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Ayrault : "Pas question de repousser l'âge légal de départ à la retraite"

Entre une hausse de la CSG ou des cotisations sociales, "rien n'est encore décidé", a affirmé le premier ministre, invité de France 2 à la veille d'une rencontre avec syndicats et patronat.

Le Monde

Publié le 25 août 2013 à 21h27, modifié le 26 août 2013 à 15h35

Temps de Lecture 2 min.

Invité du 20 heures de France 2, dimanche 25 août, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a fait le tour des sujets d'actualité, quelques heures après son discours d'apaisement lors de la clôture de l'université d'été du parti socialiste.

  • LES RETRAITES

Peu de détails sur le dossier tendu de la réforme des retraites. Une chose est sûre, "il n'est pas question de repousser l'âge légal de départ à la retraite", a insisté le premier ministre qui doit s'entretenir sur le sujet, lundi et mardi, avec les représentants de huit syndicats et trois organisations patronales, à tour de rôle. Et ce car "ce serait pénaliser toute une génération, tous ceux qui ont prévu d'aller à la retraite dans les années qui viennent se sentiraient trahis".

Entre une hausse de la CSG ou des cotisations sociales, en revanche, "rien n'est encore décidé", a affirmé le premier ministre. Des arbitrages définitifs sont attendus dès mercredi ou jeudi. Autant dire un planning ultraresserré, après s'être laissé deux mois pour réfléchir sur les préconisations du rapport Moreau sur les retraites.

  • LE CHÔMAGE
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L'objectif de l'inversion de la courbe du chômage d'ici la fin de l'année ? "J'y crois", a lancé M. Ayrault. Le ministre du travail, Michel Sapin, avait également réaffirmé, au cours d'une interview sur RTL-Le Figaro-LCI, dimanche, que la promesse de François Hollande serait tenue.

Quant à la croissance, elle est bien "de retour", selon le chef du gouvernement. Il s'agit désormais de la "consolider".

  • LE BUDGET

Jean-Marc Ayrault a également insisté  sur l'effort que l'Etat va réaliser dans le budget 2014, avec des économies "sans précédent" de 10 milliards d'euros, du "jamais vu", a-t-il assuré. "Il y a des priorités à financer", comme l'éducation, les emplois d'avenir, les contrats de génération, la police ou la gendarmerie, a-t-il énuméré.

Sur la pression fiscale, "il y aura encore des efforts [en 2014], mais ces efforts vont diminuer", a-t-il tenu à préciser, s'affirmant comme "le premier ministre de la détermination à redresser notre pays. Et nous allons y parvenir."

Les grandes lignes du budget 2014 seront dévoilées fin septembre. Le gouvernement a déjà prévenu qu'un effort fiscal supplémentaire de 6 milliards d'euros sera demandé aux Français et que 14 milliards d'économies seront réalisées dans les dépenses publiques.

  •  LES RELATIONS AU SEIN DU GOUVERNEMENT

Après les tensions de l'été, le premier ministre s'est réaffirmé comme "le chef du gouvernement". "Ce que j'ai bien noté à La Rochelle, c'est que les militants et les sympathisants attendent qu'il n'y ait plus de partitions en solo", a-t-il déclaré. 

Avouant qu'il existait des "arbitrages, par exemple sur la réforme pénale", il a martelé qu'il n'y avait "de compétition entre les ministres" ni "deux politiques" au sein de son gouvernement, jouant ainsi de nouveau l'apaisement entre les ministres de la justice, Christiane Taubira, et de l'intérieur, Manuel Valls, qui se sont affrontés tout l'été sur le projet de réforme pénale.

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