la famille Sanchez, samedi 23 avril, à Caracas.

    Le contenu du réfrigérateur de la famille Sanchez, samedi 23 avril, à Caracas. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • « Nous ne pouvons pas manger de manière équilibrée, explique Duglas Sanchez, qui pose à son domicile, samedi 23 avril. Je saute des repas. Si je dîne, je sais que je ne vais pas prendre de petit déjeuner », explique-t-il.

    « Nous ne pouvons pas manger de manière équilibrée, explique Duglas Sanchez, qui pose à son domicile, samedi 23 avril. Je saute des repas. Si je dîne, je sais que je ne vais pas prendre de petit déjeuner », explique-t-il. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • Toute la nourriture d'Antonio Marquez et de sa famille est rassemblée sur une table, samedi 23 avril, à Caracas.

    Toute la nourriture d'Antonio Marquez et de sa famille est rassemblée sur une table, samedi 23 avril, à Caracas. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • « Nous nous limitons et mangeons moins », disent, d'une même voix, Antonio Marquez et sa femme, Maria, à Caracas, samedi 23 avril.

    « Nous nous limitons et mangeons moins », disent, d'une même voix, Antonio Marquez et sa femme, Maria, à Caracas, samedi 23 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • Quelques sachets de pâtes, du sucre et de l'huile pour toute nourriture, chez Rosa Elaisa Landaez et sa famille, à Caracas, samedi 23 avril.

    Quelques sachets de pâtes, du sucre et de l'huile pour toute nourriture, chez Rosa Elaisa Landaez et sa famille, à Caracas, samedi 23 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

  • « Nous mangeons très mal. Par exemple , si nous avons de la farine de maïs, nous ne mangeons qu'un repas par jour. Même avec de l'argent, c'est compliqué de trouver de la nourriture. Et si vous trouvez, il ne vous reste plus un sous », confie Rosa Elaisa Landaez, qui pose avec ses enfants, à son domicile, à Caracas, samedi 23 avril.

    « Nous mangeons très mal. Par exemple , si nous avons de la farine de maïs, nous ne mangeons qu'un repas par jour. Même avec de l'argent, c'est compliqué de trouver de la nourriture. Et si vous trouvez, il ne vous reste plus un sous », confie Rosa Elaisa Landaez, qui pose avec ses enfants, à son domicile, à Caracas, samedi 23 avril. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

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Depuis plusieurs semaines, le climat social se tend au Venezuela, qui connaît une violente crise économique. Face aux pénuries alimentaires, les Vénézuéliens sont soumis au rationnement. Mardi 26 avril, des émeutes accompagnées de pillages ont éclaté à Maracaibo, la deuxième ville du pays. Signe de cet état de crise, les supermarchés d’Etat sont quotidiennement pris d’assaut par les consommateurs et les revendeurs. L’augmentation des prix a atteint 180 % en 2015 et devrait dépasser 700 % cette année, selon le Fonds monétaire international (FMI).

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