Huit Français sur dix se retrouvent dans le "ras-le-bol fiscal"

Selon un sondage paru dans "Nice-Matin", 84 % des personnes interrogées refusent de payer plus d'impôts pour rééquilibrer les comptes publics.

Source AFP

84 % des Français se reconnaissent dans le
84 % des Français se reconnaissent dans le "ras-le-bol fiscal" évoqué par le ministre de l'Économie Pierre Moscovici, selon un sondage paru dans "Nice-Matin". © AFP

Temps de lecture : 1 min

Une écrasante majorité des Français, de droite comme de gauche et toutes catégories sociales confondues, affirme partager le ras-le-bol fiscal évoqué récemment par le ministre de l'Économie Pierre Moscovici et refuse la perspective de payer plus d'impôts pour redresser les comptes publics, selon un sondage CSA pour le journal Nice-Matin, rendu public samedi. La "grogne fiscale" des Français est particulièrement "intense", avec 84 % des sondés qui disent ressentir le ras-le-bol fiscal à titre personnel, contre 16 % seulement qui affirment le contraire, indique l'institut qui a effectué son étude du 27 au 29 août.

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Ce mécontentement transcende les clivages politiques traditionnels, même si les sympathisants de droite (94 %) l'expriment beaucoup plus que ceux de gauche (70 %), et il "se vérifie" dans toutes les catégories sociales, "indépendamment de l'âge ou de la profession des répondants", souligne CSA. 79 % des personnes interrogées affirment que leurs impôts ont augmenté et 38 % considèrent même qu'ils ont "beaucoup augmenté", la perception de la hausse étant légèrement plus forte chez les cadres (89 %) que chez les ouvriers (78 %). Il en est de même chez les sympathisants de droite (87 %) que chez ceux de gauche (73 %).

Dans ces conditions, ils sont 86 % à refuser la perspective de payer plus d'impôts pour redresser les comptes publics, contre 14 % qui se montrent disposés à le faire. Les sympathisants du Parti socialiste apparaissent "un peu plus disposés à payer davantage d'impôts (30 %)", même si une nette majorité de 70 % refuse cette option, souligne l'institut.

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Commentaires (140)

  • hope for France

    Est-ce aller dans mon sens, que de suivre simplement les préconisations de la Cour des Comptes, du FMI, de la BCE, de la Commission de Bruxelles, de l'OCDE ?
    Est-ce aller dans mon sens, que de faire les réformes que nos voisins ont entreprises ?
    Est-ce aller dans mon sens, que de tenter de restaurer notre compétitivité par rapport non pas à la Chine ou au tiers-monde, mais simplement par rapport à nos voisins et concurrents immédiats, en Europe ?
    Pourquoi la France devrait-elle être condamnée au déclin économique et à la ruine de ses forces vives, au nom d'une prétendue supériorité morale, socialiste ?
    Faut-il mourir sur l'autel de l'idéal socialiste, tel est notre défi !
    Moi, je réponds non, je préfère une société avec moins d'égalité de revenus, mais en forte croissance et avec peu de chômage...
    Le chômage et les aides sociales n'ont pas d'avenir, car nous n'en avons plus les moyens et qu'ils ne sont finançables que s'ils restent marginaux, or en France, une large part de la population en vit.
    Il faut inverser le logiciel et agir maintenant sur les causes, sans tabou, sans tenir compte des énormes résistances de tous ceux qui veulent protéger leurs rentes et privilèges (insiders), au détriment des outsiders.
    La France doit arrêter de refaire le monde et mettre en œuvre ce qui marche et pas ce qui est compatible avec les poncifs du politiquement correct du microcosme jacobino-socialiste. Nous mourrons de tous ces blocages idéologiques, issus de dogmes du début du XXème siècle, alors que le monde nous offre des opportunités uniques. Je me fous de savoir ce que mon voisin gagne, ou qu'il soit milliardaire, ou encore qu'il y ait de plus en plus de milliardaire, je veux pour ce pays de la croissance, du travail, de la réussite, des perspectives sociales, de l'enrichissement individuel ! Ce n'est pas le misérabilisme qui nous sauvera, mais l'enthousiasme entrepreneurial et vital. Il faut dépoussiérer la France de tous ses blocages idéologiques, dogmatiques et corporatistes.

  • dade

    Allez, allons dans votre sens : supprimons le SMIC, et baissons les salaires bien sûr de tous ceux qui sont sous 5 000 euros (95% des salariés) de 20 %, baissons les charges de 30% des entreprises qui néanmoins ne seraient toujours pas compétitives par rapport à la Chine, l'Inde, le Vietnam etc.
    C'est sûr la consommation repartira, le bâtiment s'envolera, les constructeurs d'automobiles françaises ne pourront satisfaire les commandes, les gens se soigneront davantage (actuellement 30% des français renoncent aux soins) Mais le nombre de milliardaires en France triplera !

  • dade

    Allez, allons dans votre sens : supprimons le SMIC, et baissons les salaires bien sûr de tous ceux qui sont sous 5 000 euros (95% des salariés) de 20 %, baissons les charges de 30% des entreprises qui néanmoins ne seraient toujours pas compétitives par rapport à la Chine, l'Inde, le Vietnam etc.
    C'est sûr la consommation repartira, le bâtiment s'envolera, les constructeurs d'automobiles françaises ne pourront satisfaire les commandes, les gens se soigneront davantage (actuellement 30% des français renoncent aux soins) Mais le nombre de milliardaires en France triplera !