Agriculteurs en colère: la FNSEA et les Jeunes agriculteurs appellent à "maintenir la mobilisation"

Ce direct consacré à la mobilisation des agriculteurs en France est terminé.

Le Premier ministre Gabriel Attal a promis un "sursaut agricole" en dévoilant des mesures d'urgence pour venir en aide au monde agricole.

Des réponses jugées insuffisantes par la FNSEA et Jeunes Agriculteurs qui appellent à poursuivre la mobilisation.

Jérôme Bayle, l'une des figures du mouvement, a quant à lui annoncé la levée demain midi du point de blocage sur l'autoroute A64.

Merci de nous avoir suivi, nous nous retrouverons demain pour suivre les prochaines actions des agriculteurs.

Niclas Granvillain, céréalier et représentant de Jeunes Agriculteurs présent sur le péage de Saint Arnoult, estime que Gabriel Attal "n'a convaincu personne" avec ses "mesurettes".

"Il nous met un pansement en nous parlant du GNR", estime-t-il, "Il faut arrêter qu'on fasse entrer en France des produits non conformes aux normes françaises".

"La semaine prochaine, les tracteurs seront dans Paris", prévient encore le céréalier.

Au péage de Saint-Arnoult, les agriculteurs mobilisés ne se disent pas convaincu par les mesures d'urgence annoncées par le Premier ministre Gabriel Attal.

"Ils veulent que ça se poursuivent", a fait savoir Bertrand Petit, céréalier et président de la FDSEA d'Eure-et-Loire, "je ne sais pas jusqu'où va aller l'action, certains parlent de Bruxelles [...] on est un petit peu au jour le jour sur les actions à venir".

"Tous les paysans de ce pays ne s’achètent pas avec deux mesurettes et un joli sourire". Le député LFI François Ruffin annonce qu'il se rendra demain sur un point de blocage des agriculteurs sur l'autoroute A9 à Nîmes.

Jérôme Bayle, éleveur de bovins et figure du mouvement, évoque un "soulagement" après les annonces faites par le Premier ministre.

"J'avais trois conditions avec des dates précises et concrètes, et c'est ce qui s'est passé", a déclaré l'agriculteur après neuf jours de blocage sur l'A64, "cela valait le coup".

Dans un message partagé sur X, le Premier ministre Gabriel Attal assure que "le travail ne fait que commencer".

"Sans paysans, il n'y a pas de pays. Je suis convaincu qu'un dialogue, même exigeant et même parfois dur, est encore possible en France. Le travail ne fait que commencer".

Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau "attend que le Premier ministre nous invite dès demain pour aller plus loin sur nos revendications".

"La déclaration du Premier ministre peut aller dans le bon sens sur certains points, mais elle est trop juste", déclare-t-il chez nos confrères de TF1, "les preuves d'amour ne sont pas suffisantes".

À Agen, dans le Lot-et-Garonne, malgré les annonces du gouvernement, la mobilisation va se poursuivre, comme l'a expliqué un porte-parole du mouvement à BFMTV.

"Il y a des choses positives, notamment sur la simplification des tâches administratives", a reconnu le porte-parole.

"En revanche, on demande du cash, on a besoin de trésorerie et on a demandé la détaxation des produits phytosanitaires. On a demandé au préfet de revenir vers nous avec des annonces claires. Je vous propose donc de continuer. On veut des réponses d'ici demain."

Des monticules de déchets sont actuellement empilés devant la préfecture:

Des mesures qui "ne répondent ni aux enjeux ni aux attentes des agriculteurs". La présidente des députés RN Marine Le Pen a réagi aux annonces du Premier ministre Gabriel Attal, "dépassé" selon elle "par l’ampleur de la crise" agricole.

"Restaurer notre souveraineté de grande puissance agricole impose de rompre avec un modèle qui organise le déclin de notre agriculture", écrit Marine Le Pen sur X.

Le chef du gouvernement a échangé sur l'autoroute A64 avec un agriculteur peu après ses annonces sur le monde agricole.

"Tout est trop compliqué, plus on essaye d'aller de l'avant, plus on a des frais", a déploré l'agriculteur, "la situation est explosive au niveau agricole".

Gabriel Attal a alors énuméré plusieurs mesures dites de "simplification", annoncées plus tôt aujourd'hui.

"Je ne nie pas ce que vous avez essayé de faire aujourd'hui, mais je vous le dis, de vous à moi: je pense que c'est insuffisant", a répondu l'agriculteur.

Le Premier ministre Gabriel Attal est arrivé au point de blocage des agriculteurs logé sur l'autoroute A64 au niveau de Carbonne (Haute-Garonne).

David Lavenant, agriculteur membre de la FDSEA présent sur un point de blocage dans l'Oise, estime que "toutes les réponses n'ont pas été données" par le Premier ministre Gabriel Attal.

"On nous annonce un changement de trajectoire sur le GNR, ce qui veut tout dire et rien dire", a jugé l'agriculteur, "il semblerait que le mouvement va continuer la semaine prochaine".

"C'est un début, mais ce n'est pas encore terminé". Françoi, Marie, Alexandre et Baptiste, des agriculteurs mobilisés sur l'autoroute A64 (Haute-Garonne), sortent mitigés des annonces de Gabriel Attal pour le monde agricole.

"Il va falloir encore revoir des points importants qui n'ont pas été assez bien réglés", a confié l'un deux sur notre antenne.

Le président des Jeunes Agriculteurs, Arnaud Gaillot, sera l'invité de BFMTV à partir de 20 heures. Il réagira pour la première fois aux annonces du Premier ministre Gabriel Attal.

Laurence Marandola, la porte-parole de la Confédération paysanne, a commenté les annonces du gouvernement auprès de RTL. Si elle juge ces aides d'urgence "extrêmement importantes", elle regrette qu'un certain nombre d'annonces soient "des choses qui étaient déjà dans les tuyaux".

Le Premier ministre a annoncé des "sanctions très lourdes" contre des entreprises "qui ne respectent pas" la loi Egalim. Selon nos informations, les entreprises concernées sont deux filiales de Bigard et la laiterie Malo, qui produit des yaourts.

Le Premier ministre s'apprête, selon nos informations, à se rendre en personne sur un point de blocage logé sur l'autoroute A64.

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Jérôme Bayle, figure de proue du mouvement, assure qu'il "y a de grandes chances que demain après-midi" les autoroutes soient débloquées.

"On a demandé trois mesures, on a eu trois mesures. Je pense qu'on a gagné", a-t-il assuré en réaction aux annonces du gouvernement.

Officiellement, les représentants du mouvement, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, doivent s'exprimer à 20 heures sur la suite des événements.

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Malgré les annonces du Premier ministre Gabriel Attal, la préfecture du Lot-et-Garonne basée à Agen est à nouveau ciblée par des actions d'agiculteurs. Ces derniers déversent à nouveau des pneus, des cagettes et du fumier devant l'entrée du bâtiment public.

En plus d'une demi-heure, Gabriel Attal a égrainé plusieurs mesures censées mettre fin à la crise des agriculteurs. Simplification, mesures financières, philosophie de soutien aux produits français... Voici ce qu'il faut retenir.

Le Premier ministre, dans une optique de simplification, dit vouloir "supprimer massivement" des normes. Il renvoie ces discussions à l'échelle locale entre agriculteurs et pouvoirs publics locaux, dont les préfets.

Gabriel Attal confirme que la France continue de "s'opposer" à la signature de l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur.

"La France s'oppose de manière claire comme elle l'a fait depuis le premier jour par la voix du président de la République, à la signature du traité Mercosur", a déclaré le Premier ministre, "nous continuerons à nous y opposer".

Gabriel Attal annonce que la fin de la hausse de la taxe sur le GNR est actée.

"La vérité m’oblige à dire que même si la réforme du GNR a été acceptée et négociée par le syndicat majoritaire, il faut être très clair et très sincère: ça ne peut pas marcher (...) On arrête la trajectoire prévue à la hausse". 

De plus, "à partir de cet été, la remise sur la TICPE sera appliquée directement sur la facture"

Gabriel Attal annonce la création d'un plan de soutien à la viticulture.

"J'ai demandé à Marc Fesneau de revenir dans les tous prochains jours pour qu'il y ait un plan ici face à la crise que connaît le secteur", a déclaré le Premier ministre, "il y aura des mesures de trésorerie et des mesures face à la production".

Le Premier ministre annonce l'accélération "à fond" du versement des aides d'urgence pour les agriculteurs, notamment en ce qui concerne le versement des indemnités liées à la MHE (maladie hémorragique épizootique).

"On va prononcer trois sanctions très lourdes contre des entreprises importantes qui ne respectent pas Egalim", a expliqué Gabriel Attal, sans donner leurs noms.

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Gabriel Attal annonce le passage de 14 à une seule et unique réglementation pour les haies agricoles.

Gabriel Attal annonce que les agriculteurs feront l'objet d'un "contrôle unique" administratif annuel, sous la responsabilité des préfets.

Gabriel Attal veut simplifier les demandes de curages, il entend réduire de 9 à 2 mois la durée pour obtenir une autorisation.

Gabriel Attal annonce la mise en place de "dix mesures de simplification immédiate" déposées par décret "à partir de demain".

Un "effort inédit". Gabriel Attal annonce plusieurs mesures pour le monde agricole.

"On va lancer ces trois prochaines semaines un mois de la simplification", a déclaré le Premier ministre, indiquant que "les préfets vont réunir agriculteurs et leurs représentants pour regarder ce que l'on peut simplier", notamment sur les arrêtés préfectoraux.

Dans son discours, Gabriel Attal dit ne pas comprendre l'opposition entre agriculture et défense de l'environnement.

"Je ne comprends pas celles et ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l'environnement".

Il estime que les "premières victimes du dérèglement climatique" sont les agriculteurs et les éleveurs.

"Donc ceux qui expliquent que les agriculteurs sont un danger pour l'environnement se trompent totalement!", appuie le Premier ministre dans son propos.

Pour résoudre la crise, le Premier ministre dit vouloir "déverrouiller, libérer, simplifier" le travail des agriculteurs, sans préciser sur quels points.

"Le jour du sursaut". Le Premier ministre Gabriel Attal appelle à lancer "dès aujourd'hui une mobilisation nationale" pour les agriculteurs français.

"Il faut dire à tous les Fraçais qui le peuvent de toujours préférer acheter français bien sûr, il faut aussi dire à tous les responsables de la commande publique de se joindre à cet effort", a poursuivi le Premier ministre depuis la Haut-Garonne.

En introduction de son propos, avant ses annonces pour résoudre la crise, le Premier ministre dit vouloir ouvrir "un nouveau chapitre pour l'agriculture française".

"Le cap est clair: savoir pourquoi on se bat, tout simplement notre indépendance agricole, notre souveraineté".

Le Premier ministre dit qu'il existe "des colères saines" mais "aucune violence justifiée".

"Un certain nombre de scènes (...) évidemment qu'elles vont indignent, comme elles indignent beaucoup de Français". Il regrette des scènes de violences "inexcusables", notamment à Narbonne.

Le préfet de l'Aude, Christian Pouget, a commenté sur Franceinfo l'incendie de la Mutualité sociale agricole (MSA) de Narbonne.

Il estime qu'il s'agit "clairement (d')un départ de feu volontaire. Selon lui, l'intervention des forces de l'ordre a été "compliquée" par les circonstances.

"Il n'y a pas d'interpellation à ce stade", a-t-il ajouté".

À quel point la mobilisation des agriculteurs est-elle suivie? La FNSEA, le premier syndicat agricole, vient de communiquer des chiffres. Selon la fédération, 72.000 agriculteurs sont mobilisés à travers 85 départements, pour 41.000 tracteurs sur les routes au total.

Hors-caméra, le Premier ministre ainsi que les deux autres membres du gouvernement vont désormais s'entretenir avec des agriculteurs. Parmi eux: Jérôme Bayle, l'instigateur du premier blocage, à Carbonne (Haute-Garonne).

"On va essayer de se parler et de trouver les bonnes solutions", a déclaré Gabriel Attal à son arrivée.

La préfecture du Lot-et-Garonne d'Agen est de nouveau prise pour cible par les agriculteurs. Ils projettent du lisier sur la façade de l'établissement public.

Les manifestants prévoient d'arrêter de déverser des déchets pendant les annonces de Gabriel Attal, qu'ils suivront en direct grâce à un système sonore.

Gérard Larcher, le président du Sénat, a commenté au micro de BFMTV la colère des agriculteurs français. Il estime qu'il faut que "respecter" et être "attentifs à la colère" du monde agricole.

"Incendier une mutualité sociale et agricole ou s'attaquer à une préfecture, ce n'est pas acceptable", a-t-il toutefois dénoncé, en référence à l'incendie de Narbonne ou les dégradations de préfectures, comme à Agen.

Le président du Sénat estime cependant que, même s'il faut respecter l'état de droit, "hausser le ton" "fait partie du débat démocratique".

Le président du Sénat s'est rendu auprès des agriculteurs qui bloquent le péage de Saint-Arnoult (Yvelines).

Le lieu est très symbolique: c'est le plus grand péage d'Europe.

Lui-même sénateur de ce département rural et ancien vétérinaire, Gérard Larcher a assuré les exploitants agricoles de "son soutien".

La présidente de la région Occitanie se trouve en Haute-Garonne, sur le lieu de la visite attendue de Gabriel Attal, dont elle explique à BFMTV attendre "des mesures fortes".

La présidente de région a également commenté l'incendie d'une Mutualité sociale agricole à Narbonne:

"J’appelle au calme, il ne doit y avoir aucune dégradation, aucune violence (...) Je défends que le message porté par nos agriculteurs est légitime, il ne doit pas être affaibli par de la violence".

Michel-Édouard Leclerc, l'une des figures prises pour cible dans les manifestations des agriculteurs, s'est confié en interview au Figaro. Il dit "espérer" que l'inflation alimentaire connue par les consommateurs a eu des retombées positives pour les agriculteurs français.

"Après tout, 21% d'inflation qu'ont bien connu les consommateurs, en deux ans, j'espère que ça a profité à l'agriculture", a-t-il estimé en interview.

"Et s'ils nous disent que ce n'est pas le cas, il faut évidemment des commissions d'enquête, des rapports, qu'ils viennent regarder chez les uns et chez les autres où est passé cet argent", a-t-il ajouté.

BFMTV a interrogé Emmanuel Macron sur la situation en France, en marge de son déplacement en Inde.

"Je ne m'exprime pas à l'étranger. J'aurai l'occasion de m'exprimer plus tard", nous a expliqué le chef de l'État.

Les manifestations d'agriculteurs se rapprochent de la capitale à 15 heures, comme le montre la carte BFMTV des mobilisations, mise à jour en direct.

Sur X, Michaël Delafosse, le maire socialiste de Montpellier, condamne les violences commises par certains agriculteurs cette semaine:

"L’ordre républicain n’est pas à géométrie variable, les violences d’où qu’elles viennent ne sont pas acceptables en démocratie. Il ne peut y avoir de complaisance avec les actes de violence contre les élus, services de l’État, biens publics… Par une minorité d’agriculteurs".

Pour rappel, la majorité des actes de dégradation ont pour l'instant été recensés en Occitanie, notamment à Agen (Lot-et-Garonne).

Des agriculteurs se déshabilleront sur des ballots de paille à 12 heures demain au rond-point des Flâneries à la Roche-sur-Yon. Pas question pour Natacha Guillement, agricultrice de bloquer la circulation, comme elle l'explique à BFMTV :

"On veut du flux car on veut la population avec nous, pas contre nous (...) À midi, on sera tous à poil sur de la paille. On veut montrer une image très forte. C’est ça l’agriculture aujourd’hui, on nous met sur la paille donc on se retrouve à poil !"

En visite à la ferme des petits Caux à St Vincent Cramesnil, Édouard Philippe a affiché son soutien au gouvernement dans cette crise.

"Je n'ai aucun doute, absolument aucun doute sur le fait que (le gouvernement) a réussi à comprendre les messages qui leur ont été passés", a-t-il expliqué avant d'ajouter:

"Je ne sais pas ce que dira le Premier ministre (...) je lui fais confiance, évidemment".

La CGT représentant les agents du ministère du Travail s'indigne dans un communiqué des "violences commises hier à Agen contre l'inspection du travail". Un sanglier a été pendu puis éventré devant leurs locaux. Un acte qu'ils assimilent à des menaces de mort.

"Si nous partageons la colère des agriculteurs et des travailleurs agricoles (...) viser nos services et nos collègues, en plus d'être un délit répréhensible, est une grave erreur", peut-on lire dans ce communiqué.

Le syndicat en appelle à la ministre du Travail Catherine Vautrin. Il lui est demandé "un soutien public immédiat", des mesures de protection ainsi que "la saisine immédiate du parquet".

Le Premier ministre Gabriel Attal annoncera aujourd'hui une "panoplie de réponses" à la colère des agriculteurs lors de sa visite en Haute-Garonne, a assuré le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.

"Pour être au rendez-vous de cette crise, qui est une crise lourde, il faut entendre ce que font et ce que disent les agriculteurs", a-t-il lancé lors d'un point presse avec le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, explique que la suite des opérations sera décidée "en fonction des propos du Premier ministre" attendus dans l'après-midi.

"On communiquera après avoir rassemblé nos réseaux, pour faire le point ensemble parce que cette décision sera collective (...) on communiquera collectivement vers 20 heures", a-t-il expliqué.

Au micro de BFMTV, Michel Biero, président de Lidl France, explique qu'il existe "déjà des problèmes d'approvisionnement dans certains magasins" en raison des "camions (qui) n'arrivent pas" en raison des blocages.

Le patron a également commenté les réprimandes de Bruno Le Maire et Marc Fesneau sur la loi Egalim. Il assure que la loi est respectée "à 100%" par Lidl, "et ce n'est pas le cas de tout le monde".

Le député LR Antoine Vermorel-Marques (Loire) a déposé une proposition de loi pour interdire l'importation de produits agricoles qui ne respectent pas les normes imposées en France aux agriculteurs, indique-t-il dans une interview mise en ligne sur le site du Figaro.

"Au nom de la stricte réciprocité, nous proposons d'interdire d'importer ce qui est interdit de produire en France", affirme le député, dénonçant une "concurrence déloyale" qui représente un "manque à gagner" pour les agriculteurs français de "10 milliards d'euros", estime-t-il.

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Depuis hier, l'autoroute A54 entre Salon-de-Provence et Saint-Martin-de-Crau est bloquée par des agriculteurs. Ce matin, les agriculteurs se sont rassemblés et une partie d'entre eux se sont dirigés vers une plateforme de distribution Carrefour, comme l'a constaté BFM Marseille.

Aux alentours de 11 heures, des tracteurs et deux télescopiques ont bloqué le portail d'entrée à l'aide de produits alimentaires, câbles électriques, des branches d'arbres et du foin. 

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Louis Picamoles, ancien capitaine du XV de France devenu éleveur de chèvres et candidat Alliance Rurale aux élections européennes, était l'invité de BFMTV.

"J'avais envie de retrouver quelque chose qui me rapproche de la terre (...) J'ai vécu de ma passion pendant des années (...) le monde de l'élevage est arrivé", a-t-il détaillé, avant d'arrêter l'élevage "fin août".

Il a notamment évoqué une "partie administrative très lourde", puis les "difficultés économiques", comme le "prix des travaux".

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L'ex Premier ministre se rend ce matin à Saint-Vincent Cramesnil, un village à proximité du Havre.

Au menu pour Édouard Philippe: une réunion avec les syndicats agricoles et des exploitants. Le maire du Havre se rendra ensuite dans la ferme des petits Caux dans la même commune.

Jérôme Bayle, éleveur de bovins dans le Volvestre, un terroir situé au sud de Toulouse, a été de toutes les actions récentes du monde paysan local. Dès le 16 janvier, avec plusieurs autres exploitants, il s'est rendu place du Capitole, dans la ville rose, afin de faire entendre ses revendications. Quelques jours plus tard, il entamait le blocage de l'autoroute A64, toujours en cours.

Sa mère Lucienne, 73 ans, a pris la parole aujourd'hui dans La Dépêche. Celle qui est chargée de s'occuper des bêtes, le temps que va durer le mouvement, décrit son quotidien. "On est forgés comme ça dans le monde agricole. On va jamais se plaindre de bosser", assure-t-elle, soulignant n'avoir "ni télé, ni smartphone", mais rester informée grâce à la radio et aux journaux.

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Selon nos confrères de La Dépêche, une vingtaine de tracteurs sont arrivés à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, et ont déversé du fumier sur un rond-point proche de l'entrée principale.

Les agriculteurs ont également mis le feu à des bottes de pailles.

Après Agen, Nice. Du fumier a été déversé en fin de matinée devant la préfecture de Nice, dans les Alpes-Maritimes. Des agriculteurs sont présents pour manifester.

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Arrivés depuis hier matin et après une nuit sur place, les agriculteurs venus des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence bloquent les accès à l'autoroute à La Saulce, Sisteron Nord et Manosque.

À Manosque, les agriculteurs, cherchant plus de visibilité pour leurs revendications, occupent désormais le rond-point de l'autoroute sans bloquer les accès. La circulation est simplement réduite sur une voie.

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"Il sait très bien ce qu'il se passe et il suit de très près, tout le préoccupe", a assuré Brigitte Macron, invitée ce matin de RTL, alors que le chef de l'État est en visite en Inde.

La Première dame s'est également exprimée sur la mort d'une agricultrice et sa fille sur un point de blocage ariégeois, un drame "abominable", adressant sa "solidarité" et son "émotion".

"Aucune cause ne justifie des dégradations, des violences", a estimé le président des Jeunes agriculteurs, Arnaud Gaillot, sur Sud Radio alors que des manifestants s'en sont pris hier et avant-hier à des symboles de l'État et à des grandes surfaces.

"On a toujours été très clair, et on l'a répété à nos adhérents, les mobilisations (doivent se faire) dans le respect des biens et des personnes", a déclaré le responsable de l'organisation, qui associée avec la FNSEA, représente la majorité de la profession.

"Malheureusement, on a aussi des agriculteurs à l'heure actuelle qui sont désespérés" et "c'est aussi difficile pour nos responsables de les contrôler", a relevé Arnaud Gaillot.

Jérôme Bayle, éleveur de bovins en Haute-Garonne et figure du mouvement, s'est exprimé sur BFMTV avant la venue du Premier ministre Gabriel Attal dans le département.

"Je pense que je l'ai assez provoqué et j'aimerais parler avec lui pour lui faire comprendre qu'il ne faut pas que faire de la communication. Pour être respecté, il faut être respectable. Il vient nous rencontrer, c'est respectable mais il faut qu'il tienne ses engagements", a-t-il déclaré.

"Il faut qu'il prenne conscience que le monde agricole est un monde important", a-t-il ajouté, dénonçant ceux qui légifèrent et qui "ne savent pas faire la différence entre une poule et un pigeon".

Les blocages ont continué une partie de la nuit dans les départements normands.

En Seine-Maritime, les agriculteurs sont rassemblés sur un rond-point aux Moulins d'Ecalles. Ils prévoient de bloquer l’A29 ou l’A50 dans la journée. Des tracteurs pourraient également aller en direction de Paris.

Les agriculteurs de l’Eure se dirigent ce matin vers l’A28 à hauteur de Courbépine. Autre axe de rassemblement pour les agriculteurs: l’A13 au niveau de Gaillon.

Dans l’Orne, même programme que ce jeudi, avec un blocage à Flers et à Sées jusqu’à midi. Ce vendredi matin, un départ est prévu d’Armentières-sur-Avre vers Mortagne-au-Perche. Un autre départ à 14 heures depuis Mortagne-au-Perche, vers Armentières.

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Les agriculteurs font toujours entendre leur colère aujourd'hui, au moyen de blocage de plusieurs axes dans le secteur de Lyon.

La M6, déjà bloquée hier, est toujours coupée après la jonction avec l'autoroute A89 dans le sens Paris-Lyon, et à hauteur de Dardilly dans le sens Lyon-Paris, indique la préfecture de la zone de défense et de sécurité sud-est.

Hier, les agriculteurs de l'Ain se sont joints au mouvement en coupant l'A42 entre le nœud des Îles et le périphérique de Lyon, et ce dans les deux sens de circulation.

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"On a vu la mobilisation grandir et ça nous interpelle", a affirmé ce matin sur France Bleu La Rochelle Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale.

"Et ça nous remet nécessairement en cause. Est-ce qu'on a été à l'écoute, est-ce qu'on a agi autant que l'on pouvait agir? Manifestement non, donc il faut continuer à se questionner", a-t-elle ajouté, alors que Gabriel Attal doit annoncer des mesures dans l'après-midi.

Le député de la Somme Jean-Philippe Tanguy, invité de la matinale de BFMTV/RMC, a proposé plusieurs mesures pour répondre à la colère du monde agricole.

Il veut tout d'abord "remettre à plat le système de prix, on dit que le gouvernement devient l'arbitre". Ensuite, la "suspension d'un certain nombre d'accords de libre-échange". "On inonde nos marchés avec de la concurrence déloyale", a-t-il dénoncé. Enfin, "renouer la confiance avec nos agriculteurs".

Invité de BFMTV/RMC ce matin, le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy a appelé les agriculteurs à bloquer "les points névralgiques qui symbolisent l'oligarchie française".

"Rungis ou l'aéroport du Bourget, ce sont justement les cibles qu'il faut bloquer. Je les soutiens à bloquer les points névralgiques qui symboliquement l'oligarchie française", a-t-il déclaré.

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Le Premier ministre Gabriel Attal est attendu aujourd'hui en Haute-Garonne, où la mobilisation a démarré. Sur l'A64, à hauteur de Carbonne, le blocage continue. Jérôme Bayle, éleveur de bovins et figure du mouvement, a expliqué qu'il attendait du chef du gouvernement de "venir avec des mesures fortes", "sinon ça ne sert à rien qu'il vienne".

"J’espère que s'il vient, il tiendra parole", a-t-il souligné, ajoutant que les agriculteurs "resteront là" en cas de mesures non satisfaisantes.

Le sud de l'Île-de-France connaît depuis environ 6 heures aujourd'hui des premiers blocages d'axes routiers dans le cadre de la deuxième journée mobilisation des agriculteurs dans la région.

En Essonne, la N118 est bloquée par des dizaines de tracteurs à hauteur de Saclay, uniquement dans le sens Orsay-Paris. En Seine-et-Marne, un barrage filtrant a commencé à 6 heures à Fontainebleau, rond-point de l'Obélisque, et doit normalement se poursuivre jusqu'à 18 heures.

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Des agriculteurs se situent ce matin aux portes de Paris, notamment sur ce point de blocage de l'A16, dans l'Oise et attendent les mesures que Gabriel Attal va annoncer.

"Nous avons beaucoup d'attentes mais nous avons peur qu'elles ne soient pas efficaces. Il va falloir qu'on maintienne la pression. Notre objectif est d'aller à Paris", témoigne au micro de BFMTV Frédéric, céréalier.

À titre personnel, il réclame en premier lieu "une simplification administrative". "Je m'aperçois que je passe 60% de mon temps dans mon bureau et 40% sur le tracteur, ce qui n'est pas logique. Mon métier est de cultiver la terre", souligne-t-il.

"J'ai 50 ans, j'ai encore 15 ans de boulot à faire et je me demande si je vais pouvoir transmettre mon exploitation à mes enfants."

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En Seine-et-Marne, à Fontainebleau, un point de blocage est organisé depuis 6 heures sur le rond-point de l'Obélisque. Le préfet invite à "éviter le secteur".

Au micro de BFM Paris Île-de-France, Christophe, céréalier et betteravier dans le département, explique que "la mobilisation est l'aboutissement de plusieurs années, plusieurs décennies de contraintes qui s'empilent et nous étouffent".

"C'est un point de départ, on attend les mesures (du gouvernement). Si elles ne sont pas satisfaisantes, il est évident qu'on ira plus loin", assure-t-il.

L'autoroute A1 reste bloquée aujourd'hui dans le secteur de Lille. Les agriculteurs en colère, qui avaient déjà bloqué l'autoroute hier, ont campé sur place dans le secteur de Seclin, près de Lille, cette nuit.

Les entrées sur l'A1 sont ainsi fermées à hauteur de Ronchin dans le sens de circulation en direction de Paris, soit un blocage depuis Lille et depuis l'A22 et la Belgique. L'accès à l'A1 est également fermé à Dourge (Pas-de-Calais) en direction de Lille.

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Les agriculteurs se rapprochent encore de la capitale aujourd'hui. Pour l'heure, les grands axes autour de Paris ne sont pas bloqués. Mais des barrages filtrants et opérations escargot sont attendus dès 14 heures en Île-de-France.

La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la région ont appelé à ralentir la circulation sur les principaux axes menant à la capitale et à organiser des points de blocage sur l'A1, l'A6, l'A10-11, l'A13 et l'A15, rapporte France Bleu. Un blocage du péage de Saint-Arnoult, dans les Yvelines, est notamment prévu.

Sur l'A9, au niveau de Nîmes, quelque 2000 agriculteurs étaient présents hier sur le point de blocage. La plupart ont dormi cette nuit dans leur tracteur, et attendent de pied ferme les annonces du gouvernement.

"On est plus déterminés que jamais", explique à BFMTV Frédéric Cavagna, membre de la FDSEA Gard. Ce dernier attend "des mesures, mais de suite (...) on n'en peut plus des contrôles, des taxes".

"Passer une nuit sur un tracteur sur une autoroute, ça ne fait pas rêver", a-t-il souligné.

Huit jours après avoir débuté leur mouvement, les agriculteurs en colère continuent de manifester dans des dizaines de départements ce vendredi 26 janvier. Le Premier ministre Gabriel Attal doit présenter des premières mesures lors d'un déplacement prévu dans l'après-midi en Haute-Garonne, épicentre de la colère paysanne.

BFMTV recense pour ce vendredi plus de 60 points de blocage et de manifestations dans tout le pays. Comme vous pouvez le constater sur notre carte ci-dessous, certains se rapprochent de la capitale. Nous la mettrons à jour au fur et à mesure de la journée, en fonction de l'évolution de la situation.

>> Consultez notre carte BFMTV

La tension ne retombe pas à Agen. Les agriculteurs en colère se sont de nouveau mobilisés ce jeudi 25 janvier, une semaine après le début d'une protestation qui a gagné tout le pays. Après avoir ciblé la préfecture mercredi, les manifestants ont pendu et éventré un sanglier devant l'inspection du travail.

Une scène captée par notre confrère du Républicain du Lot-et-Garonne, Mathieu Vich, et qui est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux.

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Ce soir, BFMTV diffuse un nouveau Ligne Rouge consacré à la grogne du monde agricole. "Agriculteurs, au cœur de la colère" est à suivre en direct, à 20h50.

D128, A1, A13, A15, A13, A10, A6... Les agriculteurs se rapprochent de Paris, avec de nombreux points de blocage prévus aujourd'hui aux abords de la capitale.

Les agriculteurs ont d'ores et déjà indiqué qu'ils se rapprocheront de Paris, sans forcément y rentrer, si les annonces de Gabriel Attal sont jugées insuffisantes.

"L'objectif pour ce soir c'est de bloquer" à Amblainville, à environ 60 kilomètres de Paris, a indiqué à l'AFP Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, en affirmant être dans un convoi de "150-200 personnes, une quarantaine de tracteurs". "Après on verra."

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a estimé ce jeudi que "ce qui se passe aujourd'hui avec les agriculteurs (était) un signal d'alerte envoyé à la société française et à l'Union européenne", en faveur de "plus de liberté et moins de contrôles".

Évoquant la loi de simplification pour les entreprises, actuellement en préparation à Bercy, Bruno Le Maire a déclaré qu'il y avait "derrière ce projet de loi une raison humaine".

Un renfort de poids. La CGT appelle ses militants à "aller rencontrer" les agriculteurs mobilisés pour dénoncer notamment "leur faible rémunération" et "créer les conditions permettent de faire converger" leurs revendications salariales, dans un communiqué transmis jeudi.

"La CGT appelle ses militantes et militants, partout où c'est possible, à créer les conditions permettant de faire converger les revendications des salarié·es, des travailleuses et des travailleurs agricoles et des agricultrices et des agriculteurs", écrit la centrale de Montreuil.

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"On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS". Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a partagé la "compassion" des Français face à la colère des agriculteurs et justifié l'absence d'interpellation malgré les infractions constatées ces derniers jours.

"Est-ce qu'on doit les laisser faire sans qu'on envoie les CRS? Oui. En tant que ministre de l'Intérieur à la demande du président et du Premier ministre je les laisse faire", déclare-t-il ce jeudi soir sur TF1.

Ces derniers jours, les agriculteurs manifestent leur mécontentement en menant plusieurs actions aux abords de magasins Leclerc ou d'enseignes liées à l'entreprise de la grande distribution.

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"Des manifestations affectent les conditions de circulation sur A10 au sud de Chatellerault. L'autoroute est coupée", peut-on lire sur les réseaux sociaux.

La capitale avait jusqu'ici été épargnée par les manifestations de colère des agriculteurs. Ce ne sera bientôt plus le cas: la FDSEA d'Île-de-France et les Jeunes agriculteurs d'Île-de-France ont annoncé leur intention de bloquer Paris vendredi 26 janvier, a appris BFMTV.

Les exploitants prévoient d'interrompre la circulation sur les principaux axes qui mènent à Paris en attendant les annonces du gouvernement. L'objectif: mettre la pression sur Gabriel Attal et obtenir des avancées, notamment sur la question de la simplification administrative, des rémunérations et du prix du carburant agricole.

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Allègement des normes, mesures sur la taxation du GNR... Le gouvernement étudie plusieurs pistes pour répondre à la colère des agriculteurs, qui manifestent à travers la France depuis plusieurs jours.

"Des manifestations affectent les conditions de circulation sur A11 en direction de Paris. L'autoroute est coupée au niveau de Chartres", indique le compte officiel de cet axe géré par Vinci Autoroutes sur X.

François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains et tête de liste du parti pour les élections européennes, ne se dit "pas surpris" par la crise des agriculteurs.

"Je suis presque surpris que ça n'arrive que maintenant [...] Ce qui est terrible, c'est qu'il ait fallu en arriver là pour qu'on se penche sur ce que vivent les agriculteurs", a-t-il déclaré sur BFMTV.

Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré aux manifestations des agriculteurs en colère.

Le Premier ministre Gabriel Attal doit annoncer aujourd'hui de premières mesures à effet rapide pour répondre aux revendications des agriculteurs qui manifestent depuis une semaine et décideront s'ils continuent, ou non, à bloquer des routes du nord au sud de la France.