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"Sur le Net, rien n'est éditorialisé" : Aurélie Filippetti s'explique

La sortie de la ministre de la culture et de la communication sur la presse et Internet avait hérissé de nombreux journalistes travaillant dans des rédactions multimédia.

Par Xavier Ternisien

Publié le 04 septembre 2012 à 15h48, modifié le 07 juillet 2013 à 17h23

Temps de Lecture 1 min.

Aurélie Filippetti, la ministre de la culture et de la communication, évoque

Aurélie Filippetti, la ministre de la culture et de la communication, parle d'"un malentendu" à propos de ses déclarations au magazine Polka. Evoquant la presse, elle y affirmait que, "sur le Net (…), rien n'est éditorialisé". Ces déclarations avaient suscité le mécontentement de nombreux journalistes travaillant pour les rédactions Web.

"Quand je parlais de contenus non éditorialisés, je voulais parler de certaines plateformes qui se contentent de lister des dépêches AFP,explique-t-elle au Monde, mardi 4 septembre. Avec en plus des problèmes d'utilisation plus ou moins légale des ressources de l'AFP. Ce sont ces plateformes que j'évoquais."

La ministre affirme qu'elle ne visait pas le journalisme sur Internet. "Je suis moi-même abonnée à certains sites d'information en ligne. Bien évidemment, c'est du journalisme!", s'exclame-t-elle.

Aurélie Filippetti déplore que "certains gros acteurs du Net ont les moyens d'utiliser la matière première fournie par d'autres, sans faire les investissements nécessaires, indispensables à la pérennisation du métier de journaliste et à la liberté de la presse".

METTRE À CONTRIBUTION LES MOTEURS DE RECHERCHE

A propos de la fiscalité de l'économie numérique, elle rappelle qu'une réflexion est en cours. Une mission d'expertise a été confiée à Pierre Collin, conseiller d'Etat, et à Nicolas Colin, inspecteur des finances. "Il faut développer une fiscalité équitable entre les acteurs du numérique et les acteurs traditionnels", insiste-t-elle.

La ministre ne prend pas position sur la création d'une taxe Google, attendant les conclusions de la mission en cours. Néanmoins, "il y a une vraie interrogation sur le financement de la presse, déclare-t-elle. Les principaux sites tapés sur les moteurs de recherche sont les journaux. Il serait normal que ces moteurs de recherche contribuent à financer la vraie valeur ajoutée produite par les journaux. Le travail éditorial est fait par la presse, pas par ces plateformes qui pourtant en tirent un profit commercial évident."

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