RIPOSTEAucune «arme secrète» dans les véhicules blindés, assure les autorités

«Gilets jaunes»: Le ministère de l'Intérieur affirme qu'il n'y avait aucune «arme secrète» dans les véhicules blindés

RIPOSTESelon Marianne, les blindés étaient « secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant », un dispositif radical à n’utiliser « qu’en dernier recours »…
A Paris, pour la première fois depuis des décennies, l'État a engagé des VBRG, ces véhicules blindés à roue de la gendarmerie.
A Paris, pour la première fois depuis des décennies, l'État a engagé des VBRG, ces véhicules blindés à roue de la gendarmerie. - AFP
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Une arme secrète qui aurait pu « neutraliser » les manifestants sur « une surface de plusieurs terrains de football ». Selon l’hebdomadaire Marianne, certains des véhicules blindés de la gendarmerie, mobilisés samedi lors de la quatrième journée de manifestations des « gilets jaunes », étaient équipés d’une « arme secrète ». Une information démentie par le ministère de l’Intérieur, rapporte Franceinfo, ce mardi.

« C’est dire si le pouvoir a eu peur », avait analysé Marianne. Selon l’hebdomadaire, certains des douze véhicules blindés à roue de la gendarmerie (VBRG), déployés dans la capitale samedi, étaient « secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant ». Un dispositif radical, à n’utiliser « qu’en dernier recours », avaient précisé nos confrères.

« « Neutraliser » une surface de plusieurs terrains de football »

« La pulvérisation de ce liquide sur une foule de «gilets jaunes» aurait été capable de « les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques ». Chaque engin aurait pu « neutraliser » une surface de plusieurs terrains de football », aurait déclaré une source, présentée comme haut placée dans le dispositif, à Mariane.

Mais le ministère de l’Intérieur, contacté ce mardi par Franceinfo, a démenti l’existence de cette « arme secrète », rappelant que ces véhicules étaient seulement utilisés pour le déblayage des routes, le transport de personnes ou encore le lancement et la diffusion de gaz lacrymogène. « Le diffuseur lacrymogène est plus puissant que les grenades. C’est un équipement de base du VBRG », a précisé le ministère à Franceinfo, ajoutant toutefois que les blindés n’en avaient pas fait usage samedi.

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