Nouailhac - Trois économistes lancent un SOS à Emmanuel Macron

Jean Peyrelevade, Jean-Marc Daniel et Philippe Dessertine sont inquiets. Ils estiment que le président se fourvoie, comme ses prédécesseurs.

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Emmanuel Macron, à la croisée des chemins après 15 mois d'exercice du pouvoir.

Emmanuel Macron, à la croisée des chemins après 15 mois d'exercice du pouvoir.

© Christian Liewig/POOL/REA / ABACA / Christian Liewig/POOL/REA

Temps de lecture : 6 min

Ces trois-là ne sont pas de grandes gueules, pour faire référence à une émission de radio tapageuse, mais de grandes signatures et des économistes expérimentés et de renom. Ils sont les auteurs de nombreux ouvrages de haute volée et leur réputation de compétence et de sérieux n'est plus à faire depuis longtemps.

Or, sans se concerter, ils viennent tous les trois, ces derniers jours et dans des organes de presse différents, d'adresser un SOS en forme de supplique à Emmanuel Macron : « Sur le plan économique, son quinquennat est déjà bouclé », écrit Jean Peyrelevade dans Les Échos . « Si Macron ne réagit pas vite, il va nous mener dans le mur », déclare Jean-Marc Daniel dans une interview à L'Opinion . « Le moment de vérité approche. Ou b...

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Commentaires (252)

  • smag

    Lorsque l´on pense que les fonctionnaires du Conseil de l´Europe de payent pas d´impots, combien de parasites minent la France. Et les revenus et avantages indécents des emplopyés du Sénat et des sénateurs. On fait des loies sociales pour garder le pouvoir. Manque d´argent, pas d´investissement.

  • Chalusse

    Ne prenez surtout pas comme exemple Peyrelevade, ce socialiste dès son arrivée à la banque qui a maintenant disparue. Pourquoi, c’est un type qui a coûté aux contribuables français plus de deux milliards de francs dès son arrivée avec les socialistes, grâce à sa méconnaissance des affaires américaines de l’ancien Crédit Lyonnais et aussi la gestion désastreuse de l’affaire Tapie par méconnaissance du système de portage de titres qui étaient un système beaucoup plus efficace si ces opérations étaient faites par des banques privées, etc.
    Par contre merci au Crédit Agricole qui a bien voulu reprendre ce qui restait de l’ancien Crédit Lyonnais dans l’actif d’une nouvelle filiale créée à cet effet. Mr Peyrelevade n’a pas sauvé l’ancien Crédit Lyonnais, mais le quart du personnel de cette banque défunte

  • BRT

    Certes. Il n'en demeure pas moins que Mitterrand et Sarkozy manquaient dans la liste et qu'il est difficile d'imputer le déficit à Giscard d'Estaing (qui n'était pas mon chouchou à l'époque) alors que le déficit était de 21% contre plus de 50% en 1995. Soit une progression de 30% imputable aux 14 années de Mitterrand.
    Ses décisions en matière d'embauches inutiles de fonctionnaires destinées à assurer son électorat, ont coûté, coûtent et coûteront aux Français, ce jusqu'à la mort du dernier fonctionnaire surnuméraire.
    Je m'explique : au lieu de missionner des fonctionnaires des départements afin d'étudier les demandes de subventions effectuées par les communes ou les associations, car il aurait été aisé d'étudier ces dossiers puisque le plus souvent ils reçoivent une subvention du département et une autre de la région (avec un maximum pour les commun de 80% du montant des investissements hors taxes), on a nommé des fonctionnaires à la région qui étudient les mêmes dossiers.
    Ca s'appelle du gaspillage quand on songe au nombre de dossiers traités par les vingt régions.
    Il en va de même pour bon nombre de dossiers qui sont passés de la compétence des départements à celle des régions.

    Quant à l'enarchie, on peut dire ce qu'on veut, mais le terme revêt une connotation méprisante qui affecte les énarques dans leur ensemble, et qui a le défaut de dispenser de son énorme responsabilité le dirigeant qui s'appuie sur les énarques qui l'entourent. C'est lui qui les choisit (souvent pour des considérations politiques, plus que pour des compétences) et c'est lui qui choisit de suivre ou pas un de leur conseil.