Selon Franceinfo , la direction a confirmé lundi "sa volonté de ne pas rémunérer les jours de repos situés entre deux périodes d'action des grévistes" . La direction considère en effet que la grève perlée (deux jours de grève, trois jours de travail), prévue pour durer jusqu'au 28 juin, n'est qu'un seul et même mouvement.
Salaires amputés en mai ?
Dimanche dernier, interviewé dans le cadre du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro , Guillaume Pepy expliquait ainsi que "les jours de repos à la SNCF sont payés lorsque les jours travaillés ont existé . Lorsqu'il n'y a pas de jours travaillés, les jours de repos n'ont pas à être payés, ce n'est que du bon sens".
Cette mesure n'affectera pas les salaires d'avril, reprend Franceinfo. Les bulletins de paie étant établis le 18 du mois, seuls six jours de grèves avaient alors été enregistrés à cette date . Il en faut huit au minimum pour pouvoir prélever cette retenue supplémentaire, selon le règlement interne de la SNCF.
La justice tranchera
En revanche, le dispositif devrait donc s'appliquer aux salaires du mois de mai. Les syndicats, eux, contestent le fait que leur grève perlée ne soit qu'un seul et même mouvement. Ils doivent porter l'affaire devant le tribunal de grande instance de Bobigny cette semaine, espérant que la justice leur donne raison et empêche la SNCF de ne plus régler les jours de repos.