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Politique

8 mois après la COP21, moins de 2% des signataires ont ratifié l'accord

Laurent Fabius, ex-président de la COP21, a fait part de ses inquiétudes concernant la mise en application des accords signés durant la conférence mondiale sur le climat qui s'est tenue à Paris en décembre 2015.
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Le président de la COP21, Laurent Fabius (G) aux côtés du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et du président François Hollande le 30 novembre 2015 au Bourget
Le président de la COP21, Laurent Fabius (G) aux côtés du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et du président François Hollande le 30 novembre 2015 au Bourget
(c) Afp

L'ancien président de la conférence de Paris Laurent Fabius a exprimé mardi 30 août 2016 son "inquiétude" face à la lenteur des actions menées pour ratifier et mettre en oeuvre l'accord de Paris de décembre contre le réchauffement climatique. "A l'immense satisfaction d'avoir réussi, en décembre 2015, la conférence mondiale de Paris sur le climat succède aujourd'hui chez moi, comme chez beaucoup d'autres, une inquiétude", écrit-il, dans une tribune publiée mardi dans le Monde.fr. Parmi "les difficultés majeures", figure le problème de la non ratification de l'accord de Paris sur le climat par les 5 premiers émetteurs mondiaux de CO2 (la Chine, les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Inde et la Russie), souligne-t-il. Aux termes de l'accord signé en décembre, la communauté internationale s'est engagée à limiter le réchauffement de la planète "bien en-deçà" de 2°C, par rapport au niveau pré-industriel. Au moins 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement, doivent ratifier l'accord pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020. Mais à ce stade "nous en sommes à moins de 2%" souligne M. Fabius, qui dénonce également "des discours incroyablement rétrogrades entendus récemment, par exemple, aux Etats-Unis ou aux Philippines". L'ancien président de la COP21, aujourd'hui devenu président du Conseil Constitutionnel, milite pour la mise en place d'un "pacte universel pour l'environnement", reconnaissant "le droit à un environnement sain" pour chaque personne. "Seule une action volontariste, mondiale, rapide et multiforme peut encore éviter la tragédie" écrit-il, avant d'inviter les pays signataires de l'accord à "accélérer" les actions contre le réchauffement climatique.

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