BFMTV
Police-Justice

Gilets jaunes: Nunez condamne les actes de "séditieux" qui "cherchent à faire tomber la démocratie"

Laurent Nunez est le bras droit du ministre de l'Intérieur.

Laurent Nunez est le bras droit du ministre de l'Intérieur. - BFMTV

A Paris comme en province, des tensions se sont nouées lors des rassemblements des gilets jaunes. Ce samedi soir, Laurent Nunez souligne les attaques violentes envers les symboles de la République de plus en plus fréquentes.

A l'issue de cette huitième journée de rassemblement national des gilets jaunes, plusieurs débordements sont à déplorer partout en France. Invité sur le plateau de BFMTV ce samedi soir, Laurent Nunez, bras droit de l'Intérieur, a tenu à condamner "extrêmement fermement ces violences". 

Alors qu'à Paris, deux rassemblements ont été déclarés et autorisés par la préfecture de police, la situation a parfois dégénéré dans l'après-midi. "Certains individus sont venus essentiellement pour casser. Leur but était de ne pas respecter l’itinéraire prévu et de s’en prendre aux forces de l’ordre, c'est désormais systématique, aux journalistes et aux institutions de la République", a souligné Laurent Nunez. Et d'ajouter:

"Partout en France, c'est pareil, les rassemblements des gilets jaunes commencent bien et se finissent toujours par des violences impulsées par des séditieux, des factieux."

Un symbole pris pour cible

Pour la première fois, la violence a franchi un cap avec une attaque directe au ministère des relations avec le Parlement. Vers 16h30, une dizaine d'individus vêtus de noir ou portant des gilets jaunes, ont enfoncé la porte des bureaux de Benjamin Griveaux à l'aide d'un engin de chantier. Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur assure que des investigations vont être lancées pour retrouver les auteurs des faits.

"Ces gens-là cherchent à faire tomber la démocratie et la République. On s’attaque ici à un symbole", a-t-il tancé alors qu'en province, d'autres tentatives de pénétrer dans des mairies et des préfectures ont été observées.

Pour l’"acte 9", déjà annoncé sur les réseaux sociaux, "nous serons présents avec la même determination, nous ne baisserons pas la garde devant le totalitarisme", a assuré Laurent Nunez. Il a par ailleurs précisé que des réflexions avaient été enclenchées afin de mettre en place des mesures pour mieux encadrer les manifestations, comme par exemple la tenue d'un "ficher listant les casseurs", ainsi que le durcissement des textes des sanctions pénales.

Ambre Lepoivre