Fusillade dans le Thalys : la SNCF va mettre en place un numéro d'urgence

Répondront "des personnels spécialement formés pour évaluer la nature de la menace et déclencher les actions utiles", a précisé Manuel Valls.

Source AFP

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy.
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy. © ERIC PIERMONT

Temps de lecture : 1 min

Manuel Valls a annoncé samedi que la SNCF allait, après les tirs dans un Thalys, « mettre en place un numéro national de signalement des situations anormales » dans les gares et les trains. La SNCF va par ailleurs « renforcer le nombre et la visibilité des messages de vigilance dans les gares », a indiqué dans un communiqué le Premier ministre, qui s'est entretenu dans la journée avec le président de la SNCF, Guillaume Pepy.

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« L'ensemble des agents du groupe ferroviaire sont pleinement mobilisés pour assurer la sûreté de tous les voyageurs. La sécurité dans les transports repose aussi sur la vigilance des citoyens », a souligné Manuel Valls dans ce communiqué cosigné par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d'État aux Transports, Alain Vidalies. Ils se sont entretenus tous trois samedi « avec les principaux opérateurs de transports collectifs sur les mesures de vigilance en vigueur ».

La SNCF « mettra également en place un numéro national de signalement des situations anormales, auquel répondront des personnels spécialement formés pour évaluer la nature de la menace et déclencher les actions utiles ». Le gouvernement a réaffirmé « la pleine mobilisation des services de l'État pour assurer la sécurité de tous en tous points du territoire, notamment dans les transports en commun », avec notamment le relèvement du plan Vigipirate au niveau maximum en Ile-de-France depuis le 7 janvier dernier et l'attentat meurtrier contre Charlie Hebdo. « Au total, 30 000 policiers, gendarmes et militaires sont affectés à la protection de 5 000 lieux sensibles sur l'ensemble du territoire, dont les gares et aéroports », souligne le gouvernement.

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Commentaires (64)

  • pierregeorge

    On se moque de nous ! Ce sont des procédés d'une gauche administrative dévoyée qui se sentira un peu plus légitimée en ayant créé une ineptie de plus... Minable "parapluie"
    Alors, si les héros du Thalys avaient eu ce "numéro-miracle", et le temps de sortir leur téléphone (devant l'agresseur) les choses se seraient "mieux" passées ?
    Serions-nous en droit de nous sentir rassurés ?

  • AdLib

    ... Qu'on en oublierait presque les derniers attentats-suicides qui viennent d'avoir lieur en Afghanistan...
    Evidemment, il n'y a aucun rapport entre les faits discutés ici et ce qui se passe là-bas !
    Triste rire, tout de même.

  • papa12

    Non monsieur l'énarque, vous avez à la SNCF une police ferroviaire, c'est à elle d'assurer la sécurité de vos clients et c'est à vous de former votre personnel naviguant par rapport à ce terrorisme...
    Si nous sommes en guerre et bien réagissez, votre baratin nous le connaissons et cela suffit, soyez à la hauteur de votre missions ou alors partez !