Temps de lecture : 1 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lors du dîner annuel du Conseil représentatif des Français d'outre-mer (Crefom), le Premier ministre Manuel Valls s'est dit mercredi soir « prêt à regarder » la suppression du mot « race » dans la constitution. Il était interpellé sur ce sujet par le président du Crefom, Patrick Karam. Ce dernier a souligné que la suppression du mot dans la Constitution et dans les lois « ne supprimera pas le racisme » mais enlèverait les arguments de ceux qui pensent qu'il existe des races et les « hiérarchisent ».
Manuel Valls, qui a répondu à l'invitation du Crefom entre deux sessions du Sénat qui examine la révision constitutionnelle après les attentats de novembre, a assuré que « face au racisme - aux paroles et aux actes - nous devons opposer la plus grande détermination. Le racisme est un délit, inscrit dans notre droit. Il sera toujours sanctionné. »
« Marianne n'a pas de race, pas de couleur »
« Face à ceux qui voudraient réduire la France à un pays de « race blanche », nous devons affirmer que Marianne n'a pas de race, pas de couleur. Quand elle était en danger, la République a été défendue par les ultramarins, par le général Alexandre Dumas, par Félix Éboué, par le bataillon du Pacifique, par tous ceux qui portaient notre devise Liberté-Égalité-Fraternité dans leur coeur », a ajouté le Premier ministre.
« Face à cela, je suis prêt à regarder de près comment évoluer ensemble sur le plan législatif », a-t-il dit. « Pour la condamnation du racisme par rapport au mot « race », je prends la main que nous a tendue Nicolas Sarkozy », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy, qui s'était exprimé juste avant lui, avait lui aussi souligné que « l'idée de réduire la France à une race » était « une idée complètement stupide », ajoutant : « Toute personne qui assimilera la race blanche à la France ne portera pas l'étiquette de mon parti politique. »
''C'est quand la chose manque qu'il faut en mettre le mot'', dit le roi Ferrante dans''La reine morte''. Mais quand la chose existe (ou dérange), c'est plus facile d'en retirer le mot...
Suis désolée si le mot "latino" vous a humiliés chers commentateurs : je voulais simplement dire qu'aux USA, si les policiers ou extrémistes ne parlent pas de "races", par contre ils font une distinction entre les américains blancs et les "latinos" qui sont en principe des exilés d'Amérique du Sud...
Je suis française de souche, mais comme les italiennes, les espagnoles ou les portugaises, nous sommes des "latinos".
Edmond Rostand avait tout compris.
Nous voyons ce qui se passe aujourd'hui.
Un rappel comme celui-là fait du bien.