La tribune de Marlène Schiappa dans le JDD qualifiant d'"irresponsable" l'enquête du journal Ebdo, concernant les accusations d'agression sexuelle contre Nicolas Hulot, a-t-elle été pilotée depuis l'Élysée et Matignon ?
Selon Le Canard Enchaîné, Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont déploré "le silence radio" de trois jours de la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes. Le couple exécutif lui aurait alors demandé de "prendre publiquement position pour Hulot" et ainsi de prendre sa part à la solidarité gouvernementale. Une façon d'expliquer cette tribune dans laquelle Marlène Schiappa expliquait que "la justice se rend dans les tribunaux, pas dans les médias".
Édouard Philippe a été plus prompt à réagir. Dans la foulée de l'interview du 8 février dans laquelle Nicolas Hulot se défendait sur BFMTV, le Premier ministre lui a adressé "un message de soutien", estimant qu'il n'y avait "aucune raison de douter de sa parole". Emmanuel Macron s'était montré, quant à lui, beaucoup plus silencieux jusqu'à cette soirée du mardi 13 février.
Thierry Mandon est un charognard
Emmanuel Macron, selon des propos rapportés dans Le Canard Enchaîné
Profitant d'une séance de questions-réponses avec la presse présidentielle, le Président a mis en garde contre "une forme de République du soupçon". Toujours selon le journal satirique, le chef de l'État n'aurait, en coulisses, pas épargné Thierry Mandon, le taxant de "charognard" et de "fripouille".
Son ancien collègue du gouvernement sous l'ère Hollande (secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la Simplification et secrétaire d'État entre 2014 et 2015 et à l'Enseignement supérieur et à la Recherche entre 2015 et 2017) est désormais le directeur de publication d'Ebdo.
"Il a fait la danse du ventre devant moi avant la présidentielle, et depuis qu'il n'est plus en politique, il essaie de faire son commerce sur le dos des hommes politiques", aurait ainsi vilipendé Emmanuel Macron.
Selon Marianne, citant les révélations de Wikileaks sur les correspondances internes à En Marche, le candidat Macron avait pourtant sollicité le soutien de Thierry Mandon au lendemain du renoncement de François Hollande. Le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et à la Recherche se serait fait désirer. "Décevant", aurait écrit Emmanuel Macron le 9 décembre.
Moins de deux mois plus tard, le 2 février, Emmanuel Macron a compris que ce soutien ne viendrait jamais. "Mandon, tout de même, c'est désespérant", aurait alors réagi le leader d'En Marche, en apprenant que Thierry Mandon appelait à voter pour Benoît Hamon.
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