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La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a estimé vendredi qu'il fallait "clarifier les règles du jeu", concernant le cumul par Laurent Fabius des fonctions de président du Conseil constitutionnel et de président de la COP21 sur le climat. "Il y a un débat qui a lieu (...) j'attends que les décisions soient prises, je ne demande rien, j'attends qu'on me dise exactement comment cela va se passer", a dit à la presse Ségolène Royal, qui a, depuis le remaniement de jeudi, le titre officiel de ministre "chargée des Relations internationales sur le climat".
Rival politique de longue date de Ségolène Royal, l'ancien ministre des Affaires étrangères doit être nommé à la tête du Conseil constitutionnel, mais souhaite aussi garder son titre de président de la COP jusqu'en novembre, lorsque la présidence de cette conférence sera transmise au Maroc. Ce cumul, qui pour l'intéressé ne pose pas de problème, a suscité des interrogations sur la compatibilité des deux fonctions. Lors de la passation de pouvoir au Quai d'Orsay vendredi, Laurent Fabius, à qui il était demandé s'il allait garder un bureau pour la présidence de la COP, a répondu : "Un bureau ? Oui, sûrement."
"Jean-Louis Debré peut donner un avis"
Ségolène Royal pense elle que ce sont les parlementaires, qui vont auditionner Laurent Fabius en tant que futur président du Conseil constitutionnel, et à l'actuel président du Conseil, Jean-Louis Debré, de dire si les deux fonctions sont cumulables. "Il y a des auditions devant l'Assemblée nationale et le Sénat qui sont prévues. Jean-Louis Debré peut donner un avis. Il faut attendre que les choses se clarifient", a déclaré Ségolène Royal, à la fin d'une réunion à Paris des ministres européens de l'Environnement sur les suites de la COP21. "Il faut clarifier les règles du jeu (...) pour que nos homologues à l'échelle planétaire puissent être au clair sur les procédures qui seront suivies", a-t-elle ajouté.
Ségolène Royal a indiqué que le président François Hollande se rendrait le 22 avril à New York pour la séance officielle de signature de l'accord de Paris, pour laquelle les chefs d'État ont été invités par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Au sujet de la réunion avec ses homologues, la ministre a fait part d'échanges "sur la coalition pour un prix du carbone, les transports propres et l'économie circulaire et sur l'idée qu'il y ait un maximum de chefs d'État et de gouvernement pour la signature au mois d'avril". Cette réunion à Paris entre les ministres européens de l'Environnement était une préparation avant le Conseil de l'environnement du 4 mars. Face "aux fortes attentes apparues à la conférence de Paris, mes priorités seront dirigées notamment vers le continent africain (...) et sur la question de l'accès aux énergies renouvelables", a-t-elle expliqué.
Qu'a-t-elle fait depuis sa sortie de l'ENA (à la deuxième tentative) ? Ministre de Mitter-
rand, elle piquait des colères mémorables contre ses collaborateurs. Ministre de Hol-
lande elle en veut plus. Pourtant, elle ne laisse son nom à aucune action importante.
(on a bien les portiques, ses volte-faces sur NDDL, et quelques autres énormitudes),
mais rien de valable. Elle devrait profiter de son temps libre pour se mettre à l'anglais.
Lui a l'Elysée, elle au gouvernement. Elle voulait le contraire. On a la cata. , mais on a évité la grande catastrophe.
La susceptibilité est de mise en ce passage de rênes. Ainsi va le chariot même pas mérovingien sur nos chemins de campagne électorale.