Alain Minc : « Pourquoi je voterai Pécresse »

ENTRETIEN. À moins de cent jours de la présidentielle, l’essayiste, longtemps très proche de Macron, annonce dans nos colonnes qu’il soutiendra la candidate LR.

Propos recueillis par et (pour la vidéo)

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Temps de lecture : 6 min

C’est un revers symbolique pour Emmanuel Macron à trois mois de la présidentielle, qui plus est venant de l’un de ses mentors, qui l’a repéré et épaulé depuis l’ENA. Si le conseiller des présidents et du CAC 40 Alain Minc apporte son soutien à la patronne de la région Île-de-France, c’est parce qu’il juge que le chef de l’État, réélu, n’aurait pas les moyens de réformer le pays et serait nécessairement entravé par une cohabitation. Ce ralliement à Valérie Pécresse, dont l’essayiste apprécie la fermeté – « avec elle, la main ne tremblera pas » –, augure-t-il du renfort à venir d’autres représentants de ce qu’il avait un jour baptisé « le cercle de la raison » ? C’est l’espoir que caresse la candidate des Républicains, qui aura besoin d’une partie des électeurs macronistes pour conquérir...

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Commentaires (175)

  • D'Arcy

    Le ralliement d'un opportuniste décrédibilise un peu plus Pécresse.
    Comment croire toutes ces belles paroles ?

  • agur

    Hénaurme ! Qu'une personnalité comme Alain Minc assume avoir voté Macron en 2017 et en avoir été très proche après l'élection et affirmer aujourd'hui qu'il votera Pécresse qui l'eût cru ? Il est très intelligent et bien sûr ses propos sont très policés. Restons en donc à l'essentiel : pour ma part je n'ai pas voté Macron en 2017 parce que je ne le " sentais " pas et ses discours manquaient et de conviction et de sincérité. La suite m'a donné raison : piètre consolation. Aujourd'hui Minc et moi ne voterons pas Macron. Une lueur d'espoir ?

  • serdav

    Le Président se retrouvera dans la même configuration que le Président Giscard, être centriste c'est ne pas avoir un fort parti à la chambre des députés alors on se retrouve à devoir s'appuyer soit à droite soit à gauche et Giscard devant s'appuyer sur l'UMP, Chirac a tout fait pour l'abattre. Dans ce premier le président avait réussit à créer un parti qui se délaite progressivement, je doute qu'au second mandat il puisse le reconstituer, en perdant la chambre, son concurrent fera tout pour bloquer son programme, Giscard avait quand même réussit le nucléaire avec une licence Westingoust après avoir supprimé le 22 à Asnière