Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Ecotaxe : des salariés d'Ecomouv' clament leur colère à Metz

Des salariés d'Ecomouv' installés à Metz, qui étaient censés collecter l'écotaxe mais se retrouvent sur la sellette depuis sa suspension, ont fait part de leur colère dans une lettre transmise au gouvernement.

Le Monde avec AFP

Publié le 09 novembre 2013 à 06h50, modifié le 10 novembre 2013 à 12h53

Temps de Lecture 1 min.

Le siège d'Ecomouv' à Paris.

Des salariés d'Ecomouv' installés à Metz, qui étaient censés collecter l'écotaxe mais se retrouvent sur la sellette depuis sa suspension, ont fait part de leur colère dans une lettre rendue publique vendredi 8 novembre, où ils se décrivent comme les "déchets" du projet.

"Le personnel, recruté pour récolter cette [taxe poids lourds], a suivi un cursus d'embauche long, du fait des divers reports, qui a fini de les broyer en les plongeant dans une précarité plus violente encore", ont dénoncé les salariés dans cette lettre transmise à la députée UMP de la Moselle, Marie-Jo Zimmermann. Selon eux, 59 recrues d'Ecomouv' "entrées en formation le 28 octobre, avec CDI à la clé, ont été remerciées le lendemain", et une vingtaine de conseillers ont vu leurs CDD de trois mois non reconduits.

"Nous, dommage collatéral de ces débordements, sommes les déchets d'un projet mis en place par le gouvernement actuel et servons de combustible aux médias", ont-ils ajouté. Ils ont appelé les diverses parties prenantes à "assumer leurs responsabilités puisqu'[ils ont] respecté les clauses du contrat".

"DRAME SOCIAL"

Le Monde Guides d’achat
Gourdes réutilisables
Les meilleures gourdes pour remplacer les bouteilles jetables
Lire

Mme Zimmermann et le sénateur centriste de la Moselle Jean-Louis Masson ont envoyé ce courrier au premier ministre Jean-Marc Ayrault, en y ajoutant leurs propres critiques à l'égard du gouvernement. "Revenir en arrière dans la région messine serait un véritable drame social et humain", ont-ils estimé à leur tour, alors que l'installation de 200 salariés d'Ecomouv' à Metz et de services douaniers associés constituait une compensation de l'Etat aux restructurations militaires en Moselle, qui avaient laissé un vide dans l'économie locale.

"S'il fallait instaurer un abattement sur l'écotaxe dans certaines régions, le gouvernement devrait le faire dans des régions où le taux de chômage est le plus élevé, et certainement pas en cédant à ceux qui menacent de casser les sous-préfectures", ont-ils ajouté, en faisant allusion au mouvement des "bonnets rouges" bretons, très remontés contre l'écotaxe.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.