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Après une mobilisation faible des Gilets jaunes et à l'approche des fêtes de fin d'année, tout repart comme avant ? Certainement pas. Si la crise est passée, le « mal français », celui d'une France coupée en deux, est toujours là.
C'est ce que constatent, avec un brin de cruauté, de nombreux observateurs étrangers. Pour eux, le verdict est tombé : le pays est définitivement irréformable. Le miracle de l'attractivité retrouvée en 2017, année où la France a raflé la première place en Europe pour les investissements venus de l'extérieur, risque fort de ne pas se reproduire après les images de violence qui ont fait le tour du monde. Si le coût de ce désamour est encore impossible à chiffrer, l'addition à payer après un mois de fracture comporte plusieurs lignes déjà quantifia...
Certes, on peut lire le titre de mon commentaire comme la métaphore de l'excuse classique que les parlementaires, les élus et les fonctionnaires administratifs utilisent fréquemment pour essayer d'expliquer leurs absences trop fréquentes. Il faut plutôt la lire comme une incitation au gouvernement de se jeter à l'eau et lancer la seule réforme importante que le pays doit conduire en urgence, celle relative à la réforme du fonctionnement de l'état, des ministères et des collectivités territoriales. Il y a un moment où il faut plonger pour vérifier qu'on est capable de nager. Ce moment est arrivé et le différer plus longtemps ne fera qu'augmenter les problèmes.
Ca va faire mal
Le bicaméralisme est fréquent dans les démocraties et un mode de scrutin différent itou.
Mais, avec un sénateur par département, il y en aurait assez.