Dijon : un gendarme se suicide dans son logement de fonction

Quelques jours plus tôt, un gendarme du peloton motorisé de Cerans-Foulletourte (Sarthe), s’était également donné la mort.

LE PARISIEN/OLIVIER BOITET

    Une enquête a été ouverte après le suicide d'un gendarme de 32 ans dimanche dans son logement de fonction de la caserne Deflandre à Dijon. Selon le journal L'Essor de la gendarmerie nationale, à la mi-mars, on déplorait sept suicides et quinze tentatives dans la gendarmerie depuis le début de l'année.

    Père de deux enfants, le gendarme décédé ce week-end était affecté dans une unité hautement spécialisée, selon la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté. L'Essor de la gendarmerie évoque le Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) une unité d'élite chargée de la protection des installations nucléaires, comme le CEA de Valduc (Côte d'Or).

    Toujours selon L'Essor de la gendarmerie, un gendarme du PMO de Cerans-Foulletourte, dans la Sarthe, s'était également donné la mort le 16 mai. Il était père d'un enfant.