La Droite sociale de Laurent Wauquiez doit présenter, mardi 13 décembre, ses propositions économiques pour apporter sa pierre au débat présidentiel. Le ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur estime que "la crise de l'euro ne doit pas camoufler la crise du capitalisme".
Pour le ministre, "il faut passer d'un capitalisme de Monopoly à un capitalisme d'entrepreneurs". Il s'agit d'abord, selon lui, de "remettre de la justice dans les rémunérations". "Depuis 2009, les rémunérations des présidents du CAC 40 ont augmenté de 25 %, ce n'est pas supportable en période de crise ", indique-t-il au Monde.
INTERDIRE LES STOCK-OPTIONS SAUF POUR LES PME ET LES START-UP
M. Wauquiez entend donc "dénoncer des dérives en haut du capitalisme financier". Il propose, par exemple, d'interdire les augmentations des dirigeants d'entreprise qui licencient plus qu'ils n'embauchent, et de supprimer les stocks-options sauf pour les PME et les start-up.
Dans le but de "mettre fin à la dictature du court terme", la Droite sociale demande de "séparer les banques de financement des banques de dépôt, afin de limiter la dimension spéculative des banques" (une proposition également évoquée dans le programme socialiste). Le club de Laurent Wauquiez veut également interdire les ventes à découvert et les transactions haute-fréquence.
Par ailleurs, , afin de limiter la dimension spéculative des banques", la Droite sociale conseille de , afin de limiter la dimension spéculative des banques". Enfin, Laurent Wauquiez préconise toute une série de mesures en faveur des PME : remettre de la parité entre PME et grandes entreprises dans le domaine fiscal (une mesure également évoquée par François Bayrou) et donner aux PME l'accès aux emprunts obligataires.
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