La fin de l'année 2023 approche, et avec elle, l’heure du bilan pour le marché immobilier. Retirons tout de suite tout faux suspens : il sera particulièrement mauvais pour les professionnels de la transaction immobilière. D’après leur dernière note de conjoncture, les notaires comptaient 955 000 signatures de ventes sur un an à la fin du mois d’août. Soit 16,6% de moins qu'au mois d'août 2022. Une dégringolade qu’ils n’avaient jamais observée depuis 10 ans ! Et encore : d’après les Échos, à la fin du mois de décembre, les notaires anticipent un chiffre compris entre 850 000 et 900 000 ventes annuelles.

Et ce ne sont pas les seuls à prévoir le pire. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), dans sa note de conjoncture, prévoit une chute des ventes annuelles à 885 000 logements à la fin de l’année 2023. Soit 21% de moins que l’année précédente ! «La baisse des ventes de logements, entamée depuis septembre 2021, s’accélère», observe la Fnaim, qui précise qu’elle «se fait un peu plus ressentir dans l’Ouest (où les prix et les ventes avaient le plus augmenté) et le Nord du pays».

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Un contrecoup lié au renchérissement des taux de crédit

Il faut dire qu’entre 2020 et 2022, les agents immobiliers ont surfé sur un âge d’or pour la transaction immobilière. Dopées par un coût du crédit extraordinairement bas pour les emprunteurs, les ventes ont battu des records au cours des dernières années. Cette époque prospère a toutefois pris brutalement fin avec la remontée rapide des taux de crédit. Remontée qui, en à peine un an, a fait perdre environ 25% de pouvoir d’achat immobilier dans de nombreuses villes. Beaucoup de candidats acheteurs, dans ce contexte, ont ainsi dû renoncer à leurs projets d’achat.

Et voilà comment, dans un tel contexte, les ventes immobilières peuvent baisser aussi rapidement depuis un an. D’après les prévisions des notaires et de la Fnaim, le nombre de transactions reviendrait ainsi à un niveau inférieur aux années ayant précédé l’épidémie de Covid. «II s’agirait de la plus forte baisse des ventes sur un an jamais observée depuis plus de 50 ans», remarque surtout la Fnaim, pointant «un choc majeur pour le marché immobilier».

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