Pour l’OMS, la charcuterie donne le cancer. Peut-être.

Va-t-il falloir apposer la mention « La charcuterie tue » sur les saucissons ? Les récentes annonces de l’OMS laissent planer le doute

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saucisson sec credits thedeliciouslife (CC BY 2.0)

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Pour l’OMS, la charcuterie donne le cancer. Peut-être.

Publié le 29 octobre 2015
- A +

Par Stéphane Montabert.

Quel point commun entre une belle assiette valaisanne et une bouteille d’herbicide au glyphosate ? A priori, aucun, sauf depuis ces derniers jours où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de décréter que la consommation de charcuterie était « cancérigène » et celle de la viande rouge était « probablement cancérigène ».

Les réseaux sociaux ont rapidement réagi avec humour, ce qui était probablement la meilleure chose à faire. D’autres s’inquiètent : les professionnels du secteur se demandent à partir de quand il leur faudra apposer un avertissement « ATTENTION : LA CHARCUTERIE TUE » sur leurs saucissons, à moins bien sûr que les bureaucrates ne se contentent, comme d’habitude, d’introduire une nouvelle taxe.

La méthodologie est discutable. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS s’est basé sur « plus de 800 études », le grand nombre est censé forcer le respect, pour établir ses conclusions, essentiellement d’ordre statistique. Et c’est là que le bât blesse.

Diverses substances sont ainsi classées en quatre catégories :

  • Catégorie 1 : lien prouvé entre cancer et l’objet en question. On y trouvera la cigarette, l’amiante, l’alcool, etc.
  • Catégorie 2 : divisée en deux sous-catégories ; 2A tout d’abord, contenant tout ce qui a un effet « probablement cancérigène » pour l’homme, mais établi sur la base de tests et d’études sur des animaux alors que les résultats des tests sur l’homme sont limités. 2B regroupe ce qui est « peut-être cancérigène » pour l’homme ; les preuves sont limitées et même les résultats des études sur des animaux ne sont « pas suffisants » pour conclure.
  • Catégorie 3 : les études ne permettent pas de pencher dans un sens ou dans l’autre.
  • Catégorie 4 : étudié mais ne cause pas de cancer chez l’humain. À noter que la Catégorie 4 s’intitule « probablement pas cancérigène pour l’humain » : même l’acquittement laisse planer un petit doute…

Forcément, avec un piano à quatre notes, la mélodie jouée par l’OMS ne fait pas dans la nuance. Hormis la première catégorie, le classement ne fait qu’établir divers degrés de suspicion. Il ne tient compte ni du degré d’exposition (faut-il côtoyer la substance quotidiennement ou suffit-il de la croiser une fois dans sa vie ?), ni de l’accroissement de la probabilité d’un cancer (5 % et 100 % d’augmentation des risques de cancer sont-ils des dangers du même ordre ?). Il expose seulement l’existence d’une corrélation prouvée.

Concernant la charcuterie, le Dr Kurt Straif du CIRC donne des clefs de lecture de cette probabilité :

« Concrètement, chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement augmente le risque de cancer colorectal de 18 %. »

Si vous mangez, chaque jour, 50 grammes de viande transformée, vous avez 18 % de risque de plus de développer un cancer colorectal que votre voisin accro au tofu. Autrement dit, si vous vous privez totalement de charcuterie tout au long de votre vie, vous n’aurez que 16 % de risque en moins de développer un cancer colorectal. Présentée de cette façon, l’abstinence charcutière ne semble pas offrir des garanties terribles…

Ce n’est pas tout d’établir un risque, il faut aussi le mettre en perspective. Pour prendre l’exemple de la France, grande consommatrice de charcuterie devant l’éternel, le cancer du côlon frappe en moyenne 36,3 hommes sur 100 000 chaque année (statistiques 2011). Ces chiffres sont en augmentation régulière alors que vieillit une population qui a eu progressivement accès à une nourriture riche et abondante dans la seconde moitié du XXe siècle. Mais là encore, on est assez loin du fléau biblique.

Et que se passe-t-il enfin si vous vous écartez de la norme statistique ? Si vous consommez le double de viande transformée, mais trois jours par semaine ? Si vous n’en mangez pas fréquemment mais que vous vous lâchez une fois par an à la fête de la Saint-Martin ? Si vous en mangez 200 grammes par jour pendant des années mais que vous avez baissé votre consommation depuis dix ans ?

On ne sait pas.

L’instrumentalisation de la science

Tout au plus peut-on voir dans la classification de l’OMS un message de modération : non, il n’est probablement pas bon pour la santé de s’empiffrer quotidiennement de charcuterie et de saucisses, et ce, bien avant de souffrir d’un cancer du côlon. Mais on se doutait de ce genre de choses bien avant les publications du Centre international de recherche sur le cancer.

Bien que l’idée ravisse les végétariens et autres défenseurs de la cause animale, la qualification de la charcuterie en catégorie 1 n’en fait pas un produit dangereux. L’inscription de la viande rouge en catégorie 2, qui n’implique pas de certitude, ne l’est pas davantage. Mais cette annonce est plus troublante sachant qu’elle ne nous apprend rien. Il aurait été plus prudent d’attendre davantage de preuves et surtout de précisions (taux de cuisson, fréquence de consommation, sous-types de viande…) plutôt que d’inscrire une catégorie aussi vaste.

En réalité, les nouvelles classifications semblent surtout servir à susciter un énorme retentissement médiatique au service des idéologies du moment.

Gonflés de leur propre sentiment d’importance, les membres de l’OMS, les lobbies   végétariens et les médias s’imaginent peut-être que l’émargement de la viande rouge en catégorie 2 aura une influence sur sa consommation mondiale. À mon avis nous risquons plus de voir une perte de crédibilité de l’échelle elle-même. Les gens se diront qu’ils consomment quotidiennement une substance étiquetée « catégorie 2 », à supposer qu’ils se rappellent encore de cette information dans une semaine, et que, finalement, cela n’a guère d’importance.

L’approche simpliste des probabilités cancérigènes dessert non seulement la cause de la science et de l’OMS, mais jusqu’aux lobbies qui militent pour les instrumentaliser.

Rappelons-nous qu’en mai de cette année, le même CIRC classait en catégorie 2 le glyphosate, désherbant connu mondialement sous la marque Roundup, sur la base de seulement quatre études. Le Roundup est produit entre autres par Monsanto, ce qui en fait une cible de choix pour les activistes écologistes, et ce même si la molécule est tombée dans le domaine public il y a quinze ans. Sourds à toute modération, les activistes du monde criaient au triomphe. En Suisse, les deux grands distributeurs Coop et Migros retirèrent les produits à base de glyphosate de leur assortiment de jardinage.

Maintenant que la viande rouge est classée dans la même catégorie que le glyphosate, que vont faire Coop et Migros ?!

Hypocrisie quand tu nous tiens !

En général, l’approche la plus raisonnable serait de cesser tout sectarisme et de laisser les consommateurs adultes décider ; rappelons d’ailleurs que les grands distributeurs vendent aussi des cigarettes, alors que le tabac est en catégorie 1… Tout comme la charcuterie désormais !

La catégorie 2 (2A et 2B) du CIRC ressemble de plus en plus à une poubelle. Nous trouvons non seulement les produits potentiellement dangereux pour des professionnels mais aussi toutes les substances contre lesquelles luttent les activistes du moment sans que leur nocivité ne puisse être prouvée.

À côté de produits chimiques industriels se trouvent donc les poussières de menuiserie, les implants chirurgicaux, les contraceptifs, les anabolisants, l’huile de friture ou encore l’exposition au réseau téléphonique mobile !

Et, depuis quelques jours, la viande rouge.

Bien que lacunaire par de nombreux aspects, le classement de l’OMS a une certaine utilité pour inciter à la prudence les utilisateurs professionnels de nombreuses substances potentiellement cancérigènes. En revanche, lorsqu’elle concerne des produits de consommation courante dont l’exposition n’augmente que très faiblement le risque, la pertinence de l’échelle paraît davantage  motivée par des objectifs politiques que par la santé publique.


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  • Par contre on sait bien que ça peut nous transformer en porc d’en manger ! Et ça l’OMS n’ose pas le dire, ALORS que c’est Ecrit !

  • Bravo pour cette perspective.

    à quand le parfum saucisson pour les e-cigarettes ?

  • Au fur et à mesure que ce type d’étude est publié, j’entends les gens autour de moi (famille, amis, collègues, etc…) qui en ont marre de se voir « dicter » leur conduite au quotidien : faire temps d’heure de sport,, manger moins de x grammes de tels ou tels aliments, ne pas fumer, etc…

    Cette intrusion dans notre vie privé devient insupportable, sans parler de l’infantilisation que celà engendre.

    • En même temps, les gens sont libres de continuer de faire ce qu’ils veulent, ce ne sont que des recommandations…

      Par contre, il serait juste que ceux n’en faisant qu’à leur tête, ne fassent pas payer les autres leurs bêtises via la sécurité sociale, par exemple.

      Il est évident qu’un sédentaire, qui fume, qui mange n’importe quoi, et glisse au passage qu’il faut bien mourir de quelque chose un jour, devra être pris en charge pour des soucis de santé, dont il n’assumera pas les coûts lui même.

      • Libres, en théorie, mais en pratique les directeurs d’achat des grandes surfaces, des cantines scolaires, des restaurants d’entreprise, etc. décident de ce qui se trouvera offert au consommateur. Si vous voulez autre chose, bon courage !

      • C’est idiot. Je suis un vieux sceptique provocateur mais je nai pas besoin de lapropagande de l’onu du giec de la Cop21 de Hollande pour savoir qu’il faut manger et boire peu, de façon équilibrée, entretenir son corps et son esprit si on veut être debout et plutôt en bonne santé à 80 ans.

      • @Hervé: Le principe fondateur de la sécu c’est justement de faire payer les autres. C’est de faire payer les méchants riches pour les gentils pauvres. Sinon il faut m’expliquer en quoi payer une bureaucratie gigantesque en plus des soins de médecine peut etre moins cher que payer juste les soins de médecine. La seule explication: Certains payent pour les autres.

        Gueuler sur les mangeurs de viande pourquoi pas? Que dire des alcooliques? Des Fumeurs? Des gens qui font du sport « à risque » genre du ski…; des gens qui décident de faire des enfants malgré le fait qu’ils se sachent porteur génétiques de maladies graves, des gens qui ont des métiers manuels bien plus soumis aux accidents du travail, etc… etc…

        Tout le monde a une bonne raison de vouloir exclure son prochain de la sécu. Et pire: Ces raison sont valables.

        La sécu est une infamie, une servitude et elle crée de l’insécurité fiscale et sanitaire (cette structure financière endettée jusqu’au cou sera t’elle la quand on aura besoin d’elle).

        De par sa nature inique, la sécu ne peut rien justifier, précisément parce qu’elle peut TOUT justifier (tout et son contraire). Tout le monde est potentiellement assimilable à un passager clandestin avec la sécu (familles nombreuses qui ne payent pas le vrai prix des grossesses, gastronomes, fonctionnaires aux tarifs avantageux etc…).

        Etablir une réflexion de société sur la base de la sécu c’est comme faire de l’algèbre en ayant divisé par zéro: Tout est vrai, rien n’est vrai… Votre argument me fait plutôt penser qu’il faut supprimer la sécu plutôt que d’interdire le saucisson.

  • Est-ce que l’OMS établit une différence en terme de risque entre les produits fumés (et souvent fortement salés) et les autres ?

  • un fois qu’on est sorti du coté rigolo de ‘dans le cochon tout est bon’…est il raisonnable de consommer des produits conservés avec des techniques archaïques , salaison ou fumés ?
    je ne crois pas comme je crois que l’on vit bcp mieux sans en consommer autrement qu’avec modération surtout pour le ‘fait maison’ ….et vive la saucisse en plastique contrôlée , aseptisée et a taux de bon gras garanti !

    • La cuisson est aussi une technique archaïque… Vous avez quelque chose contre les mots en -ique ?

    • @Reac: Allez y gamin… Mangez donc votre saucisse en plastic, et laissez les gens crever comme ils le veulent. Si on ne peut pas choisir comment on meurt on ne peut pas non plus choisir comment on vit.

  • Avec l’OMS, il faut s’attendre à tout. Qui se souvient de ses statistiques sur le SIDA en Afrique ? Si elles avaient été vraies, il ne devrait plus y avoir beaucoup d’Africains aujourd’hui.
    Le problème avec ce genre d’approche de la science, c’est qu’on peut lui faire dire ce que l’on veut. Je suppose donc que l’OMS est parti des conclusions et a cherché à les démontrer par une approche statistique.
    De toutes façons il a été démontré que pour les études cherchant à montrer un effet médical, une étude sur trois au moins n’est pas mené avec un protocole rigoureux. Les statistiques sont bien mal enseignées dans les facs de médecine.
    Ensuite, en prenant 300 études, on se retrouve donc avec 300 protocoles différents qui ne prennent pas forcément en compte les mêmes paramètres et qui ne cherchent pas à démontrer les mêmes choses. Comment peut-on par exemple savoir quelle est la quantité d’études qui s’est concentré par exemple sur la junck food ?

    La seule conclusion que l’on peut tirer du rapport de l’OMS est que l’on ne peut rien conclure…
    Reste que pour l’OMS, le résultat est atteint : faire peur à une grande partie de la population. Pour le bénéfice de qui ?

    • Mr Legris, vous avez là parfaitement raison !
      Les causes potentielles de cancer(s) étant multifactorielles (y compris une part de notre génétique ?) ET relève de l’aléatoire. Y lier UNE variable ..de plus.. tend à se confondre avec l’idéologie du « tout est pourri + tous des pourris (sauf eux-mêmes, bien sûr) » !

      L’OMS n’agit que pour justifier de son existence, telles que le font trop d’organes « supra » si prompts à alerter, mais complètement irresponsables quant aux conséquences négatives de leurs « actes » …

      • Les cancers, y’en a des tas, et même dans le cadre d’une nourriture saine et de produits saints, sans jamais boire ni fumer, il y a des morts.
        Les facteurs de cancers sont nombreux, on peut suspecter le diesel/avions, et de façon plus large, tous les polluants (y compris dans les bâtiments) et l’environnement de travail, des produits ménagers, aux peintures, l’aluminium (traitement de l’eau, poêles & cie) et le mercure (ampoules économiques comme plombages/couronnes), le téflon (la plupart des gens ont une poêle en contenant), le fluor (si si, ce dernier si largement préconisé contre les caries et pour traiter l’eau), la sédentarité (le manque d’activité physique a une incidence certaine), certains virus, la nourriture un peu brûlée/cuite et les graisses saturées, les pesticides, les traitements chimiques subits par les vêtements, draps, les hormones présentes dans l’eau & additifs alimentaires, etc… Et ça, c’est sans parlé des prédispositions génétiques.

        Changer de régime alimentaire réduirait fortement les risques de contracter certains cancers, mais pas les autres, de facto s’imaginer qu’on un mode de vie sain juste en changeant de régime alimentaire et en faisant un peu de sport c’est se mettre le doigt dans l’œil, c’est un très bon début mais c’est insuffisant !

        Et pour les « 67% » (au pif) qui préfèrent fermer les yeux sur tout parce que c’est « prise de tête » de penser à tout ça et se bouger… Qu’ils fassent comme bon leur chante, après tout la sélection naturelle fera le reste, petit à petit, lentement et sûrement…

        • ben, sans être cancérologue, on se dit qu’à chaque mitose on peut avoir une erreur…que les substances cancérogène peuvent donc augmenter le risque à ce niveau…bon toute cellule foireuse ne donne pas un cancer, en outre le système immunitaire doit faire un peut de nettoyage, et là encore certains facteurs peuvent entraver son efficacité…

          mais bon faut pas pousser mémé dans les orties quand on ne voit pas de signal épidémiologique clair et que comme la charcuterie ou la viande rouge , le risque n’est pas nouveau, la panique est exagérée..

          et en plus ça fait un moment que la suspicion est là… pourquoi maintenant???

        • Avant de nous débiter votre logorrhée de causes (présumées, potentielles), pour rester sérieux vous eussiez mieux dit que les CANCERS furent en tous les temps une forme sournoise de mort.
          Or en ces temps-là, nul n’avait la science ou les outils permettant d’anticiper ces ravages.

          Rangez donc cette longue liste « de cause nouvelles »; apprenez simplement à vivre ?
          NB : vous avez raison d’affirmer que le trop nuit en tout et que l’exercice (donc l’effort) ne tue pas.

        • Hervé: « après tout la sélection naturelle fera le reste »

          Non, à l’age ou on en meurt les enfants sont éduqués et prêts à transmettre les gènes.

          Hervé: « Les facteurs de cancers sont nombreux, on peut suspecter le diesel/avions, et de façon plus large, tous les polluants »

          Qui ne sont dans votre liste que des productions artificielle humaines alors que la nature regorge de cancérigènes et que la richesse de nos modes de vie font qu’on est exposé à N fois plus d’aliments et produits naturels différents qui ne sont souvent pas testés du tout au motif idiot que le « naturel est bon ».

          Hervé: « Changer de régime alimentaire réduirait fortement les risques de contracter certains cancers »

          Ou pas…

          Les produits non traités sont très sensibles aux mousses dont les mycotoxines sont de très puissants cancérigènes. Les champignons comestibles contiennent des hydrazines cancérigènes, l’oignon, l’asperge, l’endive, la laitue, la pomme de la quercétine, beaucoup d’huiles essentielles contiennent du saphrol etc. etc.

          Vous pouvez adopter un régime oriental mais dans ce cas attention au gossypol, une toxine cancérigène ou vous gaver plus localement de céleri, laitue, épinards aux dérivés nitreux génotoxiques et cancérigènes.

          La nature a inventé tous les biocides et c’est une véritable guerre chimique que se livrent les insectes et les plantes, il faudrait un peu sortir de cette misanthropie malsaine.

  • Cette ‘étude’ qui consiste a étudier des études ressemble fortement a ce qui se passe avec le GIEC. L’inconvénient majeur est que les études en question sont prises sans discernement, par exemple pourrait aussi bien y figurer l’étude de Seralini, elle met sur le même plan des ‘études’ menées avec un biais idéologique avec des études impartiales. Sachant qu’il est beaucoup moins couteux de fabriquer une étude bidon, les études vraiment scientifiques sont noyées dans la rumeur.

  • À l’appui de cet article, une image qui classe des études et les ventile sur l’échelle du risque cancéreux. Ou l’on apprend entre autres qu’une moitié des études trouve que le lait protège du cancer alors que les autres trouvent l’inverse !?.

    Vin, lait, viande, bœuf, beurre, café, etc. C’est ici:
    https://pbs.twimg.com/media/CSPspmZWwAAjk8m.png

    D’après le principe de précaution, il est probablement plus sain de s’abstenir de manger.

    • C’est comme le vin qui augmente les cancers dès le 1° verre et diminue la mortalité globale avec 3 verres..
      Effet protecteur cardio vasculaire de l’alcool contre-balançant les effets cancéro(i)gene.

    • L’important c’est de mourir en bonne santé!

      • On ne meurt jamais en bonne santé, c’est un mythe, pour mourir, il y a une dégradation de l’activité biologique… Tout au mieux, on peut se laisser surprendre à mourir rapidement, mais même une crise cardiaque, laisse émerger quelques symptômes précurseurs, ainsi qu’un AVC quand il survient.
        Après beaucoup de gens s’imaginent surtout que mourir en bonne santé c’est mourir vite sans s’en apercevoir, mais ce n’est pas la même chose. Et de toute façon, personne ne ressent la mort en vrai, tout le monde perd connaissance avant de mourir, suite à la dégradation et la mauvaise oxygénation du cerveau et l’arrêt du système circulatoire qui sont les deux éléments provoquant réellement la fin de vie. (Dans le cadre d’un cerveau n’ayant pas subi de dégâts)

        • On peut mourir en bonne santé si c’est sans être de cause naturelle (comme par exemple par suicide, assassinat, accident…)

        • La mort par électrocution pour ce qui est 220v on la vit on la voit venir croyez moi – c’ est du vécu – mais on peut en réchapper quand le cerveau est encore lucide pour faire le geste qui sauve

    • merci pour le lien.
      en fait, c’est un plaidoyer pour l’intelligence et la liberté : faisons comme nous voulons, pourvu que ce soit bon, et ne nous occupons pas de ceux qui voudraient nous influencer dans une quelconque direction.

  • Je reprendrai ici ce que j’écrivis il y a 48 heures à propos de l’immixtion du pape dans la politicaille ONUsienne , soit :
    …………………………………………………………………………………………
    Et dans la foulée du (présumé) saint père, voici que l’OMS nous assène opportunément une couche d’avertissement à la veille de COP21 … en déclarant nos viandes rouges « coupables d’un accroissement du cancer colo-rectal » ! Risque de 37.000 décès annuels au niveau MONDIAL !!!
    Ont-il comparé le décompte de toutes les autres causes ravageuses c-à-d : les catas naturelles, guerres et terrorisme partout sur terre, la sous-alimentation et/ou malbouffe des pauvres, les SIDA et vénériennes accouplées, le paludisme, les hot-dogs & hamburgers à-la-Mc-DO, … ? RE : non bien sûr. Ce qui leur importe est de justifier de leur existence en ameutant des MEDIAS irresponsables de leurs actes …

    Tout ceci (en compagnie de leurs cousins-coquins de l’ONU et du GIEC) devrait jouer sur de bonnes âmes préalablement attendries afin de radicalement modérer notre consommation de viandes (car CO2 couplé?), puis de ceci et encore de cela. Après diverses vagues d’annonces alarmistes où la PEUR reste leur véhicule d’influence !

    Va t-on empêcher les chinois et les africains de se nourrir, car trop nombreux et désireux de savourer du porc et de la viande de leurs buffles (en privant les animaux carnassiers de ce qui les fait proliférer) ?
    La période d’annonce coïncide singulièrement avec cette COP21 qui nous empoisonne le mental, vous ne trouvez pas ???

    En savoir plus sur http://www.contrepoints.org/2015/10/25/226556-le-pape-francois-defend-lenvironnement-integral-a-lonu#Q1wIpP18CCmgqTth.99

  • L’esprit de contradiction des libéraux confine parfois au ridicule et à la bêtise.
    Peu importe de savoir si de bouffer la charcuterie provoque des cancers ou pas. Personne ne vous interdit d’en manger. Par contre ne pas voir ce qui se joue au niveau de l’alimentation à l’heure actuelle prouve que beaucoup de libéraux se comportent en bon réactionnaires bêbêtes de base.
    L’avenir de la bouffe ça n’est pas de faire de l’élevage et de continuer à manger de la viande (qui n’est pas parfaite en apport nutritionnel et qui encrasse l’organisme), mais c’est, par exemple le « beyond meat », reconstruire de la nourriture plus saine (meilleur apport nutritionnel, moins d’encrassage) à base de protéines végétales. Bill Gates ne s’y est pas trompé et investi dedans. Les EU sont bien plus en avance que nous à ce niveau, comme d’habitude.
    Partir au quart de tour sur une recommandation de l’OMS dont tout le monde se fout, sous prétexte qu’en bon libéral on devrait avoir le choix d’encrasser son organisme si on le souhaite, c’est débile.
    Dans 1 siècle ou deux lorsqu’on se souviendra du mode d’élevage de nos sociétés, on trouvera ça bien peu évolué et complètement archaïque, voir même « inhumain ». En France on a loupé le coche de la révolution numérique et on va passer à côté de la révolution alimentaire….comme d’hab…

    • Si je comprends bien vous admettez vous même que c’est une manipulation et vous trouvez que les manipulations c’est bien à condition qu’elles aillent dans le sens de votre infinie clairvoyance ?

      Justement, le but des commentateurs de Contrepoints est de dénoncer ce genre de comportement et de prosélytisme qui remplit les media. Il n’y a aucune limite à ce qu’on peut préconiser puis imposer à partir du moment où l’honnêteté et le réalisme n’est plus qu’une option.

    • le ridicule et la bêtise est de ne pas voir que cette annonce nous mène tout droit dans le monde de plus en plus fermé des céréaliers (mosanto !) et des végéta(riens, tifs) ….qui aimeraient bcp devenir l’or noir de la future planète dé-carbonée !

    • En matière de « bêtisier » (ajoutant cette réf. à B.Gates, qui n’eut de cesse de s’enrichir sur le dos de tous avant de jouer au moraliste universel), vous faites preuve ici -steppenW- d’un sacré aveuglement idéologique …
      Nul parmi les contradicteurs OMS (soit 66% des gens) n’a encouragé à la consommation accrue de malbouffe ! TOUS ont dit que la raison commande un choix INDIVIDUEL de nourriture équilibrée.

      L’homme étant comme d’autres espèces un OMNIVORE, chacun a la liberté de choix (hors 12% de pauvres en Occident et des milliards d’êtres ailleurs n’ayant pas accès à un souhaitable bien-être … qu’apporte entre autres la consommation de viande).
      Restez frustre et végétarien si la chose vous taraude l’esprit. N’imposez pas aux indiens d’adorer leurs vaches (avec CH4 + CO2 garantis), voire de nourrir des troupeaux de RATS en lieu et place de nos bovidés.
      En Afrique, les chèvres ravagent de pauvres zones d’une flore rabougrie ; des millions de bêtes sauvages y prolifèrent sans critique de l’OMS (bourrée d’écologisme) ; les essaims de sauterelles y affament des millions de populations, etc. OMS absente.
      Depuis que l’usage du DDT fut interdit dans les années ’70s …via OMS… le paludisme a connu une recrudescence, etc., etc. ! Jamais l’OMS n’eut la lucidité ni le courage d’inverser leur bêtisier !
      OK, le steppenW. ?

      • @Pragmat : Je suis d’accords avec ce que vous dites. Mon propos, je vous l’accorde, ne colle pas forcément à la visée de cet article. Il n’empêche que je ne pouvais m’empêcher de rebondir sur certains comportements réflexes qui, je pense, font passer certains à côté des vrais enjeux à venir sur la révolution alimentaire.

        @ réactitude : « cette annonce nous mène tout droit dans le monde de plus en plus fermé des céréaliers (mosanto !) et des végéta(riens, tifs) »
        C’est exactement ce type de réaction que je critique. Etre aveuglé sur des points de vue idéologiques et moraux au point de ne pas comprendre ce qui se joue. Encore une fois c’est le consommateur qui décide à la fin. Si un jour on me propose 2 plats aux goûts identiques, l’un fait à base de viande animale et l’autre, construit à base de protéine végétale, qui procure un plaisir gustatif équivalent mais qui, parce qu’il est calibré scientifiquement, apporte une meilleure qualité nutritive à tout point de vue, je choisirai le second et je fais le pari que les individus consommateurs choisiront le second en toute liberté, car ils choisiront la qualité. C’est le principe de toute révolution et avancée scientifique. C’est pour ça que j’estime qu’il ne faut pas rater le coche de cette révolution alimentaire par la science qui est en train de se faire. Que les végétariens soutienne cette option pour des raisons idéologiques ça les regarde. Moi je fais le pari, non idéologique (je ne suis pas végétarien j’adore la viande) qu’il y a une révolution alimentaire à venir qui mettra un terme à notre système actuel d’élevage animal.

        @ Wolff : « Restez frustre et végétarien si la chose vous taraude l’esprit ».
        Encore une fois je ne suis pas végétarien.
        « N’imposez pas aux indiens d’adorer leurs vaches (avec CH4 + CO2 garantis), voire de nourrir des troupeaux de RATS en lieu et place de nos bovidés. »
        Votre réaction est du même niveau que si vous disiez ceci : « j’adore me déplacer dans une calèche tiré par un cheval, je refuse que quelqu’un m’impose une société à base de véhicule motorisé car j’estime, étant libéral, avoir le droit de me promener en calèche. Je m’insurge donc contre tout ces scientifiques fous qui veulent inventer le véhicule à moteur »…
        Vous illustrez parfaitement la réaction bêbête que je dénonçais plus haut.

        • steppenwolf : « Moi je fais le pari, non idéologique (je ne suis pas végétarien j’adore la viande) qu’il y a une révolution alimentaire à venir qui mettra un terme à notre système actuel d’élevage animal. « 

          Possible, la « Franken Meat », viande produite en éprouvette, date de 2012. Bonne consistance d’après les testeurs, mais goût à revoir (aucune graisse).
          Ceci dit, il faudra des process industriels couteux et complexes pour avoir ces produits alors qu’il ne faut qu’une chèvre et quelques chardons pour obtenir de la viande.

          Ce n’est pas pour demain donc et j’ai même des doutes pour après-demain. (Je suis fan de science, mais je craque aussi pour un bon steak grillé 😉

          • steppenwolf : « Partir au quart de tour sur une recommandation de l’OMS dont tout le monde se fout »

            L’enjeu ici ce que dans les années qui suivent ces recommandations « dont tous le monde se fout », les états nous pondent des taxes et des monceaux de règles qui finissent en boudin indigestes et obligatoire.

            Si ça marchait la France avec sa législation et fiscalité record n’aurait pas 6 fois plus de chômage des jeunes, la moitié du salaire moyen et le double de dettes du pays voisin.

          • @IImryn

            « Possible, la « Franken Meat », viande produite en éprouvette, date de 2012 »
            Je ne connais pas la « franken meat », je pensais surtout au concept de viande à base de protéine végétale du type « beyond meat » qui semble se développer fortement aux US. Ne serait-ce pas une première alternative à plus court terme ? Moi je perçois cela comme une évolution scientifique qui peut prendre puisque ce type de produit optimisé nutritivement se targue de reproduire la texture et le goût de la viande.

            • IImryn : « Ce n’est pas pour demain donc et j’ai même des doutes pour après-demain »
              Il y a un fort développement sur ce type de produit au US avec une forte demande, ça existe déjà sur le marché.
              Je trouve ça dommage de balayer d’un rever de main ce type d’initiative sous prétexte que ce serait le fruit d’une idéologie délirante de végétariens totalitaires. L’avion à réaction ne s’est pas inventé en une nuit, il faut passer par différents essais et investir dans la recherche sous peine d’être à la peine. La France est-elle bien positionnée sur ce type de marché ?

              • steppenwolf: « Je trouve ça dommage de balayer d’un rever de main ce type d’initiative sous prétexte »

                On ne balaie absolument rien du tout, vous trouverez peu d’endroits dotés d’autant d’amateurs éclairés voir même de scientifiques que sur contrepoints.

                -On ne cède à aucune sirène catastrophiste ni aux prédicateurs de l’apocalypse.
                On n’a peur ni des OGM ni du nucléaire, ni de la nourriture synthétique ou quoi que ce soit de viable que les gens choisiraient en TOUTE liberté.
                -On croit très fortement en la ressource humaine quand elle est libre. (créativité, ingéniosité)

                Par contre
                -On se méfie des détournements idéologiques. (Ne vous concerne pas visiblement)
                -On SAIT que les interventions étatiques « au nom du bien » brident très fortement la créativité humaine.

                Et je vous parie un bœuf transgénique contre une poule bio que quand cette nourriture va arriver en France, elle sera interdite tôt ou tard.

                Vous comprenez notre position ?

                • J’ajoute que vous vous êtes fait « allumer » parce que les anti-viande veulent la plupart du temps imposer par la force leur mode de vie.

                  Au nom de la sauvegarde de la planète et avec quelques autres chantages moraux, ils ne veulent pas que les gens adhèrent librement à leur mode de vie, ils veulent les forcer soit au moyen de taxes, soit en contrôlant l’industrie, soit plus tard avec des interdictions en bonne et due forme.

                  Si ce n’est pas votre crédo vous avez été victime d’un tir fratricide. 😉

              • steppenwolf: « La France est-elle bien positionnée sur ce type de marché ? »

                Non, comme sur tous les autres créneaux innovant.

                Le premier dans ce domaine c’est la Suisse qui est aussi 4eme pour la liberté économique:
                http://www.wipo.int/pressroom/fr/articles/2014/article_0010.html

                La France est 70eme pour la liberté économique, en dessous du Rwanda et elle ne cesse de brider l’innovation.
                Indice liberté économique – Classement des pays

        • @STEPPENWOLF
          hum , une entrecôte est bonne , par le gout et parce qu’elle vient d’un animal , cela réveille en nous le prédateur que nous sommes …sinon , une simple pilule suffit pas besoin de faire des imitations de texture couleur gout et forme , le poisson carré entouré de sciure ne vaut rien a coté d’un poisson identifiable et que nous aurions pu pécher nous même

    • Je vous rejoinds sur un point, si nous partons du fait que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, l’élevage intensif est horrible. Mais ceci est indépendant de l’étude menée par l’OMS est différent débat que l’on entend autour de la « nocivité » de certains aliments.

      Ensuite, votre phrase concernant la viande « qui n’est pas parfaite en apport nutritionnel et qui encrasse l’organisme », nous pourrions remplacer le mot viande par quasiment tous les types aliments. Même si certains d’entre eux sont intrasèquement « moins bons » que d’autres, ce qui jouera beaucoup (comme abordé dans l’article) sera les quantités/qualités de l’aliment consommé

      D’un point vu plus génréal, si vous me dites que vous mangez de la viande rouge tous les jours, je pense que vous risquez, peut-être, d’avoir des soucis de santé, mais est-ce mon rôle de vous imposer demanger autrement ? Non. Vous êtes conscient des risques de ce type d’alimentation excessive ? Si oui alors ne venez pas vous plaindre d’avoir des soucis de santé ensuite en accusant le dit aliment.Liberté va de pair avec responsabilité

    • Vous croyez ce que vous dites ? Je m’inquiète pour vous.

  • lorsque l’on regarde  » la tronche » du saucisson pris en photo, on ne peut avoir envie que de s’en passer.
    Quant aux risques pris par le consommateur accro à la viande, aux salaisons et autres grillades il y a longtemps que l’on a démontré les risques encourus. Ceci ne veut pas dire de s’interdire de manger un bon morceau de viande de temps en temps, encore faut-il que la l’animal ait été élevé dans d’excellentes conditions d’alimentation et non élevé en stabulation, vacciné à tout va et bourré d’antibiotique. Pour ce qui est de la viande(enfin ce qui ressemble à de la viande) transformée, il n’y a rien à dire: c’est de la m…

    • Quelqu’un doté de bon sens ! Vous savez que vous appartenez à une espèce ee voie de disparation ? 😉

      Plus sérieusement, vous avez résumé la chose :
      * on connait les risques d’une consomamtion excessive de ce type d’aliment
      * manger de manière plus raisonné
      * être attentif à l’origine de l’aliment (que ce soit viande, poisson, etc…)

  • Ce qui m’inquiète, c’est que dans l’étude de Straif et de ses 203 co-auteurs(*), le facteur de risque suivant après la viande transformée est le partenaire sexuel et ses violences. Après le saucisson, va-t-on interdire la baise à la prochaine étape ?
    (*) http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2812%2961766-8/abstract

  • Je n’y avais pas pensé, mais c’est une excellente idée que celle de porter la mention « la charcuterie tue » sur les saucissons et autres produits de charcuterie. Il faut croire que nos producteurs de charcuterie ajoutent au produit de base (le porc entre autres) un produit (à déterminer lequel) qui rend l’ensemble dangereux pour la santé publique. Tous ces colorants, conservateurs et exhausseurs de goût ne disent décidément rien qui vaille !

    • delor: « Il faut croire »

      Je préfère réfléchir et examiner les choses pour ma part.
      Les molécules naturelles tuent tout aussi bien et les « bonne vieilles méthodes naturelle » de production sans hygiène et avec l’ajout de produits folkloriques ont fait des tas de beau cadavres « naturels ».

      Quelques composés des épices naturelle :
      ————————————————————–
      Estragole – Hépatotoxique – Basilic, cerfeuil, estragon
      Safrole – Cancérigène – Noix de muscade, macis
      (Z)-anéthole – Neurotoxique – Anis vert, badiane, fenouil
      Apiole – Psychotrope – Persil
      Asarones – Cancérogène – Acore
      Bergaptène – Mutagène – Citrus (Bergamote)
      Capsaïcine – Inflammation – Piment
      1,8-cinéole – Brûlure (gorge) – Laurier, eucalyptus
      Cinnamaldéhyde – Allergie – Cannelle
      Coumarines – Phototoxique – Fève Tonka
      Dillapiole – Psychotrope – Aneth
      Glycyrrhizine – Hypertension – Réglisse
      Isothiocyanate d’allyle – Suffocant – Moutarde
      Myristicine – Psychotrope – Carotte, noix de muscade
      Pipérine – Inflammation – Poivre
      Pulégone – Hépatotoxique – Menthe, pouliot
      Psoralène – Phototoxique – Citrus, panais, rue
      Thujones – Neurotoxique – Armoise, mélisse, sauge, tanaisie
      Xanthotoxine – Mutagène – Citrus

      Un additif moderne n’est pas forcément mauvais et un naturel n’est pas forcément bon.

      Ce qui est dérangeant, c’est que le mythe du « naturel-bon » fait que ces produits sont bien moins testés que les autres, les 33 morts du bio allemand ne dirons plus le contraire.

      • Vous savez, de bien nombreuses personnes ont, bien longtemps avant vous, réfléchi à la manière de se faire rapidement beaucoup d’argent sur le dos et au dépends de la santé des consommateurs. Il n’y a pas de semaine qui passe sans que des articles soient publiés sur ce sujet soit dans la presse écrite générale ou spécialisée, soit dans les médias télévisés. Ce qui veut dire que, oui, « il faut croire » puisque tout a déjà été réfléchi et tout a déjà été décidé. De votre côté, continuez à réfléchir si vous voulez (c’est votre droit naturel le plus absolu), mais il arrive un moment où la naïveté ne doit plus rester un paramètre comportemental.

        • delor : « Il n’y a pas de semaine qui passe sans que des articles soient publiés sur ce sujet soit dans la presse écrite générale ou spécialisée, soit dans les médias télévisés. »

          La peur fait vendre, il faut quand être bien bête pour avaler la prose des journaleux sans discernement.

          delor : »et au dépends de la santé des consommateurs. »

          Qui vivent de plus en plus longtemps et en meilleurs santé. Crédibilité zéro.

          delor : De votre côté, continuez à réfléchir

          D’accord, je le ferais pour deux puisque vous avez totalement abdiqué dans ce domaine.

  • Sans aucune information particulière sur le sujet je soupçonne l’OMS d’avoir voulu faire plaisir à leurs collègues du GIEC, l’agriculture animale étant l’un des plus gros pourvoyeur de GES sur Terre.
    Si les effets carcinogènes des viandes transformées est connu depuis belle lurette, ceux des viandes non transformées n’est pas aussi évident.

  • Avez-vous remarqué que les salaisons sont qualifiées par l’OMS comme plus cancérogène que le RoundUP qui se retrouve, lui, au même niveau de la viande rouge et le café !

    Et que dire du soja qui est un perturbateur endocrinien reconnu ?

  • « Forcément, avec un piano à quatre notes, la mélodie jouée par l’OMS… » Non, à trois notes, la catégorie 4 du CIRC (ONU) ne contient qu’un seul agent !
    Méfions-nous de TOUT pour éviter de mourir du cancer.

  • Et oui, le fameux paradoxe de Simpson.
    Il y a trois sortes de mensonges : les petits mensonges, les gros mensonges et les statistiques.

  • Moi je veut tout ce qu on veut, mais cette prétendue etude à la veille de la Cop21, j’ai du mal à y voir la ma marque du hasard. Les protéines végétales ce n’est pas ecolo, ça dégage beaucoup de gaz à effet de serre, c’est très vilain et ça donne le cancer. Donc cessons de manger de la viande. Collectivement on contribuera à sauver la planète et individuellement on évitera le cancer. Cqfd, sauf que toute cette propagande me gonfle dt que j’ai envie de faire exactement le contraire de ce qu’on me demande de faire.

  • Bah,
    l’oxygene aussi.
    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-science-decalee-oxygene-air-serait-cancerogene-56790/

    et la vie est une maladie sexuellement transmissible qui se termine par la mort.

    en fait, il faut plutôt prendre ça à la rigolade.

  • Le probleme specifique a la charcuterie seche, c’est le sel nitrite.
    C’est utilise dans toutes les charcuteries seches pour garder la viande rosee, mais c’est vraiment cancerogene aucun doute la-dessus.

    • Pour qui s’ intéresse à l’ alimentation et aux plantes : Plantes agressives et poisons végétaux Pierre Delaveau prof à la fac de pharm Université René Descartes
      un extait que je possède en archive : Revue du palais de la découverte que j’ avais acheté en 1977 n°50 à l’ époque ou je fréquentais parfois ce VRAI palais de la Républ Française

  • Oui, la charcuterie tue, c’est certain, elle tue des cochons.

  • Nous avons un collectif de médecins qui s’élève contre cette étude bidon.
    Cette étude est faite sur des viandes des USA.

    Les viandes des USA viennent de bêtes qui sont parquées 24h/24 et nourries à la farine végétale.
    Elles possèdes un taux de plus de 25% de graisse (contre moins de 5% en France, nourries à l’herbe, farine en hiver en cas de pénurie).

    De plus, les ricains mangent préférentiellement de la viande brûlée en pourtour, cuite façon barbecue.
    Cela attaque les acides gras insaturés pour les rendre cancérigène.

    L’OMS énerve pas mal de médecins dans le monde parce que c’est une vitrine par laquelle les USA font leur diktat dans le monde de la santé.

    Bref, cette étude ne vaut rien, sauf pour les USA.
    Elle montre juste que leur façon d’élever de la viande est très mauvais, et c’est justement un gros point de discorde au TAFTA, ils ne veulent pas céder et tentent de nous la refourguer.

  • C’est l’OMS qui tous les deux ans lance des alertes mondiales niveau 3 ou 4. La dernière plaisanterie était la grippe je ne sais plus quoi qui a couté des milliards pour des vaccins jamais utilisés. Avant cela c’était la grippe aviaire (moins de dix cas en Europe).
    L’OMS c’est l’ONU : 180 pays dont 160 dictatures avec des diplomates dont l’unique préoccupation est satisfaire leur pouvoir totalitaire et se remplir les poches.

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