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Législatives: Macron convie les forces politiques de l'Assemblée demain et après-demain à l'Élysée, la Nupes divisée

Emmanuel Macron lors de l'inauguration du salon international de défense Eurosatory près de Paris, le 13 juin 2022.

Emmanuel Macron lors de l'inauguration du salon international de défense Eurosatory près de Paris, le 13 juin 2022. - Ludovic MARIN / AFP

À l'issue du second tour des législatives ce dimanche, Emmanuel Macron commence à chercher une majorité pour gouverner à l'Assemblée et réunit dès demain les oppositions. La Nupes se divise sur un groupe unique pour faire face au RN.

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Pour Adrien Quatennens, Élisabeth Borne devrait démissionner

Après les résultats du second tour des législatives ce dimanche, "Élisabeth Borne n'est pas en mesure de gouverner le pays après avoir pris une telle défaite dans les urnes", estime le député lillois sur notre antenne.

"Madame Borne devrait s'en aller (...) Je ne suis même pas certain qu'il faille une motion de censure étant donné l'état actuel des forces à l'Assemblée", juge-t-il sévèrement.

"Il faut faire en sorte que personne ne soit floué (...) Notre but n'est pas de vassaliser", veut rassurer Quatennens

"Évidemment que si nous avons un groupe commun, ce sont des moyens qui sont donc partagés, mutualisés, ça n'est pas le même fonctionnement que dans un groupe autonome (...) On peut avoir l'intelligence de s'organiser, de faire en sorte que personne ne soit floué", a déclaré sur notre antenne Adrien Quatennens.

Le député lillois en route pour un second mandat se veut rassurant sur les intentions de la France insoumise:

"Moi je vous le dis tout de suite, notre but ce n'est pas de vassaliser ou d'obtenir des postes à la place de... Non! C'est de faire en sorte d'avoir la démonstration de la plus grande efficacité possible du travail qui nous incombe à l'Assemblée. Point barre", a conclu le coordinateur LFI.

"C'est normal qu'on discute", explique Adrien Quatennens, après les premiers couacs de l'union de la gauche

La Nupes, étant une force politique "inédite" explique le député Insoumis, "c'est normal qu'on discute du fonctionnement", réagit Adrien Quatennens sur notre antenne après les refus des socialistes, des Verts et des communistes de constituer un groupe unique à l'Assemblée.

La proposition de Mélenchon a fait mouche ce matin en proposant un groupe unique face au RN, sans prévenir au préalable les chefs des différents partis de l'union.

Quatennens sur notre antenne plaide pour un "non évènement". "On va trouver la bonne organisation, le but c'est d'être le plus efficace possible", explique-t-il.

Macron reçoit demain et après-demain les forces politiques de l'Assemblée à l'Élysée

Emmanuel Macron recevra demain à l'Elysée les forces politiques ayant vocation à constituter un groupe à l'Assemblée Nationale, selon des sources concordantes à BFMTV.

Il devrait vraisemblablement les recevoir un par un. L'horaire reste à confirmer.

"Garant des insitutions, le Président de le République est déterminé à agir dans l’intérêt des Françaises et des Français dépositaire du mandat que ces derniers lui ont accordé", nous développe l'entourage d'Emmanuel Macron.

"Dès lors qu'il n’y a pas de majorité alternative, la question de la manière de mener les transformations nécessaires pour le pays est poséeé", ajoute cette source qui nous fixe l'objectif de cette rencontre: Dialoguer, échanger pour l'intérêt supérieur de la Nation et bâtir des solutions au service des Français.

Le RN à la tête de la commission des Finances? "Nous pourrons faire mieux" que les prédécesseurs, affirme Bardella qui cite un potentiel candidat

"II n'y a pa un technicien, mais plusieurs", répond Jordan Bardella aux doutes qui se posent quant à la possibilité du Rassemblement national d'occuper des postes difficiles et prestigieux comme la Commission des Finances.

"Il y a au RN, des députés élus qui connaissent très bien le terrain", se défend le président par interim. "Philippe Lottiaux connaît très bien l'administration, est énarque, il aura toutes les capacités", annonce-t-il.

"On n'est pas des parias, on n'est pas des sous-français, des sous-citoyens", a tancé le vice-président du parti face à ceux qui craignent leur manque de professionnalisme.

"Nous pourrons faire mieux à tous les postes", a-t-il affirmé.

Philippe Juvin n'est "pas fermé" aux propositions, mais attend "des signaux" d'Emmanuel Macron

Futur ministre d'Emmanuel Macron? Philippe Juvin n'est pas fermé à la proposition si le futur gouvernement oriente différemment certains projets comme le pouvoir d'achat par exemple.

Le Républicain attend plusieurs signaux pour penser à se rapprocher: "des moyens soient donnés pour éviter la catastrophe du stade de France, qu'il sauve l'hôpital public en changeant son financement", explique-t-il sur notre antenne

"Les LR ne sont pas une caserne où tout le monde marche au pas", avait-il annoncé au préalable.

"L'engagement de Marion auprès de Zemmour est un épisode relatif", déclare Jean-Marie Le Pen

Le grand-père de Marion Maréchal ne voit pas l'engagement de sa petite-fille auprès d'Éric Zemmour comme une alliance scellée.

"L'engagement de Marion auprès de Zemmour est un épisode relatif ", a -t-il déclaré sur notre antenne.

"Je crois que Zemmour avait des positions très proches du RN", a-t-il justifié.

Marion Maréchal était suppléante de Stanislas Rigault dans la 2e circonscription de Vaucluse. Ne s'étant présentée elle-même à cause de ses huit mois de grossesse, avait-elle expliqué.

De nouvelles élections sont "inéluctables", affirme Le Pen

Invité de notre antenne, Le Pen père pense "inéluctable" une dissolution de l'Assemblée nationale suivie de nouvelles élections.

Dans ce cas, "le RN devra être prêt. Il devra être en mesure de faire appliquer ses idées et de prendre le pouvoir", conseille l'ancien président du Front national.

89 députés au RN comme "89 la date de la révolution", a fait remarquer le père du FN. "Ça peut-être un symbole, un indice", suggère-t-il.

"Le grand succès inattendu des candidats du RN témoigne d'une prise de conscience de l'électorat français", analyse Jean-Marie Le Pen

Tombé le jour de la fête des pères et de son anniversaire, les résultats du RN (89 députés) est un "grand succès" pour le père de Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, invité de notre antenne.

"Le grand succès inattendu des candidats du RN témoigne d'une prise de conscience de l'électorat français (...) sorti du coeur des électeurs" explique Le Pen qui affirme que le parti n'a bénéficié "d'aucune chaine de télé, d'aucune presse" pour relayer ses idées.

"Le peuple français a pris directement conscience des grandes difficultés qui le menacent", a affirmé Le Pen prophétisant des difficultés "considérables" qui attendent le pays.

Nupes, groupe unique à l'Assemblée? Mathilde Panot à une idée pour satisfaire tout le monde

La cheffe de files des Insoumis à l'Assemblée a une idée pour garder un groupe unique Nupes dans l'hémicylce. Et garder par là la place de première force d'opposition, devant le RN.

Elle propose une "présidence tournante" et "un maintien des délégations par formation politique".

"La main a été tendue à ses composantes pour créer un groupe unique", écrit-elle sur Twitter en référence à la déclaration de Jean-Luc Mélenchon formulée quelques heures plus tôt. "Il nous faut en trouver collectivement les conditions: je suis favorable à une présidence tournante, et à un maintien des délégations par formation politique", soumet-elle.

Le conseil des ministres de demain annulé

Selon des sources concordantes à BFMTV, le conseil des ministres qui devait avoir lieu demain, deux jours après le résultat des élections législatives, est annulé.

Trois ministres candidats qui briguaient un siège à l'Assemblée ont perdu face à l'opposition.

Il s'agit d'Amélie de Montchalin, ministre à la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui a été évincée dans l’Essonne par Jérôme Guedj, candidat de la Nupes.

De Brigitte Bourguignon, ministre de la santé, battue dans la sixième circonscription du Pas-de-Calais par la candidate RN. À 56 voix près.

Et de Justine Bénin, secrétaire d’Etat chargée de la mer, éliminée par le candidat divers gauche, Christian Baptiste, soutenu par la Nupes dans la deuxième circonscription de Guadeloupe. 

Selon la règle répétée par le gouvernement pendant l'entre-deux tours, ces ministres battues devront démissionner. Brigitte Bourguignon a d'ores et déjà annoncé sa démission.

Pour Aymeric Caron, la constitution d'un groupe unique Nupes à l'Assemblée est encore jouable

"J'attends d'entendre vraiment les avis de chacun et je vous donnerai une réponse après. Pour l'instant tout le monde est en train de discuter", a déclaré ce lundi le député de la Nupes Aymeric Caron, concernant la proposition de Jean-Luc Mélenchon de constituer un groupe unique de l'alliance à gauche à l'Assemblée nationale. Pour le nouveau député, cette proposition est "absolument" encore envisageable.

Après que Jean-Luc Mélenchon a formulé cette idée, PS, PCF et EELV ont fait savoir qu'ils étaient opposés à cette initiative.

"Nous sommes dans l'opposition", réitère Christian Jacob, qui évoque une "opposition responsable"

"Nous sommes dans l'opposition, dans l'opposition au gouvernement et à Emmanuel Macron que nous avons combattu pendant ces élections législatives et nous resterons bien évidemment sur cette ligne", a déclaré ce lundi le président de LR Christian Jacob depuis le siège des Républicains.

"En revanche, nous nous conduirons comme nous l'avons toujours fait en opposition responsable, en étant force de propositions sur chacun des textes qui seront proposés et nous présenterons, soit avant la fin de l'été soit à l'automne une série de proposition sur les différents sujets qui sont les sujets de préoccupation des Français au quotidien", a-t-il ajouté.

Sur la proposition de Jean-François Copé d'un "pacte de gouvernement", Christian Jacob assure qu'il y a "eu un débat très sain". "La position que je vous donne là est quasi unanime, ultra majoritaire", assure-t-il. "Il n'est pas question d'un pacte", a-t-il aussi dit.

"Face à la percée de l'extrême droite", Clémentine Autain appelle à "former un seul groupe Nupes" afin "d'envoyer un signal fort"

Alors que PS, PCF et EELV s'y opposent, la députée insoumise de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain appuie la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer un groupe uni de la Nupes à l'Assemblée nationale.

"Face à la percée de l'extrême droite à l'Assemblée et considérant notre responsabilité à construire une alternative à la macronie défaite, former un seul groupe #Nupes dans le respect des sensibilités qui la composent permettrait d'envoyer un signal fort et de préparer l'avenir", écrit la parlementaire réélue sur Twitter.

PS, PCF et EELV s'opposent à la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer un groupe unique Nupes à l'Assemblée

Contactées par BFMTV, les directions du PS, du PCF et d'EELV s'opposent à la proposition formulée par Jean-Luc Mélenchon en début d'après-midi de créer un groupe unique de la Nupes à l'Assemblée nationale.

"La réponse est non", oppose le Parti socialiste. "Nous avons des groupes, et des intergroupes pour nos positions communes. C'est non", ajoute-t-on.

Pour le PCF, "un intergroupe oui, pour porter nos combats communs. Un groupe unique, nous n'y sommes pas favorables car nous avons des différences". "Ce n'est pas du tout ce qui a été convenu dans notre accord, il n'a jamais été question qu'on se fonde dans un seul groupe", poursuit-on.

"Un groupe chacun, un intergroupe pour nos positions communes. C'est une initiatives des seuls LFI, à laquelle nous ne sommes pas favorables", abonde EELV.

La députée PS Valérie Rabault s'oppose à la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer un groupe unique Nupes à l'Assemblée

Sitôt formulée, la proposition de Jean-Luc Mélenchon rencontre une opposition:

"La gauche est plurielle, elle est représentée dans sa diversité à l'Assemblée nationale. C'est une force au service du peuple français. Vouloir supprimer cette diversité est une erreur, et je m'y oppose", écrit sur Twitter la députée socialiste Valérie Rabault, cheffe des députés socialistes sous la précédente législature.

Jean-Luc Mélenchon a proposé en début d'après-midi que la Nupes "se constitue comme un seul groupe au Parlement". "On ne peut pas laisser le sentiment que dans ce pays, l'extrême droite a gagné si peu que ce soit", a-t-il ajouté.

"Je ne quitte pas la vie politique, je n'arrête pas le combat", déclare Jean-Luc Mélenchon

"Je ne quitte pas la vie politique, je n'arrête pas le combat, et vous pouvez compter sur mon imagination à trouver à chaque instant quelque chose à faire, je reste au service de la cause qui a animé toute ma vie", a déclaré ce lundi Jean-Luc Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon propose que la Nupes "se constitue comme un seul groupe au Parlement"

"Je crois que nous devons être et rester une alternative unie, la Nupes devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que sans aucune discussion possible, il ne soit établi qui mène l'opposition dans le pays et que dès lors nous soyons prêts à tous moments, y compris s'il y a de nouvelles élections, à présenter la candidature de la Nupes", a prôné ce lundi en début d'après-midi Jean-Luc Mélenchon, évoquant "une proposition".

"Je la fais avec la force de quelqu'un qui n'a à cet instant plus aucun enjeu pour lui-même", a-t-il ajouté. "On ne peut pas laisser le sentiment que dans ce pays, l'extrême droite a gagné si peu que ce soit", a poursuivi l'ancien député des Bouches-du-Rhône.

La ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, battue aux législatives, annonce sa démission du gouvernement

Dans une série de tweets publiés ce lundi à la mi-journée, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, battue aux législatives, annonce sa démission.

"Compte tenu de ce résultat, je quitterai le gouvernement et mes fonctions de ministre de la Santé et de la Prévention", écrit-elle, disant vouloir "remercier l'ensemble des personnes qui (l') ont soutenue au cours de cette campagne".
"Dans mon territoire comme dans l’ensemble de la France, la percée inédite de l’extrême droite est une réalité. Le front républicain est dangereusement remis en cause. Plus que jamais, notre pays est confronté à une fracture politique qui ébranle les fondements de notre démocratie. Plus que jamais, nous devons répondre et prendre le temps de la refondation, dans le respect, le dialogue et l’écoute. C’est depuis toujours le sens de mon engagement ; c’est ainsi que je le poursuivrai", écrit aussi la ministre.

Au lendemain de la déroute du camp Macron, Xavier Bertrand affirme que "rien ne se fera sans LR"

Xavier Bertrand, interrogé au lendemain du second tour des législatives, a fait savoir que "rien ne se fera sans LR" à l'Assemblée nationale, après les résultats décevants du camp Macron, qui n'est parvenu qu'à obtenir une majorité relative au palais Bourbon.

Élisabeth Borne est "au travail pour construire cette majorité", selon l'entourage de la Première ministre

"La Première ministre a passé la soirée et la matinée à commencer la construction d'une majorité en appelant des députés constructifs de droite et de gauche. Élisabeth Borne avance étape par étape. Elle est au travail pour construire cette majorité", confie à BFMTV une source dans l'entourage de la Première ministre.

Pour Adrien Quatennens, Élisabeth Borne et le gouvernement actuel "ne sont pas en mesure de gouverner le pays"

"Sans attendre même les votes de confiance, on peut dire que Mme Borne et le gouvernement actuel ne sont pas en mesure de gouverner le pays", a estimé ce lundi à la mi-journée l'insoumis Adrien Quatennens, à son arrivée au QG de La France insoumise.

Pour le député du Nord, réélu dimanche, Emmanuel Macron devra "en tirer les conséquences".

Législatives: les Insoumis déposeront une motion de censure le 5 juillet

La France insoumise déposera une motion de censure contre Élisabeth Borne qui devrait présenter son discours de politique générale le 5 juillet prochain.

L'objectif de faire tomber la Première ministre semble cependant peu crédible alors que les LR ont éliminé cette hypothèse. Le RN n'a pour l'instant pas pris position.

On vous explique tout ici.

Emmanuel Macron reçoit Élisabeth Borne à déjeuner à l'Élysée au lendemain des législatives

Au lendemain des législatives, dont le résultat constitue un camouflet pour l'exécutif, Emmanuel Macron reçoit ce lundi à déjeuner la Première ministre Élisabeth Borne à l'Élysée, selon les informations de BFMTV.

D'autres ténors de la majorité seront autour de la table, dont François Bayrou et Édouard Philippe.

Présidence de Commission des finances au RN: "A quoi jouez-vous ?" demande Autain à Fesneau

Le ton monte entre les insoumis et la coalition présidentielle. Le RN a déjà réclamé la présidence de la commission des Finances qui revient depuis Nicolas Sarkozy à un membre de l'opposition.

"Bien sûr que ça me choquerait" de voir Marine Le Pen à la tête de cette commission, mais "la Constitution s'impose à nous, il ne faut jamais jouer avec les éléments constitutionnels", a jugé Marc Fesneau, l'actuel ministre de l'Agriculture et ex secrétaire d'Etat au Parlement, sur France info ce matin.

Réponse de Clémentine Autain, réélue députée de Seine-Saint-Denis.

"Ce n'est pas le plus gros groupe d'opposition mais la candidature qui reçoit le plus de suffrages, les députés de la majorité ne votant pas. La Nupes est donc la mieux placée. A quoi jouez-vous en choisissant le RN ?", lui-a-t-elle demandé sur Twitter.

"Ils n'ont pas l'intention de remettre en cause leur orientation": Simmonet appelle à "résister"

Pour ses premiers pas à l'Assemblée nationale, Danièle Simonnet (LFI) fait passer son message.

"Emmanuel Macron par sa politique n'a pas été capable d'avoir la majorité absolue mais on a le sentiment qu'il n'a pas l'intention de remettre en cause leur orientation politique ultra-libérale (...) L'implication va être d'autant plus déterminante (...) pour résister", a lancé la tombeuse de Lamia El Aaraje qui se présentait en dissidente socialiste.

"On avait des cas compliqués": Aurore Bergé assume l'absence de consignes de vote entre les duels RN et Nupes

Accusée par la France insoumise d'avoir facilité l'élection de députés en refusant de donner des consignes claires de vote en cas de duel entre la Nupes et le RN, la macronie se défend par la voix d'Aurore Bergé.

"On avait des cas où c’était compliqué de définir qui était le candidat le plus républicain. Regardez un duel entre François Ruffin et le RN", assume la députée des Yvelines réélue dimanche soir sur France info.

Le RN revendique la Commission des finances

Le parti de Marine Le Pen compte bien récupérer la présidence de la commission des Finances. Depuis Nicolas Sarkozy, la tradition veut qu'elle revienne à un membre du principal groupe majoritaire.

"Ce serait une très bonne chose, la moindre des choses", a jugé Philippe Ballard, élu député de l'Oise sur France info ce matin.

Marine Le Pen a tenu le même son de cloche un peu plus tôt dans la matinée.

"Ils sont les promoteurs de l'élection de 89 députés RN": Corbière accuse la macronie d'être responsable du score de Le Pen

Après le score historique du RN qui parvient à faire entrer des dizaines de députés à l'Assemblée nationale, Alexis Corbière décoche ses flèches.

"Ensemble est le promoteur de l’élection des 89 députés RN. Ils nous ont diabolisé. Regardez ce qu'a fait Jean-Michel Blanquer en nous jugeant pire que l'extrême droite", a lancé Alexis Corbière, réélu en Seine-Saint-Denis ce matin sur Sud radio.

"Plus de plafond de verre": avec 89 députés, Laure Lavalette voit "la fin du front républicain"

Fraîchement élue députée du Var, Laure Lavalette voit dans le score historique du RN et l'entrée de 89 députés à l'Assemblée la "fin du plafond de verre" pour le parti de Marine Le Pen, tout comme "la fin du front républicain".

Le Pen ne reviendra pas à la tête du RN et préfère se consacrer à la présidence du groupe

C'était désormais officiel. Marine Le Pen ne reviendra pas à la tête du RN et se consacrera désormais à la présidence de son nouveau groupe à l'Assemblée nationale, comme elle l'a annoncé au micro de BFMTV à Hénin-Beaumont.

Jordan Bardella, actuellement président par intérim, est pressenti pour devenir le nouveau patron du parti.

"Macron est un président minoritaire": Le Pen ouvre les hostilités et juge la réforme des retraites "enterrée"

En multipliant par 10 le nombre de ses députés, Marine Le Pen réussit l'exploit de faire rentrer 89 députés. L'occasion pour elle de jouer sa partition dès ce lundi matin.

"Emmanuel Macron est aujourd'hui un président de la République minoritaire. (...) La réforme des retraites est enterrée", estime la députée du Pas-de-Calais ce matin depuis Hénin-Beaumont.

Pour Louis Aliot, "ce serait démocratiquement juste" que la présidence de la commission des finances revienne au RN

La présidence de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, qui revient à un groupe de l'opposition, doit-elle revenir au Rassemblement national? "Ce serait démocratiquement juste", juge ce lundi sur France Inter le maire RN de Perpignan Louis Aliot.

"Si elle revient aux principaux groupes d'opposition à l'Assemblée, elle devrait nous revenir", estime le maire d'extrême droite.

Élisabeth Borne est "trop affaiblie pour pouvoir rester" à Matignon, juge Louis Aliot

"Je pense que c'est trop faible, elle est trop affaiblie aujourd'hui pour pouvoir rester, et là pour le coup il y a un choix de Premier ministre crucial à faire, qui permette une continuité politique et une stabilité politique qu'elle n'aura pas", réagit ce lundi le maire RN de Perpignan Louis Aliot sur France Inter.

"Personne ne peut exclure un retour aux urnes": Manuel Bompard envisage une dissolution

Manuel Bompard croit à une dissolution de l'Assemblée nationale qui semble ingouvernable au lendemain du second tour des législatives.

"Personne ne peut exclure un retour aux urnes dans les prochains mois ou les prochaines années", avance le nouveau député de Marseille sur BFMTV.

"Gouverner abîme", estime Olivia Grégoire au lendemain des législatives

"Gouverner abîme, gouverner c'est choisir, c'est prendre des positions, on a pris des positions pendant cinq ans, avec deux ans de crise Covid, avec une crise sociale, et bien sûr quand on est aux responsabilités, on prend des décisions, on fait aussi parfois des erreurs et par conséquent on est plus abîmés que ceux qui restent sur des plateaux télés à torpiller", estime la prote-parole du gouvernement, interrogée ce lundi sur France Inter.

"Madame Borne devrait partir": Manuel Bompard appelle la Première ministre à démissionner

L'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon dit ne pas comprendre le maintien d'Elisabeth Borne à Matignon.

"Normalement, Madame Borne devrait partir. Le gouverment tel qu'il était constitué ne plus fonctionner. (Sa démission), ce serait la logique politique. Elle n'a plus la légitimité politique pour gouverner", juge le tout nouveau député des Bouches-du-Rhône ce matin sur BFMTV.

Selon Olivia Grégoire, une dissolution de l'Assemblée n'est pas sur la table à cette heure

"Au moment où je vous parle, non", a répondu ce lundi sur France Inter la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire, interrogée sur la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale, au lendemain du second tour des élections législatives.

Absence de majorité absolue: "le président a reçu une défaite cinglante", assure Manuel Bompard

Elu hier soir à Marseille, Manuel Bompard voit dans les mauvais chiffres d'Ensemble "une défaite cinglante" pour Emmanuel Macron ce matin sur BFMTV.

Olivia Grégoire admet "une première place décevante" à l'issue des législatives

"Une première place décevante et donc de la déception, notamment à l'endroit des ministres et des députés importants qui ont perdu leur siège, pour autant je le maintiens, nous sommes la première force au Parlement et nous aurons à coeur d'avancer", a réagi ce lundi la porte-parole du gouvernement, réélue députée de Paris, Olivia Grégoire sur France Inter, au lendemain du second tour des législatives.

"Nous avons tous perdu": pour Gilles Legendre, "la crise politique se transforme en crise démocratique"

Réélu à Paris dimanche soir, le député Gilles Legendre renvoie le résultat d'une Assemblée nationale plus divisée que jamais à l'ensemble de la classe politique.

"Ce n'est pas un désvaeu seulement pour notre majorité. C'est un désaveu pour l’ensemble des forces politiques (...). Nous avons tous perdu. Nous ne sommes pas dans une défaite classique. C’est la poursuite de la crise démocratique qui frappe notre pays depuis plusieurs années. Aujourd’hui, elle se transforme en crise politique", explique l'ancien patron du groupe macroniste ce matin sur Sud radio.

"On va s'affronter": Rachel Kéké, la toute première femme de ménage élue à l'Assemblée, assure "savoir à quoi s'attendre"

Rachel Kéké, élue hier soir dans le Val-de-Marne contre l'ancienne ministre des Sports, s'était faite remarquer pour avoir gagné son bras de fer contre le groupe hôtelier Accor à l'Ibis-Batignolles. De quoi lui donner des outils dans l'hémicycle, assure-t-elle.

"On va apprendre ça à l’Assemblée nationale. Avec l’ensemble de la gauche, ils vont nous mettre sur la voie et petit à petit on va apprendre. En 22 mois de luttes, on a tout eu, donc je sais à quoi je m’attends. On va s’affronter", assure la députée France insoumise ce matin sur France info.

"Nous avons une responsabilité partagée": sans majorité absolue pour son parti, Guerini appelle "au consensus"

Sans majorité absolue, la coalition présidentielle est dans une situation très inconfortable.

Le délégué général d'Ensemble appelle tous les partis à avoir "une responsabilité partagée pour bâtir du consensus", et les oppositions à "dire pourquoi elles s’opposent et de faire des contre-propositions" ce matin sur RTL.

"Les élections, c'est parfois injuste": après le score de Renaissance, Guerini évoque sa "tristesse"

Réélu sur le fil à Paris dimanche soir, Stanislas Guerini jette un regard sombre sur ce résultat.

Je me suis reveillé avec beaucoup de tristesse. (...) J’ai une pensée pour des compagnons de route qui n’ont pas tous gagné. Il y a là des grandes personnalités comme Richard Ferrand, Christophe Castaner, Amélie de Montchalin. Parfois, les élections, c’est injuste", juge le ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques ce matin sur RTL.

Louis Aliot promet une opposition "constructive" du RN

Invité ce lundi matin sur notre antenne au lendemain de la percée historique du Rassemblement nationale à l'Assemblée nationale, le maire de Perpignan Louis Aliot assure que l'opposition du parti d'extrême-droite sera "constructive."

"On a toujours été ouverts à la discussion, ce sera constructif mais s’il veut passer en force sur des textes il ne pourra pas le faire, ce qui est une victoire du peuple sur le système. Nous restons très opposés sur la retraite 65 ans, les mesures d’immigration. On verra sa capacité à obtenir une majorité dans le temps et à défendre une politique pour sortir la France du marasme", assure-t-il.

Pour Louis Aliot, "l'Assemblée est diverse et ressemble à l'opinion" et le responsable politique n'est "pas inquiet" en ce qui concerne des blocages. En revanche, il estime "difficile" qu'Elisabeth Borne conserve son poste de Première ministre.

Que va devenir Jean-Luc Mélenchon après ce scrutin?

Un bonf en avant qui reste insuffisant. Jean-Luc Mélenchon, qui avait appelé dans la foulée de la présidentielle à ce qu'on "l'élise" Premier ministre, ne devrait pas déloger Élisabeth Borne de Matignon malgré la percée de la Nupes.

Après plus de 35 ans de mandats politiques, Jean-Luc Mélenchon n'est donc plus élu. Qu'en est-il de son avenir?

Ces ministres qui doivent déjà quitter le gouvernement

Le deal était connu de tous, les ministres battus devront quitter l'exécutif. Dimanche, trois d'entre elles ont été battues et sont désormais démissionnaires: Amélie de Montchalin, Brigitte Bourguignon et Justine Bénin.

Pour Roussel, la Nupes n'a pas réussi à "dépasser un plafond de verre"

L'alliance de gauche pour les législatives a permis de "gagner un grand nombre de députés" mais n'a parlé "qu'aux grandes villes" et a échoué à percer "un plafond" de verre, a regretté dimanche le chef de file du PCF Fabien Roussel, réélu face au RN dans la 20ème circonscription du Nord.

"L'alliance de gauche a permis de gagner un grand nombre de députés, c'est une bonne chose, je m'en félicite, et ça va permettre aux députés communistes d'avoir un groupe demain", a d'abord salué le député. Nupes et ses alliés ont obtenu 137 sièges.

"Mais je vois aussi que ça ne nous a pas permis d'avoir une majorité, et ça n'a pas empêché non plus l'extrême droite de progresser fortement, et ça, ça m'interpelle, ça me questionne", a déploré sur BFMTV le numéro un du PCF, qui a été candidat à la présidentielle en avril.

AVANT/APRÈS. Législatives: comment la France a changé de visage entre 2017 et 2022

En cinq ans, La République en marche et le Modem, désormais alliés avec Horizons et Agir sous la bannière Ensemble, ont perdu plus de 100 députés.

Ils ne sont plus que 247 élus de la coalition présidentielle ce dimanche, à l'issue du second tour des élections législatives.

AVANT/APRÈS. Législatives: visualisez la percée historique du RN en un gif animé

Avec seulement 8 élus lors des élections législatives de 2017, le Rassemblement national - encore appelé le Front national à l'époque - avait dû se contenter de siéger parmi les non-inscrits à l'Assemblée nationale, faute d'atteindre le seuil nécessaire pour constituer un groupe.

Cinq ans plus tard, la donne a changé: le parti de Marine Le Pen réalise une percée historique à l'issue du second tour des élections législatives: 89 élus RN font leur entrée au Palais-Bourbon, du jamais-vu pour l'extrême droite sous la Ve République.

"La gifle", "Ingouvernable", "Doute absolu": la défaite d'Ensemble à la une de la presse ce lundi

L'absence de majorité absolue pour Emmanuel Macron, la percée de la Nupes et la très grosse performance du Rassemblement national, qui aura 90 députés... En grande majorité, les titres de presse ont choisi de mettre les résultats du second tour des élections législatives à la une de leur édition du lundi 20 juin, au lendemain du scrutin.

"La gifle", titre ainsi Libération qui souligne la défaite de la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon et de "pilliers" de la majorité comme Christophe Castaner ou Richard Ferrand. Pour le quotidien plutôt classé à gauche, c'est Emmanuel Macron qui paie "sa stratégie du ni-ni et sa non-campagne."

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Carton plein pour la Nupes en Seine-Saint-Denis qui remporte tous les sièges de députés

Le grand chelem pour la Nupes en Seine-Saint-Denis. Au second tour de ces élections législatives, la Nouvelle union populaire écologique et sociale a remporté les 12 sièges de députés du département.

Dans ce département emblématique de l'ancienne "banlieue rouge", la gauche détenait déjà sept circonscriptions dans la législature sortante. La coalition a réalisé ce "strike" en balayant sur son passage les trois députés LaREM sortants, un député LR et le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde.

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"Nous avons atteint des limites": Fabien Roussel juge que la Nupes n'a parlé "qu'à une partie de la France"

Fabien Roussel a été réélu député du Nord ce dimanche en battant dans sa circonscription le Rassemblement national avec 54,50% des suffrages. Candidat sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale, le communiste est toutefois très critique sur les résultats de l'union de la gauche. La Nupes, qui a obtenu 147 sièges sur 577, "a atteint des limites", estime le patron du PCF.

La Nupes "n'a pas empêché beaucoup d'électeurs de se tourner vers les candidats du Rassemblement national et l'extrême droite", déplore Fabien Roussel, prenant l'exemple de sa région des Hauts-de-France où le RN a obtenu 12 députés.

"On voit bien que nous avons atteint des limites dans ce que nous sommes en train de faire. Il faut qu'on arrive à trouver le discours pour aller convaincre ceux qui s'abstiennent", dit celui qui, pendant la campagne des élections législatives, a parfois été très critique vis-à-vis de la Nupes.

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Après le second tour, Emmanuel Macron peut-il dissoudre l'Assemblée nationale?

Après les résultats du second tour des législatives, Emmanuel Macron n'a désormais qu'une seule option: "Dissoudre l’Assemblée nationale dans un an."

C'est ce qu'affirme un conseiller de l'exécutif auprès de nos confrères du Monde, jugeant le Parlement "inutile et ingouvernable, car ni la Nupes ni nous ne sommes en capacité de nouer des alliances pour atteindre 289 voix", le seuil de la majorité absolue.

La dissolution de l'Assemblée nationale est prévue à l'article 12 de la Constitution et entraînerait la convocation de nouvelle élections législatives "vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution." Elle peut être prononcée par le président de la République "après consultation du Premier ministre et des Présidents" de l'Assemblée nationale et du Sénat.

Selon l'interprétation que font certains constitutionnalistes de l'article 12, rien n'empêche Emmanuel Macron, s'il le souhaitait, de dissoudre l'Assemblée nationale dès cette semaine.

Selon le constitutionnaliste Didier Maus, il n'est pas nécessaire d'attendre un an avant de convoquer de nouvelles élections. "Rien n’interdit d’avoir la dissolution (après le second tour. Il n’y a pas de délai", expliquait-il peu avant le second tour auprès de nos confrères de CheckNews.

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37,3% de femmes élues à l'Assemblée nationale, en recul par rapport à 2017

La nouvelle Assemblée nationale élue ce dimanche comptera 215 femmes (37,26%) et 362 hommes (62,74%), soit un hémicycle un peu moins féminisé que celui issu des élections législatives de 2017 (39%), selon un décompte complet des 577 sièges.

Longtemps à la traîne, la France s'était hissée en 2017 au 33e rang en terme de parité, sur 185 pays classés par l'Union interparlementaire.

Comme en 2017, c'est le groupe LR qui est le moins paritaire, avec 18 femmes sur 61 élus (29,5%). A l'inverse, l'alliance de gauche Nupes compte 43,6% de députées. La majorité présidentielle, qui ne bénéficie plus de la majorité absolue, compte 40,4% de femmes et le RN 37,1%.

Pas de majorité absolue pour Ensemble, percée du RN et de la Nupes: découvrez le nouveau visage de l'Assemblée nationale

Une Assemblée nationale très divisée. La coalition présidentielle Ensemble arrive en tête à l'issue du second tour des élections législatives, mais n'obtient qu'une majorité très relative avec 247 députés - 166 Renaissance (le nouveau nom de LaREM), 47 Modem, 28 Horizons et 6 autres, selon le décompte réalisée par l'institut Elabe pour BFMTV-RMC et L'Express avec notre partenaire SFR. C'est une perte nette de plus de 100 élus par rapport à 2017.

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