POLEMIQUE«Ebdo» défend sur six pages son enquête sur Nicolas Hulot

Rumeurs sur Nicolas Hulot: «Ebdo» défend sur six pages son enquête sur le ministre

POLEMIQUELe magazine a consacré six pages pour expliquer son choix de la publier...
Le magazine «Ebdo» défend son enquête sur des accusations de violences sexuelles à l'encontre de Nicolas Hulot
Le magazine «Ebdo» défend son enquête sur des accusations de violences sexuelles à l'encontre de Nicolas Hulot  - VILLARD/SIPA
Laure Beaudonnet

L.Be. avec AFP

Ebdo persiste et signe. Tandis que Patrick de Saint-Exupéry, le directeur de la rédaction, a défendu « l’affaire Nicolas Hulot » dans les colonnes de L’Obs ce jeudi, le magazine a consacré six pages pour expliquer son choix de la publier, dans son numéro à paraître vendredi.

« Au nom de quoi aurait-il fallu ne pas la publier, autrement dit, taire cette info ? Nous avons une source directe avec confirmation et recoupements. Nous avançons un témoignage avéré, solide », a-t-il maintenu avant d’accuser le ministre d’avoir lui-même créé le buzz. « Il a médiatisé cette affaire avant même la parution en s’exprimant dans des termes émotionnels. C’est ce qui a généré un emballement général «, lance le journaliste, avant de lâcher : » On vient nous reprocher ce buzz, mais c’est lui qui l’a créé… »

« Un scoop puant étayé de suppositions et de non-dits »

Le tout jeune hebdomadaire revient dans son sixième numéro sur cette affaire : le dépôt d’une plainte pour viol contre l’homme politique en juillet 2008, classée sans suite en octobre 2008.

La rédaction d’Ebdo a reçu plus de 200 mails d’abonnés dont certains lui ont reproché d’avoir relayé « de la rumeur et de la calomnie », publié « un scoop puant étayé de suppositions et de non-dits » ou sorti cette histoire « maintenant », alors que la plainte a fait l’objet d’un classement sans suite.

Une plainte en diffamation

Pour Ebdo, « les dirigeants prennent des décisions pour la collectivité et doivent donc rendre des comptes ». Dans le cas de Nicolas Hulot, cette information « vient heurter l’image publique » d’une personnalité très appréciée des Français. Ils arguent que « le dépôt d’une plainte pour viol, confirmée par la procureure de Saint-Malo dès jeudi soir, n’est en rien une rumeur, c’est un fait ».

Nicolas Hulot a décidé de porter plainte en « diffamation » contre le magazine Ebdo et les journalistes, selon ses avocats.

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