Vidéo d'un viol collectif sur les réseaux sociaux : la police appelle les internautes à ne pas relayer

Les policiers de la plateforme PHAROS ont été saisis. (image d'archives)
Les policiers de la plateforme PHAROS ont été saisis. (image d'archives) © PATRICK KOVARIK / POOL / AFP
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Plusieurs vidéos, montrant une femme se faire violer par quatre hommes, circulaient lundi sur les réseaux sociaux et la police nationale a saisi la plateforme PHAROS pour retrouver les agresseurs. 

La police nationale appelle lundi soir les internautes à ne pas relayer des vidéos filmant des relations sexuelles non consenties. "Vous êtes nombreux à nous signaler des vidéos présentant des actes sexuels non consentis qui seraient survenus dans la région toulousaine. Les services compétents ont été saisis. Merci à tous de ne pas relayer ces vidéos", est-il écrit dans ce tweet.

Viol collectif à la sortie d'une boîte de nuit à Toulouse ? D’après France Bleu Occitanie, une vidéo aurait beaucoup circulé lundi sur les réseaux sociaux, Snapchat et Twitter en tête, montrant ce qui ressemble à un viol, "peut-être aux abords d’une discothèque" à Toulouse. La police nationale a ainsi été alertée à de nombreuses reprises via Twitter par les internautes.

Selon un autre site d’information locale, Radio Capitole, plusieurs vidéos de ce viol ont été mises en ligne. Le viol aurait été commis par quatre hommes, "alcoolisés" et encore non identifiés, sur une jeune fille, alors qu’ils sortaient de boîte de nuit dimanche soir. Toujours selon la web radio, ils connaissaient bien la victime et venaient de passer la soirée avec elle.

PHAROS saisi. Une personne aurait relayé la vidéo du viol, provenant de Snapchat, sur Twitter, appelant à "partager au maximum ce tweet pour que les coupables soient retrouvés", indique encore Radio Capitole. La police nationale a saisi la plateforme PHAROS, qui se charge à la fois de bloquer la diffusion de la vidéo et de remonter jusqu’aux auteurs de la diffusion, à ceux qui la relayent, ainsi qu’aux agresseurs et à la victime. Une enquête a été ouverte.