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Bruno Roger-Petit nommé porte-parole de l’Elysée

Le chroniqueur politique devrait renforcer le pôle communication jusque-là composé principalement de Sibeth Ndiaye.

Le Monde

Publié le 29 août 2017 à 10h35, modifié le 30 août 2017 à 06h37

Temps de Lecture 2 min.

Emmanuel Macron a décidé de renforcer ses équipes de communication en cette rentrée. Le chroniqueur politique Bruno Roger-Petit va devenir porte-parole de l’Elysée à compter du 1er septembre, selon une information de RTL, confirmée par Le Monde.

Bruno Roger-Petit « aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte Twitter de la présidence », indique un communiqué de l’Elysée publié mardi 29 août. Le polémiste, qui rédigeait des éditoriaux pour le site internet du magazine Challenges, devrait renforcer le pôle jusque-là composé principalement de Sibeth Ndiaye.

Agé de 54 ans, Bruno Roger-Petit – qui a supprimé mardi son compte Twitter après avoir dans un premier temps supprimé ses tweets – a commencé sa carrière comme journaliste à Antenne 2, avant de rejoindre Le Post puis Le Plus, deux sites qui publient des contributions de blogueurs invités. Grand adepte des plateaux des chaînes d’information en continu, il participait également à des émissions sportives sur i-Télé.

Le précédent Martinon

Lors de la présidentielle, l’ex-présentateur du journal de la nuit d’Antenne 2 avait fait campagne pour le candidat Macron à travers ses éditoriaux. La société des journalistes de Challenges s’en était d’ailleurs émue en publiant en mars un communiqué dénonçant le parti pris du journal. « BRP », comme le surnomme la profession, était l’un des rares journalistes conviés à la brasserie La Rotonde le soir du premier tour de l’élection présidentielle. A la rentrée, le polémiste devait rejoindre l’équipe de Christophe Hondelatte sur Europe 1.

Dès son arrivée à l’Elysée, Emmanuel Macron s’était interrogé sur la meilleure façon de gérer sa communication, désireux de ne pas reproduire les errements de François Hollande, qui répondait lui-même aux journalistes, en court-circuitant parfois son conseiller, Gaspard Gantzer. L’idée de nommer un porte-parole, inspirée par la pratique américaine, avait été évoquée à plusieurs reprises par son entourage durant la campagne. Le précédent de David Martinon, nommé à ce poste par Nicolas Sarkozy à son arrivée à l’Elysée mais qui avait tenu moins d’un an, avait un peu refroidi les ardeurs.

En nommant Bruno Roger-Petit, Emmanuel Macron espère néanmoins normaliser ses relations avec les médias, qui ont été déstabilisés par les pratiques de l’Elysée. Au début de son mandat, l’équipe du chef de l’Etat avait tenté de choisir elle-même les journalistes chargés de suivre le président de la République lors de ses déplacements. M. Macron avait également décidé de ne pas donner d’interview lors du 14 juillet, comme le veut la tradition.

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