Taxes : les maires de France à l’assaut du petit commerce

L’Association des Maires de France veut taxer internet pour revivifier le commerce de centre-ville. Sauf que la désertification des centres-villes n’est pas forcément causée par internet. Le souci des maires de France est surtout financier.

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Taxes : les maires de France à l’assaut du petit commerce

Publié le 3 novembre 2018
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Par Vladimir Vodarevski.

Pierre, habitant en banlieue parisienne, a commandé sur Amazon un bouquin, qui lui sera livré à domicile, d’un auteur qu’il ne connaît pas. La description lui a paru intéressante. Il le commande d’occasion, pour faire un essai. Mais ce n’est pas Amazon qui le vend. C’est une librairie de Gironde, qui utilise la marketplace d’Amazon. Et en profite pour étendre sa zone de chalandise. C’est donc tout bénéfice pour ce petit commerce.

Pourtant, l’Association des Maires de France veut que Pierre paie un euro de taxe supplémentaire sur son achat. Au motif que les achats sur internet livrés à domicile pénalisent le petit commerce !  Cherchez l’erreur.

Internet, une opportunité pour le petit commerce

On ne le sait pas toujours, mais les sites comme Amazon, La Fnac, Cdiscount et consorts sont en partie des marketplaces. C’est-à-dire que ce ne sont que des intermédiaires, le produit commandé étant vendu par une autre entreprise. Ce qui est une opportunité pour un certain nombre de petits commerçants d’élargir leur clientèle. Ou pour de petites entreprises de se lancer.

Il y a aussi sur internet ceux qui se lancent avec leur propre site. De nouvelles entreprises, ou d’anciennes. Il y a ainsi le développement des paniers, des coffrets, vendus sur abonnement. Tous les mois vous recevez un assortiment.

Internet peut permettre aussi aux entreprises de récupérer la relation client, face aux hypermarchés par exemple. C’est ainsi la grande force de Nestlé avec Nespresso. De plus petites firmes peuvent en profiter, et améliorer ainsi leurs marges. Leur développement favorise l’emploi. Une taxe supplémentaire serait facilement absorbée par Nestlé. Beaucoup moins par une petite entreprise.

Le développement des zones commerciales

Mais l’objectif affiché des maires n’est pas le développement économique ni l’emploi. L’objectif de taxer les consommateurs sur internet qui se font livrer à domicile est de lutter contre la désertification des centres-villes. Et on a envie de demander : vraiment ? Car les consommateurs ne se dirigeront pas vers les centres-villes.

En effet, tout provincial connaît les zones commerciales aux abords des agglomérations. Les villes sont regroupées en communauté de communes, sous diverses variantes. Le long des grands axes routiers se développent des zones commerciales, sans opposition des élus locaux. Ces zones voient s’installer des commerces qui concurrencent ceux du centre-ville, et parfois même des commerces du centre-ville migrent vers ces zones.

La problématique de la concurrence des magasins du centre-ville par d’autres commerces n’est pas nouvelle. Le problème des maires est qu’ils touchent des taxes sur les magasins qui ouvrent en périphérie, mais pas sur le commerce sur internet de leurs administrés. C’est un autre maire qui peut toucher la taxe de l’entreprise qui vend sur internet. C’est là le véritable enjeu de cette taxe internet.

Haro sur la voiture

Beaucoup de communes embellissent leur centre-ville. Une attention particulière est portée aux sols, les cyclistes sont favorisés, parfois même au détriment des piétons, qui doivent partager le trottoir, ou faire attention aux cyclistes qui passent au rouge aux passages piétons. La mode est à ce genre de choses, et au bannissement de l’automobile.

Ce bannissement ne touche pas seulement Paris. Les communes de province modifient les sens de circulation, ou interdisent carrément la circulation automobile à certains endroits.

Le problème, c’est qu’en province une ville moyenne est le centre d’une zone comprenant des villages. La densité de population n’est pas suffisante pour des transports en commun comme en région parisienne. Des restrictions à la circulation automobile entraînent une désaffection du centre-ville.

Il ne s’agit pas ici de juger cette politique anti voiture. Il s’agit de souligner que la désaffection envers les commerces de centre ville n’a pas forcément pour cause internet, et ne sera pas résolue en augmentant le coût des achats sur internet livrés à domicile.

La transformation de l’économie

L’économie de l’internet est-elle néfaste au commerce de centre-ville ? L’économie évolue en permanence. La théorie de l’entrepreneur la plus courante est celle de Schumpeter : la destruction créatrice. Dans l’optique schumpéterienne, une nouvelle activité en remplace une autre. Cependant, l’école autrichienne a une vision plus réaliste de l’entrepreneuriat. Au sein de cette école, Israël Kirzner souligne que l’entrepreneur est celui qui saisit les opportunités.

Internet offre de multiples opportunités. Les petits commerçants peuvent se faire connaître sur Facebook, et bénéficier d’une publicité très ciblée à un coût abordable. Ils peuvent bénéficier des services d’applications coupe-file, qui permettent de commander sur internet et de retirer les produit sur place. Et ils peuvent vendre sur internet et livrer à domicile. Ce n’est pas l’internet contre le commerce de centre-ville. C’est internet et le commerce de centre-ville.

La proximité d’abord

En dehors d’internet, on constate le développement du commerce de proximité. Ainsi, les hypermarchés connaissent des difficultés, tandis que les Franprix, Monoprix et autres Carrefour City se développent. Situation favorisée par le relèvement du seuil en matière de surface à partir duquel une autorisation est nécessaire pour ouvrir un commerce. Ce qui montre que le développement du commerce en centre-ville a plus besoin de liberté que de taxes.

Il y a d’autres exemples de développement du commerce de centre-ville. On peut citer le développement des bars — bar à vin, bar à bière. Des lieux où parfois on peut aussi acheter des produits. Comme un bar à bière où on peut acheter un pack de bières en bouteille, en choisissant un assortiment. Il y a, dans un autre domaine, les bars à ongles. Les centres-villes se transforment, et voient se développer de nouveaux commerces. Qui se développent malgré les restrictions des municipalités en matière de circulation. Internet n’est donc pas l’ennemi du commerce de centre-ville. De nouveaux commerces se développent, quand ils en ont la liberté.

Un avantage pour les GAFA

Une taxe d’un euro paraît très faible. Effectivement, elle est très faible pour Amazon. Elle ne pénalisera pas le géant de la vente sur internet. Plus généralement, elle pénalisera peu les grands acteurs, qui peuvent l’amortir.

Par contre, quid du petit commerçant qui vend sur internet ? Comme toute entreprise, il a des frais généraux. Il les amortit beaucoup moins facilement qu’une grosse boîte. Il devra répercuter la taxe sur le consommateur, alors qu’une grosse boîte comme Amazon a les moyens de ne pas le faire. Et le petit commerce sera défavorisé par une loi supposée le favoriser.

Le problème de la dépense

La problématique du centre-ville avancée par les maires de France est-elle la vraie question ? Alors qu’ils laissent se développer des zones commerciales qui concurrencent les centres-villes. En fait, toutes les strates de pouvoir en France sont accros à la dépense. Les communes viennent de se voir réduire leur dotation par l’État. Y-a-t-il une relation avec ce désir de taxer les commandes internet livrées à domicile ?

Les prélèvements en France se caractérisent aussi par le fait qu’ils sont largement invisibles pour la majorité des citoyens. La principale ressource fiscale est ainsi la TVA, un impôt sur la consommation qu’ignore le consommateur. Les cotisations sociales sont payées par l’employeur. Une taxe sur les livraisons à domicile des commandes internet s’inscrit dans cette logique.

Face à la désertification des centres-villes, les maires proposent une taxe qui pénalisera les petites entreprises, sans revivifier les centres-villes, dont les commerces sont concurrencés davantage par les zones commerciales aux abords des agglomérations que par internet.

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  • Les zones commerciales aux abords des agglomérations n’ont-elles pas été réalisées par les élus ? Aujourd’hui ils récoltent le fruit de leur interventionnisme dans l’économie. Les centres villes sont piétons, les accès avec les véhicules sont interdits, les commerces ferment.

    • Tout à fait. Ajoutons que cette taxe devrait rapporter environ 300 millions d’euros. Le gouvernement serait bien schizophrène de la créer au moment où il fait la chasse aux petites taxes.

    • réalisée pas les élus? ou permises par les élus?

      • Réalisé! Ce sont eux qui interdisent les rues commerçantes aux voitures, autorisent l’implantation des supermarchés. Après ils s’étonnent que les commerces périclitent et disparaissent? On est bien en France, pays de la bêtise incarnée!

        • Ce n’est pas les voitures dans les centres-ville moyennes le problème, c’est la sociologie qui change, ou même disparaît, parce qu’elle aspire à avoir un jardin, plus d’espace: l’américain war of Life, comme dans les séries. C’est aussi des générations de commerçants qui arrivent à la retraite, et qui ne sont pas remplacés parçe que les banques ne prêtent plus aux jeunes pour racheter les fonds de commerce (sauf les fils à papa, mais ceux là veulent être cadre, pas commerçant).

          • Quand vous lisez les commentaires, vous decouvrez que c’est bien la politique anti-bagnole des villes qui fait que les gens vont voir ailleurs. C’est aussi mon cas.
            Quand je vais en ville, sauf si j’y transporte plusieurs personnes, je prends systematiquement mon deux-roues. Je ne subis pas les embouteillages (plus ou moins organisés), stationne sans difficulté au plus près de ma destination et ne dépense pas un centime pour y rester même longtemps.

          • Quand un commerce ne parvient pas à être rentable, ça peut être la faute du gérant qui ne comprend pas ce que veut la clientèle et/ou qui ne sait pas faire les 4 opérations, ou la faute de l’environnement administratif et fiscal, ça n’est certainement pas la faute des banques !

    • * ces élus se trompent d’adversaire… ils manquent de discernement ! ils croient pouvoir aussi lutter contre le « drive » de ces grandes surfaces peut-être…à voir ?!

    • Oui, mais voyez le bon côté des choses: avec cette nouvelle taxe, on va pouvoir faire plein de choses! Par exemple: installer plus d’horodateurs; mettre des chicanes au milieu des routes pour empêcher ces sagouins d’automobilistes de circuler; faire des rues piétonnes avec de vrais pavés en granit (les heureux propriétaires attenants seront sommés de remettre leur façade au goût du XIXe siècle;) organiser de grands évènements festifs avec de la friture qui pue; organiser le jeu de chaises musicales des punks à chien d’un pas de porte à l’autre; et financer toutes ces riantes associations sans lesquelles personne ne se déplacerait pour voter.

      • Je ne sais pas mais…
        « organiser de grands évènements festifs avec de la friture qui pue; organiser le jeu de chaises musicales des punks à chien d’un pas de porte à l’autre; et financer toutes ces riantes associations sans lesquelles personne ne se déplacerait pour voter. »
        Ca sent le vécu !

      • et les pavés en granit viennent de Chine, ou du Portugal !

      • Vivement que les GoogleCars ringardisent ce business des parkings, des péages, des contrôles techniques, des assurances et des garagistes véreux.

    • C’est quand même un comble que des adeptes du libéralisme accusent les politiques d’avoir favorisé la concurrence plutôt que de l’empêcher !
      La difficulté de circuler en ville n’est pas l’obstacle principal. Ce sont les prix, le manque de choix et le manque de diversité de l’offre qui sont nettement moins attractifs.

  • pourquoi donc essayez vous d’expliquer qu’une taxe est contreproductive? les élus le savent mais ils veulent de l’argent.

    • et j’ajoute que on a pas à favoriser le commerce surtout ici ou là parce que ..raisons..on ne devrait pas non plus l’entraver…

      pourquoi les maires veulent ils des petits commerces ou un centre ville animé? mais pas trop non plus..

      une remarque idiote..est il possible de créer une nouvelle « ville » dans ce pays.. sans maire…

      • il y a en a qui ne semble pas comprendre un truc..
        les maires n’ont pas à se mêler de commerce.
        vous voyez se produire au niveau des communes ce qui s’est produit au niveau de l’etat avec les fonctions régaliennes… se mêler de tout…sport culture nutrition loisir économie …donc on verra les mêmes conséquences…
        on a des endroits où des maires refusent l’installation de telle enseigne de restaurant…les maires imposent des menus à vos gosses…ou autres étrangetés…

        refusez d’entrer dans ce truc… sinon..un fois que vous avez accepté une taxe ou une subvention pour que la commune intervienne hors de son domaine …vous en aurez mille la première servant de justification à la seconde…
        et ne parlez pas de cohérence ou d’efficacité économique..; ça ne peut pas être le propos..

    • Beaucoup de maires se comportent comme si la commune leur appartenait et que le pognon des dotations leur était dû.

      • oui sans doute, mais faisant cela ils ne violent aucune règle et si on ajoute l’absence de responsabilité vis à vis des dépenses engagées, on se trouve devant un problème similaire à tout échelon administratif ou presque.
        le pire est que les citoyens trouvent normal et donc élisent un maire qui décide de faire des trucs..

  • Merci pour cette démonstration argumentée. Le seul objectif de nos élus, tous, est d’augmenter leurs rentrées d’argent, avec toujours le fallacieux prétexte d’intervenir en faveur de telle ou telle belle cause. Eux le savent pertinemment et n’en ont rien à faire qu’on le leur dise. En revanche, la majorité de nos concitoyens se laisse berner, je le vois ou plutôt je l’entends régulièrement dans mes conversations avec mes proches. Vos arguments structurés me sont donc bien utiles !

  • Les Maires devraient comprendre que l’on devrait aller en centre ville par plaisir. Or que constate t’on ?
    De moins en moins de voie voiture au profit de trois voies: Voiture, Bus, Cyclable.
    (Etat des lieux avant : Trois voies voitures…et néanmoins, déjà, des bouchons…à l’échelle de la ville certes, donc petits…)
    Dans ma ville proche (j’habite en périphérie) disparition de parkings en centre ville. Parking très exigües en sous-sol. Au total on commence à s’énerver pour rentrer dans la ville puis on continue pour se garer. Enfin la désertification a déjà frappé et dans une rue de …400 mètres ? 13 commerces vacants.
    L’offre est de plus en plus réduite. Les commerçants fermant très souvent dès la deuxième année (URSSAF oblige) ils ont tous une gestion « stock le plus bas possible » : on ne peut souvent pas voir le produit et encore moins l’essayer (et, vécu, même dans une pointure « exotique » : 38 pour mon épouse !)
    D’où la proposition invariable : « Je peux vous le commander » ce à quoi je réponds invariablement: « Moi aussi » ! (Il faudrait en plus que je me « retape » les bouchons, la place de parking etc…pour aller chercher le produit).
    Les maires se posent, comme les autres politiciens, les mauvaises questions…

  • Tout est dit, et perso, je pense que les politiques d’urbanisme anti bagnoles et les bouchons monstres induits par celle ci, même dans des villes petites de moins de 10000 hab, sont plus responsables du problème que le développement des zones commerciales (qui ne se portent d’ailleurs pas non plus comme des charmes ). Ajoutons a cela le prix des carburants qui s’envolent, les radars etc.. tout est fait pour favoriser celui qui achète depuis son canapé

    • À propos d’anti-bagnole, j’ai constaté à Paris (mais ça existe sans doute ailleurs) la mise en place de faux travaux de voirie… On barre une voie de circulation par des barrières sur une quinzaine de mètres. Là, le chaland se dit « ils vont contrôler une canalisation » ou quelque chose comme ça. Mais 4 mois plus tard, il ne s’est toujours rien passé ! La zone est simplement devenue une mini déchèterie pour certains riverains…

  • en france tout se termine par une taxe!
    Moi j’achète sur internet , tout
    vous croyez que je vais prendre ma voiture faire 20k , prendre une prune a l’occasion , payer un parking pour un choix limité 30% plus cher?
    ben non merci

    • Même chose : hors l’alimentaire (une « petite » grande surface à 1 km) la 90% du reste est acheté sur internet (même si parfois je vais le chercher dans le magasin de la zone commerciale)
      Les petits commerces doivent apporter :
      – le conseil : mais ce ne sont jamais plus des techniciens qui vendent mais des BTS « force de vente » qui n’y connaisse le plus souvent…rien
      – voir les produits, les essayer le cas échéant et donc partir, tout de suite, avec…et c’est de moins en moins le cas.
      – le tarif ? impossible avec le coût du pas de porte, la taxe pro (CVAE+CFE)
      Et l’accès avec toutes les mesures anti-voitures est par trop « compliqué ».
      Avec la fermeture des commerces de centre ville on va voir partir les gens aisés, transformer les centre-villes en ghetto avec l’insécurité associée…une spirale infernale…

      • Tout pareil !
        En plus ma petite ‘grande surface’ comme vous dites, fait point colis.
        Avec une station essence et un petit magasin de bricolage a coté, c’est le bonheur du ‘beauf’ campagnard que je suis devenu…

  • Finalement, nous relisons à satiété « Chronique d’une mort annoncée ». La seule différence, bien qu’il s’agisse toujours d’un assassinat, est que nous assistons à une mort lente (dont le stade commence à être avancée). Comme dans le livre, nous le savons, nous le voyons, nous le suivons, nous le commentons, nous y participons même de temps en temps involontairement (ou pas) mais …. le processus meurtrier continue.

    • C’est que l’espoir meurt en dernier, même si le cas échéant, l’espoir se réduit à espérer s’en sortir à titre individuel, comme lors des grandes épidémies du passé…
      En gros : il y a toujours des gens qui s’en sortent, et j’en ferais certainement partie…

  • Il faut bien payer pour les bonnes œuvres, les envahisseurs, les copains et les coquins ?

  • comment se diriger vers le centre ville quand il faut une matinee pour faire l aller retour avec les transports en commun en campagne, ou que l on se fait matraquer à coup de parking et autres taxes à venir pour aller dans un centre ville désertifie et où les boutiques ne proposent plus rien d original.

  • La Taxomanie est bien une maladie typiquement française!

  • la grande distribution a tué le petit commerce avec l’aide des élus locaux de gauche qui préfèrent avoir des salariés qui votent bien que des indépendants qui les remettent en question
    Internet va tuer les grandes surfaces qui licencieront les salariés et les élus locaux auront a gérer des chômeurs..
    juste retour des choses

    • les grandes surfaces n’auraient peut être pas eu besoin de l’aide des dits élus… on peut insister sur le fait que les élus par le fait qu’ils peuvent rendre une zone constructible ou non s’arrogent un pouvoir sur le propriétés d’autrui…pouvoir qu’ils peuvent utiliser à leur profit…
      AMHO, ce sont les élus qui ont profité des grandes surfaces et non l’inverse.

    • désolé mais s’il n’y avait que les maires de gauche ça srait moins pire ! ! ! !

      • un commerce s’installe là il pense pouvoir gagner sa croûte..et si il ne vend pas de camelote, ce qui signifie que les gens acceptent sa présence en y allant, il reste et se barre si les clients votent avec leur pieds. ..ça c’est sain…et cohérent… au lieu de ça..le maire reçoit de dieu un illumination et dit ça je veux ça je veux pas…

      • ah oui? regardez dans les villes de gauche traditionnelles le nombre d’enseignes .. c’est facile

  • la facilité taxatoire française n’incite pas les élus à réfléchir.

  • D’une manière générale le terme « incitation » est inévitablement traduit en terme politico-administratif par « taxation ».

  • Qui dit loi, en France, dit lobby. Qui dit lobbying dit réseau d’influence. Qui dit réseau d’influence, en France, dit grands groupes, c’est-à-dire ici les grands groupes de distribution et peut-être aussi les Gafa. La-dite loi a en effet peu de chance de servir les petits commerçants. La France, inexorablement, sert les intérêts des grands pour détruire les petits entrepreneurs.

    • la france ? comment ça??? la loi? qui fait les lois? qui fait ceux qui élisent les lois?

      AMHA, en gros comment solutionner le problème qui n’est pas d’ailleurs que les gros détruisent les petits mais que certains faussent la concurrence par connivence…

  • Dans notre pays, il n’est plus question que de taxes, taxes et encore taxes !
    Ce n’est pas le rôle des élus de s’occuper de commerce auquel ils ne comprennent rien. Ils outrepassent leur droit en voulant inciter les consommateurs d’acheter ici plutôt que là… tout en « chicanant » le plus possible l’accès des centres ville pour les voitures… écolo oblige.
    D’accord avec les commentaires qui soulignent le prix dissuasif des parkings, le stock (donc le choix) minables voire inexistants des ces commerces ainsi que l’absence de conseils dû au niveau zéro des vendeurs. Tous ces éléments nous incitent à commander via internet, au calme chez nous. Un vaste choix nous est proposé ; des explications claires sont données par des interlocuteurs compétents ; les colis acheminés à domicile ou dans tout proche relais ; le retour gratuit si nécessaire. Quoi de plus agréable ?… Et cerise sur le gâteau, nous ne polluons pas les centres ville.
    En pratiquant ce mode d’achat nos politicards-écolo devraient être comblés ! Et bien non ; car ils veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière en plus !

  • Les bars à ongles sont un bel exemple de l’association du commerce et de l’artisanat, en permettant de boire un café dans une ambiance sympathique tout en se faisant tailler les ongles.
    Malheureusement, avec les campagnes anti-tabac qui règnent dans ce pays, les bars à pipes ne sont pas près d’y être autorisés.

  • Je ne vais plus en ville , perdre mon temps pour trouver une place pour me garer et qui coûte bonbon , ni restaurent , cinéma je vois les film chez moi . ni course …je vais au centre commercial le rete basta…Même pas pour les soldes ex: et cela devrait faire reflechie en temps normal blouson en cuir 600 euros quand il y a des soldes a 50% 300 euros et jusqu’à preuve du contraire ils ne peuvent vendre a perte !!! vous voyer la marge
    !!! …Quand à mon vote , cela me regarde …
    j’ai toujours voté , droite traditionnelle..en résultat.. catastrophique ,la Gauche aussi , la doite avec un gouvernement de gauche pareille , la nouvelle politique En Marche , confectionné avec des residus gauche droite
    quif quif bouricot !!! maintenant mon prochain le R.N et je ne permet à quiconque
    de me donner des leçons..J’ ai 70 ans juste un cep a l’age de 14 ans j’ai bossé jusqu’65 ans sans un jour de chômage,, c’est vrai lorsque vous étiez un bosseur , l’on vous débaucher pour travailler pour eux ..
    raler c’est bien .. maintenant il faut une décision… tout ces guguss qui se sont gaver sur le dos des autres .. hop au turbin les barbots de pissotiere.. … apres les paroles aux actes …CITOYENS !!! qu’un trou du cul me dit que je suis populiste , je m’en fou !!!

  • qu’ils pètent donc leur taxe à la con..ça va juste m’obliger à grouper mes achats sur le net et ne plus acheter à l’envie..et ça ne résoudra en rien le soucis de la désertification des commerces en ville , avec un peu de bol ça va grossir le nombre d’abstentions aux prochaines municipales.

  • « et le petit commerce sera défavorisé par une loi censée le favoriser. »
    Très juste, mais comment se fait-il que personne n’interviewe jamais sur cet argument le promoteur de la loi ?

  • en plus vous allez voir l’inflation déclenchée par la hausses des prix de détail.. une inflation de 6% mal caché par l’inssee a tout les coups
    adieu croissance , bonjour chomage!

  • plus ils sont instruits et autoproclamés nouvelle politique et plus nous allons revenir en arrière… ils ont de la marge … tout se paye
    dans la vie tôt ou tard !!! qu’ils fassent gaffe ..

  • Les centres villes furent une nécessité lorsqu’il y avait un problème de transport , c’était avant la voiture, il y a très très longtemps , les villes étaient aussi protégées par des remparts etc…le centre ville n’a plus aucune raison d’exister sauf pour les loisirs le tourisme ,le centre ville est un centre commercial..ils s’appellent carrefour Auchan Leclerc etc au XXI de siècle..ou super u ou le marché…..

  • Tous ces politiques lamentables sont ils capables d’imaginer dans le cadre de la gestion de leur collectivité autre chose que « fabriquer » de l’impôt ? Non, ces gens, habités par l’ambition de se faire réélire ne semblent pas comprendre que le citoyen en a marre de leur indigence et vont en continuant ainsi se ram

  • c’est assez effile de parler d’UNE nouvelle taxe sans mettre TOUTES les autres sur la table..

    il ne faut pas oublier que les taxes qui pèsent sur les commerces sont supposées ne pas nuire au commerce mais être associés à des espèces de genres de services publics rendus…
    c’est une fable taxer Amazon est l’aveu que les taxes nuisent au commerce..et que c’est juste prendre du pognon là où il y en a.

    et une fois qu’est admis que les élus vont prendre du pognon là où il y en a parce qu’ils peuvent le faire, amazon sera taxé.

    les élus ne veulent pas favoriser le commerce…

    m’enfin si les impots créaient des emplois pourquoi créaient ils des zones franches pour le favoriser!!!

    l’argumentaire économique est correct , ça va nuire à la prospérité générale..mais les élus veulent des sous.. comme tout bon parasite, ils arrêteront quand le pouls de l’économie sera proche de zéro…

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