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Jesse Hughes, le leader des Eagles of Death Metal, n'est pas celui que l'on croit. Mardi 16 février, sur la scène de l'Olympia, le chanteur envoyait tout son amour aux survivants du Bataclan. Pourtant, à en croire un article publié par Télérama , Jesse Hughes n'est pas si cool que ça. Bien au contraire. Selon l'hebdomadaire, le 20 novembre 2015, le Festival du film documentaire d'Amsterdam décidait d'annuler les projections de The Redemptions of the devil, documentaire consacré au leader des Eagles of Death Metal, le groupe de rock américain qui jouait sur la scène du Bataclan lors de l'attaque terroriste du 13 novembre. La BBC, qui rapporte l'annulation de la projection, évoque simplement « un timing inapproprié ».
Dans la bande-annonce du film, Jesse Hughes, membre actif de la NRA (National Rifle Association), un lobby pro-armes à feu aux États-Unis, vise un de ses amis avec un pistolet, en s'esclaffant. Télérama rappelle aussi qu'en plus d'être favorable au port d'armes, ledit Jesse Hughes est aussi un « catholique ultra-conservateur et anti-avortement, fervent soutien de Donald Trump, admirateur transi de Ronald Reagan et qui voit en George Bush un héros et adepte du créationnisme ». Loin, très loin de la supposée « génération Bataclan ».
Fumeur compulsif de cannabis
« Hughes est un diable en rédemption », prévient le documentaire qui revient sur le parcours de ce drôle de paroissien. Obèse et complètement perdu au début des années 2000, il surprend un jour sa femme au lit avec sa meilleure amie. C'est la descente aux enfers. Le speed lui fait perdre tous ses kilos. C'est à cette époque que Jesse devient Boots Electric, du nom que lui donne Josh Homme, son ami d'enfance. En 2004, leur groupe, Eagle of Death Metal, voit le jour. En quatre albums, l'ancien obèse mal dans sa peau devient une rock star.
Le documentaire d'Alex Hoffman, disponible depuis le 2 octobre sur iTunes, suit le leader pendant un an, le temps de l'enregistrement de Zipper Down, dernier album du groupe. On y apprend ainsi que ce fumeur compulsif de cannabis, marié à une ex-star du porno, passe son temps à parler de sexe. Ce qui aurait le don de passablement énerver sa mère. Le rockeur a même pensé un temps se faire élire à la chambre des représentants, et conquérir ensuite la Maison-Blanche.
Et dire que des bobos de gauche ont été tués en allant écouter un concert de cet extrèmiste de droite US.
@CES BLD : Hum... Télérama, magazine autoproclamé chantre de la bien pensance et du bon goût donc ça passe l'air de rien. Ce rocker azimuté a commis des crimes bien plus odieux que les terroristes du Bataclan, victimes de nos sociétés occidentales : il est américain, pro armes à feu, obsédé sexuel et soutient Trump. Suffisant pour que les Torquemada de la pensée unique établissent une hiérarchie voire une crypto justification de l'horreur... Sans doute voient ils plus de vertus dans une charia bien administrée... On ne va pas en faire tout un bataclan après tout. Il en aurait été sans doute différemment si le FN avait tenu de tels propos. Manichéisme coupable...
Télérama... Journal extreme gaucho : donc rien d'étonnant de sa part. Salir, salir, salir, voilà son credo.