RSI : la pétition de Frédéric Lefebvre cartonne

Le député, en lice pour la primaire, a lancé une pétition pour que les entrepreneurs puissent choisir leur régime de protection sociale. Un joli coup.

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Il y a un an, Frédéric Lefebvre avait déjà lancé une pétition pour
Il y a un an, Frédéric Lefebvre avait déjà lancé une pétition pour "sauver les églises des petites communes" qui avait recueilli près de 16 000 soutiens. © CITIZENSIDE/PATRICE PIERROT

Et si Frédéric Lefebvre était en train de réaliser un joli coup dans la course à la primaire des Républicains ? Vendredi dernier, le candidat lançait une pétition sur plusieurs plateformes web (Change.org et Parlement-et-citoyens.fr) à propos du Régime social des indépendants. Un dispositif décrié depuis son introduction en 2006 pour ses erreurs de calcul et son déficit structurel, et qui a été pointé du doigt par la Cour des comptes en 2012 et, dernièrement, par le ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui le qualifiait « d'erreur ».

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L'ambition du député des Français d'Amérique du Nord : remettre en question l'affiliation automatique au RSI pour les indépendants et leur permettre de choisir librement leur régime de protection sociale. « Pour faire face aux problèmes récurrents des petites entreprises face au RSI (Régime social des indépendants), soutenez qu'elles bénéficient pour l'avenir de la liberté d'affiliation au régime de leur choix », écrit-il, dans cette pétition adressée au gouvernement.

« Le RSI est un problème identifié depuis longtemps, sur lequel il y a eu des tas de propositions, mais je suis le seul à ouvrir cette voie, indique l'ex-secrétaire d'État chargé des PME. Aujourd'hui, il faut comprendre que le modèle social est comme un toit, qui prend l'eau de toute part. Tout le monde essaye de le réparer tuile par tuile alors qu'il faut le changer entièrement. »

5 000 signataires

Force est de constater que la démarche de Frédéric Lefebvre a du succès. En 4 jours, plus de 5 000 personnes ont répondu à l'appel du candidat sur le site Change.org. Le résultat d'une communication pléthorique sur les réseaux sociaux et, selon lui, d'une aspiration plus profonde des citoyens : « je ne suis si pas étonné que cela parce que je vois bien à quel point les gens sont demandeurs de ce dialogue direct », confie l'ancien porte-flingue de Nicolas Sarkozy

Frédéric Lefebvre n'en est pas à sa première initiative de ce genre. Il y a un an, presque jour pour jour, il avait déjà lancé une pétition pour « sauver les églises des petites communes » qui avait recueilli près de 16 000 soutiens. Pas étonnant alors de le voir récidiver aujourd'hui, lui qui se place comme le candidat de la démocratie participative et du numérique dans la campagne en vue de la primaire.

« Je fais des déplacements, je vais à la rencontre des Français. C'est une nouvelle attitude en politique que j'adopte également sur Internet avec cette démocratie digitale. Et pour cela, aux États-Unis et au Canada, je suis à bonne école », confie le candidat.

Frédéric Lefebvre parvient à donner un coup de projecteur sur une campagne qu'il n'est pas certain de mener à terme. S'il indique être « confiant pour l'avenir », le député peine néanmoins à trouver les parrainages nécessaires à l'officialisation de sa candidature, comme le trahit son appel, ce lundi matin, sur le plateau des 4 Vérités.


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Commentaires (7)

  • Vivjg59

    Des organisations de l'Etat. L'Education Nationale en est un autre. Il est urgent d'en privatiser la "GESTION" est seulement la "GESTION".

  • yves44

    F. L. Ne nous manque guère et bien sûr il nous revient avec propositions et promesses comme tout solliciteur ! Que et qui vise -t-il ? Il se rappelle à notre bon souvenir et sur le RSI mais ses résolutions manquent de profondeur et de réalisme ; ministre il effleurait les sujets : il n'a pas changé, lui non plus !

  • Saint-Romain

    Je vous recommande d'aller vivre en Grande-Bretagne et cherchez tout de suite quel petit-boulot (homme-sandwich, livreur de fournitures de bureau dans la City, ... ) vous pourrez faire pour arrondir votre retraite. Et ce jusqu'à 75 ou 80 ans (bref votre premier AVC ou infarctus).
    Ça aussi c'est la Grande-Bretagne. Et dans mon entourage, tout le monde se moque dans de mon anglophilie ! Preuve que je suis réaliste et lucide.
    Commencez donc par moins en demander à l'Etat, il ne sera pas obligé de vous le fournir contre impôts. Car je vais vous faire une révélation, tout se paie, la gratuité n'est qu'un slogan.