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Cazeneuve : "Pas de hausses d'impôts en 2015"

INTERVIEW - Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, assure au JDD que la "pause fiscale" annoncée par le Président aura lieu tout en expliquant que l'objectif du gouvernement est de "ne plus avoir recours aux prélèvements obligatoires"… en 2015. Extrait de son interview. 

Nicolas Prissette , Mis à jour le
En 2014, "la pression fiscale n'augmentera que de 0,05 point", promet Bernard Cazeneuve.
En 2014, "la pression fiscale n'augmentera que de 0,05 point", promet Bernard Cazeneuve. © Bernard Bisson/JDD

François Hollande a promis une "pause fiscale". Les Français vont-ils la constater?
La promesse du président de la République est tenue, comme en témoigne l'évolution des prélèvements obligatoires. L'année prochaine, en tenant compte de nos efforts de lutte contre la fraude fiscale, dont nous attendons deux milliards d'euros de rendement, en pourcentage du PIB, la pression fiscale n'augmentera que de 0,05 point.

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Ce n'est pas tout à fait zéro…
Nous sommes à la stabilisation. Nous avions prévu de l'atteindre en 2015, nous y parvenons avec un an d'avance. Et c'est grâce aux économies que nous allons réaliser dans une proportion inégalée. Le budget de l'État, hors dette et pensions, va baisser de 1,5 milliard d'euros. Cela ne s'est jamais fait sous la Ve République. Quand j'entends la droite dire que c'est insuffisant, je rappelle que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy les dépenses de l'État ont augmenté de 2 milliards d'euros par an en moyenne sur le même périmètre. Au total, en 2014, les économies atteindront 15 milliards d'euros : 80% de l'effort est fait par les économies. Notre objectif est qu'en 2015, ce soit 100%, pour ne plus avoir du tout recours aux hausses de prélèvements obligatoires.

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L'UMP calcule que les ménages paieront 12 milliards de plus en 2014. Que répondez-vous?
La précédente majorité avait voté une hausse de la TVA à 21,2%, les ménages s'apprêtaient à perdre près de 12 milliards d'euros de pouvoir d'achat si nous n'avions pas effacé cette mesure. Aujourd'hui, M. Copé propose de transférer 20 milliards d'euros de coût du travail sur la TVA, cela représenterait une hausse considérable de 4 points. Je cherche en vain une cohérence dans le discours de l'UMP. Pour notre part, nous nous limitons à 0,4 point de hausse du taux normal de TVA, car nous finançons le crédit d'impôt compétitivité emploi par 50% d'économies.

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Pour lire cet entretien en intégralité, cliquez ici .

Source: JDD papier

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