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Adieu, l'arbitrage... Mais Bernard Tapie repart au combat. L'homme d'affaires, qui s'estimait floué par sa banque dans le cadre de la revente d'Adidas en 1993, s'était vu accorder plus de 400 millions d'euros par un tribunal arbitral en 2008 afin de solder le litige. Ultime retournement de situation : le 17 février dernier, la cour d'appel avait fini par annuler cet arbitrage, allant jusqu'à qualifier la procédure de « simulacre », au vu des conclusions de l'enquête pénale.
Dernier round fin septembre
Et maintenant ? Au lieu de baisser les bras, l'ex-ministre et entrepreneur à succès repart au combat, justice/article/2015/07/09/credit-lyonnais-adidas-bernard-tapie-repart-au-combat_4676318_1653578.html" target="_blank" title="" data-gtm="click:capsule" data-capsule="Lien">précisent nos confrères du Monde . Le 29 septembre prochain, après ses vacances à Saint-Tropez, Bernard Tapie se retrouvera donc, plus de vingt ans après la vente d'Adidas via le Crédit lyonnais, devant la cour d'appel de Paris pour réclamer un milliard d'euros d'amende à l'État, pour la plus-value effectuée, selon lui, dans son dos par la banque à laquelle il avait confié le mandat de vendre son entreprise. Sans oublier, évidemment, près de vingt ans d'intérêts. Mais se trouvera cette fois à ses côtés un nouvel avocat, Me Emmanuel Gaillard, à la tête de la division arbitrage du cabinet Shearman & Sterling.
Un document explicite
Fort d'une soixantaine de collaborateurs, de ses méthodes à l'anglo-saxonne et de 400 arbitrages, maître Gaillard a récemment gagné la bagatelle de 60 millions d'euros d'honoraires en faisant condamner la Russie à une amende record de 50 milliards d'euros face à Ioukos. « J'ai toujours pensé, de loin et sans connaître les protagonistes, que Bernard Tapie avait été victime des agissements de sa banque », a-t-il confié au Monde. Son arme de destruction massive des arguments du Crédit lyonnais ? Elle a été, selon lui, découverte dans les cartons de documents saisis au siège du CDR : « Un document important montrant que, dès le départ, la banque avait imaginé capter la plus-value résultant de la mise en Bourse d'Adidas, à un montant qui pouvait atteindre 11 milliards de francs (2,09 milliards d'euros). »
Face à un tel avocat, l'État français comme l'ancienne banque de Bernard Tapie ont sans doute du souci à se faire…
Sarkozi avait trouvé un accord afin d'éviter à la France de payer plus... Les socialistes ont pris cela pour de la magouille... Ils vont voir maintenant, si la France est condamnée à payer 1 milliard...
ça c'est de la gestion d'un président normal ? Comme les vedettes Russes et autres...
Scandaleux ; en attendant c'est nous qui payons.
Ne pas oublier que Bernard Tapie a gagné 14 procès sur 15 face au crédit lyonnais
Parce que média part est la référence ? Bien sûr pas orienté du tout