Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

JO 2024 : Paris passe son premier grand oral

Paris 2024 est mardi à Doha pour la première présentation de son projet. Le directeur général de Paris 2024, Etienne Thobois, explique au « Monde » les enjeux de cette première confrontation directe avec Los Angeles et Budapest, deux autres villes candidates.

Propos recueillis par 

Publié le 15 novembre 2016 à 10h03, modifié le 15 novembre 2016 à 13h18

Temps de Lecture 3 min.

C’est le premier grand oral du candidat Paris 2024. La première confrontation directe avec ses adversaires, Los Angeles et Budapest. Mardi 15 novembre, à Doha au Qatar, aura lieu le premier test des villes candidates à l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Après cela, il restera encore deux présentations avant le congrès final en septembre 2017 à Lima (Pérou).

Paris espère séduire les membres des comités olympiques nationaux, ceux des fédérations internationales sportives, ainsi qu’une partie de membres du Comité international olympique. Le directeur général de Paris 2024, Etienne Thobois, a expliqué au Monde les enjeux pour la candidature parisienne.

Quelle est l’importance de cette première présentation ?

Comme le disent les Anglais, on n’a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. Il s’agit du premier rendez-vous avant le huis clos devant le CIO à Lausanne en juillet prochain et le congrès final à Lima en septembre 2017. Cette présentation est unique, car elle a lieu devant un public particulier constitué des 208 fédérations internationales, des représentants des comités olympiques nationaux et d’un bon tiers des membres du CIO. C’est un premier grand oral, qui, s’il n’est pas décisif, comptera quand même. Il donnera le ton de la campagne.

Comment vont se dérouler les vingt minutes de cette présentation ?

Cinq grands orateurs vont s’exprimer : Denis Masseglia parlera en premier. Il s’adressera en grande partie à ses collègues puisqu’il est le président du Comité national olympique et sportif français. Ensuite, ça sera au tour du premier de nos deux coprésidents, Bernard Lapasset. Le troisième intervenant sera Teddy Riner, président de la commission des athlètes. C’est important de placer les athlètes au cœur de notre projet.

En quatrième position, Anne Hidalgo est là pour porter le message institutionnel au sens large. Et enfin, le triple champion olympique Tony Estanguet, l’autre coprésident du comité de candidature, également membre du CIO, conclura. C’est une symbolique importante de montrer que l’on comprend les attentes des athlètes.

Deux films seront aussi projetés, dont l’un technique qui présente ce que l’on appelle notre concept des opérations, le dispositif autour des sites. Nous rappellerons par exemple que 95 % des sites sont existants ou temporaires ou que 95 % des athlètes concourront dans un rayon de 10 km autour du village olympique. Paris deviendra un vrai parc olympique.

C’est l’occasion également de se mesurer aux autres candidatures…

Cela sera la première confrontation directe à nos adversaires. Il n’y aura pas de question. Los Angeles passera en premier, Budapest en deuxième et nous en troisième et dernier. On essaiera de récupérer un maximum de retours qui sont toujours importants. C’est l’opportunité de tester notre dispositif, voire d’améliorer certaines propositions. Il faut rappeler que la remise finale du dossier est prévue en février 2017. Il est encore possible de changer des choses.

Pensez-vous que l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis puisse avoir un impact négatif sur la candidature de Los Angeles ?

Pour utiliser une métaphore sportive, on reste dans notre couloir, c’est-à-dire concentré sur notre projet. Je pense que l’on gagne sur ses points forts, sur la qualité du projet. C’est une question à laquelle on ne peut donc pas répondre. L’important c’est de constater que notre candidature bénéficie d’une unité. On se voit un peu comme une équipe de France qui défend l’intérêt national.

Le soutien populaire peut-il vraiment se mesurer ?

Il est très important pour nous. On doit fédérer et susciter des synergies. On utilise les plates-formes Internet et quelques réunions publiques pour ouvrir la candidature. Ce soutien populaire, on l’interroge grâce à des sondages réguliers. Le dernier a montré que 77 % des Français sont favorables à Paris 2024, un chiffre en constante augmentation. Plus on avance dans le projet, plus on peut faire de la pédagogie.

Tout cela nous oblige. C’est la quatrième candidature en vingt ans, et il faut que l’on rapporte la timbale cette fois-ci. Les étoiles semblent alignées, et il faut gagner.

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.