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L'OTAN ne prévoit pas d'intervenir en Syrie

Tout en se disant "personnellement convaincu" de la responsabilité du régime syrien dans les attaques chimiques du 21 août, le secrétaire général de l'OTAN a repoussé l'éventualité d'une intervention militaire.

Le Monde avec AFP

Publié le 02 septembre 2013 à 16h15, modifié le 03 septembre 2013 à 01h54

Temps de Lecture 1 min.

Anders Fogh Rasmussen considère que seul

Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré lundi 2 septembre au sujet des attaques chimiques ayant fait des centaines de morts le 21 août en Syrie qu'"il ne fait aucun doute que la communauté internationale doit réagir avec vigueur afin d'éviter de nouvelles attaques chimiques à l'avenir". "Si nous ne réagissions pas, cela enverrait un message très dangereux à tous les dictateurs du monde", estime M. Rasmussen.

Il s'est d'ailleurs dit "personnellement convaincu" que "non seulement une attaque chimique s'est produite (…), mais que le régime syrien en est responsable", affirmant avoir eu accès à des informations classifiées données par des pays membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord.

Mais, a ajouté M. Rasmussen, "je n'envisage pas que l'OTAN puisse jouer un rôle dans la crise. A ce stade, les alliés se consultent, et c'est à chaque Etat de décider de la façon de répondre" à l'attaque.

DES MISSILES DÉPLOYÉS DANS LE SUD DE LA TURQUIE

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De plus, si l'intervention armée devait être, comme il est envisagé, "brève, avec des objectifs ciblés", il n'est "pas nécessaire" d'avoir recours aux structures militaires de l'OTAN, davantage prévue pour superviser des opérations complexes de longue durée. Selon lui, l'OTAN "joue déjà son rôle" en servant de "forum de consultation entre alliés" et en ayant décidé de déployer des missiles Patriot dans le sud de la Turquie afin de protéger ce pays, membre de l'Organisation, d'une éventuelle attaque venue de Syrie.

"Je peux vous assurer que nous avons tous les plans en place pour assurer la défense et la protection de la Turquie. A ce stade, je ne vois pas la nécessité de nouvelles mesures", a déclaré M. Rasmussen. "Une attaque contre un allié est une attaque contre tous", a-t-il averti, faisant allusion au principe fondamental de l'Alliance atlantique, créée en 1949.

M. Rasmussen a de nouveau souligné que seul "un processus politique" permettrait de régler la crise syrienne.

Le 28 août, dans un communiqué, Anders Fogh Rasmussen avait déjà jugé "inacceptable" l'usage d'armes chimiques, qui ne peut, selon lui, "rester sans réponse". Dans l'immédiat, l'OTAN "poursuit ses consultations et examine de près la situation".

Lire (édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés "Une situation diplomatique qui évoque la crise au Kosovo"

Le Monde avec AFP

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