Est-on mieux soigné en clinique qu’à l’hôpital ?

Messieurs et mesdames les Sénateurs retoquez la loi « Ma santé 2022 » avant qu’il ne soit trop tard !

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Est-on mieux soigné en clinique qu’à l’hôpital ?

Publié le 5 avril 2019
- A +

Par Bernard Kron.

À l’horizon de la nouvelle loi santé, cette question mérite d’être posée car économiquement 40 % du budget santé part pour l’hôpital qui n’assure que 25 % des soins avec un déficit cumulé de plus de 30 milliards d’euros.

La dette a explosé et pourtant des dizaines de milliers de lits ont fermé et des établissements sont menacés de fermeture, avec près de 100 000 médecins dont 30 % de postes de titulaires non pourvus et 30 000 médecins non diplômés en France.

Sur le fond, le système de santé français est coûteux. Avec 11 % du PIB consacré à la santé, la France figure parmi les champions du monde de la dépense médicale. Pour un résultat médiocre ! Tout le problème est que cet effort est peu productif et s’accompagne d’importants dysfonctionnements dont le management sanitaire ne semble guère se soucier. La qualité des soins est donc irrégulière avec des pôles d’excellences voisinant avec la médiocrité.

Comme toujours la vérité se situe entre les deux, dépendante des spécialités et de la densité de la population, car ce n’est pas l’établissement qui soigne mais le praticien.

La qualité ne se décrète pas par l’implantation géographique, mais par la seule compétence des soignants alliée à la fonctionnalité des matériels et à la rigueur de la chaîne de soins.

Une fois de plus, la machine à mensonges est en marche. Alors qu’il est évident que le système de santé est à bout de souffle à force d’être mangé par une bureaucratisation inhérente à son gigantisme, on trouve encore des urgentistes pour expliquer qu’il vaut mieux soigner le mal par le mal : toujours davantage d’hôpitaux gérés par l’État, avec toujours plus d’argent public déversé dans une énorme machine incontrôlable et incontrôlée.

Donc, augmentons la dépense publique de santé en France et tout ira mieux.

De façon paradoxale, il faut même que le service public soit inefficace pour justifier toujours plus d’impôt et toujours moins de liberté des citoyens par rapport à un État glouton.

 

L’exemple des maternités

On est mieux soigné, mieux dorloté dans une petite maternité que dans une usine à bébés, clament haut et fort les personnels qui défilent quand une maternité est menacée.

La France reste cependant mal classée en termes de décès maternel par hémorragie de la délivrance et en complications néonatales. Le seuil de sécurité se situe aux alentours de 1000 accouchements par an. On ne devrait plus accoucher dans sa voiture ou chez soi. Une proximité raisonnable reste donc nécessaire mais les maternités de proximité ferment, faute de médecins (anesthésistes, pédiatres).

 

Les blocs opératoires

Pour des raisons de sécurité et de qualité de soins, 120 blocs opératoires auraient dû être fermés. Deux explications se détachent pour imposer le regroupement des personnels et des matériels sur des plateaux interventionnels adaptés quitte à faire un peu plus de kilomètres pour y accéder :

  • Les équipes qui opèrent souvent acquièrent l’expérience des cas les plus difficiles et savent mieux gérer les complications qui peuvent survenir.
  • Opérer avec des chirurgiens mal formés, des anesthésistes et des infirmières vacataires ne crée pas un environnement propice aux meilleurs soins.

 

Se connaître, se faire confiance, anticiper passe par une pratique soutenue des mêmes acteurs travaillant ensemble. Les cliniques privées avaient cette compétence mais grâce à la politique de regroupements dans des chaines et en imposant des normes, des centaines d’entre elles ont disparu.

 

La transplantation : la concentration est incontournable

En constatant l’éparpillement des centres de transplantation, des questions se posent.

Pourquoi cinq services parisiens pratiquent-ils encore des greffes d’organes ? Qu’attend-on pour concentrer l’expérience sur un ou deux centres ?

À Lyon, la bataille fait rage pour empêcher le regroupement de deux unités de transplantation en une seule. Les arguments les plus éculés sont utilisés alors que sécurité ne rime en rien avec proximité.

 

Les urgences : de petits hôpitaux non, des cliniques privées oui !

Des hôpitaux neufs sont sortis de terre mais à quel prix ?

Ils sont le bel arbre qui cache la décrépitude des autres. Pendant ce temps, les malades attendent aux urgences surchargées : huit millions de patients en 1988, plus de 21 millions en 2018 !

L’hôpital, comme la ville, ne doit pas être la variable d’ajustement du taux de chômage dans une commune. Il doit être un lieu de soins hautement technologiques ou les équipes rassemblées agissent en commun contre la souffrance.

Alors, messieurs et mesdames les sénateurs retoquez la loi « Ma santé 2022 » avant qu’il ne soit trop tard !

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  • Bonjour
    Objectivement, il n’y a aucune raison pour que les soins soient fait par des structures publiques. Autant dans le cadre de l’état-providence, on peut défendre une assurance maladie étatique sur des arguments de solidarité, mais pour les effecteurs, des intervenants privés en concurrence feraient très bien l’affaire.

    • Le médecin privé veut du profit : c’est mal ; le médecin public veut soigner car il a un grand coeur : c’est bien.

      L’opinion public est aussi énormément biaisée. La croyance qu’un soin public est nécessairement infiniment moins cher que dans une officine privée est tenace.

      L’administration et la beauté des coûts cachés… Puis après tout, c’est l’état qui paie.

      • Je vais pas vous raconter ma vie dans le détail, mais je me suis parfois « amusé » à obtenir deux avis, l’un du privé, l’autre du public, pour… « être sûr » !
        Cas 1 : devant une intervention « absolument nécessaire » pour telle clinique privée, la trouvant chère, je suis allé prendre un deuxième avis à l’hôpital. Verdict : dans mon cas précis, intervention inutile ! Bref, le privé m’a pris pour un pigeon.
        Cas 2 : intervention faite à l’hôpital suivant une technique A, présentée comme meilleure que toutes les autres… Plutôt complexe, elle a été inefficace et assez douloureuse. L’affaire a finalement été bien réglée dans une clinique privée suivant une technique B, plus simple. Certes je n’ai rien payé à l’hôpital, mais c’était en rapport avec le résultat : nul !
        Cas 3 : suspicion chez le médecin d’un problème sérieux. Appel à la clinique privée conseillée par le médecin libéral. La description de mes symptômes à l’accueil téléphonique ne m’a pas autorisé à obtenir un RV avant 5 mois. La même description à l’hôpital public : RV sous 10 j. Heureusement car il y avait effectivement urgence !
        Voilà. Difficile d’en tirer des certitudes, a priori, sur l’endroit où l’on sera le mieux soigné… Seule certitude : dans le privé, il y aura toujours un depassement des honoraires. Mais parfois il vaut mieux payer plus cher pour être correctement soigné.

        • Bonjour Nepafini
          Comme tjs, l’important n’est pas d’avoir une structure privée ou publique, mais d’avoir le choix. Par exemple il existe des concessions (service d’eau p. e.) avec un service d’une entreprise privée.. mais en position de monopole, et le résultat peut être aussi catastrophique.

        • je suis entièrement de votre avis j’ai fait la meme expérience avec les memes résultats dans je suppose un cas non pas similaire mais comparable ! je parle donc en connaissance de cause.

        • Exemple d’incivisme qui coûte cher à la société

        • vous illustrez quelque chose propre à tout consommateur qui n’a pas la possibilité d’expertise sur ce qu’il achète… par exemple savoir si une operation est nécessaire, vous pouvez avoir ça avec un simple garagiste..
          dans ce cas là l’évaluation de la « nécessite » de l’intervention doit être confiée à un tiers qui n’a pas d’intérêt dans l’intervention .

      • Comparaison de choses qui ne sont pas comparables. Un hôpital public a 3 missions que n’a pas la clinique. Accueillir tous les publics quelque soit les revenus, proposer des filiaires de soins rares ou non rentables mais pourtant nécessaires. Et former de futurs médecins. Privé et public sont complémentaires. Bien sûre la gestion publique moins souple est problématique dans certains cas, le vieillissement de la population accroit les coûts et les besoins, certains territoires sont des déserts qui font saturer les urgences. Pour antant ces facteurs sont externes et la gestion privée n’y changerait pas grand chose.

        • tiens un peu d’accord avec tigrou…oui un hopital a des missions dite de services publiques qui le rende possiblement non rentable.
          le problème est la dérive possible..

          parce que vous tenez un propos général, accueillir tous les publics.. proposer des filières de soins rares portant « nécessaire »..et ben ça le coût est incontrôlable..la réalité est que les choix sont arbitraires..
          quand les gens ne peuvent pas payer , on soigne des trucs et pas d’autres ..et paradoxalement le coût devient LE critère dans e public.

          la réalité toute crue est que tot doit payer pour les soins apportés à lulu…
          donc toto va critiquer légitimement si le soin est vraiment nécessaire, si la façon de les prodiguer n’est pas trop onéreuse… le seul argument de lulu est de pouvoir seplaindre que tot soit un radin inhumain.

    • Vu l’etat des entreprises en france, l’hopital public est certainement plus sur pour les malades que du prive sous équipé pour faire un semblant de benefices

      • Renseignez vous. Le privé n’est pas sous équipé pour « faire un semblant de bénéfices ». Il atteint ce but en luttant contre les gaspillages, à l’inverse du Public que sa mauvaise gestion est loin de rendre « plus sûr pour les malades ». Cf le nombre de maladies nosocomiales, dépassant de loin la mortalité routière.

  • en j’ajouterai mieux soigné et pour moins cher

    • pas nécessairement mais dans le privé comme on dit on en a pour son argent..
      dans le public ona en pour l’argent…de qui….

      il est clair que pour une personne pauvre dans le privé ..il n’est pas soigné du tout..

      le débat ne devrait pas être privé/public, la question est tranchée depuis un moment..la question devrait être comme financer des soins « décents pour les pauvres…est ce le rôle de l’etat.

      définir le décent est déjà difficile..

      on va rappeler une vérité simple , il y a des gens qui bossent dur , pour être bien soignés..donner une bonne éducation à leurs enfants..ça devrait être la norme.. oui les riches peuvent être mieux soignés..ces gens n’iront pas attendre 6 mois pourun examen…ils sont prêts à payer..

      nous avons construit un système pour les « pauvres »…

  •  » Le seuil de sécurité se situe aux alentours de 1 000 accouchements par an ! »
    Qui a décidé ça sinon les autorités administratives? C’est oublier que 90 % des accouchements n’ont pas besoin de surveillance médicale (sinon notre espèce n’aurait jamais survécu) et que beaucoup de pays voisins pratiquent les accouchements à domicile. Sont-ils grevés d’une mortalité maternelle et infantile insupportable? Non.
    Alors oui pour le retour des petites maternités de proximité, quitte à évacuer vers un centre de compétences en cas de problème.

    • non c’est sans doute un constat….de nature statistique.. qui élude effectivement les vraies causes..les grosses maternités sont sans doute la vision publique de faire plus sûr pour moins cher..

      • comprenez bien ce que je dis..c’est le constat que fait le gouvernement…dans les hôpitaux public..c’est donc une corrélation… avec en plus des pépites de causalité possible dedans..

  • public ou privé n’ est pas un critère pertinent pour juger de la qualité des soins. Ce qui est important, c’est la personne en face de vous qui va vous opérer. La confiance, le bouche a oreille, la renommée… tout en sachant bien sûr, (pour ceux qui nous racontent leur expériences persos, que la médecine n’est pas une science exacte, et qu’il existe souvent plusieurs façons de faire pour arriver au même résultat. Il en découle également une impossibilité de garantie de résultat. A mon sens le plus important pour juger de la qualité c’est d’avoir recours a des interventions ou des prises en charges auxquelles les praticiens sont habitués.

    • Effectivement, il vaut mieux se renseigner avant. Opéré 3 x, la première ayant sauvé ma peau, la seconde par un autre professor à titre privé avec des coûts incroyables sans résultat, la troisième a été la bonne, grâce au docteur Corlieu à cochin qui n’était pas professeur à l’époque. Pour un prix très correct, dans le public. C’était il y a pas loin de 40 ans.

      • oui..MAIS..en fait vous avez là la question de l’expertise préalable..il est toujours périlleux de confier l’expertise à celui qui va opérer..
        ce n’est pas propre à la médecine..

  • privé ou public : la médecine et les soins en France c est la roulette russe!
    tu peux tomber sur un excellent ou un très mauvais toubib dans les deux cas. on ne peut absolument pas tomber dans les généralités.
    beaucoup d actes et se soins pourraient être évités si les médecins avaient une approche globale du problème du patient et non pas focalisés sur leur spécialité.
    je ne vais pas tomber dans le détail perso mais je pense que nous avons intérêt à bien nous documenter nous les malades avant de laisser notre santé aux mains du premier toubib venu.

    • dans le privé..ceux qui survient sont ceux qui satisfont le « client »…
      dans l’ed nat..vous avez d’excellents enseignants ou de très mauvais aussi…

  • pour être opéré en ambulatoire par un « spécialiste » reconnu , dans le privé , en clinique ; dépassement d’honoraire 600euros,pour le chir; 200 euros pour l’anesthésiste, prise charge ridicule par la sécu et la mutuelle . risques opératoires 1%
    en hôpital public , temps d’attente , opéré par qui? comment ? risques ? suivit ? mais rien a débourser !

    • ben non , opéré en clinique privée , secu + mutuelle rien a payer..
      meme les dépassements d’honoraires ont étés pris en charge..
      une mutuelle qui ne prends pas les dépassements d’honoraires est une mutuelle de daube

    • L’équivalent des dépassements à l’hôpital public, ça s’appelle « l’exercice libéral » qui s’ajoute au salaire perçu en tant que médecin hospitalier.

      https://www.profilmedecin.fr/contenu/lexercice-liberal-a-lhopital/

    • ce n’est pas parce que l’on est opéré par un professeur que l’on mieux soigné. Peu importe public ou privé.

      • en effet mais l’inverse n’est pas vraie non plus… le patient ne peut se fier qu’à la satisfaction des patients passés pour juger de la qualité d’un praticien.. vous avez d’excellents fonctionnaires et de très mauvais professionnels mais les mauvais professionnels ne font pas long feu…les mauvais fonctionnaires eux vivent aussi bien que les très bons…

        dans un système libre,il y aurait sans doute une corrélation claire entre qualité du soin et prix…

  • Hôpitaux publics : environ 8,5 millions de patients hospitalisés par an pour 70 milliards dépensés. Coût unitaire : 8200 euros.

    Cliniques privées : environ 4,5 millions de patients hospitalisés par an pour 20 milliards dépensés. Coût unitaire : 4400 euros.

    Pour mémoire, dans les dépenses hospitalières, les salaires représentent généralement les deux tiers de la dépense totale, le tiers restant servant à financer les médicaments, les équipements médicaux et les bâtiments. Au-delà des différences de rémunération à postes équivalents, ce sont surtout les personnels non soignants en surnombre qui grèvent le coût des hôpitaux par rapport aux cliniques. Cette différence illustre le coût direct de la fonctionnarisation d’une activité économique, en pure perte pour la collectivité, notamment les dérives financières liées aux statuts.

    • @cavalgnac
      +1000 ne nous voilons pas la face avec la pseudo solidarité

    • oui mais non… il ya du vrai mais on ne peut pas comparer , pas la même patientèle…

      il faut comparer le comparable..ce qui n’est pas possible car jamais le privé ne soignera une personne non solvable…

      l’hôpital devrait être privé.. sauf si on accepte l’idée contre nature que une personne riche doit acceptée d’etre soignée comme un pauvre…

      nous sommes arrivés à entendre dire que les pauvres devraient être soignés nourris soignés éduqués comme les plus riches..sans nous rendre compte combien ce mode de raisonnement est fatal pour motiver les gens à bosser et creer de la richesse!!!

      • L’argutie comme quoi ce n’est pas comparable, employé ad nauseam, serait recevable si elle était justifiée par quelques faits démontrables.

        En outre, il n’y a aucune raison valable de soigner les riches et les pauvres différemment. Par exemple, une appendicectomie reste une appendicectomie, peu importe la fortune du patient. L’idée de soigner les pauvres comme les riches n’a rien de contre nature. Les institutions charitables s’y emploient avec succès depuis longtemps. L’argument confond (à dessein) deux sujets complètement différents : les soins et l’assurance santé. La question des soins aux pauvres est d’abord une question d’assurance, pas une question de soins.

        Mais surtout, au vu des chiffres comparés hôpitaux vs cliniques, les pauvres ne sont pas soignés comme les riches puisqu’ils coûtent deux fois plus cher ! Autrement dit, l’argument est nul.

        Franchement, il faut arrêter les digressions oiseuses et cesser de tortiller de l’arrière train. L’hôpital fonctionnarisé est une source inépuisable de gabegie financière, voilà la seule explication rationnelle. Il n’y a pas lieu d’en être surpris. Les institutions publiques socialistes (non régaliennes) sont collectivisées dans l’unique but de voler de l’argent. D’ailleurs, s’il n’avait pas pour objet de piller les richesses disponibles, il y a longtemps que le socialisme aurait été abandonné puisqu’il n’aurait plus aucune utilité.

        • à mon opinion, les digressions oiseuses ne sont pas où vous voulez les voir..
          l’hôpital public serait moins cher que ce ne serait pas une raison qui justifierait son existence..

          si vous acceptez le principe de cette comparaison, ça signifie que vous donnez un prix à votre liberté et surtout à celle d’autrui..

          la raison profonde pour être libéral est l’amour de la liberté, le principe de responsabilité pas que ça coute moins cher « collectivement »…

      • pour quoi si la personne a la secu et une mutuelle

    • Pouvez-vous fournir la source de ces chiffres ?

      • Les sources sont classiques pour ce secteur économique. Vous pouvez aller voir du côté de la DREES pour une source nationale, de l’OCDE pour des comparaisons internationales, etc.

    • @Cavaignac : remarquable commentaire qui confirme ce que j’ai pu constater à l’étranger, les systèmes privés sont plus performants car ils cherchent à maîtriser leurs dépenses pour rentabiliser leurs investissements.

  • Une grande partie des progrès vient des USA où le système de sécurité sociale n’existe pas. Les gens prennent ou ne prennent pas une assurance médicale qui est chère et gérée par des grands groupes privés. Rappelons que l’Obama Care ne concerne que les très pauvres.
    Cela a 2 conséquences.
    Ceux qui n’ont pas de couverture santé et doivent payer tous leurs soins et médicaments cherchent immanquablement des solutions moins coûteuses.
    Les grands groupes privés d’assurance maladie ne sont pas la Sécurité Sociale, leur raison d’être est faire des bénéfices. Donc ils ont des équipes d’experts qui cherchent des solutions moins coûteuses.
    C’est pour cela qu’aux USA, la hausse vertigineuse de l’insuline il y a quelques années, a entrainé une redécouverte des régimes « très low carb » qui soignaient les diabète 2 avant la découverte de l’insuline dans les années 1920. Et pour 80% des gens qui le suivent, cela marche… On pourrait parler des régimes cétogènes ou des jeûnes en complément d’une chimiothérapie. On pourrait également parler des maladies dites psychiques en France (pays des charlatans freudiens) et qui ont des causes organiques et peuvent être traitées, causes hormonales, carences vitaminiques sur fond génétique (les altérations mentales des carences en vitamine B12 par exemple), etc…

  • Excellent article d’un professionnel
    Il est anormal qu’il y ait tant d’urgences
    Ce n’est pas la suppression du numerus clausus qui va régler l problème
    Plus de médecins moins bien formés = médecine URSS
    Le médecin devrait comme autrefois faire de la petite chirurgie entre autre
    Dans les années 60 l’hôpital était un lieu privilégié car les patrons étaient encore en contact avec la médecine de terrain
    Les cliniques ont maintenant un plateau technique remarquable
    Mais elles sont gérées par des financiers
    2022 risque de sonner le glas de la médecine clinique pour être remplacée par des super techniciens

    • « Il est anormal qu’il y ait tant d’urgences » : parce que tout à été fait pour saper la médecine de ville, la médecine libérale.

    • Etant médecin hospitalier je souscris tout à fait à votre intervention…Un cardiologue il y a 30 ans savait tout faire , un cardiologue aujourd’hui est rythmologue , specialiste de l’angiographie , échographiste interventionnel etc etc..Idem pour toutes les autres spécialités..Quant aux cliniques je me marre car à vouloir faire du rendement à tout prix elles font n’importe quoi …Sauf …Si elles se spécialisent..Clinique du dos , du genou ..Et pour le financement de l’hôpital général foutez moi dehors cette cohorte d’administratifs qui bientôt seront plus nombreux que les soignants et sont d’une crasse médiocrité , directeur en tête..

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