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À Grenoble, dans l'enfer de la violence quotidienne

Des véhicules ont été incendiés dans le quartier Mistral à Grenoble. CHRISTOPHE AGOSTINIS/PHOTOPQR/LE DAUPHINE

REPORTAGE - Dans cette grande ville des Alpes, les dealers ont pignon sur rue, engendrant agressions, règlements de comptes et trafics d'armes. Policiers, magistrats et élus tirent la sonnette d'alarme. Le ministre de l'Intérieur se rend sur place vendredi 28 septembre.

Envoyée spéciale à Grenoble

Au milieu de ce paysage hérissé de montagnes, les dealers ne se cachent plus. À Grenoble, ville de 165.000 habitants dans l'Isère, les vendeurs de drogue, tellement assurés de ne pas être trop inquiétés, ont pignon sur rue. Comme des simples primeurs, ils s'installent alors sur les trottoirs. Par beau temps, comme ce mercredi midi, ils sortent les chaises, la table. La canette de coca est posée sur le mur et parfois, il y a même de la musique.

Cette scène n'est pas réservée à quelques quartiers. Elle se répète jusque dans le centre-ville. Cette vente à tous les coins de rue de cannabis s'explique par une particularité de la capitale des Alpes. Au lieu d'être éloignées, les cités sensibles jouxtent le «Grenoble carte postale» où l'habitant, à l'âme bobo, se déplace à vélo. «Une partie de la banlieue est en fait dans la ville», décrit Matthieu Chamussy, à la tête de Réussir Grenoble, liste d'opposition au maire écologiste, Éric Piolle. «Ici, tout est imbriqué, car…

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312 commentaires
  • xavier de furst

    le

    Le maire de Grenoble a tout fait pour cela. N’oubliez pas cette exposition de peinture de rue violemment anti police subventionnée par la mairie.

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