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EN DIRECT - Crise grecque : «La France n'a rien à craindre», selon Hollande

TERMINÉ

Alors que la crise grecque ébranle les marchés financiers, le président de la République, qui a réuni ce matin un Conseil des ministres restreint, considère que «la France est plus robuste qu'il y a quatre ans».

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Retrouvez-nous dans notre nouveau live

Après une matinée riche en événements dans le dossier grec, nous vous proposons de suivre le reste de l’actualité liée à cette crise inédite sur notre nouveau live. Au programme : les réactions d’Angela Merkel, du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, celles des Grecs qui ont prévu d’aller manifester en fin de journée à Athènes, la clôture des Bourses européennes, mais aussi des vidéos, photos, tweets….

La déclaration de François Hollande en vidéo


VIDÉO - François Hollande a indiqué lundi matin à l'issue d'un conseil restreint, qu'il était toujours disponible pour dialoguer avec la Grèce et qu'un accord restait possible.

Les avis partagés des politiques

Sans condamner directement l'initiative d'Alexis Tsipras de recourir au référendum, la classe politique, à l'exception du FN, invite les Grecs à se prononcer en faveur du maintien dans la zone euro.

Pour en savoir plus, lire notre article.

L'envol de la dette de la Grèce

Le scénario des analystes sur le référendum

Les experts financiers redoutent une période de forte volatilité, mais ils ne s’attendent pas à un krach boursier. Les risques de contagion à d’autres pays de la zone euro leur pariassent limités.

Lire la suite ici.

Hollande : «La France n'a rien à craindre»

Le président François Hollande affirme que "la France n'a rien à craindre (de la crise grecque). La France est plus robuste qu'il y a quatre ans (début de la crise grecque, ndlr), a-t-il déclaré sur le perron de l'Élysée à l'issue d'un Conseil des ministres restreint qu'il a réuni ce matin. "Je souhaite que les négociations puissent reprendre. La France est toujours disponible pour que le dialogue puisse reprendre aujourd'hui ou demain.



Aujourd'hui il y a la possibilité, toujours, d'un accord. Mais demain ça dépendra de la réponse des Grecs au référendum. La France est toujours prête à agir mais elle ne peut le faire que s'il existe une volonté commune de parvenir à une solution. Nous devons faire en sorte que l'Europe que nous avons voulue puisse se poursuivre sur la base de la responsabilité et de la solidarité. La solidarité est toujours possible quand la responsabilité est là".



La Suisse tente de freiner la hausse de sa monnaie

La Banque nationale suisse (BNS) est intervenue sur le marché des changes pour tenter d'endiguer la hausse du franc suisse, plébiscitée comme valeur refuge après que la Grèce a imposé des mesures de contrôle des capitaux et ordonné la fermeture des banques du pays pendant une semaine. S'exprimant lors d'une conférence financière, Thomas Jordan, président de la BNS, n'a pas voulu entrer dans le détail de cette intervention.

L'euro a brièvement effacé ses pertes à la suite des déclarations du président de la BNS après être tombé en début de matinée à 1,0315 franc, selon des données EBS. Vers 08h20 GMT la monnaie unique perdait 0,3% à 1,0392 franc. Thomas Jordan a déclaré que la BNS était intervenue dans une situation très difficile, ajoutant que personne ne savait comment allait évoluer la crise de la dette grecque.

Un chat pour expliquer la complexité du plan d'aide à la Grèce

Les Bourses de Shanghai et Hong-Kong clôturent dans le rouge

La Bourse de Shanghai a clôturé lundi en baisse de 3,34%, modérant ses pertes après avoir plongé de plus de 7% en séance, plombée comme les autres grandes places financières par les craintes de voir la Grèce sortir de la zone euro après l'échec des discussions avec ses créanciers. L'indice composite shanghaïen a chuté de 3,34%, ou 139,84 points, à 4.053,03 points, dans un volume d'échanges de 904,2 milliards de yuans (132 milliards d'euros).

A Hong Kong, les marchés ont également clôturé sur une baisse de 2,61%. L'indice composite Hang Seng qui avait ouvert à la baisse et perdait 4% à mi-séance a terminé en retrait de 696.89 points, à 25.966,98 points.

Les dépôts des banques grecques en chute libre depuis 2009

Qui détient la dette grecque?

Les banques grecques resteront bien fermées jusqu'au 7 juillet

Peu après 9 heures, la Commission des marchés affirme que la Bourse d'Athènes, qui n'a pas ouvert ce lundi, restera fermée jusqu'au 7 juillet, confirmant une déclaration du ministre grec des finances au Figaro. Et ce, comme les établissements bancaires du pays dont la réouverture est prévu au surlendemain du référendum sur les négociations avec les créanciers. Une demi-heure plus tard, un porte-parole du gouvernement grec rétorque que la Bourse d'Athènes restera fermée jusqu'au 6 juillet. Preuve que l'incertitude est la plus totale...

Le Grexit, un échec personnel pour Merkel

La faillite grecque est un coup dur pour Angela Merkel, qui s'était personnellement impliquée pour trouver une issue à la crise. "Sa stratégie européenne a echoué", écrit Der Spiegel dans un éditorial en ligne.

Pour en savoir plus, lire notre article.

Les Grecs, entre orgueil national et colère

Le samedi 27 juin 2015 fut à Athènes une journée très particulière. De mémoire de Grec, il fallait remonter au soir du 21 avril 1967, pour voir des rues aussi vides. Il ne s'agissait pas cette fois d'un coup d'État de colonels. Mais si l'on en croit Alexis Tsipras, le premier ministre grec, il y a bien eu un "coup d'État". Il était "financier" et a eu lieu à Bruxelles.

Lire la suite de notre reportage ici.

La volatilité des marchés «pas préoccupante» (Italie)

Une augmentation de la "volatilité" sur les marchés financiers, plausible du fait de la situation en Grèce, ne serait pas particulièrement préoccupante, selon le ministre italien de l'Economie Pier Carlo Padoan. "La BCE a tous les instruments à disposition pour y faire face", déclare-t-il au quotidien Il Corriere della Sera. "La BCE peut intervenir via le QE (assouplissement quantitatif, NDLR), l'achat de titres sur les marchés nationaux pour stabiliser le spread (différentiel de taux, NDLR). Je rappelle que nous ne sommes plus en 2011: aujourd'hui les institutions sont plus solides, tout comme notre économie", a-t-il souligné.

Selon lui, l'Italie est exposée en Grèce à hauteur de "10,2 milliards d'euros de prêts bilatéraux et de 27,2 milliards en contribution au Fonds (de secours européen). Je démens qu'un défaut grec produirait une augmentation de la dette (italienne). Tout est déjà comptabilisé", a-t-il assuré.

Pékin préfère éviter le Grexit

La Chine préférerait que la Grèce reste dans la zone euro, a fait savoir lundi le ministère chinois des Affaires étrangères par sa porte-parole. "La zone euro a la sagesse et la capacité pour résoudre la crise de la dette grecque", a ajouté la porte-parole, Hua Chunying.

Dans une interview accordée au quotidien allemand Handelsblatt et à plusieurs journaux européens datés de lundi, le Premier ministre chinois Li Keqiang indique que l'Union européenne a le soutien de la Chine en ce qui concerne le dossier grec, Pékin ayant intérêt à une Europe unie et un euro fort.

Montebourg : «non à l'austérité, oui à la démocratie»

Arnaud Montebourg, qui réclame un changement de cap de la politique économique de François Hollande, a retweeté hier soir un tweet du romancier brésilien Paulo Coelho dont le message est on ne peut plus clair :

Une semaine incertaine débute, selon les économistes

Christian, Parisot, Aurel BGC : «Les regards vont se porter sur les spreads entre souverains et les éventuelles annonces autour du plan B des Européens pour limiter les effets contagions. Mais, clairement, la zone euro entre en territoire inconnu et généralement les investisseurs n’aiment pas l’inconnu…»

Bruno Cavalier, Oddo Securities : «La rupture des relations entre la Grèce et le reste de l’Europe est consommée depuis que le premier ministre grec a appelé la population à rejeter les dernières propositions des créanciers lors d’un référendum le 5 juillet. En attendant, les Grecs stockent tout ce qui a de la valeur : billets en euro, essence, nourriture… Le Grexit a commencé mais, la BCE aidant, il ne sera pas contagieux au reste de la zone euro.»

Eric Dor, directeur des Études Économiques à l’IESEG School of Management : «Le deuxième programme arrive à terme sans prolongation, mais il faut donc commencer des négociations sur un troisième programme. C’est de l’intérêt même du FMI et de l’Eurogroupe qui ont des créances élevées sur la Grèce. Des négociations vont donc reprendre, et il est clair que les propositions soumises à référendum reflètent globalement la position des créanciers».

Vincent Ganne, analyste de FXCM : «La phase d’inconnu va donc s’étendre du mercredi 1er juillet (toutes les aides expirent le mardi 30 juin, celle de l’Europe et celle du FMI) au dimanche 5 juillet, le référendum organisée en Grèce. Les Banques grecques et la Bourse d’Athènes vont rester fermées, c’est un contrôle effectif des capitaux, les retraits en liquide sont limités à 60 euros par jour à partir de mardi 30 juin».

En Chypre, la restriction sur les retraits aura duré un an...

Comme la Grèce aujourd'hui, Chypre, présenté comme "la succursale de la Grèce", avait fait face à une panique bancaire en mars 2013. Les banques ont été fermées pendant deux semaines. 

Les retraits en espèces aux guichets et aux distributeurs ont été limités à 300 euros par jour, par personne et par banque, contre 60 euros pour la Grèce. Les paiements et virements à l'étranger ne pouvaient dépasser 5000 euros par mois et les voyageurs quittant l'île ne pouvaient pas emporter plus de 1000 euros en espèces. Des restrictions qui auront durer un an... 

Début du conseil restreint à l’Élysée

Le conseil restreint convoqué par François Hollande pour faire le point sur la crise grecque a débuté lundi peu après 9h00 autour du chef de l’État à l’Élysée, a-t-on appris auprès de son entourage.

"Il s'agit de faire le point sur la situation dans la zone euro, en Grèce et en France et de voir comment les prochains jours peuvent être utilisés pour dialoguer et tenter de trouver un dénouement à cette crise", a-t-on déclaré de même source.

Outre le président de la République et le Premier ministre, Manuel Valls, les ministres des Finances et de l'Economie Michel Sapin et Emmanuel Macron ainsi que le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Harlem Désir, participent à cette réunion. Autour de la table également: Alexandre Ziegler, directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, Bruno Bézard, directeur général du Trésor, Véronique Bedague-Hamilius, directrice de cabinet du Premier ministre, Philippe Léglise-Costa, secrétaire général pour les Affaires européennes, Laurence Boone, conseillère spéciale du chef de l'Etat pour les affaires économiques et financières et le secrétaire général de l’Élysée Jean-Pierre Jouyet.

Le CAC 40 plonge de près de 5%

La Bourse de Paris lâche près de 5% à l'ouverture, plombée par la crise grecque. Celles de Francfort, de Madrid et d'Amsterdam perdent 4%, Londres et de Milan lâchent plus de 2%. Même la Bourse suisse chute de plus de 3%.

La Grèce, le scénario d'un film de guerre selon The Economist

Le magazine britannique rappelle que la Grèce a fait sa Une sept fois en cinq ans...

Les transports publics gratuits à Athènes

Les rideaux des banques baissés


Bruxelles contredit son commissaire européen Pierre Moscovici...

Une porte-parole de la Commission européenne déclare qu'il n'y aura pas de nouvelles propositions de la part de Bruxelles sur la Grèce aujourd'hui. Une quarantaine de minutes auparavant, Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques affirmait le contraire sur RTL...

"L'offre faite à la Grèce est toujours valable" selon Oettinger

Le membre allemand de la Commission européenne, Günther Oettinger, minimise les conséquences pour la Grèce d'une sortie de la zone euro dans un entretien au quotidien Handelsblatt.

"L'offre faite à la Grèce de rester dans la zone euro est toujours valable, mais, si cela ne réussit pas, ce ne sera pas la fin du monde,", a déclaré ce membre de la CDU de la chancelière Angela Merkel au quotidien économique allemand.

Si le pays quitte la zone euro, ajoute le commissaire européen chargé de l'Economie numérique, il pourrait se restructurer en une dizaine d'années de telle sorte qu'"un retour dans l'union monétaire serait tout à fait possible".

Royal : «Il n'y a pas d'effondrement des Bourses»

Selon les contrats à terme sur les grands indices boursiers, qui donnent une tendance à l'ouverture, les Bourses de Paris et de Francfort devraient chuter de 5% à l'ouverture et celle de Londres, de 3%...

Bruxelles donne son feu vert au contrôle des capitaux

La Commission européenne a donné lundi son autorisation à la mise en place d'un contrôle des capitaux en Grèce en jugeant que ce pays pouvait s'affranchir provisoirement des règles européennes afin de protéger son secteur bancaire.

"Dans les circonstances actuelles, la stabilité du système financier et bancaire en Grèce constitue un élément primordial d'intérêt public et de politique publique qui semble justifier l'instauration de restrictions provisoires sur les mouvements de capitaux", dit le commissaire européen aux services financiers, Jonathan Hill, dans un communiqué.

"Maintenir la stabilité financière est le défi principal et immédiat du pays. Si les mesures restrictives décidées semblent nécessaires et proportionnées pour l'instant, la liberté de mouvement des capitaux devra néanmoins être réinstaurée dès que possible dans l'intérêt de l'économie grecque, de la zone euro et du marché unique européen dans son ensemble", ajoute-t-il.

Sapin : «L'appel au vote est légitime»

Le ministre des Finances Michel Sapin reconnaît que le référendum annoncé ce week-end par le premier ministre grec Alexis Tsipras est "légitime". "C'est légitime de poser une question. Nous n'avons pas à refuser à un peuple de s'exprimer. Il faut que cela se passe dans des conditions de clarté", affirme-t-il ce matin sur France Inter. "La question posée au peuple grec est la suivante : Souhaitez-vous continuer les négociations ou sortir de la zone euro ?" "J'ai mal pris que les négociations ont été interrompues. (Mais elles) peuvent reprendre à tout moment".

Les taux d'emprunt des pays du Sud s'envolent

Paniqué par la crise grecque, les investisseurs affichent leur défiance quant aux pays de la zone euro. Conséquence : les taux d'emprunt des pays du Sud, considérés comme plus fragiles économiquement parlant, grimpent. Peu après 8 heures, le taux à 10 ans de l'Espagne montait à 2,720% contre 2,150% vendredi à la clôture sur le marché où s'échange la dette déjà émise. Celui de l'Italie grimpait à 2,598% (contre 2,110%).

Le rendement des obligations d’État grecques à 10 ans est en hausse de 160 points de base à 12,43% et celui des obligations à deux ans de 13 points de pourcentage à 32,1%.

A l'inverse, les rendements du Bund à 10 ans allemand est en recul de 10 points de base à 0,82%.

Les cours de l'or montent, ceux du pétrole baissent

La crise grecque redonne de l’éclat à l’or. Le prix du métal précieux grimpe ce lundi matin dans les premiers échanges : l’once d’or vaut 1182,5 dollars alors qu’elle était tombée vendredi –avant l’annonce d’un référendum par le premier ministre grec Alexis Tsipras - à son plus bas niveau en trois semaines, à 1168,57 dollars.

Plus la Grèce se rapproche d’un défaut de paiement et d’une sortie de la zone euro, plus les investisseurs se tournent vers l’or, considéré comme une valeur refuge. "L'incertitude sur la Grèce et les multiples réunions qui n'apportent aucune solution à cette longue débâcle a effacé en partie l'impact négatif potentiel d'une hausse du dollar et de meilleures statistiques américaines", explique Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

Ce qui fait grimper l’or fait en revanche reculer le pétrole. Les cours de l’or noir étaient en baisse ce matin, suivant la dégringolade des marchés asiatiques. Le cours du baril de WTI pour livraison en août perdait 82 cents, à 58,81 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cédait 70 cents, à 62,56, 40 dollars.

«C'est le retour de l'aversion au risque avec la décision du gouvernement grec d'organiser un référendum, et la situation devrait durer cette semaine», prédit la United Overseas Bank de Singapour dans un communiqué.

La Bourse de Tokyo chute de près de 3%

La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 2,88% lundi, tombant à un plus bas d'une semaine sous le coup des inquiétudes des investisseurs de voir la Grèce faire défaut après la soudaine exacerbation de la crise au cours du week-end.

L'indice Nikkei, qui avait atteint en début de semaine dernière un pic de 19 ans en raison d'un accès d'optimisme sur la Grèce, a perdu 596,2 points à 20.109,95 et le Topix, plus large, a cédé 42,21 points (-2,53%) à 1.624,82.

Moscovici : «Nous sommes à quelques centimètres d'un accord»

Dans un discours qui se veut rassurant, le Commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici invite les dirigeants grecs à "continuer à discuter" avec les créanciers. "La porte est toujours ouverte aux négociations. Nous sommes à quelques mètres et même à quelques centimètres d'un accord, affirme-t-il dans une interview à RTL. Il existe encore des marges pour la négociation. Le président de la Commission européenne fera des propositions ce midi". 

L'ancien ministre de l'Économie souligne que :


Tout en mettant une petite pression au peuple grec : "Je souhaite que les Grecs votent "oui". Je demande à Alexis Tsipras (premier ministre grec, ndlr) à appeler à voter "oui". Je ne souhaite pas la sortie de la Grèce de la zone euro et je ne veut pas l'austérité pour la Grèce".

«Grexit» : Quel impact pour la France ?

Une sortie de la Grèce de la zone euro aurait des "conséquences catastrophiques" pour les Grecs, mais très "peu d'impact direct à court terme" pour les Français, même si le budget de l'État risque de s'en trouver alourdi, selon des économistes.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter ces deux articles : Grexit : quelle sera l'addition pour la France et ses voisins européens ? et Faillite, défaut, Grexit : ces mots qui font trembler la planète éco

Les Grecs font la queue devant les stations-service

La principale compagnie pétrolière grecque Hellenic Petroleum assure avoir des réserves pour plusieurs mois. Une pénurie d'essence dans le pays ne serait donc pas à craindre, selon France TV info.

L'euro passe sous les 1,10 dollar

En Asie, l'euro a perdu jusqu'à 1,9% à 1,0955 dollar, son cours le plus bas en près d'un mois. Face au yen, la monnaie commune européenne cède plus de 3% à 133,80 yens, son niveau le plus bas en cinq semaines. Les contrats à terme américain ont plongé de 1,8%.

Varoufakis : «Aux institutions de montrer leur bonne volonté»

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis estime qu'il appartient maintenant "aux institutions (UE, FMI et BCE) de montrer leur bonne volonté" tout en se disant ouvert à de nouvelles négociations pour parvenir à un compromis in extremis. "Nous avons déjà mis nos propositions sur la table", assure Yanis Varoufakis dans un entretien au quotidien allemand Bild. 

"Nous restons ouverts à de nouvelles propositions des institutions", a-t-il insisté. "Si ces nouvelles propositions venaient et si nous les considérions comme vraiment meilleures (...) nous pourrions recommander à nos électeurs de les approuver", a ajouté le ministre.

Pas de limitation de retraits pour les touristes

Les touristes séjournant en Grèce, et toute personne possédant une carte de crédit émise dans un pays étranger, ne seront pas concernés par les mesures de limitation des retraits bancaires aux distributeurs automatiques décidées par le gouvernement grec. Une manière de rassurer les touristes visitant la Grèce, qui constitue un moteur vital de l'économie du pays. Cette annonce fait suite à celle de plusieurs États européens, comme l'Allemagne et la Grande-Bretagne, qui ont conseillé à leurs ressortissants en partance pour la Grèce d'emporter suffisamment d'argent liquide pour faire face à des imprévus.

A suivre ce lundi

Au lendemain de l'annonce des fermeture des banques grecques et de l'instauration d'un contrôle des capitaux, la réaction des marchés européens, et notamment la Bourse de Paris, sera très attendue. Le plongeon des Bourses asiatiques en séance donne un premier indice sur ce que pourrait être la journée sur les places financières.

Le président François Hollande va réunir ce matin à partir de 9 heures un Conseil des ministres restreint consacré à la situation en Grèce. La chancelière allemande Angela Merkel va faire de même : elle reçoit les chefs de partis et les responsables des groupes parlementaires à 11h30 pour les informer de la situation du dossier grec.

Au lendemain d'une manifestation qui a réuni près de 2000 personnes, un nouveau rassemblement anti-austérité, à l'appel du parti de la gauche radicale Syriza, aura lieu ce soir à 18 heures (heure de Paris).

Inquiétudes en Grèce



Titre : "Quand les banques vont-elles rouvrir ?"

Titre : "Le référendum secoue l'Europe"

Plongeon des Bourses asiatiques

C'est la semaine de tous les dangers pour la Grèce. Ce lundi, démarre un marathon de sept jours qui prendra fin dimanche avec le référendum. Un vote au résultat déterminant à la fois pour le gouvernement Tsipras et pour le pays.

La matinée commence avec la réaction des marchés financiers à la crise grecque. Après son plongeon spectaculaire de plus de 7% vendredi, la Bourse de Shanghai lâche encore près de 4% ce lundi, après avoir en...hausse de plus de 2%.

Idem pour la Bourse de Tokyo qui chute de 2,4% dans les premiers échanges.

Fin de ce live : le point sur la journée

Ce live est terminé, rendez-vous demain dès 6 heures. Voilà ce que vous pouvez retenir de la journée: 

·         Les banques devraient rester fermées jusqu’au 7 juillet et les retraits seront limités à 60 euros par jour et par Grec. L’objectif est de freiner la fuite des capitaux et de contenir la panique bancaire qui s’est emparée du pays ce week-end. Après l’annonce surprise d’un référendum, les Grecs ont en effet retiré près d’un milliard d’euros ce week-end. Résultat : les banques sont à court de liquidités.

·         Le Conseil grec de stabilité financière a en outre recommandé de fermer les distributeurs lundi et de laisser les banques étrangères fixer le montant maximal des retraits de leurs clients présents en Grèce.

·         Au cours de son allocution télévisée, Alexis Tsipras a par ailleurs annoncé avoir demandé à l’UE une prolongation du plan d'aide

·         Un peu plus tôt dans la journée, la BCE a maintenu mais pas augmenté ses prêts d’urgence aux banques grecques. En d’autres termes, la BCE a accepté de fournir des liquidités aux banques grecques mais pas plus.

·         Les ministères des affaires étrangères anglais et allemand ont conseillé à ceux qui souhaitent se rendre en Grèce de se munir de beaucoup de liquidités et de diversifier leurs sources de paiements.

·         François Hollande et Angela Merkel convoquent tous deux un conseil des ministres en urgence lundi

·         Les marchés devraient être chahutés à leur ouverture

Samedi 

·         Les membres de l’Eurogroupe ont refusé d’accordé un nouveau délai à la Grèce. Le ministre des finances grec avait quitté l’Eurogroupe. Les crédits comme le programme doivent arriver à expiration le 30 juin

Vendredi

·         Le premier ministre Yanis Varoufakis a surpris tout le monde en annonçant la tenue d’un référendum le 5 juillet prochain.

Les premières Unes tombent

"La Grèce ferme ses banques pour éviter le chaos, alors que les discussions sur un sauvetage ont échoué" titre le Financial Times

Selon Les Echos, la Grèce est "en route vers le Chaos"

Les banques étrangères fixeront les retraits des touristes

Le conseil grec de stabilité financière, qui s'est réuni dimanche après-midi, a recommandé une fermeture des banques grecques pendant une période de six jours ouvrables jusqu'au lundi 6 juillet inclus, indique une source connaissant le dossier. Le conseil a également préconisé que les distributeurs automatiques soient fermés lundi et que les retraits en liquide soient limités à 60 euros par jour à partir de mardi, ajoute-t-on de même source.

Cette mesure ne concernera que les détenteurs de cartes bancaires grecques, les détenteurs de cartes bancaires étrangères pourront retirer des espèces jusqu'au plafond autorisé par leurs banques respectives.Le Conseil grec de stabilité financière recommande que les banques étrangères fixent le montant maximum des retraits de leurs clients présents en Grèce.

Pour que la recommandation de contrôle des capitaux entre en application, elle doit être approuvée par le gouvernement et faire l'objet d'un décret présidentiel.

Les files d'attente s'allongent aux distributeurs

Après l'annonce du premier ministre Alexis Tsipras d'imposer un contrôle des capitaux et de laisser les banques fermées jusqu'au 7 juillet, les Grecs tentent de retirer de l'argent aux distributeurs mais les banques sont à court de liquidité et les file d'attente devant les distributeurs sont de plus en plus longue. 
Les files d'attente sont décrites comme étant infinies devant les distributeurs de billets. Les îles sont les plus touchées, indique une correspondante du Guardian.  

Mais aucun mouvement de panique n'était perceptible dans les rues d'Athènes. Quelques minutes après l'allocution du Premier ministre grec, Alexis P., 23 ans, pianote encore sur son smartphone à la recherche d'informations, mais il n'a pas annulé sa sortie avec ses amis pour autant. "Je suis inquiet évidemment car nous avons de l'argent dans les banques et nous ne savons pas s'il est assuré. Mais la vie continue pour l'instant !", déclare-t-il. A-t-il pris ses dispositions pour ne pas manquer d'argent cette semaine ? "Mes parents ont retiré ces derniers jours un peu d'argent. Mais le problème est combien de temps les banques vont-elles être fermées ?", s'interroge l'étudiant.

2.000 personnes rassemblées en faveur du "non"

Près de 2.000 personnes, majoritairement des sympathisants d'extrême gauche, se sont rassemblées devant le parlement à Athènes dimanche soir pour demander aux Grecs de voter le 5 juillet contre les mesures soumises au gouvernement d'Alexis Tsipras par les créanciers.

"Non à l'austérité, oui à la solidarité européenne", pouvait-on lire sur les banderoles. Au mégaphone, les manifestants criaient en grec puis en anglais: "nous disons un grand +non+ à cette prison qu'est devenue l'Union Européenne".
"Jusqu'à mardi, les dirigeants européens et les médias vont tenter de nous effrayer et nous pousser à voter +oui+ lors du référendum. Mais après cinq années d'austérité, nous ne pouvons accepter d'autres mesures qui vont nous étrangler", commente Kostas B., 23 ans.
Son ami, Andreas S., estime "juste" la décision du Premier ministre de convoquer un référendum: "Alexis Tsipras n'a pas été élu pour poursuivre la même politique que ses prédécesseurs".

Les retraits d'argent liquide devraient être limités à 60 euros

Les banques devraient rester fermées jusqu'au 7 juillet, confie le ministère des Finances grec au Figaro
Par ailleurs, les retraits d'argent liquide devraient être limités à 60 euros, indique cette même source.  

Les Etats-Unis appellent Grecs et Européens à la raison

Le secrétaire américain au Trésor Jack Lew a, de son côté, appelé "toutes les parties" à continuer à travailler pour trouver une solution, notamment en discutant d'un "possible allègement de dette" en faveur des Grecs, selon un communiqué publié dimanche.

"C'est dans les meilleurs intérêts de la Grèce, de l'Europe et de l'économie mondiale (...) de trouver une solution durable" à la crise, a poursuivi le secrétaire au Trésor dans le communiqué, ajoutant qu'Athènes devrait de son côté accepter des "mesures difficiles". Le secrétaire au Trésor a également pointé "l'importance" de prendre les "mesures nécessaires" pour "maintenir la stabilité financière" d'ici au référendum de la semaine prochaine.

Obama et Merkel tentent de convaincre la Grèce

Le président américain Barack Obama et la chancelière allemande Angela Merkel ont jugé dimanche "très important" que la Grèce revienne sur un chemin de réformes et de croissance "au sein de la zone euro", a rapporté dimanche la Maison Blanche.

Dans un échange téléphonique au sujet de la crise grecque, les deux dirigeants "ont convenu qu'il était très important de prendre toutes les mesures pour revenir sur un chemin qui permette à la Grèce de mener à nouveau des réformes et de revenir à la croissance au sein de la zone euro", indique l'exécutif américain dans un communiqué.

Grèce: Tsipras demande une prolongation du plan d'aide

Dans une déclaration à la télévision, le premier ministre grec, Alexis Tsipras annonce avoir redemandé dimanche à l'UE une prolongation du programme d'aide.

Alexis Tsipras a indiqué avoir formulé cette demande «auprès du président du Conseil européen et des 18 dirigeants des Etats membres, ainsi qu'au président de la BCE, de la Commission et du Parlement européen. J'attends leur réponse immédiate à cette requête démocratique de base», a-t-il conclu, alors qu'il s'exprimait dans une allocution télévisée au cours de laquelle il venait d'annoncer la fermeture temporaire des banques grecques et un contrôle des capitaux.

La Bourse d'Athènes et les banques resteront fermées

La Bourse d'Athènes et les banques grecques resteront fermées, soulignent des sources financières au Figaro

Ces mesures visent à contenir une panique bancaire. Les banques grecques et les observateurs attendent désormais d'autres mesures de contrôle de capitaux pour maintenir en vie le système financier du pays. Le systèmes est en effet fragilisé car, inquiets, les Grecs multiplient les retraits de leurs avoirs en liquide. 

Le premier ministre Alexis Tsipras a convoqué ses ministres après le conseil de stabilité financière. Des annonces seront faites à l'issue de ce conseil des ministres dans la soirée, ont annoncé Yanis Varoufakis et le gouverneur de la banque centrale grecque.

VIDÉO - les Grecs se ruent vers les distributeurs de billets

La Commission informe les citoyens grecs

La Commission européenne a rendu publiques dimanche des propositions de réformes des créanciers, déjà rejetées par le gouvernement grec de gauche radicale mais qui seront soumises le 5 juillet au vote des Grecs lors d'un référendum.

"Dans un souci de transparence et afin d'en informer le peuple grec, la Commission européenne publie les dernières propositions arrêtées par les trois institutions (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international)", explique la Commission dans un communiqué.


Le texte, écrit en anglais et en grec, ne fait aucune référence au référendum que le premier ministre grec Alexis Tsipras a convoqué pour dimanche prochain mais détaille les réformes réclamées à Athènes en échange d'une aide financière. Depuis des mois, les discussions de la Grèce avec ses créanciers bloquent en particulier sur la réforme des retraites et celle de la TVA. 

Les Grecs devront dire "oui" ou "non" aux mesures soumises vendredi au gouvernement d'Alexis Tsipras par les créanciers lors d'un des derniers cycles des négociations qui durent depuis la fin février.

Mais au cours de la semaine qui vient, le pays à court d'argent est exposé au risque de secousses financières en série: le 30 juin, il risque de ne pouvoir rembourser le FMI d'un prêt de 1,5 milliard d'euros et le même jour prendra fin le plan d'assistance financière dont bénéficie Athènes depuis 2012.

Un conseil restreint convoqué lundi à l'Elysée

François Hollande a convoqué lundi matin un conseil restreint afin d'évoquer la situation de la Grèce, qui a quitté les négociations avec ses créanciers et reste sous la menace d'un défaut de paiement, annonce l'Elysée dimanche.

Ce conseil restreint aura lieu à 09h00 (07h00 GMT), précise la présidence de la République dans un communiqué.

Le FMI reste «prêt à apporter» son assistance

Le FMI va surveiller attentivement l'évolution de la situation en Grèce et "dans les pays voisins", et se tient prêt à apporter "son assistance" en cas de nécessité, a déclaré sa directrice générale Christine Lagarde dimanche.

"Les prochains jours vont être importants (...) Le FMI va (...) continuer à surveiller la situation en Grèce et dans les pays voisins et se tient prêt à apporter son assistance en cas de besoin", a déclaré la dirigeante, se disant par ailleurs "déçue" par l'échec des discussions entre Athènes et ses créanciers.

Le contrôle des capitaux, déjà expérimenté à Chypre

Le contrôle des capitaux, que la Grèce pourrait mettre en place lundi, a déjà été expérimenté de manière drastique à Chypre, pour éviter une fuite d'argent lorsque l'île, au bord de la faillite, négociait en 2013 un plan de sauvetage européen.
Cette mesure, qui a affecté ce pays pendant deux ans, était alors une première dans l'Union européenne.

Mais la Grèce, où des files d'attente se sont formées devant les distributeurs automatiques dans tout le pays ce week-end, sous la menace d'un défaut de paiement, pourrait instaurer à partir de lundi un contrôle des capitaux pour tenter de contenir tout mouvement de panique.

Selon la presse, la BCE n'aurait consenti dimanche à maintenir le financement des banques grecques qu'en échange de cette mesure. Pour éviter l'hémorragie des liquidités grecques, les banques resteraient fermées en Grèce lundi.

Prenant les devants, le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dimanche aux Allemands se rendant en Grèce de "prévoir suffisamment d'argent liquide" alors que le pays est au bord de la déroute bancaire.

Les Pays-Bas ont fait la même recommandation à leurs ressortissants, expliquant qu'il était "possible qu'il soit difficile de payer par carte de crédit". Il y a deux ans, alors que Nicosie était en pleins pourparlers au sujet d'un prêt de plusieurs milliards d'euros avec le Fonds monétaire international (FMI), l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE), un prélèvement sur tous les comptes bancaires avait été envisagé en mars 2013, pour aider le pays à redresser la barre.

La porte ouverte à des négociations, selon Moscovici

Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici, a déclaré dimanche que la Grèce devait rester dans la zone euro et que la porte restait ouverte à une reprise des négociations sur la dette grecque, rompues la veille à Bruxelles.

Les banques ouvriront-elles demain ?

La Banque centrale européenne estime que la fermeture des banques est indispensable car les banques manquent de liquidités et ne sont pas en mesure de couvrir les besoins des Grecs, indique une source à Bloomberg.  «C’est impossible pour les banques de rouvrir lundi sans aucune restrictions importantes sur les transactions, si elles parviennent à rouvrir tout simplement», souligne un analyste de Nomunra. Les retraits sur le week-end sont tellement importants que les opérations normales sont devenues quasiment impossible».

La Banque centrale qui conserve le versement des liquidités à son niveau actuel signifie que les banques ne seront pas en mesure de rouvrir. 
Des spécialistes indiquent que plus de 500 distributeurs sur les 7000 installés sur le territoire grec n'avaient plus de billets dès samedi matin.

Un lundi noir attendu sur les marchés

Les marchés, qui jusqu’à vendredi croyaient encore à la signature d’un accord de dernière minute entre la Grèce et ses créanciers, vont accuser le coup lundi. « Ils ne sont pas préparés à ce qui est en train de se passer en Grèce », a confirmé à la Stampa Catherine Mann, chef économiste de l’OCDE. 

Pour éviter la débâcle, la Bourse d’Athènes sera fermée. Les jours qui viennent s’annoncent aussi très agités sur toutes les places du Vieux continent. « Les investisseurs étrangers en particulier anglo-saxons vont vendre leurs titres. La période est trop incertaine », prévoit Pierre Sabatier, stratège chez PrimeView. Les valeurs bancaires pourraient être parmi les plus chahutées.  « Le risque de panique est important, d’autant que les valorisations des actions sont assez élevées. Il y a aussi un risque d’attaques spéculatives sur l’euro », avance de son côté Christopher Dembik, économiste chez Saxo Bank. Le désinvestissement des fonds étrangers en actions européennes, pourrait faire chuter l’euro face au dollar, mais aussi face au Franc suisse, véritable valeur refuge sur les marchés des changes.

Les marchés obligataires vont aussi trembler. « C’est sur le marché des dettes souveraines que le risque de contagion de la crise grecque à d’autres pays de la zone euro est le plus fort », explique Pierre Sabatier. Les taux italiens, espagnols et portugais, les plus fragiles, devraient se tendre. Mais, la BCE devrait veiller au grain. « Elle mettra tout en œuvre pour éviter que les taux des dettes souveraines s’envolent, ce qui fragiliserait la reprise économique européenne », prévient Christopher Dembik. La BCE pourrait renforcer son programme de rachats de dettes souveraines.
(Danièle Guinot) 

La décision de la BCE inquiète

La BCE a annoncé qu’elle maintient ses prêts d’urgence au niveau de vendredi mais en réalité pour maintenir les banques grecques à flots et qu’elles ne manquent pas de liquidités, il faudrait accroître ce seuil, indiquent les experts.

La décision de la BCE est plus dramatique que ce que les gens imaginent. Sans une extension des prêts de la BCE, les banques grecques ne seront pas en mesure d’ouvrir, indique Karl Whelan, professeur d’économie à l’Université de Dublin.


Un autre spécialiste souligne que la BCE n’a pas augmenté le montant accordé à la Grèce, ce qui accroît la pression sur les banques qui ont besoin de cash.
Ne vous y méprenez pas, le gel des aides de la BCE pourraient impliquer des restrictions aux banques grecques, indique un économiste spécialiste de la BCE. 

Berlin et Londres recommandent aux touristes de prévoir du liquide

Le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dimanche aux Allemands se rendant en Grèce de "prévoir suffisamment d'argent liquide" alors que le pays est au bord de la déroute bancaire. Berlin invite également les Allemands en partance pour la Grèce, l'une de leurs destinations de vacances préférées, à "se tenir informés sur l'évolution de la situation via les recommandations de voyage du ministère et les médias".

Même discours à Londres. Le ministère des affaires étrangères conseillent à ses ressortissants qui se rendent en Grèce d’y aller avec plus d’un moyens de paiement, du liquide, une carte de crédit et de débit. « Soyez certain d’avoir assez d’argent pour couvrir vos urgentes et des délais imprévisibles », recommande le ministère.

«Merkel détient la clé» pour dénouer la crise grecque

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis en appelle dimanche à la chancelière Angela Merkel, estimant dans un entretien au tabloïd allemand Bild qu'elle "détient la clé" pour dénouer la crise actuelle.

"Les chefs de gouvernement de l'Union européenne doivent agir. Et parmi eux (Mme Merkel) détient en tant que représentante du pays le plus important la clé, j'espère qu'elle va l'utiliser", a déclaré le ministre grec, ajoutant que son gouvernement était "ouvert à de nouvelles propositions des institutions" après l'échec de négociations à Bruxelles samedi.

Merkel organise une réunion d'urgence lundi

Le chancelière allemande Angela Merkel a invité les dirigeants des principaux partis politiques du pays à une réunion de crise sur la dette grecque lundi à Berlin, selon Reuters.
Les dirigeants et les présidents des groupes parlementaires de toutes les formations représentées au Bundestag sont invités, notamment les Verts et le parti de gauche Die Linke.

La BCE maintient les prêts d'urgence aux banques grecques

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé dimanche qu'elle maintenait à leur niveau actuel les prêts d'urgence accordés aux banques grecques, laissant de facto la porte ouverte à une solution politique pour éviter la déroute de l'économie grecque et le "Grexit".

"Au vu des circonstances actuelles, le conseil des gouverneurs a décidé de maintenir le plafond de fourniture de liquidités d'urgence aux banques grecques au niveau décidé vendredi", selon un communiqué. Le conseil "examine avec attention la situation et ses implications potentielles pour sa politique monétaire", ajoute la BCE.

De son côté, le président de la banque centrale de Grèce, Yannis Stournaras, a promis dimanche de tout faire pour "assurer la stabilité financière" de son pays et éviter la déroute de l'économie grecque

Des banques à court de liquidités

Des journalistes présents en Grèce constatent que de nombreux distributeurs ne sont plus en mesure de fournir des billets à leurs clients, comme en atteste ce tweet du correspondant de The Guardian.
 

Les autorités se réunissent et préparent la fermeture des banques lundi

Les membres de la BCE se réunissent en conseil de stabilité bancaire à Athènes pour discuter de la situation en Grèce. Ils dévraient décider s’ils accordent ou non de nouvelles liquidités aux banques grecques. Ce conseil analyse et suit en permanence les évolutions du secteur financier. Il est composé du ministre des Finances, du vice-ministre des Finances, du gouverneur de la Banque de Grèce et de la Commission des marchés grecque.

Il devrait, selon Reuters, également convier Yanis Varoufakis, ministre des finances grec et le gouverneur de la banque de Grèce, Yiannis Stournaras et le président des associations de banquiers en Grèce. 

Le ministre des Finances grec, Yanis Varoufakis, affirme que le gouvernement grec envisage de fermer les banques ce lundi et de contrôler des capitaux. Le ministre a précisé que cette décision sera confirmée cette nuit, comme le souligne un responsable de la BBC sur son compte Twitter.

L'ombre du référendum avorté de 2011 plane

Il y a quatre ans, déjà en pleine crise financière, le premier ministre socialiste Georges Papandréou avait lui aussi voulu organiser une consultation des Grecs. L'annonce de ce projet avait créé une crise politique en Grèce et des remous en Europe.

Aujourd'hui, les rôles sont inversés et c'est à Papandréou d'accuser le premier ministre de la gauche radicale de «transférer au peuple grec la responsabilité de l'échec total de son gouvernement à négocier». Et d'assurer que ce référendum n'a rien à voir avec celui de 2011. Georges Papandréou a pris aussi sa revanche au mois de mai, quand Nicolas Sarkozy avait souhaité remettre au goût du jour les référendums en France. «Bravo Nicolas, quelle brillante idée!», avait-il tweeté.

Les réactions politiques au référendum

Thierry Mariani, député LR des Français de l'étranger

Eric Woerth, député LR de l'Oise: 

Benoît Hamon, député PS des Yvelines: 

Rama Yade, conseillère régionale UDI Ile-de-France 

Les internautes favorables au référendum

Sur Twitter, les internautes ne comprennent pas l'opposition des membres de l'Eurogroupe à l'organisation d'un référendum sur les propositions des créanciers.

La Grèce peut-elle techniquement sortir de la zone euro ?

Le traité de Lisbonne prévoit une porte de sortie pour les États membres désireux de quitter le club des 28. Mais abandonner la monnaie européenne est plus complexe. Explications ici

Podemos critique l'Allemagne et le FMI

Pablo Iglesias, le secrétaire général du parti de la gauche radicale espagnole Podemos, a estimé que le Fonds monétaire internationale (FMI) et le gouvernement allemand mettaient en péril le projet européen en isolant la Grèce. «L'avenir de l'Europe aujourd'hui est en danger», a-t-il dit au soir d'une journée où les pays de la zone euro, tirant les conséquences du référendum sur la crise de la dette annoncé par le premier ministre grec Alexis Tsipras, ont refusé de prolonger le plan de renflouement et réfléchi aux conséquences d'un probable défaut grec.

Les bookmakers parient sur un Grexit

Certains bookmakers, à l’instar du britannique William Hill, ont même fermé les paris sur une sortie de la Grèce de la zone euro face à une de trop nombreuses prises de positions sur ce scénario.

La Grèce arrive largement en tête des pays qui devraient sortir en premier de la zone euro  suivi de la Grande-Bretagne   

La proposition de DSK

L'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, en poste au début de la crise grecque, a appelé samedi les Européens à accepter une suspension temporaire des paiements d'Athènes.

L'ex-ministre français des Finances a fait cette proposition dans une déclaration de trois pages en anglais et en français, intitulée "Apprendre de ses erreurs" et postée par l'intermédiaire de son compte twitter, alors que la Grèce risque mardi le défaut de paiement après la rupture des négociations samedi avec ses partenaires de la zone euro.

Cinq ans de tragédie grecque

Des premières aides de plusieurs centaines de milliards à l'arrivée du parti-austérité, Syriza, au pouvoir en passant par les vives tensions avec ses partenaires européens et notamment l'Allemagne, revivez la chronologie de cinq années de crises profondes en Grèce, dont l'avenir au sein de la zone euro reste incertain.
Pour afficher la frise chronologique, c'est ici

La BCE va couper les vivres de la Grèce, selon la BBC

La Banque Centrale Européenne pourrait ne plus alimenter les banques grecques en liquidités alors que les Grecs ne cessent de retirer leurs économies des banques. La Grèce devrait «annoncer la fermeture des banques lundi en attendant la mise en place de contrôles de capitaux», a confié une source à la BBC.

Alors que les citoyens ont retiré plus de 500 millions d'euros samedi et poursuivent leurs retraits ce dimanche, les banques pourraient être en grande difficulté si la BCE refuse de leur accorder de nouvelles liquidités.

«L'économie française pas affectée» par un Grexit

Manuel Valls a assuré dimanche qu'une «sortie de la Grèce serait grave pour le peuple grec, mais l'économie française ne serait en revanche pas affectée». «L’Europe peut se passer de la Grèce et sur le plan politique et sur le plan économique», a ajouté le premier ministre.
«Les grecs souffriraient le plus d’une sortie de la zone euro
Mais je ne peux pas me résoudre qu’un pays comme la Grèce, qui est une grande civilisation, sorte la zone euro. Il faut tout faire pour que la Grèce reste dans l'euro», a précisé Manuel Valls.

«J’invite la Grèce à revenir à la table des négociations»

Le premier ministre français affirme qu’un «accord est toujours possible». Il a ainsi lancé à l’adresse du premier ministre grec : «J’invite la Grèce à revenir à la table des négociations».

Ces dirigeants qui tiennent le sort de la Grèce entre leurs mains

Merkel «Mère patrie», Alexis Tsipras, «le rebelle», François Hollande «le médiateur» ou Christine Lagarde «l'intransigeante». Le Figaro vous détaille le casting de la nouvelle pièce de la tragédie grecque ici.

Faillite, défaut, «Grexit» : ces mots qui font trembler la planète éco

À mesure que les négociations entre la Grèce et ses créanciers patinent, le scénario d'un défaut de paiement de la Grèce, plongée dans la crise depuis cinq ans, se rapproche. Une sortie de la zone euro n'est pas à exclure. Explications

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«Les marchés ne sont pas prêts» à un Grexit

Le chef économiste de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OCDE), Catherine Mann, a estimé dimanche dans un entretien au quotidien italien la Stampa que les marchés n'étaient pas "prêts" à une sortie de la Grèce de la zone euro.
Pour Mme Mann, "il est important que la situation trouve une solution".
"La reprise en Europe est encore fragile et comme telle, elle est dépendante de toute situation risquée. Pour la consolider, il faut donc lever toute incertitude", affirme-t-elle.
A la question de savoir si les marchés financiers s'étaient préparés au pire, c'est-à-dire à une sortie de la Grèce de la zone euro, Mme Mann a répondu que "depuis quelque temps, ils se comportent comme s'il n'y avait aucun risque, comme si l'inflation ou la volatilité (des devises, ndlr) ne pouvaient plus avoir lieu". "Donc, si vous me demandez s'ils sont prêts à ce qu'il est en train de se passer en Grèce, je vous réponds que non: ils ne prévoient, dans leurs évaluations, aucun risque", souligne-t-elle, avant d'ajouter: "Les marchés ne sont pas préparés".

La BCE ne peut pas couper pas les vivres de la Grèce dit Valls

Alors que la Banque centrale européenne se réunit en urgence aujourd'hui. Manuel Valls a rappelé que «la BCE est indépendante mais elle prendra ses responsabilités. Elle ne peut pas couper pas les vivres de la Grèce», soutient le premier ministre. «S’il doit y avoir un soutien de la BCE, elle le fera», indique Manuel Valls.

Les Grecs ont retiré 500 millions d'euros samedi

Inquiétés par la décision surprise de leur premier ministre d'organiser un référendum le 5 juillet prochain, de nombreux Grecs retirent leur argent des banques.
Sur la journée de samedi, Manuel Valls a souligné ce matin que les Grecs avaient retiré 500 millions d'euros, soit 1 milliard sur le week-end, ce qui est bien supérieur à la normale. 

Face à cette affluence des demandes, certains distributeurs commençaient à manquer de monnaie, comme le signale un journaliste de l'AFP.

La Banque de Grèce tente de s'assurer que les distributeurs sont approvisionnés mais certains manquent déjà de billets.

Référendum : Tsipras appelle les Grecs à voter «non»

Alexis Tsipras a obtenu l'aval du Parlement grec pour la tenue d'un référendum sur le plan d'aide européen. Ce dernier se tiendra le 5 juillet prochain. En attendant, le premier ministre s'est clairement positionné contre, sans toutefois indiquer vouloir rompre avec l'Union européenne. 

L'Europe n'accorde pas de délai à la Grèce

L’Eurogroupe de la dernière chance s'est achevé samedi. Les  ministres des finances de la zone euro ont refusé de prolonger l'actuel programme de renflouement, qui expire mardi. Censé rembourser 1,6 milliard d'euros au FMI, le pays risque le défaut de paiement dès mardi.

Dès le début de cette réunion la tension était palpable, les ministres ne digérant pas la décision surprise du premier ministre grec d’organiser un référendum.

Dès hier, la réunion a été interrompue à plusieurs reprises, avec des menaces dans les deux camps. Le ministre grec Yanis Varoufakis avait pris de lui-même la décision de quitter la réunion de l'Eurogroupe dans l'après-midi, avant la fin des discussions.

Cet Eurogroupe, le cinquième en dix jours, était considéré comme la réunion de la dernière chance pour parvenir à un accord, avant le remboursement de la Grèce au FMI le 30 juin, que le pays ne peut honorer sans nouvelle perfusion financière.

EN DIRECT - Crise grecque : «La France n'a rien à craindre», selon Hollande

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