Agnès Saal : 38.000 euros de notes de taxi au Centre Pompidou en un an
Avant la présidence de INA qu'elle a dû quitter après ses mirobolants frais de taxi, Agnès Saal a passé sept années au Centre Georges-Pompidou. Et là aussi, elle a beaucoup pris le taxi. Elle aurait laissé une importante ardoise, révèle L'Express à paraître mercredi. L'AFP évoque le chiffre de 38.000 euros.
L'habitude d'Agnès Saal d'abuser du taxi remonte à loin. Les enquêteurs chargés de faire la lumière sur les dépenses excessives de la présidente de l'INA démissionnaire ont étudié le CV de la haute fonctionnaire. Avant l'Institut audiovisuel, elle a travaillé sept années au Centre Georges-Pompidou, vaste institution culturelle qui s'occupe, entre autres, du Musée national d'art moderne. Et son passage à Beaubourg a laissé des traces. Début juin, les enquêteurs ont confirmé qu'elle y prenait aussi très souvent le taxi. Un indiscret de L'Express à paraître mercredi avance le chiffre de 400.000 euros en sept ans. L'AFP évoque, elle, 38.000 euros entre janvier 2013 et avril 2014.
"Le chiffre avancé par L'Express n'est pas exact", assure-t-on au Centre Pompidou, explique Le Figaro . Le quotidien, qui cite "plusieurs sources", avance que les dépenses liées aux déplacements d'Agnès Saal correspondraient à "moins de 90.000 euros pour les sept ans passés à Beaubourg".
Enquête pour "détournements de fonds publics"
Des déplacements dont aurait bénéficié son fils. Et ce, alors même qu'elle disposait d'une voiture avec chauffeur. L'enquête préliminaire pour "détournement de fonds publics aggravé" est toujours en cours. Sollicités par l'AFP, l'avocat d'Agnès Saal, Rémi Sermier, et la direction du Centre Pompidou n'ont pas souhaité faire de commentaire.
Cette procédure vient s'ajouter à une autre enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Créteil, qui porte sur 40.000 euros de frais de taxi en dix mois quand Agnès Saal présidait l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Elle avait dû démissionner en avril, poussée vers la sortie par la polémique. Comme l'enquête de Créteil, l'enquête parisienne est la conséquence d'un signalement du ministère de la Culture.
Source: leJDD.fr
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